Le comité de suivi propose la création d’un syndicat du logement en Ile-de-France, à l’image du Stif, a résumé Xavier Emmanuelli, son président.
Le comité de suivi du droit au logement opposable (Dalo) a interpellé lundi 6 juin 2011, à moins d'un an de l'élection présidentielle, les acteurs du secteur sur 4 mesures "incontournables" devant permettre d'améliorer son application, "faute de quoi l'Etat restera hors-la-loi durablement".
Institué en même temps que le droit au logement opposable par la loi du 5 mars 2007, le Comité de suivi du Dalo produit chaque année un rapport sur l’évolution de la mise en œuvre de ce nouveau droit, et lance régulièrement des alertes.
A quelques mois de l’élection présidentielle, et du 1erjanvier 2012, date à laquelle les demandeurs d’un logement social sans réponse à leur requête à l’issue d’un délai anormalement long pourront attaquer l’Etat, le Comité se plaint du manque d’audience au secrétariat d’Etat au Logement, et met en avant quatre propositions incontournables pour faire progresser l’effectivité du Dalo.
« Le rythme des recours n’a pas faibli, il est même plutôt en hausse depuis le début de l’année ; c’est la même chose pour le relogement », a précisé Bernard Lacharme, le délégué du Comité de suivi, alors que le dernier rapport du Comité présenté en décembre dernier relevait des améliorations sur certains territoires. Lire la suite sur la Gazette des Communes