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Qui a tué nos villages ?

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 20:15

 

Amnesty International exhorte les autorités syriennes à révéler où se trouvent au moins 21 manifestants qui ont « disparu » depuis leur arrestation, à la suite de manifestations au cours de la semaine du 14 mars.


Sept de ces personnes ont été appréhendées après avoir participé à une petite manifestation à Damas, mercredi 16 mars, dans le but de réclamer la libération de prisonniers politiques.


Trente-trois autres personnes interpellées à la suite de cette action de protestation ont été inculpées jeudi 17 mars et encourent une peine de 15 ans de prison, tandis que les manifestations se poursuivent à travers le pays.


« L’ensemble des personnes arrêtées uniquement pour avoir pris part à des manifestations pacifiques sont des prisonniers d’opinion qu’il convient de libérer immédiatement et sans condition », a déclaré Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.


« Nous sommes tout particulièrement préoccupés par la sécurité d’au moins 21 personnes qui n’ont pas été vues depuis que les forces de sécurité se sont saisies d’elles, et nous craignons qu’elles ne soient incarcérées dans des centres de détention où il est de notoriété publique que la torture est pratiquée. »


Certaines des personnes disparues appartiennent à la famille de prisonniers politiques. L’un des « disparus », Hussein al Labwani, parent du prisonnier d’opinion Kamal al Labwani, souffre de problèmes cardiaques et doit prendre des médicaments tous les jours.


Les 33 manifestants ayant été inculpés – 23 hommes et 10 femmes – incluent plusieurs militants des droits humains, et attendent désormais l’ouverture de leur procès pour « atteinte au sentiment national » et « incitation à la discorde religieuse et raciale ».


Ces 33 personnes ont depuis lors annoncé qu’elles entamaient une grève de la faim.

La manifestation du 16 mars, inspirée par les mouvements de protestation à travers le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a été menée par des parents de prisonniers politiques, qui se sont rassemblés devant le ministère de l’Intérieur pour soumettre une pétition en faveur de la libération de leurs proches.


Peu après, le groupe a été violemment dispersé par des membres des forces de sécurité en civil brandissant des matraques.

Amnesty International a reçu des informations selon lesquelles certaines des personnes arrêtées ont été frappées en détention.

Amnesty international

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 20:13

 

La Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) condamne vivement l’intensification des violences et des exactions perpétrées contre les populations civiles en Côte d’Ivoire. 


Le 17 mars 2011, au moins six obus se sont abattus dans plusieurs quartiers d’Abobo, notamment sur le marché Siaka Koné du quartier Marley, causant la mort de près de 30 personnes et faisant près de 60 blessés. Depuis plusieurs jours, les populations civiles d’Abidjan sont la cible de tirs indiscriminés à l’aide de chars, de mortiers et de Kalachnikov, en particulier dans les quartiers de Yopougon, Adjamé et Abobo.


À cela s’ajoute la poursuite de nombreuses autres exactions à l’encontre des civils victimes notamment d’exécutions sommaires et de disparitions forcées. D’après les informations reçues par la FIDH, dans la seule journée d’hier, 4 personnes auraient en effet été tuées par un agent de police dans le quartier d’Adjamé, 3 autres auraient été enlevées à Yopougon par des éléments du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS) et 7 autres, dont 3 étudiants, auraient été tuées dans le quartier de Cocody par des éléments du Groupement pour la paix (GPP), milice proche du camp de Laurent Gbagbo.


Ces actes de violence accompagnent les déclarations incendiaires et autres incitations à la haine et à la violence relayées dans certains médias. Le quotidien Le Temps, proche de Laurent Ggagbo a publié aujourd’hui l’interview d’un homme qui s’est présenté comme étant retraité des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire se faisant appeler « Commandant Fokker » et se disant être à la tête d’un « commando invisible patriotique ». Dans cette interview ce commandant a déclaré « nous avons bouclé nos recrutements et sommes prêts à porter le feu […] beaucoup de chefs rebelles ont installé leurs familles à Abidjan et nous avons commencé à les repérer famille par famille. Personne n’y échappera. […] Depuis hier, nous avons commencé à frapper. Nos ennemis reçoivent déjà nos visites à domicile, dans leurs bureaux ou même dans les rues ». Ayant imposé un ultimatum de 72h à l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) pour quitter le pays, ce commandant a poursuivi en déclarant « ceux-là, l’enfer a déjà commencé pour eux. Il y en a parmi eux qui ne retourneront plus jamais dans leur pays. Fonctionnaires onusiens civils ou militaires en Côte d’Ivoire nous les mettons dans le même panier. L’insécurité est déjà un acquis pour eux, partout nous les épions ».


« Nous exhortons une nouvelle fois les parties en conflit à respecter le droit international humanitaire et des droits de l’Homme sous peine de voire leur responsabilité pénale individuelle engagée, y compris le cas échéant devant la Cour pénale internationale saisie de la situation en Côte d’ivoire », a déclaré Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH. La FIDH rappelle à cet égard que les discours de haine constituent des crimes au regard du droit international et qu’ils peuvent relever de la compétence de la CPI.


« Le Conseil de sécurité des Nations Unies doit donner sans délai le soutien et les moyens nécessaires à l’ONUCI pour qu’elle assure pleinement son mandat de protection des civils en assurant notamment le déploiement dans les plus brefs délais des 2000 casques bleus supplémentaires prévus par la Résolution 1967 adoptée le 19 janvier 2011 par le Conseil de sécurité », a déclaré Roger Bouka, Secrétaire général de la FIDH.

FIDH

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 20:11

 

Communiqué Solidaires

L’augmentation de la dette publique et des déficits publics est aujourd’hui le prétexte pris par les gouvernements, les institutions européennes et le Front monétaire international (FMI) pour imposer une cure d’austérité drastique aux populations européennes. Remise en cause du droit du travail, attaques frontales contre la protection sociale, baisse des salaires, privatisation des services publics…se retrouvent à des degrés divers partout en Europe. Ce sont les peuples qui font ainsi les frais de la crise financière et de la récession qui n’ont pu être contenu que grâce à l’intervention des Etats, cette intervention ayant entraîné l’explosion des déficits budgétaires et le gonflement des dettes publiques. Dans la zone euro le déficit public n’était que de 0,6 % du PIB en 2007. Il est passé à 6,3 % du PIB en 2009, le déficit budgétaire de la France évoluant dans la même période de 2,7 % à 7,5 %.


Pire, les gouvernements et les institutions européennes sont en train de mettre en place un dispositif institutionnel pour installer une austérité permanente. La Commission européenne propose un « Pacte pour l’euro » visant à instaurer un système de sanctions financières pour les pays qui ne diminueraient pas leur dette à une vitesse déterminée à l’avance. Une procédure de surveillance des budgets des Etats appelée « semestre européen » vise à faire de la Commission l’arbitre des politiques budgétaires nationales. C’est ainsi une instance technocratique non élue qui se substitue, de fait, aux parlements nationaux. Loin d’être une avancée vers la construction d’une Europe démocratique, une telle procédure, qui laisse de côté le Parlement européen, exclut les politiques économiques du débat démocratique.


Les gouvernements veulent modifier en catimini le Traité de Lisbonne pour y intégrer ces nouvelles dispositions. Ces dispositions n’empêchent pas les marchés financiers de continuer à spéculer sur la dette des Etats. Les banques continuent de se refinancer à 1 % auprès de la Banque centrale européenne (BCE) et prêtent aux Etats à des taux nettement supérieurs pouvant aller jusqu’à 12 % pour la Grèce. On comprend ainsi comment les banques se sont refaites une santé !


Purge sociale pour les peuples, profits monstrueux pour les opérateurs financiers, cela suffit ! Il faut aujourd’hui sortir les populations de l’emprise des marchés. Cela passe d’abord par la restructuration, c’est-à-dire l’annulation au moins partielle de la dette. Il faut ensuite que les Etats puisse se financer directement auprès de la BCE au lieu d’être obligés d’emprunter à taux fort aux banques… qui empruntent à un taux très faible à la BCE. Il faut enfin une réforme fiscale d’ampleur qui permette aux Etats de retrouver des marges de manœuvre et qui revienne sur les cadeaux fiscaux faits aux ménages les plus riches et aux entreprises, en particulier les grandes, et qui sont, avant même la crise, une des causes de la croissance des déficits.


Au-delà, c’est toute la construction européenne qu’il faut remettre sur pied. Il faut engager un processus d’harmonisation sociale et fiscale qui en finisse avec la politique de dumping qui est à la base de la construction actuelle de l’Europe. Il faut désarmer la spéculation en interdisant un certain nombre de produits financiers toxiques et en instaurant au niveau européen une taxe sur les transactions financières comme vient de le proposer le Parlement européen. Enfin, contre la logique de la concurrence, il faut instaurer des politiques économiques européennes coopératives tournées vers la satisfaction des besoins sociaux, la réduction des inégalités et le respect des impératifs écologiques.


C’est sur ces objectifs que l’Union syndicale Solidaires participe aux mobilisations sociales en Europe et sera présente lors des initiatives initiées cette semaine par la Confédération européenne des syndicats (CES) à l’occasion du sommet des Chefs d’Etat européens. Pour l’Union syndicale Solidaires, il s’agit aujourd’hui de construire un processus de mobilisation durable et de haut niveau à l’échelle européenne face à une remise en cause sans précédent des droits des salarié-es.

Union syndicale Solidaires

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 19:53

 

En ces temps dramatiques, face à un accident nucléaire majeur qui va quoi qu'il arrive causer d'innombrables morts et maladies sur plusieurs générations, le débat public est occupé essentiellement par les représentants des agences gouvernementales et par les opposants au nucléaire. On voudrait ici simplement signaler qu'il existe également des travaux de recherche indépendants en France, qui tentent d'étudier les sites industriels potentiellement dangereux, les territoires et les populations environnants, et ainsi de contribuer à mesurer les risques de tous genres. On signalera ici en particulier les travaux de deux sociologues.


Pierre Fournier est maître de conférences à l'Université de Provence et chercheur au Laboratoire méditerranéen de sociologie, spécialiste de la sociologie des industries à risque. Sur le thème nucléaire, il a notamment publié « Les "kamikazes" du nucléaire : un même mot pour une réalité qui change » (
Sociétés contemporaines, 2000), « Attention dangers ! Enquête sur le travail dans le nucléaire » (Ethnologie française, 2001), ainsi qu'un récent chapitre du livre collectif Observer le travail (La Découverte, 2008).


Annie Thébaud-Mony est directrice de recherche à l’Inserm, spécialiste des questions de santé au travail. Elle dirige le GISCOP 93 (Groupement d’intérêt scientifique sur les cancers d’origine professionnelle) à l’Université Paris 13. Elle a notamment publié L'industrie nucléaire : sous-traitance et servitude (INSERM, 2000) et Travailler peut nuire gravement à votre santé. Sous-traitance des risques, mise en danger d'autrui, atteintes à la dignité, violences physiques et morales, cancers professionnels (La Découverte, 2008).


Par Laurent MUCCHIELLI 



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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 19:51

 

Après une succession de réformes visant à étendre la liste des fichiers, la gamme des informations collectées et la durée de conservation des données, la lecture des articles de la LOPPSI 2 (art. 11 et suivants) consacrés au sujet déclenche de prime abord un sentiment de soulagement. Hormis l’extension du champ d’application des fichiers d’analyse sérielle aux infractions contre les biens punies de cinq ans d’emprisonnement (au lieu de sept ans précédemment), le texte se contente d’intégrer dans le code de procédure pénale, sans modification particulièrement liberticide, les dispositions de la loi du 18 mars 2003 encadrant jusqu’alors la matière.


Au crédit du législateur, il faut même reconnaître que la loi renforce les dispositifs de contrôle et d’apurement. Compte tenu de la surcharge de travail des parquets, nombre de suites judiciaires favorables aux personnes mises en cause (classement, relaxe, etc.) ne sont jamais transmises aux forces de police pour que les fiches soient modifiées ou supprimées. Seuls 21,5 % des classements pour insuffisance de charges ou infraction mal caractérisée, 0,47 % des décisions de non-lieu, 6,88 % des acquittements et 31,17 % des relaxes ont été transmis aux services de police pour rectification en 2007 (CNIL, Conclusions du contrôle du STIC, 2009, p. 17 et s.). Lorsque la LOPPSI 2 entrera en vigueur, les procureurs de la République auront pour obligation de procéder aux demandes d’effacement ou de rectification, et ce dans un délai d’un mois. Au niveau national, un magistrat sera parallèlement nommé pour contrôler et assurer la mise à jour des fichiers. Il pourra agir d’office ou à la demande de particuliers, disposera d’un accès direct aux traitements, d’un pouvoir de rectification et d’effacement des données. Autre modification, la requalification judiciaire des faits (par exemple un vol aggravé en vol simple), qui est de droit, ne supposera plus une demande préalable de la personne concernée. Le parquet pourra toujours s’opposer discrétionnairement à l’effacement des données en cas de relaxe, d’acquittement, de non-lieu ou de classement, ce qui pose évidemment problème dans un Etat de droit qui n’a pas (encore ?) renoncé au principe essentiel de la présomption d’innocence. Néanmoins, la personne devra en être avisée. Le nouvel article 230-8 du C.P.P. précise également que les données conservées malgré l’absence de condamnation pénale ne peuvent être consultées à l’occasion des enquêtes de moralité préalables au recrutement de certains professionnels (policiers, magistrats, agents privés de sécurité, etc.).


Le gouvernement et les parlementaires auraient-ils enfin pris la mesure des exigences citoyennes de protection des libertés fondamentales, telles qu’elles se sont manifestées en 2009 lors de la fameuse polémique « EDVIGE » ? On peut en douter et même s’interroger sur la stratégie poursuivie par les pouvoirs publics.

Un train législatif qui en cache un autre

Malgré les avancées positives de la loi d’orientation, il est peu probable que les magistrats aient les moyens d’effectuer convenablement leur mission d’apurement. Les contrôles et rectifications sont pour l’instant plus théoriques qu’effectifs, même s’ils devraient s’accentuer suite à l’installation progressive du logiciel Cassiopée dans les juridictions. Les parquets ne disposent pas de terminaux d’accès aux fichiers policiers, accès pourtant expressément prévu par la loi du 18 mars 2003. Il faudra également plusieurs décennies, sinon plusieurs siècles, pour que l’unique magistrat chargé d’assurer la mise à jour des fichiers épuise le stock des enregistrements inexacts ou incomplets (plus d’un million de fiches).


Un suivi attentif des réformes en cours démontre par ailleurs que les pouvoirs publics n’ont pas l’intention de bouleverser l’économie générale de la législation applicable, bien au contraire. Alors que la LOPPSI 2 offrait l’occasion de refondre entièrement la matière, les parlementaires s’apprêtent à modifier la loi informatique et libertés dans un texte parallèle, mais dont la médiatisation est moindre. De là à penser que les garanties judiciaires offertes par la très médiatique LOPPSI 2 visent à renforcer l’acceptabilité des fichiers, pour faciliter dans un second temps la réception de nouvelles dispositions liberticides, il n’y a qu’un pas. (…) 

Source Laurent Mucchielli / par Virginie Gautron 



 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 09:05

 

> Pour un référendum sur la sortie du nucléaire, cliquez ici

Que de caricatures avons-nous du subir depuis des décennies ? En s’opposant au nucléaire, les écologistes auraient implicitement fait le choix de la bougie, du retour à une société préindustrielle. Les écologistes, partisans d’une sortie rapide du nucléaire, auraient ainsi opté pour un conservatisme bon teint où la précaution ne serait qu’un principe d’inaction mâtiné d’une petite dose de politiquement correct.


Face à ces nouveaux « réactionnaires », les thuriféraires de l’atome avaient beau jeu d’imposer une vérité, LEUR vérité. Après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et celle de Fukushima, cette vérité a, comme l’enceinte de confinement, volé en éclat.


Comme les chats, les lobbyistes du nucléaire retombent pourtant toujours sur leurs cinq pattes… La catastrophe nucléaire qui touche le Japon aujourd’hui et la Terre entière demain ne serait que le fruit du déchainement des éléments naturels ; ne serait pas intrinsèque à la complexité de la technologie nucléaire.


Partant de là, la France ne serait pas concernée par cette catastrophe et ne serait pas exposée à l’hypothèse d’une telle catastrophe. Mieux, le réacteur développé par la France serait plus sûr, plus fiable et l’opérateur historique aurait à cœur de défendre une transparence qui serait l’identité même d’EDF.


Las… nos centrales vieillissantes alliées à la privatisation larvée du secteur nucléaire nous amènent à entrevoir des risques qu’il est inutile de cacher sous le tapis radioactif. La maintenance des réacteurs coûte de plus en plus cher. Parallèlement, la quête d’économie de bouts de chandelle amène les gestionnaires des centrales à recourir à des intervenants extérieurs, intérimaires et soutiers du nucléaire, exploitables et irradiables à souhait.


Nul n’est donc à l’abri à l’avenir d’une catastrophe nucléaire, même en France. Les raisons de ce risque ne sont pas seulement sismiques mais systémiques, inhérentes à la technologie nucléaire. Sa complexité, sa lourdeur et son coût sont inadaptés à notre monde.


Vieillissants, les réacteurs vont entraîner des coûts de maintenance exponentiels. Dans le même temps, il est à craindre que la libéralisation du secteur de l’énergie se traduise par une volonté de diminuer le coût de production afin de satisfaire l’avidité de l’oligarchie éco-prédatrice. Cette mécanique bien huilée est intrinsèquement dangereuse. Plus une technologie est complexe, plus elle est vulnérable, moins elle est maîtrisable quel que soit les illusions techniciennes des lobbyistes du nucléaire passés en politique. Dans une société technicienne, les interactions sont nombreuses, la complexité grandissante engendrant des effondrements systémiques.


Or, comme nous pouvons le constater aujourd’hui au Japon, le fait d’avoir opté pour une certaine forme d’unilatéralisme énergétique nous place dans une dépendance extrême au nucléaire. En cas d’accidents majeurs que seuls des technocrates pétris d’idéologie refusent même d’envisager, la France se retrouverait placée dans une situation dramatique.


Dramatique sur le plan écologique et sanitaire, mais également sur le plan de la production d’électricité. En étant pieds et mains liés au nucléaire, la France prend le risque, en cas de catastrophe, d’un retour à la bougie, faute d’alternatives aptes à suppléer immédiatement à ce nucléaire.


Pour éviter la menace nucléaire, il nous faut préparer l’avenir. En décidant immédiatement de sortir du nucléaire, nous nous mettons en marche vers un autre avenir énergétique où l’unilatéralisme et le dogmatisme sectaire ne serait plus la clef de voute d’une politique qui mélange, depuis 40 ans, progrès technique et progrès humain.


Le meilleur moyen d’éviter la bougie est de sortir du nucléaire. Une sortie programmée, assumée et gérée politiquement à court, moyen et long terme. A défaut, nous prenons le risque d’une catastrophe nucléaire et par la suite un chaos qui nous ramènerait immanquablement à la bougie.

Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement

Agir pour l’environnement

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 09:04

 

La catastrophe nucléaire au Japon est un rappel triste et urgent des risques inhérents à l’énergie nucléaire. Ces risques sont malheureusement largement sous-estimés par les banques privées qui financent ce secteur, parmi lesquelles BNP Paribas fait figure de leader mondial avec des investissements dans le nucléaire de 13,5 milliards d’euros entre 2000 et 2009, tandis que la Société Générale et le Crédit Agricole font aussi partie du "top 5" des banques les plus "radioactives" du monde. A la lumière de l’actuelle catastrophe nucléaire au Japon, qui s’aggrave de jour en jour, la coalition "Nuclear banks, no thanks" [1], dont font partie les Amis de la Terre France, réitère aux banques sa demande d’arrêter d’investir dans l’énergie nucléaire.


Aujourd’hui nos pensées et nos préoccupations vont au peuple japonais, qui, au lieu de pouvoir se concentrer sur la reconstruction après un tremblement de terre et un tsunami dévastateurs, doit maintenant faire face à une crise d’origine humaine causée par des réacteurs nucléaires qui échappent à tout contrôle.


La catastrophe nucléaire qui est en train de se dérouler au Japon a mis à bas tous les arguments des défenseurs du nucléaire, selon lesquels cette source d’énergie est sans danger et fiable. Les événements sonnent pour les banques comme un avertissement des hauts risques qu’elles encourent en investissant dans le secteur nucléaire. Jan Beranek, coordinateur de la campagne nucléaire de Greenpeace International commente : "La situation dramatique de plusieurs réacteurs à la fois est la preuve que les réacteurs nucléaires sont une source d’énergie dangereuse et sale, et qu’ils seront toujours vulnérables face à la potentielle combinaison mortelle de l’erreur humaine, des défauts de conception et des catastrophes naturelles".

Les Amis de la Terre et leurs partenaires de la coalition Nuclear Banks, No Thanks rejettent l’argument selon lequel le monde aurait besoin d’énergie nucléaire pour lutter contre le changement climatique. Juliette Renaud, chargée de campagne sur la Responsabilité des acteurs financiers aux Amis de la Terre France explique : "Le choix binaire entre les combustibles nucléaires ou fossiles comme source d’énergie pour le futur est un faux débat. Les banques doivent arrêter de financer les énergies fossiles et nucléaire et soutenir le développement des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique qui représentent la seule alternative acceptable".


Récemment, de nombreuses banques, dont en France, BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et CIC, ont été invitées à financer un certain nombre de projets nucléaires dans des pays où l’industrie nucléaire tente de prendre plus d’importance, après des pertes de marchés aux États-Unis et en Europe dans les décennies précédentes. Ainsi, on peut citer le projet de centrale nucléaire de Jaitapur [2], sur la côté Ouest de l’Inde, dont la construction se ferait dans une zone à la limite de trois failles tectoniques, avec de potentiels tremblements de terre pouvant atteindre le niveau 7 sur l’échelle de Richter. Les communautés locales sont fortement mobilisées contre ce projet, au prix de l’arrestation de centaines de personnes par les autorités indiennes récemment. Par ailleurs, on retrouve des préoccupations et problèmes similaires sur le projet de centrale nucléaire d’Angra 3 au Brésil, pour lequel aucune analyse de risque n’a été réalisée, alors qu’un consortium de six banques mené par la Société Générale vient de faire une proposition de prêt. [3] Le projet rencontre aussi l’opposition ferme des mouvements environnementalistes brésiliens.


La catastrophe au Japon aura des conséquences sur les investissements dans le nucléaire, alors que les politiques dans ce secteur sont revues d’urgence dans le monde entier. En Europe, la Suisse et l’Allemagne ont déjà suspendu le renouvellement des centrales nucléaires et les processus prolongeant leur durée de vie. Ainsi, selon la chancelière Angela Merkel, "les événements au Japon nous ont appris qu’une chose, que toutes les données scientifiques montraient comme impossible, pouvait devenir réalité malgré tout". Il semblerait que les rêves d’investissement nucléaire en Inde puissent être menacés, avec le retrait de plusieurs banques du projet de Jaitapur. [4]


Yann Louvel, coordinateur des campagnes climat et énergie du réseau BankTrack, conclut : "Si jamais les banques avaient besoin d’un autre argument montrant que leur implication au travers du financement de l’énergie nucléaire comprenait un risque inhérent, la catastrophe nippone apporte un triste exemple. N’importe quelle banque alimentant encore l’industrie nucléaire avec ses prêts et investissements devrait se rendre à l’évidence et se détourner du nucléaire pour aller vers les énergies renouvelables".

Notes

[1] La coalition est composée d’organisations de la société civile parmi lesquelles le réseau BankTrack, Greenpeace International, Greenpeace France, Les Amis de la Terre (France), Urgewald (Allemagne), Antiatomszene (Autriche), CRBM (Italie), WISE (Pays-Bas) et le Nuclear Information and Resource Service (Etats-Unis). www.nuclearbanks.org

[2] Les banques approchées pour le financement de Jaitapur sont BNP Paribas, Citigroup, Crédit Agricole, Deutsche Bank, HSBC, JP MorganChase, Natixis, Santander, Société Générale et Standard Chartered. Par ailleurs, le potentiel octroi d’une garantie par la Coface, l’agence de crédit à l’exportation française, est d’une importance cruciale pour le projet. Pour plus d’informations, cliquez ici.

[3] En plus de la Société Générale, le consortium de banques est composé des françaises BNP Paribas, Crédit Agricole, Crédit Mutuel-CIC, et des espagnoles BBVA et Santander. Elles ont répondu à l’appel d’offre en janvier 2011. Pour plus d’informations, cliquez ici.

[4] http://www.bloomberg.com/news/2011-.... Commerzbank et Deutsche Bank ont décidé de ne pas participer au financement de ce projet, cette décision ayant été prise avant la catastrophe de Fukushima.

Source Les amis de la Terre

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 09:02

 

 

Le réseau Migreurop est en contact avec un groupe de 250 Érythréens, Somaliens et Éthiopiens qui se trouvent actuellement bloqués à Benghazi, en Libye.


Ils lancent un cri d’alarme en dénonçant la situation de danger dans laquelle ils se trouvent. Alors qu’ils demandent protection, la seule proposition qui leur a été faite est un transfert par bus en Égypte, pris en charge par l’OIM (Organisation internationale pour les migrations). Ils refusent cette proposition qui, pour eux, ne répond pas à leur besoin de protection. Ils voudraient pouvoir rencontrer des représentants de l’UNHCR (Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés)


Parmi eux, il y a des exilés qui ont passés des mois, voire des années dans les prisons libyennes. D’autres ont subi plusieurs refoulements vers la Libye, de la part des autorités libyennes ou italiennes, lors de tentatives de passage en Italie par la mer. Certains d’entre eux ont des dossiers de demandes d’asile enregistrés par l’UNHCR lors de leur séjour dans le camp d’enfermement de Misurata.


La plupart n’ont pas de document d’identité : il leur a été confisqué par les entreprises pour lesquelles ils travaillaient, comme c’était la pratique en Libye.


Fatigués par les longues périodes de détention qu’ils ont eues à subir dans des conditions souvent infra-humaines, terrorisés à l’idée tant de rester en Libye que d’être transférés en Égypte où ils craignent que leur demande de protection internationale ne soit pas prise en compte, ils demandent à être entendus par les instances européennes.


Le 8 mars, 58 réfugiés érythréens faisant partie de la communauté de deux mille réfugiés qui se trouvent à Tripoli ont pu être accueillis sur le sol italien dans une opération d’évacuation coordonnée par l’ambassade d’Italie à Tripoli, le Conseil italien pour les réfugiés et les autorités catholiques de la capitale libyenne. Le réseau Migreurop se joint à la requête des associations italiennes [1] pour demander que les autres réfugiés érythréens de Tripoli soient également transférés. Mais il demande aussi que les réfugiés bloqués dans d’autres villes libyennes, et notamment les 250 qui appellent à l’aide à Benghazi, soient transférés de toute urgence dans un État membre de l’UE où leur demande d’asile pourra être examinée.


La situation des réfugiés en Libye est pour une large part la conséquence des arrangements passés entre ce pays, notoirement connu pour maltraiter les étrangers et les réfugiés, et l’Union européenne ainsi que certains États membres, notamment l’Italie.


Sans réaction des plus hautes instances de l’UE, l’Italie a conclu plusieurs accords bilatéraux avec la Libye sur les questions migratoires, et a opéré des refoulements contraires au droit international en 2009 et 2010. [2]


Depuis plusieurs mois, la Commission européenne elle-même était en cours de négociation avec la Libye pour obtenir une collaboration active du régime de Mouammar Kadhafi à l’externalisation des contrôles migratoires. Nul ne pouvait ignorer que le prix de ces tractations serait lourd à payer pour les migrants et les réfugiés.


L’Union Européenne et les États membres, qui ont joué les apprentis sorciers en flattant un régime dictatorial qu’ils rejettent aujourd’hui, doivent assumer leurs responsabilités en prenant en charge les réfugiés qui se trouvent en danger en Libye.


Voir en PJ les récits des migrants qui se trouvent coincés à Benghazi :
-  récits de 4 refugiés qui se trouvent actuellement à Benghazi
-  texte de l’appel en FR

Notes

[1] http://habeshia.blogspot.com/2011/0...

[2] Une plainte contre l’Italie a été déposée à la suite des refoulements d’Érythréens et de Somaliens opérés au mois de mai 2009 vers la Libye http://www.migreurop.org/article145...

Source Migreurop

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 20:19

 

 

Quelque 2 000 personnes ont manifesté dimanche dans les rues de Taipei pour réclamer l'arrêt immédiat de la construction d'une nouvelle centrale nucléaire, alors que le Japon se bat pour empêcher un accident nucléaire majeur.

 

"A la lumière de la crise nucléaire japonaise, Taïwan devrait s'en tenir à l'objectif de se développer en tant que nation non nucléaire, pour que nos descendants n'aient pas à craindre de désastres nucléaires", a déclaré Lee Chuo-han, secrétaire général de l'association de protection environnementale de Taïwan.


Le séisme et le tsunami du 11 mars au Japon ont provoqué un grave accident à la centrale nucléaire de Fukushima (nord-est), qui fait planer la menace d'une contamination radioactive à grande échelle sur l'archipel.

 

Les manifestants taïwanais ont demandé dimanche que les travaux de construction de la quatrième centrale de l'île, quasiment terminés, soient immédiatement arrêtés. (…) 

Source Le Dauphiné

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 20:12

 

 

J’ai trouvé ce billet sur le blog de Jean-Luc Mélenchon. Bien sûr, et afin de respecter les règles démocratiques qui nous interdisent de parler des élections 48 heures avant les résultats, je n’ai pu en faire état avant. Mais je pense que chacun, suite aux résultats de ce soir, doit se faire une idée d’une "certaine réalité" .

 

Texte de J-L Mélenchon :

 

Alerte !

 

Si je reprends le clavier c’est pour une mise en garde politique. J’ai quelque chose de plus à dire et je dois le faire avant minuit car cela concerne les élections cantonales. A l’heure où les carrosses sont transformés en citrouille, le silence de la propagande est obligatoire. C’est la loi. C’est pourquoi l’accès aux commentaires va être coupé. Le webmaster va donc connaitre une pause bien méritée dans son activité d’élagueur des injures, et diffamations qui sans trêve tachent de se faufiler pour mettre ce blog en défaut devant la loi, la morale ou seulement le respect du aux autres.

 

Je dois parler ici de ce que va être l’annonce du résultat des élections cantonales.Le Ministère de l’Intérieur manœuvre pour brouiller cette annonce. Il refuse d’enregistrer le Front de Gauche parmi les « nuances politiques » qu’il utilisera dimanche soir pour communiquer les résultats.

 

Comment le ministère en charge des élections peut-il ignorer l’existence du Front de Gauche qui se présente pour la troisième fois au suffrage universel? Comment peut-il nier la réalité politique de notre regroupement quand celui-ci est présent dans plus de 1660 cantons, un niveau dépassé seulement par le Parti socialiste ?


Alors que l’UMP cache l’étiquette de ses candidats pour masquer la raclée qui l’attend, le ministre Guéant, récemment nommé par Nicolas Sarkozy pour préparer sa présidentielle, voudrait en plus effacer l’étiquette Front de Gauche ! Pour « se sentir chez lui », sans doute, au mépris de la réalité politique et de la volonté des organisations du Front de Gauche, Guéant a ordonné aux préfectures de répartir les 1660 candidats du Front de Gauche parmi les seules nuances admises par le Ministère : PCF (COM), PG, divers gauche (DVG) voire extrême-gauche (EXG).

 

Comprenez ce qui va advenir. Les candidats du Parti Communiste, qui sont en réalité des candidats du Front de gauche dont le suppléant est le plus souvent un membre d‘une autre formation du front de gauche, seront comptés seulement comme « communistes ». Le score du « parti communiste » sera alors comparé à celui de la fois précédente. Alors qu’il y aura deux cent candidats de moins que la dernière fois. Ou sont passés ces deux cents candidatures non présentées ? Ce sont celles qui viennent du Parti de Gauche ! En effet deux cent soixante candidats sont déclarés comme tels. Alors qu’à leur tour eux aussi ont un suppléant d’un autre parti du Front de gauche. Résultat : le parti de gauche sera évalué à partir de deux cent soixante candidats rapportés à 1950 cantons renouvelables. Du pain béni pour tous ceux qui nous aiment ! Enfin tous ceux qui n’ont pas été déclaré à l’un ou à l’autre des deux partis sont engloutis dans la dénomination « divers gauche » et mélangés aux dissidents socialistes, au PRG, MRC, et sans étiquette de gauche.

 

D’autres enfin seront étiquetés « extrême gauche » !

 

De la sorte, communistes et Parti de gauche vont être réduits à des scores disqualifiant. Et le front de gauche totalement minoré : non seulement il n’apparaitra pas mais ceux qui voudraient faire l’addition de ses composantes ne le pourront pas puisqu‘une part des nôtres aura été dissoute dans le marais des « divers gauche » et la marge de l’extrême gauche.

 

Comme si cette manœuvre ne suffisait pas, le ministère de l’intérieur essaie de provoquer de la division d’une façon particulièrement perverse. Il essaie de faire croire que c’est à la demande des communistes que ces distinctions ont été arrêtées. Le journal « Libération » publie une réponse du ministre qui sent fort le coup de billard à deux bandes : « la création d’une nuance « Front de Gauche » aurait conduit à faire disparaitre la nuance communiste » tordue. Les bonnes âmes ne manquent pas de faire des confidences sur le sujet pour faire croire que ce serait une demande des communistes eux-mêmes Bien sur il n’en est rien. Ce n’est pas à Monsieur Guéant de décider du paysage politique de la France. En démocratie, le pouvoir en place n'a pas à choisir ses opposants.

 

Pour mesurer notre nouvelle influence politique, il vous faudra donc procéder à l’addition du résultat prêté au PCF et de celui prêté au PG. Ce total ne prendra malheureusement pas en compte les voix des autres candidats de notre rassemblement unitaire issus de la Gauche Unitaire, de la Fase, de mouvements locaux comme ADS dans le Limousin ou de personnalités non membres d’un parti qui ont été comptabilisées dans les catégories divers gauche ou extrême-gauche. En conséquence, il faudra rapporter les voix recueillies par les candidats estampillés PCF et PG au nombre total de suffrages exprimés dans les cantons dans lesquels ces étiquettes sont enregistrées. En effet, rapporter ce total au nombre de suffrages exprimés dans la France entière, ce que fera vicieusement le ministère de l’Intérieur, conduirait à minorer artificiellement le Front de Gauche.

 

Ces mauvaises nouvelles vous confirment qu’il n’y a rien à attendre de ce système et des hommes qui le composent. Leur manipulation en et attestent. Nous en appelons donc pour ceux qui peuvent le faire a une observation vigilante des résultats. Attendez nos propres communications. Diffusez autant que faire se peut cette information et la mise ne garde qu’il explique. Nous savons très bien que cela va nous couter des jours et des jours d’explication auprès des amis qui vont avaler tout rond la publication du résultat truqué. Et que nous allons être frustrés de notre succès. C’est fait pour. Le but de toute cette engeance c’est de parler de la percée de Le Pen et de l’abstention. Rien d’autre ne les intéresse. Cela seulement peut faire oublier la raclée que le pouvoir va prendre.

 

Dans la mesure où nous avons envoyé cette information à toute la presse et que plusieurs organes de presse l’ont jugée digne d’intérêt et l’ont fait connaitre vous pourrez apprécier l’honnêteté de chaque commentateur au sujet de ce résultat. Et vous serez définitivement édifiés. Gardez la mémoire des noms.

 

Dimanche soir vous verrez une soirée d’un genre nouveau : pas d’émission sur l’élection sur les plateaux des deux plus grandes chaines de télé. Le service public est le premier à avoir annoncé qu’il y renonçait ! Bravo pour l’encouragement civique ! Mais le plus dommageable est l’annonce qui sera faite a vingt heures. A ce moment là, seul seront annoncés les résultats globaux, de la façon suivante : droite gauche et Front national ! Sa soupe est servie.

 

Blog J.L. Mélenchon


 

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