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Qui a tué nos villages ?

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14 mars 2019 4 14 /03 /mars /2019 13:12

Contribution de Jean-Luc Mélenchon et des députés du groupe de la France Insoumise

 

Le groupe de la France insoumise ne soutient pas la proposition de résolution concernant la coopération parlementaire franco-allemande présentée par M. Richard Ferrand. Il réaffirme son opposition tant à l’accord parlementaire franco-allemand conclu le 8 octobre 2018 qu’au Traité entre la République française et la République fédérale d’Allemagne sur la coopération et l’intégration franco-allemandes présenté le 22 janvier 2019. Nous déplorons que le parlement français n’ait été saisi à aucun moment du projet de Traité.

 

Même si la signature des traités internationaux revient constitutionnellement au Président de la République, la circonstance exceptionnelle que revendique ce traité aurait justifié qu’elle ne soit pas le seul fait du prince. Il aurait été sain et productif que le peuple y soit associé par le biais de ses représentants La signature de ces deux textes se fait dans le cadre d’une politique européenne que nous récusons. Celle-ci est centrée sur la relation bilatérale nommée en France « couple franco-allemand ». C’est depuis 3 mandats la voie choisie par les gouvernements français. Elle conduit à enfermer l’Union européenne dans des choix qui ne sont pas conformes à l’intérêt de notre pays.

 

Les gouvernements allemands poursuivent en effet en matière économique la doctrine de l’ordolibéralisme. Celle-ci plaide pour la baisse des salaires, l’absence d’investissements publics et une politique monétaire conservatrice. A travers les Traités européens et l’influence qu’ils exercent dans les institutions européennes, ils imposent cette politique à tous les États européens. Nous pensons que la France devrait, à l’inverse, mener une politique ambitieuse de relance écologique et d’investissements dans les services publics. À ce titre, la coopération en vue de l’élaboration de positions communes au niveau européen nous paraitrait plus ambitieuse avec des États qui partagent avec nous ces intérêts. C’est notamment le cas des États du sud de l’Union européenne.

 

En toute hypothèse, nous récusons absolument le condominium de deux pays, fût-ce le nôtre, sur tous les autres.La souveraineté du peuple est gravement mise en cause dans la relation franco-allemande actuelle comme le prouve la préparation de ce texte. Le traité signé à Aix-la-Chapelle institue que dans la pratique, un ministre du gouvernement allemand assiste au Conseil des ministres au moins une fois par trimestre. Il créé aussi un « conseil économique et financier franco-allemand » dont l’objectif est de « coordonner de façon régulière les politiques économiques de nos deux pays » et « d’améliorer la compétitivité de leurs économies ». Ces tâches sont déjà celles de la Commission.

 

Elles n’en excluent pas moins le peuple de ses délibérations. Dans le même esprit, l’accord parlementaire visé par la proposition de résolution crée une Assemblée parlementaire franco-allemande composée de cinquante membres de l’Assemblée nationale française et cinquante membres du Bundestag allemand. Son rôle est notamment de « formuler des propositions en vue de tendre vers une convergence des droits français et allemand ». Il instaure également une « assemblée commune » qui devrait se réunir tous les 4 ans.

 

Toutes ces institutions méconnaissent le principe de souveraineté populaire au fondement de la légitimité de nos institutions. Les parlementaires français ainsi que l’exécutif ont reçu mandat du peuple français pour faire le droit et le faire respecter en France. L’idée confuse selon laquelle des députés allemands pourraient se mêler de la loi en France ou des députés français s’occuper du droit allemand, nous ne pouvons que la refuser.Tant l’accord parlementaire que le Traité plaident pour une unification législative dans les régions frontalières françaises et allemandes. Ils remettent ainsi en cause le principe d’unité de la loi et de l’égalité de tous les citoyens devant celle-ci, à la base de l’ordre républicain français. Ils prévoient explicitement que des dérogations pourront être établies dans les collectivités concernées afin de réaliser cette unification. Ces dérogations à la loi votée par les représentants élus pourront être accordées dans un grand nombre de domaines.

 

Le Traité sur la coopération et l’intégration franco-allemandes cite notamment « les domaines économique, social, environnemental, sanitaire, énergétique et des transports ». Nous nous opposons à cette logique de différenciation des collectivités françaises entre elles et de démantèlement de la loi commune. L’aboutissement d’une telle démarche ne peut être que la mise en compétition des territoires entre eux et la course vers le moins-disant social et écologique. Nous soulignons son absurdité concrète : que deviendront les régions désormais frontalières de telles régions transfrontalières ?Globalement, les textes que le Président de l’Assemblée nationale nous propose de soutenir par sa proposition de résolution nous font courir le risque d’une harmonisation par le bas entre la France et l’Allemagne. En effet, les objectifs de progrès social et de convergence par le haut des droits sociaux ne sont pas mentionnés. En revanche, la « compétitivité » est bel et bien citée comme objectif à « l’harmonisation bilatérale des législations, notamment dans le domaine du droit des affaires ». Il va ainsi dans le même sens que les évolutions récentes de l’Union européenne en matière d’objectifs sociaux. Le Conseil européen a effet adopté le 27 novembre 2017 un socle européen des droits sociaux qui ignore désormais le « rapprochement dans le progrès des durées de travail, des congés payés annuels, et des protections concernant la santé des travailleurs » pourtant présent dans la Charte communautaire des droits sociaux fondamentaux des travailleurs, adoptée en 1989.

 

Le nouveau socle reconnait par contre pour les employeurs un droit à la « flexibilité nécessaire ».

Dans les vingt dernières années, l’Allemagne a adopté des législations particulièrement régressives en matière de droits à la retraite, d’assurance-chômage et de droit du travail. Le résultat est une catastrophe sociale. Le taux de pauvreté a augmenté de 15 % depuis 2006 et un retraité sur dix vit en dessous du seuil de pauvreté. Près de 5 millions de personnes sont employés dans un « mini-job », un emploi à temps partiel payé 450 euros par mois, sans cotisations sociales. Nous ne souhaitons pas pour notre pays qu’il s’engage sur ce chemin davantage qu’il ne l’a déjà fait. Nous voulons au contraire une autre direction faite de progrès humain, écologique et social.

 

Enfin, les textes contiennent des décisions de politique étrangère et de défense que nous ne pouvons accepter. Il exalte « l’Europe de la défense » dans le cadre explicitement mentionné de l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Cette Europe de la défense ne dit ni de qui ni comment elle compte se défendre. L’appartenance à cette alliance sous domination des États-Unis et notre intégration toujours plus importante en son sein risquent d’entrainer notre pays dans des conflits dangereux. Ainsi, nombre de ses membres, au premier rang desquels les États-Unis eux-mêmes, ont une attitude hostile et belliqueuse envers la Russie. La guerre contrela Russie n’est pas dans l’intérêt de la France, elle est dangereuse pour le continent européen. Cette Europe de la défense, c’est l’Europe de la guerre. C’est aussi l’Europe de la honte.

 

En effet l’appartenance à l’OTAN nous conduit aussi à compter parmi nos alliés la dictature islamiste de Erdogan en Turquie. Celle-ci menace ceux que nous considérons comme nos premiers alliés en Syrie, les Kurdes. La France, pour mener une politique utile à la paix, doit être indépendante sur le plan de sa politique étrangère. Notre opinion est conforme en la matière à une longue tradition diplomatique française. Le général de Gaulle avait lui refusé que fût fait mention de l’OTAN dans le traité d’amitié franco-allemand, dit Traité de l’Élysée, de 1963. Le Traité d’Aix-la-Chapelle plaide en outre pour que la France appuie l’intégration de l’Allemagne en tant que membre permanent du conseil de sécurité des Nations Unies. Nous considérons que telle n’est pas la priorité pour conforter la légitimité de l’ordre international. Il parait plus logique de réfléchir à intégrer l’Inde, deuxième population de la planète, ou un représentant de l’Afrique ou de l’Amérique latine, deux continents qui n’y sont aujourd’hui pas représentés. Le Traité sur la coopération et l’intégration et l’accord parlementaire franco-allemand s’inscrivent sans imagination dans la construction européenne actuelle en dépit de son échec.

 

Le groupe parlementaire de la France insoumise veut la sortie de Traités européens construits d’abords sur les principes de compétition, de concurrence plutôt que sur ceux d’égalité et de coopération avec les peuples à laquelle nous aspirons. Si la France et l’Allemagne doivent s’accorder, alors que ce soit pour impulser une coopération générale plutôt que de s’enfermer dans un tête-à-tête étouffant et arrogant.

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10 mars 2019 7 10 /03 /mars /2019 13:33
Européenne 2019, pourquoi voter ?

 

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5 mars 2019 2 05 /03 /mars /2019 11:41

Ce week-end, c’était l’Acte 16 des Gilets jaunes. J’étais à Lille où la mobilisation était nettement supérieure à celle de la semaine précédente. Tous savent bien l’importance de tenir jusqu’après la fin du Grand débat national de Macron.

 

En effet, ils savent que ce dernier a tout misé sur le fait qu’à son issue, la contestation populaire aurait disparu et qu’il aurait alors les mains libres pour continuer à dérouler son programme libéral en faisant croire qu’il est le débouché désirable au mouvement qui dure depuis maintenant quatre mois.

 

Ainsi, dans dix jours, le Grand débat sera terminé. Pas le mouvement des Gilets jaunes. Le Grand débat s’essouffle. Pas le mouvement des Gilets jaunes.

 

Pourtant, les deux ne jouent pas dans la même catégorie. D’un côté le Grand débat national jouit d’une propagande incroyable. De l’autre, le mouvement des Gilets jaunes subit toutes les accusations et tentatives de diversions pour éviter d’avoir à dire ce qu’il est vraiment, à savoir un grand mouvement populaire pour la justice sociale et fiscale et la refondation de nos institutions.

 

Malgré ces multiples tentatives de les faire passer pour des anti-écologistes, puis d’extrême-droite, puis violents dans leur ensemble, homophobes, puis pourquoi pas antisémites, ils sont admirables d’abnégation : ils réclament le rétablissement de l’Impôt de solidarité sur la fortune, l’instauration du Référendum d’initiative citoyenne, une révolution fiscale qui permette la meilleure répartition de l’effort entre tous, la hausse des salaires, des pensions et des minimas sociaux et ils n’en démordent pas, parfaits de constance.

 

Qu’une mobilisation commencée en novembre soit encore dynamique au mois de mars malgré la répression disproportionnée qu’elle subit est bien le signe de la puissante détermination de ses participants.

 

Dernier épisode en date : les Français en auraient marre des manifestations. C’est le sondage qui tourne en boucle pour accompagner la petite musique macroniste qui exige « le retour au calme ».

 

Ceux-là nous empêchent de parler de l’essentiel. Pourquoi refusent-ils de continuer à dire la vérité : les Français, qu’ils soient ou non d’accord avec la forme du mouvement des Gilets jaunes et avec les manifestations, sont d’accord sur le fond avec eux.

 

On sait par exemple que 74% des Français sont pour le rétablissement de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Pas la macronie, qui est en minorité sur ce sujet.

 

On sait aussi, pour prendre un autre exemple, que 69% des Français sont favorables au référendum d’initiative citoyenne (RIC) que le groupe parlementaire La France insoumise a proposé à l’Assemblée nationale. Pas la macronie, qui est en minorité sur ce sujet et à rejeté notre proposition de loi.

 

L’issue du Grand débat approche. L’étau se resserre sur la macronie.

 

Le Grand Débat s’essouffle par Adrien Quatennens, la suite ici

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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 09:13

 

Communiqué de presse du groupe parlementaire La France insoumise.

 

Ce jeudi 21 février, l’Assemblée nationale examine six propositions de loi mises à l’ordre du jour par la France insoumise. Parmi celles-ci, une proposition de loi constitutionnelle pour mettre en place le référendum d’initiative citoyenne (RIC).

 

Apeurée à l’idée de discuter d’un texte reprenant la première revendication des  » Gilets jaunes « , la majorité En Marche a déposé une motion de renvoi pour interrompre le débat. Mais en plus de cette obstruction, elle s’est faite remarquée par sa très faible présence dans l’hémicycle. C’est pourquoi au moment du vote sur la motion présentée par LREM, Jean-Luc Mélenchon a invoqué l’article 61 du règlement de l’Assemblée nationale. Cet article a permis de pointer qu’une majorité de présents en séance n’était pas atteinte. Le président de séance a du suspendre pendant 15 minutes la séance. Pourtant, même avec ce délai supplémentaire, très peu de députés LREM étaient présents au moment du vote. En tout, c’est par le vote de 144 députés présents sur 577 élus, qu’une majorité a pu rejeter sans débat le RIC. Mais on aura noté une exceptionnelle mobilisation transpartisane pour tenter de mettre en échec la manœuvre de LREM.

 

Les députés macronistes méprisent les revendications démocratiques des gilets jaunes depuis bientôt 3 mois. Le groupe de la France insoumise demande à ce que sa proposition de loi soit remise à l’ordre du jour de la commission.

 

 

Le 21 février 2019, Bastien Lachaud a défendu la proposition de loi de la France insoumise visant à instaurer des référendums d’initiative citoyenne.

 

Il a resitué la proposition de loi dans son contexte, et l’urgence démocratique démontrée par les Gilets Jaunes. Puis il a montré que le RIC était une réponse démocratique et républicaine, et la seule façon de sortir par le haut. Le peuple est souverain, il n’a pas à demander l’autorisation.
Il a enfin montré que les arguments de refus du RIC émanaient d’une profonde peur du peuple, qui avait déjà été utilisée pour refuser aux pauvres et aux femmes le droit de vote.

 

Voir ici toutes les informations sur la proposition de loi.

Voir ici le dossier législatif avec le compte rendu des débats.

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22 février 2019 5 22 /02 /février /2019 08:56

 

C’est une petite victoire législative qu’ont remporté les députés du groupe de la France insoumise à l’Assemblée nationale dans la soirée du 21 février. La proposition de loi pour lutter contre la malbouffe qu’ils ont défendue dans le cadre de leur niche parlementaire a été adoptée à l’unanimité. Une première pour ce groupe d’opposition mené par Jean-Luc Mélenchon, plutôt habitué à voir ses propositions rejetées en bloc par le sectarisme de la majorité LREM.

 

Bien sûr, le texte final sur la lutte contre la malbouffe a été largement vidé de sa substance par les députés macroniste, comme l’a relevé le rapporteur du texte, le député LFI de Gironde Loïc Prud’homme. Celui-ci, qui a été à l’initiative d’une commission d’enquête sur le sujet, présentait des propositions ambitieuses pour lutter contre les méfaits de l’industrie agro-alimentaire. Les articles supprimés par LREM de sa proposition de loi contenaient notamment l’interdiction de tous les additifs sauf ceux figurant dans la liste des denrées biologiques, des taux maximums de sel, de sucre et d’acides gras, la régulation de la publicité à destination des enfants et une heure obligatoire d’éducation à la bonne alimentation dans les écoles. Un dispositif contraignant à la mesure des épidémies de diabète, d’obésité et de maladies cardiovasculaires causées par la malbouffe et qui provoque nombre de décès chaque année.

 

Publicité : victoire des insoumis sur le « nutriscore »

 

Las, les députés marcheurs ont supprimé une à une toutes ces dispositions. Mais le texte contient tout de même une avancée importante. L’obligation pour les publicités alimentaire de présenter le « nutriscore » des produits qu’elles vantent. Il s’agit en fait d’une note permettant aux consommateurs de connaître la qualité nutritionnelle des denrées alimentaires. Désormais, il sera donc plus difficile pour les multinationales de faire gober n’importe quoi aux consommateurs sur la qualité réelle de leur produit dans leur propagande publicitaire. Un « petit pas » pointé Jean-Luc Mélenchon qui a ajouté qu’« une petite avancée vaut mieux que mille programmes révolutionnaires » après s’être concerté avec son groupe sur leur vote, finalement positif. De quoi démontrer l’utilité des 17 députés insoumis… lorsqu’on accepte de discuter leurs propositions.

 

En effet, les autres propositions de loi de leur niche n’ont pas connu le même sort. La proposition de loi défendue par Bastien Lachaud sur pour instaurer le RIC, référendum d’initiative citoyenne, a été rejeté par une motion de renvoi, sans être débattue. Même sectarisme de la part d’En Marche sur l’interdiction du glyphosate, également proposé par les insoumis. Les propositions de loi sur la création d’un fond de soutien aux artistes, la gratuité du permis de conduire ou l’interdiction du travail détaché n’ont, elles, pas pu être débattues, faute de temps. Par Antoine Léaument. Source Le Bonsens

 

Proposition de loi

Audition niche parlementaire 2019 | Lutte contre la malbouffe | UFC Que Choisir

Audition niche parlementaire 2019 | Lutte contre la malbouffe | FCPE Gironde

 

... et d'autres auditions  ici

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20 février 2019 3 20 /02 /février /2019 13:02

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17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 20:32

La proposition de loi du RIC qui est présentée par la France insoumise est non seulement une principale revendication des Gilets Jaunes, mais aussi et surtout une synthèse de nombreuses propositions qui ont été

faites par le Mouvement pour la 6ème République dès 2014, la France insoumise par son programme l’Avenir en Commun et ses livrets thématiques en 2017, ainsi que les amendements déposés par le Groupe LFI à l’Assemblée nationale depuis juin 2017.

En effet, tous les volets RIC (proposition et abrogation d’une loi, révocation d’un·e élu·e, enclenchement d’un processus constituant) font partie dès le départ de notre programme politique :

 

– dès 2014, avec le Mouvement pour la 6ème République qui proposait notamment la convocation d’une Assemblée constituante ;

 

– dans le programme l’Avenir en commun au Point 3 : « Instaurer le référendum d’initiative citoyenne et le droit des citoyens de proposer une loi » ; « Créer un droit de révoquer un élu en cours de mandat, par référendum, sur demande d’une partie du corps électoral » ;

 

– dans le Livret « Intervention populaire »  qui mentionne notamment en page 17 le référendum d’initiative citoyenne dans ses volets propositionnel, abrogatif et révocatoire ;

 

– dans le Livret « Constituante » qui détaille les modalités de convocation d’une Assemblée constituante, ses travaux et le référendum qui s’ensuivra.

 

Ces propositions politiques qui constituent le RIC ont par ailleurs été constamment transcrites en amendement depuis 2017 et défendues par les député·e·s du Groupe LFI à de nombreuses occasions, notamment lors de l’examen des lois de « confiance dans la vie politique » à l’été en 2017 et à l’occasion du projet de révision constitutionnelle (suspendu depuis l’affaire Benalla).

 

Ainsi, ont été déposés en juillet 2017, entre autres, des amendements – tous rejetés par la majorité LREM – pour proposer des référendums d’initiative citoyenne sur la révocabilité des élus (présidence de la République; député.e.s et sénateurs/sénatrices ; et élus locaux), des référendums propositionnels et abrogatifs (à l’échelle nationale  ; à l’échelle locale ; pour des propositions de loi populaires).

 

En juillet 2018, à l’occasion de l’examen du projet de révision constitutionnelle, ont entre autres ainsi été proposés des référendums sur la convocation d’une Assemblée constituante, la révocation des élus (présidence de la République ; député·e·s et sénateurs/sénatrices ; élus locaux), ainsi que de proposition ou d’abrogation d’une loi (à l’échelle nationale ; à l’échelle locale).

 

A noter que bien évidemment que le Groupe LFI, en conformité avec son programme l’Avenir en commun, proposait le renforcement de la démocratie et de l’intervention populaire au-delà du champ des institutions politiques, à savoir par exemple dans l’entreprise , dans le milieu scolaire , etc.

 

La rédaction politique et juridique de cette proposition de loi visant à instaurer la possibilité de référendums d’initiative citoyenne, reprend donc ces nombreux travaux, à savoir ceux du Mouvement pour la 6ème République, et n’est que le fruit d’un travail collectif politique et juridique de long-terme.Source La France Insoumise

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17 février 2019 7 17 /02 /février /2019 11:47
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13 février 2019 3 13 /02 /février /2019 13:22
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Dans le cadre de la journée parlementaire de la France Insoumise, la commission des lois de l'Assemblée National, planche aujourd'hui sur ces 6 propositions de lois présentées par le groupe LFI

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11 février 2019 1 11 /02 /février /2019 13:35

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