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Qui a tué nos villages ?

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 13:24

En se référant aux événements historiques des années trente, Emmanuel Macron transforme la commémoration de l’armistice de la première guerre mondiale et utilise la mémoire de la grande guerre, qui a si profondément marqué le XX° siècle.

 

La première guerre, c’est d’abord dix millions de morts et environ huit millions d’invalides, des millions de déplacés. Avec elle l’Europe a aussi connu l’un des premiers génocides reconnus : le massacre des Arméniens. Voilà pourquoi les années trente ont été celles de la recherche de la paix.

 

Cette paix n’aurait pas été possible sans la Révolution des soviets, elle en a été un déterminant essentiel dans un conflit opposant à l’Est deux régimes anti-démocratiques. Elle donnera lieu à l’un des principaux slogans du Front Populaire : Pain, Paix, Liberté ! La civilisation européenne a connu là une profonde remise en cause. Les espoirs issus des Lumières, liant le progrès des sciences et techniques, se sont heurtés à l’utilisation politique et guerrière de la connaissance, l’industrie étant mise au profit de la seule destruction de l’ennemi. Même le paysage culturel en subira les contrecoups, du dadaïsme au constructivisme, l’art ne peut plus en rester aux canons classiques.

 

La première guerre mondiale est née du terreau des revendications nationales, mais a aussi constitué l’une des phases du développement de la mondialisation capitaliste. Ce dernier s’est toujours accompagné de violence, comme l’ont montré la colonisation, l’esclavage, ou encore les guerres de l’opium au XIX° siècle où les puissances capitalistes de l’époque ont imposé à la Chine la libéralisation du commerce de la drogue sur son territoire, notamment à l’instigation de la banque HSBC. Voilà pourquoi Jean Jaurès disait qu’ « il n’y a qu’un moyen d’abolir la guerre entre les peuples, c’est abolir la guerre économique, le désordre de la société présente. »

 

Aujourd’hui les sources de conflits ne sont pas éteintes, tant la perspective du bouleversement climatique engendre de nouvelles concurrences dans l’accès à l’énergie et aux ressources. Les guerres de la fin du XX° siècle ont souvent été des guerres du pétrole. Demain, si la prédation écologique prévaut, ce seront des guerres de l’eau, de la nourriture. L’heure est à la coopération et à la solidarité internationale. Ce n’est pas le chemin pris par Emmanuel Macron. Garantir la paix ne peut se préparer en renforçant la subordination de l’Europe et de la France à logique belliciste de l’OTAN et de Donald Trump. Garantir la paix passe encore par une politique volontariste de désarmement, et non en se félicitant d’armer l’Arabie Saoudite en guerre au Yémen.

 

Benoît Schneckenburger source L'Ère du Peuple

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 11:14
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3 novembre 2018 6 03 /11 /novembre /2018 17:00

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2 novembre 2018 5 02 /11 /novembre /2018 13:42

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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 17:26

C’est une information passée sous les radars en cette rentrée 2018 : le gouvernement cessera, à partir de l’an prochain, de compenser intégralement au budget de la Sécurité sociale les exonérations de cotisations sociales qu’il lui impose. Une mesure injuste, inefficace, et qui menace l’existence même de la Sécurité Sociale (la Sécu).

Les exonérations et exemptions de cotisations sociales sont une subvention accordée à certains employeurs. Il s’agit d’une politique conduite au nom de la « baisse du coût du travail ». En clair, pour certains niveaux de salaires bas, les employeurs n’ont pas à payer le montant normal de cotisations (pour couvrir les frais d’assurance-chômage, d’assurance-maladie, d’assurance-vieillesse ou d’assurance contre les accidents des salariés). L’Etat leur accorde le droit de verser un niveau réduit de cotisations, soit-disant pour « favoriser l’embauche » – en réalité, il est démontré depuis longtemps que la majorité des gens embauchés ainsi l’auraient été dans tous les cas, et ce dispositif offre un cadeau aux petits employeurs… mais aussi aux grands patrons ! . Même les études les plus optimistes sur le CICE , qui coûte plus de 20 milliards d’euros par an, concluent à un nombre d’emplois créés ou sauvegardés variant entre 10 000 et 100 000, soit un coût par emploi d’au moins 200 000 euros… alors que le coût moyen d’un emploi en France est de 50 000 euros. Avec la même somme, on aurait créé quatre fois plus d’emplois directs, dans le public ou dans le privé !

Les baisses de cotisations représentent un total de 46,5 milliards d’euros en 2018, et atteindront plus de 72 milliards d’euros en 2019, après la transformation du CICE en exonération de cotisations sociales. Jusqu’à présent, l’Etat compensait ces exonérations. Un euro offert aux employeurs était compensé par un euro de l’Etat, via les impôts. Ainsi, l’Etat garantissait que la Sécurité sociale continue à indemniser les malades, les retraités, les chômeurs et les accidentés, malgré une baisse de ses recettes (pour rappel, les cotisations sociales représentent 56% des recettes de la sécurité sociale). Dit autrement, pour financer les cadeaux faits au MEDEF (qui ne verse plus ces cotisations sociales, et reçoit bien plus d’argent par ce biais que les petits employeurs), l’Etat, par l’intermédiaire de vos impôts et vos taxes, versait à la Sécu un montant équivalent à ces cadeaux.

A compter de 2019, plus de 72 milliards d’euros seront offerts aux actionnaires, soit l’équivalent du budget de l’Etat consacré à l’« enseignement scolaire ». Mais en plus, avec la non-compensation systématique, le budget de la Sécu est directement menacé. Le gouvernement raconte que cette non-compensation systématique est justifiée par les excédents budgétaires de la Sécu (tiens, les gens « n’abusent » plus, lorsqu’il s’agit de couper !). Mais ces « excédents » sont en fait le résultat des politiques d’austérité passées et à venir, menées dans le domaine des retraites (allongement de l’âge, baisse de la revalorisation des pensions, retraite à points annoncée par Macron) et de la santé (diminution du remboursement des soins courants, plans d’économies massifs imposés à l’hôpital avec les désastres que l’on sait). La diminution de la couverture sociale des Français est donc utilisée par ce gouvernement pour justifier le financement par la Sécu des cadeaux à destination du grand patronat. source La France Insoumise

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30 octobre 2018 2 30 /10 /octobre /2018 17:19

Dans la nuit de vendredi à samedi, les élus En Marche et leurs complices ont

décidé de baisser le niveau des pensions de retraite et des aides aux familles. En effet, ils ont décidé de désindexer les pensions de retraite de l’inflation. Cela signifie que la hausse des prix ne sera plus répercutée dans la retraite des seniors. Première conséquence immédiate : les pensions de retraite ainsi que les allocations familiales sont revalorisées de 0,3% uniquement. Or, en annonçant cette hausse, le gouvernement cache le plus important : les prix vont augmenter de 2,1% cette année (ce que l’on appelle l’inflation).

 

Que cela signifie-t-il concrètement ? Voici une petite traduction budgétaire des implications sur votre porte-monnaie :

Si vous touchiez une retraite de 800€, entre la hausse des prix (+2,1%) et la revalorisation ridicule (+0,3%), votre pouvoir d’achat perd 14€ par mois. À l’échelle d’une année, le gouvernement vous retire 173€. À ce rythme là, dans dix ans, les retraites actuelles de 800€ par mois n’en vaudront plus que 650€ !

– Si vous touchiez une retraite de 1500€, votre pouvoir d’achat perd 27€ par mois. À l’échelle d’une année, le gouvernement vous retire 324€.

Si vous touchiez une retraite de 2000€, votre pouvoir d’achat perd 36€ par mois. À l’échelle d’une année, le gouvernement vous retire 432€.

À ce rythme, en 2055, le pouvoir d’achat des pensions aura été divisé par deux ! Comme si leur pension était coupée de moitié, malgré les années de cotisations patiemment accumulées au travail.

– Quant aux allocations familiales, après la coupe gouvernementale, un chèque de 300€ par mois n’en vaudra plus que 294€, volant 65€ dans les poches des bénéficiaires sur toute l’année.

 

Des calculs prenant en compte la taxe d’habitation et la taxation des polluants ont été menés ici sur retraite.com, qui confirment ces premières impressions. Presque tous les retraités perdront de l’argent en 2019. En attendant que le gouvernement liquide notre système de retraites par répartition avec sa « réforme par points ».

Alors que les plus riches ont reçu des milliards d’euros par la suppression de l’impôt sur la fortune, Emmanuel Macron délivre des coups de massue fiscaux sur le crâne des retraités. Cette coupe dans leur budget vient s’ajouter à la hausse de la CSG (cotisation sociale généralisée) déjà prévue cette année pour eux. Au final, ce sont plusieurs centaines d’euros par an qui sont directement prélevés au portefeuille de personnes qui ont travaillé toute leur vie, et auxquelles on rogne l’assurance-vieillesse promise depuis des décennies ans de travail. Source La France Insoumise

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 12:03

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 11:58

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26 octobre 2018 5 26 /10 /octobre /2018 08:42

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 18:58

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