Ils portent l'uniforme de la Police nationale et une arme mais ne font pas partie de «l'active». Depuis le 2janvier, des réservistes de la Police nationale remplacent des fonctionnaires chargés de la police de l'audience, au tribunal de grande instance.
C'est l'une des conséquences de la révision générale des politiques publiques (RGPP), de la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi) et des suppressions de postes qui les accompagnent. Une évolution rendue possible par un protocole national signé il y a un an et suivi, à Quimper, d'une convention adoptée fin 2011. Elle prévoit la mise à disposition de quatre réservistes. Quatre retraités de la Police nationale rémunérés par le ministère de la Justice pour assurer la police des audiences, à trois reprises par semaine. Ils sont formés, habillés et armés par la police. Seules exceptions: «Les audiences sensibles et notamment celles de la cour d'assises restent assurées par l'active», souligne Jean-Marie Hébert, le directeur départemental de la sécurité publique. Lire la suite sur Le télégramme