90 % du personnel est payé au minimum sur la grille salariale imposée par la convention collective, et le recours à l’intérim est devenu une règle systématique et dangereuse. Les patients sont dans l’insécurité et payent bien évidemment des dépassements d’honoraires ! Les remplacements de personnel ne sont plus assurés, et les salariés sont épuisés.
La grève a débuté le 30 mai et prend une proportion très importante : entre 50 et 60 % de grévistes empêchent le fonctionnement normal de la clinique où seulement 30 lits sur 200 sont occupés.
Pour gagner, les salariés auront besoin du soutien de toutes les forces politiques et syndicales, du personnel des autres établissements de santé et de la population toulousaine.
Le NPA est présent à leurs côtés et a invité l’ensemble des forces de gauche à se rendre au rassemblement devant la clinique le lundi 6 juin entre 7 et 10 heures, où un débrayage de l’ensemble des salariés était prévu. Publié dans : Hebdo Tout est à nous ! 106 (09/06/11)