Après la mise à pied d’un salarié qui chroniquait la vie d’un Quick sur Twitter, une seconde salariée se dit aujourd’hui victime de l’affaire. Politis publie son témoignage.
Signe des temps, le conflit se joue sur Twitter. Depuis le 1er novembre, un salarié d’un Quick d’Avignon chroniquait la vie du restaurant sur un compte anonyme : @EquipierQuick. Dans ses messages, il dépeint un management par le stress et des conditions d’hygiène parfois insuffisantes. Rien de très sulfureux, hormis quelques détails révélateurs.
Quick France parvient rapidement à identifier le restaurant, puis le salarié, qui est mis à pied le 30 novembre 2012, « grâce aux témoignages spontanés de l’équipe en place », selon l’entreprise. Le trublion agissait dans le Quick d’Avignon Cap-Sud, dont la réputation a déjà été entachée en 2011 après la mort d’un adolescent.
L’affaire crée même le buzz lorsque la chaîne de fast food belge annonce par voie de presse qu’une plainte pour diffamation sera déposée contre son salarié. En réponse, le frondeur de 23 ans engage un bras de fer et se montre à visage découvert sur le site mlactu.fr.
Dans ce face-à-face, le jeune salarié vient d’être rejoint par une seconde jeune employée du même restaurant. Julie Del Papa, étudiante en philosophie de 21 ans, a débuté chez Quick en temps partiel le 3 décembre. Trois jours après la mise à pied d’« EquipierQuick ». À cette date, l’affaire n’avait encore fait aucune vague. La suite sur Politis