Ambiance... Le conseil de surveillance d'Areva devait, hier, projeter le groupe nucléaire public dans une nouvelle ère et mettre derrière lui les tensions du passé. Il a certes installé le nouveau patron, Luc Oursel, et nommé son directoire, mais a buté sur les indemnités de départ d'Anne Lauvergeon. Selon le rapport annuel, le groupe public devrait verser deux ans de salaire (fixe et variable) à la patronne sortante, soit plus de 2 millions d'euros. Mais, lorsque le président du conseil, Jean-Cyril Spinetta, a demandé à l'Agence de participations de l'Etat (APE) de confirmer le dispositif, celle-ci aurait botté en touche.
« Son représentant a dit ne pas avoir eu le temps de regarder le sujet », selon une source proche du dossier. Plusieurs participants évoquent une réunion particulièrement tendue et houleuse. « Une solution pourrait être trouvée lors d'un conseil qui pourrait se tenir la semaine prochaine », selon une autre source. Lire la suite sur Les Echos