Nicolas Hulot a beau être l’écolo préféré des Français, il ne fait pas l’unanimité auprès des défenseurs de l’environnement…
Certains d’entre eux fustigent notamment les liens financiers qu’il entretient avec des entreprises jugées peu sensibles aux thématiques durables pour « faire tourner » sa Fondation, dont il devrait lâcher très prochainement les rênes, participation aux primaires d’Europe Écologie-Les Verts (EELV) oblige.
La décision du Conseil fédéral d’organiser lesdites élections en juin l’a toutefois fortement indisposé, tant et si bien que l’incernable « Sain Nicolas », même s’il dispose de nombreux soutiens en son sein, pourrait prendre ses distances avec la formation de gauche et officialiser dans les jours qui viennent une candidature sous une étiquette centriste voire concourir en indépendant.
A contrario très claire sur ses intentions depuis la naissance officielle d’EELV, Eva Joly bénéficie par ailleurs elle aussi d’appuis certains, et si la candidature probable de l’ancien ministre de l’Écologie Jean-Louis Borloo – lequel a assuré ses arrières lundi dernier en déposant une proposition de loi visant à interdire l’exploration et a fortiori l’exploitation des gaz de schiste sur le territoire national – a rendu moins plausible et moins pertinente l’hypothèse d’un Nicolas Hulot évoluant au centre, ce scrutin n’aurait rien d’une formalité pour le père du Pacte écologique si d’aventure il relevait le défi. (…)
Source Zegreenweb