Les Grecs accusaient le coup mardi des nouvelles mesures de redressement des finances décidées par le gouvernement pour tenter de reprendre le contrôle de la dette publique, dénoncées tant par les syndicats que par la droite.
Mardi matin, des députés socialistes dissidents ont brièvement déroulé une banderole proclamant "La Grèce n'est pas à vendre" sur la colonnade du parlement, pour protester contre les privatisations immédiates, et les nouvelles mesures d'austérité annoncées lundi.
"Nous riposterons dans la rue, il ne s'agit pas d'un paquet de sauvetage mais d'une braderie, c'est une recette de récession, sans aucune issue", a déclaré à l'AFP Stathis Anestis, secrétaire-général adjoint du syndicat du privé (GSEE).
La direction du syndicat, qui affiche un million d'adhérents, va se réunir dans la journée et "appeler à des grèves".
Des employés de la Banque postale (TT), vouée à privatisation "immédiate", ont occupé dans la matinée leur siège. La TT, "dernier refuge du petit épargnant grec, va être livré à l'establishment bancaire et étranger", a dénoncé leur syndicat.
Le nouveau plan présenté lundi, sous pression des créanciers du pays, UE et FMI, et pour contenir la crise de l'euro, associe la vente des "bijoux de famille", dont les télécoms et les ports, à de nouvelles hausses d'impôt et coupes dans certaines pensions et prestations sociales.
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