Une vingtaine de policiers ont empêché les protestataires de dresser une tente pour leur rassemblement, hier soir. L'ordre n'est pas venu de la mairie.
Le succès inattendu des Indignés de Bayonne (1) leur avait fichtrement donné du cœur au ventre… Mais vers 19 h 15, hier soir, émoi, place Clemenceau : une vingtaine de policiers palois ont empêché une quinzaine d'Indignés palois de monter la tente « marabout » mise à leur disposition par la communauté Emmaüs de Lescar. La toile leur a été confisquée.
Du coup, les membres du Cercle de silence, petite assemblée réunie sur la place depuis 18 heures, se sont mêlés aux contestaires, alors que les policiers palois demeuraient à distance.
Il n'était pas question de surseoir - « Moins que jamais ! » proclamait Caroline, 32 ans - au rassemblement organisé tous les soirs depuis le 24 mai, sur cette même place Clemenceau.
On s'y retrouve à quelques dizaines. « D'habitude, on se réunit vers 20 heures », explique Astrid, 25 ans, Paloise au chômage. Elle a plongé sur la toile en tentant de s'interposer, face à la police, raconte-t-elle. Mais elle indique qu'il n'y a pas eu de brutalités policières, lors du contrôle d'identité.
(1 ) Le tribunal administratif de Pau avait jugé irrecevable, hier matin, la demande de Jean Grenet, maire de Bayonne, d'expulser les occupants du campement sauvage dressé depuis mercredi au mail Pelletier. Lire la suite sur SudOuest
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