Cet après-midi, la désormais ex-ministre de l’écologie Delphine Batho a tenu une conférence de presse pour s’expliquer sur les raisons de son limogeage. Dénonçant « un tournant de la rigueur qui ne dit pas son nom », elle « en vient aux mêmes conclusions que le Front de gauche » déclare le Président de la Coordination nationale du Front de gauche Christian Picquet. Il s’explique.
« Comme nous, elle constate que l'austérité interdit au peuple d'accéder au changement qui lui avait été promis, que les forces d'argent se sont mises en position de combat pour défendre leurs privilèges et bloquer le passage à un nouveau modèle de développement écologiquement soutenable, qu'une société mobilisée est le seul moyen d'empêcher la réaction et l'extrême droite de tirer les bénéfices politiques du désarroi qui s'empare d'une large partie du pays.
Comme nous, elle constate même que, jusqu'au sein de l'exécutif, l'autoritarisme va de pair avec la volonté de soumettre notre peuple à des choix économiques et sociaux dont il ne veut d'évidence pas.
L'ancienne ministre de l'Environnement reste, bien sûr, solidaire du dogme de l'équilibre budgétaire au nom duquel le gouvernement cherche à plier la France à une ligne en tout point opposée à ce que la majorité de ses citoyens attendait en mai et juin 2012.
Ce débat est appelé à se poursuivre à gauche. La suite sur ToulouseInfos