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Qui a tué nos villages ?

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 15:14

 

 

Le but du G20 est de favoriser la stabilité financière internationale et de créer des possibilités de dialogues entre pays industrialisés et pays émergents


Au sommet du G20 de 2008, il était question de

  • réviser les modes de rémunération des traders ;

  • renforcer la surveillance des grandes sociétés financières internationales ;

  • demander au FMI (Fonds Monétaire international) et au Forum de stabilité financière de formuler des recommandations pour limiter les effets cycliques de la finance ;

  • renforcer la capacité des institutions financières internationales à aider les économies en difficulté

Au sommet de 2009, Londres

  • Dotation de 1000 milliards de dollars supplémentaires pour le FMI et la Banque mondiale . Les dirigeants de ces deux entités seront nommés au mérite (?);

  • Une liste noire des paradis fiscaux sera établie ;

  • Les Hedge funds et les fonds seront encadrés par des superviseurs ;

  • L'activité des banques sera contrôlée ;

  • Un nouvel organisme de la finance mondiale doit également voir le jour pour prévenir les crises ;

G20 de Toronto de juin 2010

  • Déficits publics: Il est demandé de diviser par deux les déficits publics avant 2013

  • Dette publique : Les pays doivent stabiliser leur dette puis la réduire avant 2016 ;

  • Déséquilibres commerciaux : Les pays excédentaires doivent accroître leur consommation intérieure et laisser leur monnaie s'apprécier. Les pays déficitaires, quant à eux, doivent exporter plus et épargner plus.

(Source Wikipédia)



Pour qui ne connaît de la finance que la maigreur famélique de mon pouvoir d’achat, ces réunions ont in fine apporté un plan d’aides pour la finance et des promesses de régulation des banques, restées pour la plupart au stade de promesses. Par contre, les mesures d’austérité pour les peuples ont été promptement mises en place.

En Europe, les plans d’austérité qui touchent l’Irlande, la Grande Bretagne, le Portugal, l’Espagne, la Grèce … la France (appelons un chat un chat!) entrainent forcément nos voisins Méditerranéens dans la tourmente... Pourtant, nos gouvernants feignent de découvrir aujourd’hui une situation sociale mondiale qui semble être arrivée à un point de non retour.


Les suicides dans divers pays en attestent, tout comme les émeutes tant contre les pouvoirs en place que pour le pouvoir d’achat ou contre le chômage de masse : le peuple des travailleurs en a marre !


Hier encore, en Egypte lors de la "Journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage" où deux manifestants et un policier ont été tués, les participants criaient "Pain, Liberté, Dignité

 

Déjà en 2008 des émeutes de la faim avaient eu lieu en Egypte, au Maroc, au Cameroun, en Cote-d'Ivoire, en Mauritanie, au Sénégal, au Burkina Faso...

 

Des manifestations avaient également eu lieu en Haïti et l’armée Philippine distribuait des produits de première nécessité dans les quartiers pauvres de Manille.

 

A quoi servent ces sommets, si ce n’est à chercher sur qui pèsera le plus, le poids du néolibéralisme permettant à quelques riches de s’enrichir encore plus par un système social et économique flirtant de plus en plus avec l’esclavagisme en transformant les travailleurs en ce que Marx appelait "l’armée de réserve" ?

 

Cependant,

 

Ces sommets des G8 et G20 au Canada auraient coûté 960 millions d’eurosaux contribuables ; celui de Londres leur aurait coûté 24 millions d’euros ;

Cette année, G8 et G20 se passeront en France... , la cure d’amaigrissement de mon pouvoir d’achat a de beaux jours devant elle !

MHV

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 11:04

 

 

Paris vient de se faire pour la troisième fois réprimander pour sa législation sur le temps de travail. A force de mesures idéologiques visant à détricoter les 35 heures, la France sarkozyste a fini par autoriser la semaine de 78 heures, et rendu possible d'imposer aux salariés des astreintes sans contrepartie.


Inacceptable, vient de répéter le Comité européen des droits sociaux (CEDS) du Conseil de l'Europe. Purement consultatif, cet office a déjà condamné en 2002 et 2005 le modèle français, jugé non conforme à la Charte européenne des droits sociaux fondamentaux.


C'est ce que rappelle notre consoeur Leïla de Comarmond, qui sort l'information dans Les Echos de vendredi/samedi. Mais aujourd'hui, le texte en cause est la loi du 20 août 2008 « portant rénovation de la démocratie sociale et réforme du temps de travail », énième charge contre des 35 heures alors déjà largement détricotées.

Source Rue 89 / Par Lapin Bleu / Journaliste n°89910/18-12-2010 / La suite


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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 11:02

 

Il est environ 16 heures, jeudi à Roissy. Les passagers du vol AF 3096 à destination de Bamako ont quasiment tous embarqué. Muni d'un fin brassard orange, un fonctionnaire de l'Unité nationale d'escorte, de soutien et d'intervention (Unesi) de la police aux frontières (Paf) passe alors dans les rangs des voyageurs.

 

Dans ses mains, des tracts qu'il distribue aux passagers en guise d'avertissement. S'en suit un petit laïus quelque peu différent de celui habituellement récité par les hôtesses de l'air :

 

« Un expulsé va entrer dans l'avion, il risque de crier pendant cinq minutes mais tout ira bien après. Ne faites rien, car vous encourez l'expulsion de l'avion (et des sanctions pénales précisées dans le tract). »

 

Quelques minutes passent. Tout à coup, la porte arrière gauche de l'appareil s'ouvre. Entourée de trois autres policiers, une personne de nationalité malienne arrive en hurlant. « Lâchez-moi ! Lâchez-moi ! Laissez-moi descendre ! » Un quatrième agent de la PAF filme la scène sans interruption. Cette disposition est devenue obligatoire depuis la mort successive -dans des conditions similaires- de deux expulsés en décembre 2002 et janvier 2003.

« Good afternoon ladies and gentlemen… »

 

Tandis que le commandant de bord entame un « Good afternoon ladies and gentlemen… », les policiers attachent l'homme qui se débat de toutes ses forces sous le regard médusés des voyageurs.

 

Certains sortent leurs téléphones portables ou appareils photos et commencent à filmer la scène. Un steward puis l'un des agents de la PAF leur affirment que c'est interdit. Peine perdue.

Source Rue 89 / Par Geoffrey Le Guilcher | Etudiant en sciences politiques | 25/01/2011/ La suite et les vidéos 

 

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 10:24

 

En 1962, Lucien Bonnet travaillait dans un studio de la toute première télévision privée à Port au Prince, "Télé Haïti"

 

Sollicité par "Papa Doc" pour faire des films..., Lucien Bonnet profite de vacances, pour immigrer vers le Canada, avec une idée en tête : produire et réaliser un film documentaire, retraçant les agissements du régime Duvalier.

 

Ce film, fût mentionné par ailleurs lors du "Festival de cinéma amateur" organisé par Office National du Film du Canada.

 

En 1964, suite à l’expulsion d’Haïti, par François Duvalier, des Pères jésuites Canadiens, "Radio Canada" décidait de passer, avec son accord, le film de Lucien Bonnet. Dès lors, impossible pour lui de revenir en Haïti.

 

Ce film de 20 minutes, montre tout ce qu’il y a de positif dans l'haïtien ordinaire et son pays, Haïti.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

http://www.contact-canadahaiti.ca/fr/actualites/actualite.html

 

 

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 10:23

 



Jean Claude Duvalier a confirmé la semaine dernière, s’être entouré de 3 avocats agissant à titre de conseillers et porte paroles et qu'ils ne sont pas impliqués dans ses problèmes judiciaires. Il s’agit de deux avocats de la Géorgie : Ed Marger et Mike Puglise et de l’ancien Sénateur Républicain américain, l’avocat Bob Barr, Représentant du 7è arrondissement de la Géorgie au Congrès américain entre 1995 et 2003 [candidat à la présidentielle pour le Parti Libertarien en 2008]. Barr est considéré comme un conservateur pur et dur, qui a été l'un des chefs de file de la procédure de destitution lancée contre l'ancien président Bill Clinton. Barr a dit qu'il était retourné à Port-au-Prince, pour la première fois en près de 30 ans, parce qu'il croit que « Duvalier s'intéresse réellement à soulager la souffrance d'Haïti »...

Après l’appel à la réconciliation prononcé par Jean Claude Duvalier, dans un court discours prononcé vendredi 21 janvier 2011, lors d’une conférence de presse dans sa résidence a Montagne Noire, http://www.haitilibre.com/article-2181-haiti-duvalier-texte-integral-du-discours-de-duvalier.html Maître Ed Marger a déclaré que « Duvalier n'a pas l'intention de revenir à la politique, et ne soutient aucun candidat à la présidence » ajoutant que l’ex-Président est intéressé à mettre en place une structure transparente qui pourra recueillir [transférer?] les fonds [bloqué?] qui sont à destinés à Haïti, « une entité indépendante, acceptable par tout le monde » citant pour illustrer ses propos Ernst & Young et Deloitte comme deux possibilités. « Il [Duvalier] ne veut pas les fonds pour lui-même » a déclaré Me Marger à CNN samedi dernier.

Source Haïti Libre / 24/01/2011 / La suite 

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 09:04

 

Il va de soi que les grands textes internationaux, comme la Charte des Nations unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme ou le Pacte des droits économiques, sociaux et culturels, doivent être respectés par tous les pays les ayant ratifiés. Pourtant, force est de constater de grandes disparités entre les traitements réservés à des dirigeants comme Zine el-Abidine Ben Ali, Jean-Claude Duvalier, Thomas Sankara ou Patrice Lumumba. Les deux premiers sont des dictateurs reconnus, coupables de détournements de fonds, de corruption et de répression sanglante. Contraint de quitter le pouvoir par une révolte populaire qu’il avait échoué à mater, Ben Ali a fui la Tunisie en s’accaparant une tonne et demie d’or. Aujourd’hui, les multiples atteintes contre la liberté du peuple tunisien et la démocratie depuis son accession au pouvoir en 1987 font la une de l’actualité. En 1986, également suite à une révolte du peuple haïtien, Duvalier fils n’a eu d’autre choix que de fuir son pays, Haïti [1], après plus de trois décennies de dictature imposées par sa famille. Avec l’accord des autorités françaises, il a trouvé refuge dans une magnifique demeure qu’il avait acquise sous le rude climat de la Côte d’Azur française. Le montant de sa fortune estimée était supérieur à la dette extérieure de son pays. Il n’a pourtant jamais obtenu la validation de sa demande d’asile, qui a été rejetée en 1992 par le Conseil d’État, faisant de lui un « sans papiers » qui n’a jamais été inquiété par les forces de l’ordre françaises. Il vient de rentrer dans son pays où la justice haïtienne s’intéresse à lui. La justice française ne l’a jamais trop inquiété…


Le profil des deux autres est fort différent : Lumumba et Sankara sont des exemples historiques de dirigeants progressistes, luttant farouchement en faveur de leur peuple, contre les intérêts des classes dominantes, qu’elles viennent de l’intérieur ou de l’extérieur du pays. Le jour de l’indépendance de son pays, l’ex-Congo belge, le 30 juin 1960, Lumumba prononce un discours passionné devant le roi des Belges qui ne le lui pardonnera pas : « Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul Congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang. » Onze jours plus tard, avec le soutien des puissances occidentales, la province du Katanga fait sécession : la déstabilisation de Lumumba commence. Elle se terminera par son exécution avec la complicité active de militaires belges, le 17 janvier 1961, voici donc quarante ans.


Pour sa part, Thomas Sankara [2], président du Burkina Faso, s’est également fait remarquer par un discours remarquable à Addis Abeba le 29 juillet 1987 : « La dette ne peut pas être remboursée parce que d’abord si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Soyons-en sûrs. Par contre si nous payons, c’est nous qui allons mourir. Soyons-en sûrs également. […] Nous ne pouvons pas accepter leur morale. Nous ne pouvons pas accepter que l’on nous parle de dignité. Nous ne pouvons pas accepter que l’on nous parle du mérite de ceux qui paient et de perte de confiance vis-à-vis de ceux qui ne paieraient pas. Nous devons au contraire dire que c’est normal aujourd’hui que l’on préfère reconnaître que les plus grands voleurs sont les plus riches. […] Je voudrais que notre conférence adopte la nécessité de dire clairement que nous ne pouvons pas payer la dette. Non pas dans un esprit belliqueux, belliciste. Ceci, pour éviter que nous allions individuellement nous faire assassiner. Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas là à la prochaine conférence ! Par contre, avec le soutien de tous, dont j’ai grand besoin, nous pourrons éviter de payer. Et en évitant de payer nous pourrons consacrer nos maigres ressources à notre développement. »


Effectivement, il n’était pas à la conférence suivante : le 15 octobre 1987, avec la complicité des autorités françaises, des hommes de main de Blaise Compaoré l’exécutaient. Depuis 1987, Blaise Compaoré est président du Burkina Faso et symbolise à merveilles les relations mafieuses entre la France et l’Afrique. Comme Duvalier avant 1986, comme Ben Ali avant le 14 janvier 2011, Compaoré est soutenu par la France. Il a d’ailleurs été reçu discrètement à Paris les 17 et 18 janvier dernier. Dans nombre de pays dont les peuples subissent une dictature évidente (Tunisie hier, tant d’autres aujourd’hui encore), les dirigeants européens, notamment français, se réjouissent de l’action de ces pouvoirs autoritaires qui servent leurs intérêts en piétinant les droits de leur peuple.


Cela fait maintenant six ans que la Convention des Nations unies contre la corruption est entrée en vigueur. Elle a fait de la restitution des biens mal acquis aux pays spoliés un principe fondamental du droit international. Pourtant, une infime partie des centaines de milliards de dollars volés par des dirigeants corrompus de par le monde a été restituée. Des institutions internationales comme le FMI et la Banque mondiale [3] ont, dans l’histoire récente, financé nombre de dictatures à travers le monde, de l’Afrique du Sud de l’apartheid au Chili du général Pinochet, en passant par l’Indonésie de Suharto ou le Zaïre de Mobutu. Elles ont ainsi participé directement à la légitimation de fortunes gigantesques, basées sur le pillage des ressources naturelles. En imposant la libéralisation des capitaux et l’ouverture des économies, elles ont facilité le transfert de sommes importantes depuis le Sud vers des paradis fiscaux et judiciaires.


Dans ce jeu dangereux, il ne suffit pas de pointer du doigt quelques dirigeants du Sud : il faut dénoncer la complaisance occidentale des grands dirigeants et des milieux financiers qui bloquent toute enquête sérieuse sur le sujet. Car si aujourd’hui des dictateurs profitent de leurs crimes en toute impunité, c’est parce que la volonté politique pour faire exercer la justice n’existe pas.


Les pays prétendument démocratiques ne doivent pas soutenir, ni même tolérer, des gouvernements dictatoriaux et corrompus. Pourtant les exemples de telles compromissions ne manquent pas, notamment au sein des anciennes colonies françaises. Pendant ce temps, les peuples remboursent une dette qui est le symbole visible de la soumission de leur pays aux intérêts des grandes puissances capitalistes et des sociétés multinationales. Il est grand temps de poser les bases d’une logique politique, économique et financière radicalement différente, centrée sur le respect des droits fondamentaux. Il est grand temps que ceux qui ont conduit le monde dans l’impasse actuelle rendent des comptes en justice.


Damien Millet, porte-parole du CADTM France et Sophie Perchellet, vice-présidente du CADTM France (www.cadtm.org).

Notes

[1] Voir Sophie Perchellet, Haïti : entre colonisation, dette et domination. Deux siècles de lutte pour la liberté, CADTM-PAPDA, 2010.

[2] Voir Damien Millet, L’Afrique sans dette, CADTM-Syllepse, 2005.

[3] Voir Eric Toussaint, Banque mondiale : le coup d’Etat permanent, CADTM-Syllepse-Cetim, 2006.

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 09:03
Note d’information

L’extraction des gaz de schistes arrive en France après s’être considérablement développée aux Etats-Unis au cours de la dernière décennie. En mars 2010, le ministère de l’Ecologie, alors en charge de l’énergie, annonçait l’octroi de trois permis d’exploration dans le Sud de la France – les permis de Montélimar, de Villeneuve de Berg et de Nant. Les Amis de la Terre France se mobilisent contre un projet industriel à grande échelle qui ne résoudra en rien la difficile équation entre la crise climatique et la sécurité énergétique, et pose un risque sanitaire et environnemental grave.

Présentation

Les gaz de schistes sont des gisements de gaz présents dans des schistes du sous-sol, non pas sous la forme de nappes mais « prisonniers » au cœur de roches sédimentaires. La technologie nécessaire à l’exploitation de ces gisements n’est disponible que depuis peu. La fracturation hydraulique consiste à fragmenter la roche par injection de sable et d’eau à forte pression. Du sable conserve la fracture ouverte tandis que des produits chimiques facilitent l’aspiration du gaz. Cette méthode n’est pas sans rappeler le Steam assisted gravity drainage ou SAGD utilisé pour l’extraction in-situ des sables bitumineux de l’Alberta canadien contre lesquels les Amis de la Terre se mobilisent déjà.

Les gaz de schistes ont connu un développement considérable lors de la dernière décennie aux Etats-Unis et au Canada. En France, Schuepbach, GDF, Total et Devon ont obtenu en mars 2010 trois permis d’exploration (les permis dits de « Montélimar », de « Nant » et de « Villeneuve de Berg » ) pour une superficie totale de 9 672 km², sur les départements de l’Ardèche, de la Drôme, de la Lozère, de l’Hérault, du Gard et du Vaucluse. D’autres permis sont en cours d’instruction en Provence et en Picardie. Les gaz de schistes sont souvent présentés par les industriels comme faisant partie des « gaz naturels », qui sont qualifiés de « fossiles propres ». Pourtant, même l’Environment Protection Agency (EPA) aux Etats-Unis ou la Direction générale de l’énergie et des matières premières (DGEMP) en France, dans son « rapport annuel sur l’industrie pétrolière et gazière en 2009 », font état d’impacts environnementaux non négligeables.

Les problèmes environnementaux

Mobilisation de la ressource en eau- L’extraction du gaz de schiste demande des quantités très importantes d’eau. On considère qu’un puits standard nécessite environ 10 millions de litres, même si les quantités peuvent varier en fonction de la géologie et de la nature du puits. Dans le Sud-Est de la France, cet usage viendrait en conflit avec d’autres usages, notamment l’agriculture. La Chambre d’agriculture du Gard par exemple considère que ce département est soumis à un risque de stress hydrique considérable du fait des changements climatiques.

Stockage des eaux usées- Afin de faciliter la fracturation et le captage du gaz, des solvants et autres produits chimiques sont mélangés à l’eau. L’eau de sortie polluée est captée et traitée sur place ou transportée jusqu’à la prochaine station de retraitement adaptée, avant d’être éventuellement réinjectée. L’exemple des sables bitumineux canadiens où les bassins de décantation (tailing ponds) s’étendent sur plus de 170 km2 sans solution probante à ce jour, permet de prendre la mesure du problème que pourrait poser le stockage et le recyclage des eaux issues de la fracturation hydraulique.

Pollution des nappes phréatiques

Le tube d’extraction est normalement inséré dans un canal en béton (le « tubage ») mais ce gainage peut présenter un défaut et conduire à la pollution des nappes phréatiques. Aux Etats-Unis, l’Environmental Protection Agency (EPA) a conduit des investigations sur le cas de pollution de l’eau au méthane à Pavillon, au Wyoming, et a conclu en 2009 que « l’exploitation des gaz de schistes n’était pas cohérente avec une politique d’approvisionnement en eau potable non filtrée [...] ».

Les nuisances

Du fait de la faible intensité énergétique des gaz de schistes (il faut en effet davantage d’énergie pour extraire du gaz de schiste que du gaz « traditionnel »), l’industrie est amenée à démultiplier les sites de forage – jusqu’à un tous les 500 mètres. D’autre part, les activités de recherche auront lieu sur un périmètre très large. Ces multiples infrastructures ainsi que l’acheminement de matériel par camion sur un territoire rural auront des impacts lourds pour les riverains.

Changements climatiques

Si le gaz naturel est moins émetteur de gaz à effet de serre (GES) que les autres énergies fossiles, la recherche est lacunaire en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre provenant des gaz de schistes. Certains experts estiment que, si les fuites de méthane sont prises en compte, l’extraction et la consommation de gaz non-conventionnels pourraient avoir une intensité en termes d’émissions de GES équivalente au charbon.

Les problèmes d’application de la loi

Le respect de la législation– Aux Etats-Unis, l’extraction des gaz de schistes est exemptée de nombreuses réglementations environnementales dont le Clean Water Act, ce qui lui permet de ne pas divulguer la liste des produits chimiques utilisés lors de la fracturation hydraulique. Compte-tenu des risques et de la pression des industriels, la question de savoir si la législation française sur l’eau et les installations classées (ICPE) est adaptée à ce type de procédé est donc cruciale.

Les gaz de schiste, comme les huiles de schiste ou les sables bitumineux font partie des sources d’énergie fossiles dites « non-conventionnelles » requérant des techniques plus complexes pour exploiter une ressource à l’efficacité énergétique plus faible, au prix d’un impact sur l’environnement toujours plus lourd. Les Amis de la Terre France estiment que les gaz non-conventionnels, comme les sables bitumineux, ne sauraient être présentés comme des solutions à la crise énergétique et climatique. Au-delà des fausses solutions industrielles, les Amis de la Terre appellent à une véritable révolution de nos modes de consommation énergétiques, fondée sur les notions de sobriété, d’efficacité et d’équité et soutenue par des énergies réellement renouvelables.

Demandes et recommandations

Les Amis de la Terre demandent fermement :

-  aux pouvoirs publics : d’assurer le respect du principe de précaution et de publier une étude exhaustive sur les risques sanitaires et environnementaux liés à l’exploitation des gaz de schistes ;

-  aux entreprises : d’arrêter définitivement leurs activités portant sur les gaz de schiste et de rediriger leurs investissements vers le développement d’énergies renouvelables et vers l’efficacité énergétique ;

-  aux banques : de ne pas participer au financement de la campagne d’exploration de gaz de schistes et, plus largement, de se détourner du financement des énergies fossiles.

Rejoignez la mobilisation !

Les Amis de la Terre France participent aux réunions publiques d’information et font campagne au niveau local et national pour stopper l’arrivée des gaz de schistes. Les Amis de la Terre mènent également une campagne contre les sables bitumineux. Par ailleurs, nous promouvons à travers nos actions locales et nationales une autre politique énergétique et un usage alternatif de l’énergie basé sur l’efficacité et la sobriété.

Pour recevoir les dernières actualités sur la mobilisation contre les gaz de schistes, vous pouvez contacter l’adresse suivante : nonauxgazdeschistes@gmail.com ou www.amisdelaterre.org rubrique Energies. Consultez l’agenda pour connaître les prochaines dates de la mobilisation !

Les amis de la terre

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 09:02

 

 

Contrairement à Nicolas Sarkozy, la responsable du Parti socialiste français, Ségolène Royal, a mieux retenu la leçon «Tunisie».

 

Interrogée par la presse de son pays sur la situation en Algérie, Mme Royal a reconnu qu’il existe dans ce pays des «problèmes de libertés publiques, de libertés d’expression, de libertés de constitutions d’autres forces politiques et un problème d’échéances électorales». Elle enchaîne en s’interrogeant : «Pourquoi le peuple algérien souffre de pauvreté, de précarité alors qu’il y a tant de richesses ?» Ceci et de considérer que «c’est une véritable mutation économique et politique que le gouvernement algérien doit enclencher».

Source El Watan / 25 janvier 2011/ La suite 

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 09:01

 

Droit au logement dénonce cette mesure absurde qui va frapper durement les familles victimes de la crise du logement, en particulier les familles sans logis, expulsées, à la rue, contraintes faute de logement à l’errance urbaine, pour s’abriter à droite à gauche, alternant des hébergements sociaux, chez des amis, de la famille, des habitats de fortune ...


Droit Au Logement est saisi de plus en plus fréquemment par des familles avec enfants, qui ne peuvent plus de ce fait envoyer de manière régulière et quotidienne leurs enfants à l’école, au collège ou au Lycée, faute de logement stable, situé à une distance convenable de l’établissement.


La régionalisation des politiques d’hébergement de l’État, ainsi que le durcissement des conditions de prises en charge de l’hébergement des familles avec enfants sans logis, rend de plus en plus difficile la poursuite d’une scolarité stable et suivie. De plus, les Conseils généraux fixent de plus en plus souvent des limitations de durée (toutes aussi illégales que la plupart des refus de prise en charge), ensuite les familles sans logis sont aiguillées vers le SAMU Social qui est désormais (au moins en Ile de France) régionalisé depuis le 1er juillet. Par exemple, une famille expulsée de son logement à la suite d’un congé donné par le propriétaire ou d’un impayé de loyer, pourra être hébergée quelques mois dans son département, mais très rarement dans la même commune, si l’Aide Sociale à l’Enfance est accordée (ce qui est de plus en plus difficile à obtenir).


Dès lors, nous constatons en Ile de France que des familles avec enfants, sans logis, sont renvoyées chaque soir dans des départements variés, le plus souvent en grande couronne, passant chaque nuit dans des hôtels différents. Beaucoup sont découragées par cette vie impossible et se font héberger à droite à gauche dans des conditions souvent sommaires et éloignées de leur base de vie.


Par exemple, la famille K. expulsée de son logement à Montreuil en 2009, avec deux enfants de 6 et 8 ans toujours scolarisés à Montreuil, a été chaque soir (sauf le WE) déplacée de Cergy Pontoise à Marne la Vallée, en passant par Corbeil Essonne ou Massy Palaiseau, et ce du 1er aout à fin décembre. Arrivée à l’hôtel entre 21h et minuit. Départ de l’hôtel pour aller à l’école à Montreuil, 6h à 6h30. Les enfants manquent de sommeil, dorment debout, tombent malades, pas d’argent pour payer le médecin , les absences s’accumulent ... La suppression des allocations familiale ne laisseraient plus à cette famille qu’un salaire proche du SMIC.


Dans de nombreux cas, les absences scolaires répétées sont causées par l’aggravation de la crise du logement, du logement cher, et de la carence coupable, car délibérée, des politiques sociales du logement et de l’hébergement menées par les pouvoirs publics.


Cette mesure traduit le cynisme d’un gouvernement qui d’un coté impose des sanctions financières à des familles en difficulté, et de l’autre accélère et renforce les expulsions locatives, ne respecte par la Loi DALO, refuse d’appliquer la loi de réquisition et de décider un budget qui permettrait de répondre aux urgences sociales.


Nous demandons l’abrogation de ce décret injuste, inéquitable, technocrate et populiste. Il menace les moyens de survie de nombreuses familles avec enfants, alors que le nombre d’enfants pauvre ne cesse d’augmenter dans notre pays.

Un toit, c’est un droit !

Source DAL

 

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 08:58

 

 

Communiqué de presse - 21 janv 2011

La Confédération paysanne adresse ses condoléances à sa famille et à ses proches, et salue le courage et la volonté de Yannick qui s’est battu pendant huit ans contre la maladie. Sa détermination lui a permis de faire admettre le caractère professionnel de cette maladie, liée à l’utilisation des pesticides.

Du courage, il en faut, pour témoigner, comme il l’a fait, à contre-courant des comportements habituels du monde agricole. Combien de paysans sont malades ou morts, sans qu’on ait cherché à établir une relation entre leur maladie et les pesticides ? Combien de temps entendra-t-on encore le discours hypocrite des industriels "nos produits correctement utilisés ne présentent aucun risque" ?

Les pesticides sont autorisés après évaluation de l’acceptabilité du risque, à partir de données fournies uniquement par le fabriquant. Le décès de Yannick Chenet, ainsi que tous ceux non répertoriés, fait-il partie de cette acceptabilité ? Quand mettra-t-on fin à des décennies de complicité et de scandaleux compagnonnage entre les services de l’Etat et les industriels, dans la gestion de l’utilisation des pesticides ?

La Confédération paysanne fait sienne la question posée par Roger Heim, directeur du Muséum d’Histoire Naturelle et président de l’Académie des Sciences qui déclara en 1963 : « qui mettra en prison les empoisonneurs publics instillant chaque jour les produits que la chimie de synthèse livre à leurs profits et à leurs imprudences ? ». [1]

Notes

[1] Préface de la traduction française de l’ouvrage de Rachel Carson "Printemps silencieux".

Confédération paysanne

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 compteur

Campagne 2017

Photos Campagnes

2011
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Caranave Insoumis du Haut Vaucluse 1

 

Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2