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Qui a tué nos villages ?

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3 septembre 2021 5 03 /09 /septembre /2021 18:21

PARIS

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Cette France, éloignée des grandes métropoles, c’est « la France périphérique », une France qui accueille désormais la majorité des catégories modestes (jeunes, actifs ou retraités), une France qui subit fortement les effets de l’adaptation de l’économie française aux normes de l’économie-monde. La mise en lumière de cette « France périphérique », qui représente 60 % de la population, permet de sortir du piège d’une typologie qui divise artificiellement la population entre « ruraux » et « urbains » en rendant invisible la fragilisation des territoires.

 

Ce constat est d’autant plus important, que la France périphérique (et notamment les territoires
ruraux les plus éloignés) doit faire face à des restrictions budgétaires et un recul de la présence publique. Un mouvement d’autant difficile à gérer que ces territoires enregistrent en moyenne une augmentation de leur population et singulièrement des populations modestes ou précaires.

 

Présenté comme une collectivité inadaptée aux enjeux de la mondialisation, le Département apparaît
au contraire de plus en plus comme une collectivité indispensable face aux effets d’un modèle mondialisé qui ne fait pas société.

 

Face à l’accentuation des fractures françaises, désormais sociales, territoriales et identitaires, le Département apparaît comme le dernier rempart à un processus de désaffiliation politique et culturel d’une part croissante de la population qui fragilise la Nation.
 

Élément essentiel de gestion de la proximité, mais aussi de la cohésion nationale, le Département voit
ses marges de manœuvre se réduire au rythme de l’explosion de ses dépenses sociales et de la baisse des dotations de l’État. Le paradoxe est que ce processus se réalise à un moment où cette collectivité n’a jamais été aussi pertinente et utile.

 

L’atlas de l’Assemblé des Départements de France vise à sortir du piège d’une représentation unique du territoire qui légitime la disparition du Département.
L’utilisation depuis plusieurs décennies de la seule carte des aires urbaines pour représenter le territoire à imposé le modèle métropolitain en rendant invisible ou marginaux les autres territoires.
Le découpage d’une France à 80% (voir 95%) « urbaine » marginalise ainsi de fait les 5 à 20% de territoires dits « ruraux ».
Cette représentation légitime de manière intuitive l’organisation territoriale autour de 15 métropoles, le regroupement de régions.

 

Les communes, certes maintenues, ne sont plus guère en mesure de mettre en œuvre une politique autonome hors du cadre intercommunal qui absorbe progressivement les compétences, les moyens financiers et humains. Au titre des évolutions récentes les plus marquantes, on peut noter la très symbolique compétence d’attribution des logements sociaux désormais pilotée par l’intercommunalité.

 

Les Départements sont sans doute le meilleur exemple de cette spécificité puisque l’essentiel de
leurs dépenses est constitué par des aides aux publics précaires dont ils ne maîtrisent ni les montants ni les conditions d’éligibilité, et que très partiellement les contreparties. Les marges de manœuvre sont donc des plus réduites, le risque de non-maîtrise de la dynamique des dépenses évidente.

 

Avec la Loi NOTRe, pas de réformes des périmètres départementaux mais des compétences rognées.

Les enjeux majeurs se posent pour les Départements.
Sociaux d’abord puisque les Départements sont en première ligne de l’action sociale de la petite enfance au 4e âge, de la précarité au handicap. Ni les intercommunalités trop disparates en taille et en moyens ni les régions trop grandes ne peuvent aujourd’hui concilier besoin de proximité et nécessaire équité de traitement des publics ciblés.

À l’heure où la vitalité économique et démographique des territoires est grandement dépendante des transports et des réseaux, là encore les compétences départementales sont au cœur des enjeux pour les territoires non métropolitains. Ces évolutions pourront-elles faire l’économie
d’une réflexion sur les périmètres ? Rien n’est moins certain.

 

« Une France périphérique majoritaire »

La France des métropoles ne concentre « que » 40% de la population tandis que celle des petites villes, des villes moyennes et des zones rurales est majoritaire avec 60% de la population totale

 

Des Départements métropolitains que l’on quitte beaucoup
S’il n’est pas contestable que les métropoles attirent des populations jeunes, qualifiées et actives, ces territoires sont aussi ceux que l’on quitte beaucoup. En septembre 2016 (enquête cadre-emploi.fr), près de 80% des cadres parisiens ont le désir de quitter la capitale. Ce sondage illustre les impasses du modèle métropolitain qui atteint ses limites avec notamment un coût exorbitant de l’immobilier, des difficultés de circulation, une dégradation de l’environnement, des problèmes de sécurité et, une accentuation des inégalités sociales et culturelles et de la ségrégation.

source assemblée des départements de France

 

 

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