Marine Le Pen devait négocier ce mercredi d'éventuelles alliances en 2012 avec le maire d'Orange, dont la gestion vient d'être sévèrement épinglée par la Chambre régionale des comptes. Rendez-vous annulé.
La réconciliation entre Marine Le Pen et Jacques Bompard n'aura pas lieu. La présidente du Front national et le maire, ex-FN, d'Orange (Vaucluse) avait discrètement rendez-vous le 19 octobre pour négocier un éventuel accord. L'entretien vient d'être reporté sine die.
Selon l'entourage de Marine Le Pen, Jacques Bompard souhaitait obtenir l'investiture, ou tout au moins le soutien, du FN dans la 4e circonscription d'Orange, actuellement détenue par le ministre des Transports Thierry Mariani. Ce dernier, bête noire du maire d'Orange, devrait quitter sa terre d'élection en 2012 et se présenter dans la nouvelle 11e circonscription des Français de l'étranger.
En contrepartie, Marine Le Pen aurait pu compter sur le soutien de Jacques Bompard et sur son parrainage d'élu, ainsi que sur celui de son épouse, Marie-Claude Bompard, maire et conseillère générale de la cité voisine d'Orange, Bollène.
Selon un proche, Marine Le Pen a annulé le rendez-vous en apprenant, par l'AFP qui révèle le document, les conclusions du rapport d'observation de la chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion, après 2001, de la commune d'Orange par les Bompard. La CRC pointe plusieurs irrégularités et épingle des dépenses relevant "très clairement d'un usage à caractère familial, soit au profit de membres de la famille, soit pour les besoins quotidiens du foyer." Et de citer des achats de billets de trains, d'instruments de musique (1035 euros), de literie (1000 euros), des factures de frais de bouche, de bricolage, de vinothérapie, de hammam, de bain thermal... Lire la suite sur L’Express
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