Le 2 novembre, lors de l'examen en séance du projet de loi de finances (PLF) 2012, les députés ont réduit de 84 millions d'euros, à la demande du gouvernement, les crédits relatifs à l'écologie, au développement et à l'aménagement durables. Avec 58 millions d'euros en moins, les infrastructures et services de transports sont les plus touchées par ces coupes budgétaires résultant de la mise en oeuvre du plan d'économies supplémentaires d'un milliard d'euros annoncé par le Premier ministre le 24 août dernier.
L'Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf) voit la subvention que lui verse l'Etat amputée de 53 millions d'euros. Hervé Mariton, député UMP de la Drôme et rapporteur spécial de la commission des finances pour les transports, s'est dit "favorable" à cette mesure, jugée "cohérente avec le plan d'économies que propose le gouvernement".
Cette diminution de 53 millions d'euros des crédits de l'Afitf "est facilitée par l'amélioration attendue des recettes des radars", a-t-il précisé. "Pour autant, a-t-il ajouté, celle-ci n'atteint pas 53 millions et je ne crois pas qu'il soit dans l'intention du gouvernement de la pousser à cette hauteur. La recette est plutôt de 20 millions.
Cela amène concrètement à une rétractation de la capacité d'action de l'Afitf. Mais, vu la situation actuelle des finances publiques, cela ne me paraît pas inconcevable". Philippe Duron, député maire PS de Caen, estime, lui, "qu'il n'est pas raisonnable de réduire, même modérément, les crédits de l'Afitf", étant donné que "l'agence, d'ici à 2014, devra procéder à des financements s'élevant à plus de 13,91 milliards" et qu'"elle n'a pas encore les recettes". Le suite sur Localtis Info