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Qui a tué nos villages ?

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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 08:30

 

 

La facture énergétique pèse beaucoup plus lourd pour les familles modestes. Elles y consacrent 15 % de leur budget contre 6 % pour les plus aisés.

 

Les ménages les plus pauvres consacrent 14,9 % de leur budget aux dépenses énergétiques [1] selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), tandis que celles-ci ne représentent que 5,9 % des dépenses des ménages les plus riches.

 

Cet écart s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, les surfaces des logements - et donc les dépenses de chauffage ou d’éclairage qui y sont liées - n’augmentent pas de façon tout à fait proportionnelle aux revenus. Les catégories les plus aisées dépensent davantage en valeur absolue, mais rapporté à leur budget cela représente moins. Les plus démunis sont aussi logés plus souvent dans des habitations coûteuses en énergie (logements anciens, logements sociaux non réhabilités), à l’origine de dépenses supérieures à celles des immeubles respectant des normes d’isolation plus strictes. Entre 1985 et 2006, les ménages les 20 % les plus pauvres ont vu leur taux d’effort énergétique pour le logement passer de 118 à 129 (par rapport à un indice moyen de 100) tandis que pour les 20 % les plus riches, ce taux a baissé de 83 à 81. Notamment parce que les seconds ont été aidés par des mesures fiscales à mieux isoler leur habitation.

 

Le lieu de résidence est aussi un facteur de disparités. Compte tenu des prix élevés de l’immobilier en centre-ville, les personnes les moins aisées et les couches moyennes ont cherché à se loger à la périphérie des grandes villes, souvent sans autres moyens de locomotion que leur voiture. Les catégories dépendantes de l’automobile subissent de plein fouet la hausse des prix des produits pétroliers, ce qui pèse sur leur niveau de vie. Selon l’Ademe, la part des dépenses énergétiques dans le budget d’un citadin reste inférieure de près d’un quart à celle d’un rural. Les carburants représentent 4,5 % du budget total d’un habitant en milieu rural, contre 2 % de celui d’un Parisien qui dispose d’un vaste réseau de transports en commun et se trouve plus souvent à proximité des commerces ou de son emploi notamment. Habiter en milieu rural ou dans l’espace périurbain [2] demande aussi un taux d’effort énergétique pour le logement plus important que dans les centres-villes. En se fondant sur un effort moyen de 100, l’indice est de 144 pour les ruraux en 2006 (121 en 1985), de 83 en centre-ville (92 en 1985), hors Paris.

Observatoire des inégalités / 14 décembre 2010 / La suite 

 

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