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Qui a tué nos villages ?

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:10

Le Post

04/10/2010

 

Un policier, âgé de 29 ans, affecté à la Brigade des stupéfiants, s'est donné la mort, ce lundi matin, vers 8 heures, avec son arme de service.

 

Le drame a eu lieu dans les locaux de la police judiciaire, au 36, quai des Orfèvres, à Paris, dans le 1er arrondissement.

 

Selon une source proche de l'enquête, le fonctionnaire aurait laissé une lettre expliquant son geste.

 

L'inspection générale des Services (IGS) a été chargée de l'enquête, indique Europe 1.

Le policier était marié et père d'un enfant.

 

Note de la rédaction

 

Contacté par Le Post, la préfecture de police de Paris n'était pas en mesure de communiquer sur l'affaire, expliquant: "une enquête menée par l'IGS est en cours".

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:07

Suite 101 

28 sept. 2010 Thierry de Cabarrus

 

Si l'emploi des seniors ne démarre pas, le recul de l'âge légal de la retraite coûtera autour de 500 millions d'euros à l'assurance-chômage.

 

Alors que le débat sur les réformes bat son plein et que l’intersyndicale prépare les grandes journées d’action des 2 et 12 octobre prochains, le quotidien La Tribune dévoile mardi 28 septembre une note alarmiste émanant de l’Unédic. La réforme des retraites, et donc le recul de 60 à 62 ans de l’âge légal de départ ainsi que celui de l’âge de départ à taux plein de 65 à 67 ans coûteront au minimum 440 millions d’euros et peut-être 530 millions d’euros en 2018.

L’emploi des seniors en question

 

Les services de l’assurance-chômage ont mis au point deux scénarios qui, l’un comme l’autre, ont des conséquences sur les finances de la caisse. Dans le premier cas, les experts se sont montrés pessimistes. «Ils tablent sur un taux d'emploi des personnes de 60 ans qui resterait inchangé entre 2010 et 2018. Dans ce cas, la facture pourrait vite grimper, explique Le Figaro. Les dépenses d'allocations chômage supplémentaires, dues à un afflux de chômeurs âgés, pourraient atteindre 230 millions d'euros en 2015, 480 millions d'euros en 2016 et 530 millions d'euros en 2018.» Quant au surplus de cotisations apporté par les actifs, il ne serait pris en compte par l’organisme qu’à partir de 2017.

 

Le deuxième scénario étudié par la note de l'Unédic a pris en compte une progression d’un point du taux de l'emploi des travailleurs de 60 ans et plus entre 2010 et 2018. Dans ce cas, la facture se révélerait légèrement moins coûteuse, souligne La Tribune. A partir de 2018, ce relèvement se traduirait par un coût évalué à 440 millions d'euros au lieu des 530 millions dans l'hypothèse précédente.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:04

Source / auteur : Observatoire international des prisons

 

22 septembre 2010

 

A sa sortie de prison, T., 62 ans, s’enquiert de ses droits à la retraite, après avoir travaillé 21 ans au service général de plusieurs établissements pénitentiaires. En réponse à sa demande d’information, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) lui indique par courrier le montant brut mensuel de sa retraite : 22,40 euros à compter du 1er avril 2009 ou 129, 47 euros à compter du 1er janvier 2013. T. a choisi d’attendre ses 65 ans pour percevoir une « meilleure » retraite... Il a acquis 35 trimestres. Bien loin des 158 trimestres qui assurent un régime complet de retraite aux personnes nées, comme lui, en 1947. Certes, T. a travaillé exclusivement durant ses deux longues périodes de détention (1977 à 1990 - 1998 à 2007). De fait, il ne peut prétendre à une pension pleine en raison de son déficit d’annuités. [1] Est-ce suffisant pour justifier que 21 années de travail en prison permettent de valider seulement 35 trimestres ? Sur la même période, un salarié extra-muros n’aurait-il pas acquis 84 trimestres [2] ? Comment expliquer ce différentiel de 49 trimestres entre un travailleur captif et un employé lambda ? La réponse se trouve dans les fiches de paie des détenus.

 

Exclus du bénéfice de la protection du droit du travail et partant de la garantie du revenu minimum (cf. encadré), ils gagnent – en théorie – 44% du Smic horaire. [3] Or, l’obtention d’un trimestre suppose d’atteindre une somme au moins égale à 200 fois le Smic horaire, soit 1772 euros en 2010. Vu les rémunérations des détenus, valider un trimestre par an en prison est déjà un tour de force. Valider deux trimestres relève de l’exception. A preuve, sur dix années d’incarcération, B. a acquis seulement... 13 trimestres. Âgée de 62 ans, cette ex-détenue pourrait percevoir aujourd’hui 118 euros/mois, calculée sur la base de 29 trimestres, dont un tiers obtenus sous écrou. B. préfère se tourner vers des minima sociaux (RSA jusqu’à ses 65 ans ou Allocation de solidarité aux personnes âgées [4]) plus avantageux. « Que voulez-vous que je fasse avec ça, c’est moins qu’un loyer ?! J’ai travaillé quasiment sans interruption, sauf la première année où j’étais en observation. Je ne m’attendais pas à avoir aussi peu », a-t-elle confié à l’OIP.

 

Alors que la réforme des retraites sera adoptée dans les prochaines semaines, les détenus ont, comme souvent, été écartés des débats. Pas de régimes spéciaux ou d’aménagements spécifiques les concernant. Les occurrences « prison », « détenus », « sortants de prison » « travail carcéral » n’apparaissent jamais dans le projet de loi, voté le 15 septembre dernier par l’Assemblée Nationale. En tête de la contestation de l’allongement de la durée de cotisation, les syndicats sont à la peine lorsqu’on les sollicite sur les travailleurs-détenus : « Je connais mal le sujet, il faudrait faire un travail de conviction en interne et se saisir un jour de cette question », admet Gérard Rodriguez, conseiller confédéral CGT en charge des retraites. A la CFDT, on ne trouve « personne pour répondre à ce sujet ».

 

Débattu début octobre au Sénat, le texte risque d’être entériné sans que cette question n’ait soulevée la moindre interrogation. A l’exception à ce jour du député PS Armand Jung, qui a tenté en octobre 2009 d’alerter l’exécutif en rappelant que le salaire perçu en prison ne « permet pas d’atteindre les trimestres de travail pris en compte dans le calcul des droits à la retraite » [5], malgré un taux de cotisation identique. [6] Hélas, dans sa réponse émise en mars 2010, le ministère du Travail laisse penser que la retraite des détenus ne pose pas question car « depuis le 1er janvier 1977 », ils sont « obligatoirement affiliés à l’assurance vieillesse du régime général ». Interrogé par l’OIP, Jean-René Lecerf (UMP), qui fut rapporteur du projet de loi pénitentiaire au Sénat, reconnait que « la retraite n’existe pas » aujourd’hui pour les détenus ayant travaillé longtemps en prison. « Pour eux, cette retraite et rien, c’est pareil », commente-t-il.

 

Des retraites qui reflètent la situation du travail carcéral qui est « loin d’être le nirvana, c’est le moins que l’on puisse dire ! », estime le sénateur du Nord. Dans ce contexte, pourquoi ne pas avoir intégré une réévaluation substantielle des rémunérations, lors des discussions préalables au vote de la loi le 24 novembre 2009 ? « On ne peut pas tout faire en même temps. Dans un premier temps, il faut développer quantitativement et qualitativement le travail. Il sera temps ensuite d’envisager des modalités de paiement du travail carcéral pour qu’il soit davantage comparable à ce qui se passe à l’extérieur ». En attendant une hypothétique réévaluation des salaires et/ou l’instauration de contrats aidés [7], la main d’œuvre carcérale est bradée et on le fait savoir : « Budget serré : ne bloquez pas vos projets, passez par la prison », lit-on sur le plateau d’un étonnant jeu de société promotionnel distribué aux entrepreneurs Rhône-Alpins par l’administration pénitentiaire.

 

Des travailleurs (et futurs retraités) sans droit

 

Miroir amplificateur, les retraites reflètent le parcours professionnel d’un salarié. En l’occurrence, le travailleur-détenu évolue dans une zone de non droit dont la pierre angulaire se niche dans l’article 717-3 du code de procédure pénale. Lequel souligne expressément que « les relations de travail des personnes incarcérées ne font pas l’objet d’un contrat de travail » dans l’enceinte d’une prison. De fait, tous les droits attachés au contrat de travail disparaissent : pas de SMIC, pas d’indemnités chômage, de maladie ou d’accident du travail, pas de congés payés, ni de droit syndical. Un système totalement dérogatoire au droit commun qui permet aux entreprises de s’implanter en prison à moindre frais. Et de bénéficier notamment de taux de cotisations considérablement minorés (assurance maladie, maternité, vieillesse, accidents du travail). Un eldorado économique qui fait dire à certains que la prison est une délocalisation...à domicile ciblant un public captif rémunéré trois à à quatre moins qu’à l’extérieur.

 

Notes

 

[1] Les personnes nées en 1947 doivent comptabiliser 39,5 années.

 

[2] Nombre de trimestres acquis par un salarié employé à temps plein sur 21 années.

 

[3] Les détenus employés aux ateliers (travaux usinage et façonnage essentiellement) pour le compte de sous-traitants sont rémunérés sur la base – théorique – d’un seuil minium de rémunération (SMR) évalué à 3,90 brut de l’heure, soit 44% du SMIC, en 2009. La rémunération mensuelle moyenne aux ateliers est de 370 euros en 2009. Au service général (restauration, blanchisserie, nettoyage, cantine, etc.), la moyenne des rémunérations est de 233 euros. Le troisième régime de travail (SEP-RIEP) est le plus rémunérateur : 525 euros en moyenne. Cela concerne une minorité : environ 1000 détenus employés par l’AP pour des postes plus qualifiés (confection, menuiserie, informatique, numérisation d’archives audiovisuelles, etc.) réalisés majoritairement en centre de détention.

 

[4] 460, 09 euros pour le RSA. 708, 85 euros brut pour l’ASPA (montants pour une personne sLes détenus employés aux ateliers (travaux usinage et façonnage essentiellement) pour le compte de sous-traitants sont rémunérés sur la base – théorique – d’un seuil minium de rémunération (SMR) évalué à 3,90 brut de l’heure, soit 44% du SMIC, en 2009. La rémunération mensuelle moyenne aux ateliers est de 370 euros en 2009. Au service général (restauration, blanchisserie, nettoyage, cantine, etc.), la moyenne des rémunérations est de 233 euros. Le troisième régime de travail (SEP-RIEP) est le plus rémunérateur : 525 euros en moyenne. Cela concerne une minorité : environ 1000 détenus employés par l’AP pour des postes plus qualifiés (confection, menuiserie, informatique, numérisation d’archives audiovisuelles, etc.) réalisés majoritairement en centre de détention.eule)

 

[5] Lire la question et la réponse à cette adresse : http://www.nosdeputes.fr/question/Q...

 

 

[6] 6,65% pour la part salariale en 2010. Les détenus « classés » aux ateliers et au SEP-RIEP payent cette cotisation ; ceux affectés au service général en sont exemptés, l’AP ayant à sa charge la part salariale et patronale.

 

[7] Les employeurs signataires de contrats aidés dans le secteur non marchand et marchand reçoivent des aides de l’État (subventions, exonérations de certaines cotisations sociales, aides à la formation, etc.), en échange de l’embauche (CDD de 6 à 24 mois maximum) d’un salarié éloigné de l’emploi.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:02

Source : Ma zone contrôlée va mal http://mazonecontrolee.wordpress.com/ Blog créé le 06/11/2009 suite incident assemblage suspendu tranche 2 TRICASTIN EDF. Un espace LIBRE pour tous les acteurs du nucléaire .

 

La sous-traitance en chiffres

Nous sommes environs 22 000 salariés qui effectuons quasiment 90 % des travaux en centrale nucléaire, qu’ils soient d’arrêt de tranche ou de fonctionnement.

 

Nous sommes des salariés sans réel statut car à chaque passation de marché nous passons d’une convention collective à une autre sans même qu’EDF et ses entreprises sous-traitantes n’aient obligation de maintien des avantages d’une convention à l’autre.

 

C’est pour cela que disparaissent peu à peu les conventions de la métallurgie et du bâtiment pour être remplacées par celles de Syntec ou nettoyage, tirant par là les avantages vers le bas.

 

Il y a en moyenne 7 conventions différentes applicables aux salariés sous-traitants mais la plus usitée aujourd’hui est la convention Syntec, convention de bureau d’étude, convention qui, comme nous l’avons vu, est la plus rentable pour les employeurs.

 

Aucune convention collective appliquée aux sous-traitants ne prévoit l’exposition aux rayonnements ionisants.

 

Nous demandons :

 

* L’obligation d’établir par EDF et ses entreprises sous-traitantes un bilan sanitaire de tous les salariés sous statut public pour permettre une indépendance totale.

 

* Un suivi médical relatifs aux expositions aux cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques, agents chimiques dangereux, ainsi qu’à toutes les atteintes à la santé des salariés de la sous-traitance. EDF et ses entreprises sous-traitantes doivent respecter l’obligation de prévention, d’exposition aux risques CMR, ACD, et autres atteintes du travail sur la santé. Cela doit passer par le remplacement de tous les CMR, ACD, autres atteintes du travailleur la santé présents sur les sites par des produits moins dangereux ou tout au moins en limiter l’exposition quand il n’est pas possible de faire autrement.

 

* Créer des CHSCT de site.

 

* Fournir les fiches de sécurité de chaque produit avant chaque utilisation par un salarié de la sous-traitance afin qu’il adapte la protection collective et individuelle.

 

* Obligation à EDF et ses entreprises sous-traitantes de fournir la fiche de sécurité au dossier médical du salarié exposé.

 

* Garantir la protection collective et individuelle.

 

* Diminuer la dosimétrie annuelle de 20 msv/an à maxi 5 msv/an.

 

* Qu’une étude sur les faibles doses sur les salariés de la sous-traitance soit faite.

 

* Donner une dose vie de 200 msv maximum pour l’instant en attendant les résultats de l’étude sur la nocivité des faibles doses.

 

* Considérer l’exposition aux rayonnements ionisants en pénibilité donnant droit à un départ anticipé à la retraite à 55 ans à taux plein avec la garantie de maintien de 75 % du dernier salaire.

 

* Garantir la retraite de cette cohorte de salariés.

 

* Faire le suivi médical sur le site de rattachement du salarié.

 

* Arrêter la sous-traitance en cascade. Chaque sous-traitant ne pourra plus sous-traiter une activité qu’il aura à sa charge.

 

* Respecter un statut unique, une grille de salaire unique pour tous les salariés de la sous-traitance qu’ils soient français ou étrangers. Ce statut et cette grille de salaire devront être négociés par les représentants des salariés de la sous-traitance après consultation nationale de ceux-ci.

 

* Déclarer à la CPAM tout accident de contamination et d’irradiation par rayonnements ionisants.

 

Il est bien entendu que l’avenir du nucléaire ne pourra continuer d’être que si nos propositions sont prises en compte.

 

Faire autrement, continuer de nous ignorer serait nous mener directement à l’abattoir, mettre la sûreté des installations en danger.

 

Quelles seraient les raisons valables qui vous pousseraient vous, publics, élus, syndicats à considérer que la vie des salariés de la sous-traitance vaut moins qu’une salle de sport dans vos communes, qu’un terrain de football, qu’une taxe professionnelle, que le peu d’emplois créés par l’industrie du nucléaire.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:00

Pour avoir une chance d’être reçus à la sous-préfecture, les étrangers n’hésitent pas à arriver très tôt. Parfois même dès 1 heure du matin !

Le Parisien

Louise Colcombet

21.09.2010

 

Ils viennent pour retirer une carte de séjour, remplir un dossier de régularisation ou tout simplement demander un renseignement. Chaque matin, des dizaines d’étrangers font la queue devant la préfecture d’Evry ou les sous-préfectures d’Etampes et de Palaiseau. Pour être sûrs d’être reçus, ils viennent parfois… dès 1 heure.

 

Reportage à Palaiseau.

 

1 h 30 un jeudi matin. Ils sont déjà deux, un Sénégalais et un Roumain, à faire les cent pas devant la sous-préfecture. Mamadou est arrivé en premier, à 1 heure, en RER. Il veut déposer sa première demande de régularisation. Un nombre limité de ce type de dossier est examiné chaque jour. C’est pourquoi il est venu si tôt.

 

2 heures. « On n’est que trois? J’ai de la chance aujourd’hui », s’étonne Ali, Marocain depuis quatre ans en France. Pour éviter les querelles au moment de l’ouverture des guichets, les étrangers s’organisent : ils établissent une liste, par heure d’arrivée. Ali a même imprimé des tickets numérotés à distribuer. « C’est ma huitième fois, alors… »

Arrive Valériy, Ukrainien. On se serre la main, on plaisante. Le mardi 7 septembre, lui et Ali ont déjà fait la queue ensemble. Mais à cause de la grève, le bureau n’a pas ouvert. « Même pas une affiche pour prévenir », s’agace ce grand gaillard, au français quasi parfait. La première fois, il est venu à 6 heures pour renouveler sa carte de séjour. « Ce jour-là, ils n’ont pris que 10 dossiers et j’étais 42e. »

 

3 h 30. Une Togolaise de 55 ans vient retirer le numéro 6 pour sa fille, qui la rejoindra au matin. La dernière fois, le bébé de celle-ci a pris froid en passant la nuit dehors. « Nous sommes étrangers mais on n’est pas des bêtes », souffle-t-elle.

 

5 heures. Le froid se fait plus mordant. On se raconte ses expériences, on ironise sur la situation pour tenir le coup. Déjà 18 personnes sont inscrites, de tous profils : un Chinois, en France depuis douze ans, qui ne parle pas un mot, un étudiant indien en master à Polytechnique… Les étrangers arrivent un à un, en voiture ou à pied. Ceux qui le peuvent repartent pour ne revenir qu’au matin.

 

6 h 10. Les passagers du premier RER déboulent, essoufflés, se jettent sur la liste pour s’inscrire. Une jeune fille récolte le numéro 28, déçue.

 

6 h 40. Une autre queue se forme, cette fois pour faire faire sa carte grise. Avec le nouveau système, seuls 70 tickets sont délivrés chaque jour. Alors, là aussi, on patiente… avec une liste.

 

7 h 50. Certains tombent littéralement de sommeil. La liste de 64 noms est pleine, on improvise de nouveaux tickets. On dépassera finalement les 100 personnes.

 

9 heures. La police se poste à l’entrée. Après les cartes grises, les étrangers entrent, se voient remettre un ticket pour le pré-accueil, où il faut de nouveau attendre… pour recevoir un dernier ticket. « C’est pas possible, vous vous foutez de moi? » L’agent du pré-tri, la « trieuse », comme l’appellent les étrangers, est pris à partie. L’homme a déjà perdu son travail, faute de documents. Il s’énerve, réclame un reçu. « Vous n’avez rien à exiger de nous », lui répond l’agent.

 

10 heures. Le dépôt des dossiers est clos. « Il faudra revenir demain », annonce la trieuse. Mais la queue reste compacte : beaucoup viennent pour un renseignement, retirer un titre de séjour ou un récépissé attestant qu’ils ont bien… déposé un dossier. Les premiers arrivés sont reçus, enfin, à l’un des quatre guichets. Mamadou, lui, le premier arrivé, erre comme une âme en peine. Il lui manque des papiers, il lui faudra revenir. Ce sera la 4e fois. Et il n’est pas le seul. Ali aussi devra refaire la queue : la fois précédente, une employée lui avait glissé une liste des pièces à fournir… incomplète.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 16:57

Source / auteur :

Réseau "Sortir du nucléaire"

Communiqué 21 septembre 2010

 

Depuis le 16 septembre, aucune nouvelle des salariés enlevés au Niger. On parle d’AQMI, d’Al Quaïda, mais pas un mot sur les revendications des habitants du désert. Jamais n’est évoqué le contexte géographique, économique et humain d’une région qui produit l’uranium utilisé dans le tiers des centrales nucléaires françaises.

 

Les ressources mondiales en uranium sont limitées, réparties entre une dizaine de pays, dont le Niger, l’un des pays les plus pauvres du monde. Selon l’ONU et la FAO, 47% des Nigériens sont en situation d’insécurité alimentaire (dont 86% des agriculteurs).

 

Cet uranium profite à AREVA, mais il nuit aux Nigériens : en quelques années, deux mines d’uranium et 130 permis de recherche minière ont spolié les habitants et les terres agro-pastorales voisines. À cause de l’extraction de l’uranium, on assiste à une destruction de la flore et la faune, à une contamination de l’air par les poussières et les gaz radioactifs, et à une très importante contamination de l’eau, accompagnée de l’épuisement de deux grandes nappes fossiles, à hauteur de 70% de leurs réserves. Les mineurs nigériens travaillent dans des conditions épouvantables pour leur santé. La population locale est malade de la radioactivité. Voilà le vrai prix de l’électricité nucléaire, payé ici par les seuls Nigériens.

 

La facilité avec laquelle s’est opéré l’enlèvement des salariés d’AREVA et de Vinci pose de nombreuses questions... La France envoie sur place une importante assistance militaire, alors que d’autres enlèvements dans la région, sans liens avec AREVA, avaient laissé le gouvernement français quasiment indifférent.

 

Cet événement dramatique, qui plonge des familles dans l’angoisse, doit aussi nous rappeler la dépendance énergétique de la France. La production d’EDF SA nécessite de l’uranium en provenance de pays instables et dangereux comme le Niger. Cet épisode met en lumière le néocolonialisme français, cette "Françafrique" qui génère de nouveaux conflits, pille les ressources naturelles, détruit l’environnement, met en péril les populations autochtones, mais aussi les employés d’entreprises comme AREVA ou Vinci.

 

Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande à la France de prendre en compte la crise humanitaire et écologique liée aux mines d’uranium, au Niger et ailleurs. S’il fallait répercuter le coût de cette crise sur le prix du Kilowattheure, ce serait la fin du mythe de l’électricité nucléaire "bon marché". L’avenir n’est pas au nucléaire, mais aux économies d’énergie et aux énergies renouvelables.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 16:51

Source / auteur : http://www.ldh-france.org

 

Communiqué de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme

 

17 septembre 2010

 

Programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), qui accompagne, suit, et protège tout au long de l’année les défenseurs, l’Observatoire publie aujourd’hui son Rapport annuel 2010

 

Ce rapport est consacré à une année entière de combat pour les droits de l’Homme à travers le monde.

 

Qui évoque la démocratie et l’Etat de droit dans nos sociétés contemporaines fait immédiatement référence au droit des peuples de choisir librement, par le vote, leurs dirigeants. Un droit explicitement garanti par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et qui suppose, pour sa réalisation, la conjugaison de différents éléments - respect des libertés d’association et d’expression, transparence, liberté d’information, liberté de réunion - sans lesquels aucun scrutin ne saurait être reconnu comme libre et équitable. Mais si de nombreuses élections ont effectivement eu lieu à travers le monde en 2009, beaucoup de ces scrutins n’ont pas répondu à ces exigences. Dressant un état des lieux précis de la situation des défenseurs des droits de l’Homme dans le monde en 2009, le rapport annuel de l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, dénonce la répression qui s’est encore durcie à l’encontre des défenseurs sur tous les continents, à l’approche d’échéances électorales. Plus généralement, ce rapport illustre avec force la difficulté et le danger de promouvoir le débat d’idées, le pluralisme et l’idéal démocratique.

 

Musellement de l’opposition, asservissement des médias, modifications constitutionnelles destinées à maintenir certains chefs d’Etats au pouvoir : lors des scrutins qui ont jalonné l’année 2009 force est de constater que bien peu de dirigeants en place ont accepté de jouer le jeu du pluralisme. « Dans ce contexte, les défenseurs des droits de l’Homme qui tentent au quotidien de faire en sorte que les droits et libertés fondamentaux soient garantis, ont été soumis à une pression importante quand ils n’ont pas payé de leur vie leur engagement ». a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH. « Le rôle qu’ils ont joué dans les processus électoraux a encore accentué une répression dont ils faisaient déjà l’objet auparavant »,a-t-elle ajouté.

 

« Ce rapport annuel démontre aussi que, même au sein des démocraties les plus accomplies - ou qui s’affirment comme telles – la vigilance doit rester de mise, et la défense des droits fondamentaux peut toujours être remise en cause pour les besoins de l’efficacité de politiques contestables, ou d’un plus grand contrôle des corps sociaux. Il montre en tout état de cause combien les défenseurs, où que ce soit, jouent un rôle primordial de rempart contre l’arbitraire et les abus, et demeurent plus que jamais la clef de voûte de l’Etat de droit », conclut Eric Sottas, Secrétaire général de l’OMCT.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 16:46

Santé

 

J’engagerai la politique de santé publique et de prévention qui nous fait défaut depuis tant d’années. J’améliorerai les conditions de travail des professionnels de la santé, leur ferai bien davantage confiance, reconnaîtrai leur mérite par de plus grandes facilités de promotion professionnelle, et libérerai l’hôpital de la contrainte des 35 heures en permettant à tous ceux qui veulent travailler plus pour gagner davantage de le faire. Je souhaite garantir l’égalité et l’équité de l’accès aux soins pour tous sur tout le territoire. Mais je veux également que chacun se sente responsable du financement de notre système de santé.

 

Je ne pense pas qu’il y ait matière à beaucoup d’économies dans la santé. Compte tenu de l’allongement de la durée de la vie, du progrès médical et de l’aspiration bien naturelle de nos concitoyens à vivre en bonne santé, l’investissement dans la santé sera forcément majeur.

 

Je veux que nous préservions l’excellence de notre système de santé, qui est l’un des meilleurs du monde. Au lieu de lutter contre ses gaspillages, nous avons organisé son rationnement, essoufflant nos professionnels sous le poids de la bureaucratie, de l’isolement, des inégalités, sans parler des 35 heures. Pour moi, la santé n’est pas un coût, c’est un investissement, une richesse, des emplois, de la croissance, et surtout un bien-être qui n’a aucun prix. C’est pourquoi tout euro dépensé dans la santé doit être un euro utile, qui serve à guérir ou à soulager la souffrance. Je ferai des sciences du vivant une priorité de notre recherche.

 

Les remboursements pour les lunettes et les prothèses, les Français ont un remboursement qui ne doit pas être supérieur à 30 %, alors que le problème d’hygiène dentaire, c’est un problème de santé publique, on ne peut pas dire que c’est du confort, on ne peut pas se trimballer avec une dent qui manque, et pareil pour les lunettes, ce n’est pas une question de mode, c’est une question de nécessité. J’ai proposé qu’on porte les remboursements jusqu’à 50 %, mais je veux qu’à l’inverse, on pose le problème des fraudes, des médicaments de confort et des excès en tout genre.

Source(s)

Mon Projet

Interview au journal Le Monde du 23 janvier 2007

http://archives.u-m-p.org/propositions/index.php?id=05_sante

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Notez :

Le projet de loi en cours sur la sécurité sociale prévoit :

 

Un taux de remboursement des médicaments dont le service médical est considéré comme modéré (vignette bleue), passerait de 35 % à 30 %.

 

Un relèvement de 0,5 point le ticket modérateur qui reste à la charge du patient pour les consultations de médecins, les actes de kinésithérapie ou encore d'infirmières.

 

La Sécurité sociale remboursera un peu moins bien certains actes réalisés à l'hôpital (ceux tarifés entre 91 et 120 euros).

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> Retraites

 

Le retraité qui veut travailler et toucher sa retraite pourra le faire,

 

J’augmenterai de 25 % le minimum vieillesse, je revaloriserai les petites retraites et les pensions de réversion pour que ces retraités vivent mieux. Ces mesures seront financées grâce aux économies que j’obtiendrai en réformant les régimes spéciaux de retraite.

 

J’allouerai des droits sociaux et des droits à la retraite à ceux qui se consacrent à l’éducation de leurs enfants ou qui s’occupent d’une personne handicapée.

 

Les droits des femmes sont fragiles et incomplets au moment de la retraite. Je veux parler de la pauvreté des femmes âgées. Parce que derrière la pudeur et la réticence à en parler, se cachent d’immenses injustices.

 

L’injustice faite à celles qui ont travaillé toute leur vie aux côtés de leur mari et dont on a accepté pendant des années qu’elles n’acquièrent aucun droit propre à la retraite. L’injustice faite à celles qui subissent, dans le montant de leur retraite, les conséquences de carrières entrecoupées par les grossesses et l’éducation des enfants. Si nous devons réformer les régimes spéciaux de retraite, c’est pour pouvoir revaloriser ces petites retraites.

L’injustice faite aux veuves, dont les pensions de réversion, si ce n’était l’intervention du minimum vieillesse, sont inférieures à 300 euros en moyenne. Quand un homme a travaillé toute sa vie, il doit pouvoir mourir dans la certitude que sa femme aura un minimum décent pour vivre. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Ce n’est pas une juste récompense du travail. J’augmenterai le taux des pensions de réversion. Quand un homme et une femme vivent ensemble, les cotisations retraites de l’un ne sont pas les siennes, mais celles du couple.

L’injustice faites aux femmes qui se consacrent exclusivement à l’éducation de leurs enfants, qui n’ont pas recours aux crèches et aux services d’accueil de l’enfance, mais qui n’ont droit ni à une pension de retraite, ni même à une sécurité sociale indépendante de leur mari. Je donnerai des droits sociaux et des droits à la retraite aux mères de famille qui se consacrent exclusivement à l’éducation de leurs enfants.

 

Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer, de même que les 35 heures continueront d’être la durée hebdomadaire légale du travail. Que ce soit un minimum, cela me va très bien. Ce que je n’accepte pas est que cela soit aussi un maximum. Quelle drôle d'idée que d'interdire aux Français de travailler plus pour gagner plus. (...) La retraite, ce n’est pas un problème d’épargne mais de travail. Si cela vous intéresse de travailler jusqu’à 70 ans et de partir ensuite en vacances plutôt qu’acheter un appartement pour vos petits-enfants, c’est votre droit. Mais en travaillant davantage, vous contribuez à résoudre le problème de l’équilibre des retraites.

Source(s)

Mon Projet

Rencontre « Femmes et égalité des chances » (06/04/07)

Interview au journal Le Monde du 23 janvier 2007

http://archives.u-m-p.org/propositions/index.php?id=05_retraites

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 16:44

 

Slate.fr

12 septembre 2010

 

Allongement de la durée de vie et vieillissement des populations (aussi bien en Asie qu’en Europe ou en Amérique): tous les pays s’adaptent en réformant leur système de retraite. Mais chaque situation nationale est spécifique et les réformes doivent prendre en compte la part des dépenses de retraite dans la production nationale de richesse pour y faire face. Le constat est démographique, la solution est économique et politique.

Age légal ou durée de contribution, rarement les deux

 

Concernant l’âge de départ, les réformes ont toutes pour objectif de retarder l’âge auquel un retraité peut prétendre à une pension complète. Mais les modalités pour introduire souplesse et progressivité à partir d’un âge minimum de départ sont différentes.

 

En France, au terme de la réforme, l’âge légal de départ voté la semaine dernière à l’Assemblée nationale est de 62 ans mais la pension complète est soumise à une durée minimale de cotisation (de 162 trimestres aujourd’hui, elle passera à 166 trimestres en 2020, soit 41,5 ans comme le prévoit la réforme de 2003). Et, pour prétendre à une retraite sans décote quelle que soit la durée de cotisation, il faudra atteindre 67 ans à partir de 2018.

 

En Allemagne, référence la plus souvent utilisée en comparaison à la situation française, l’âge minimum est porté à 63 ans depuis 2008 avec seulement 35 ans de contribution, et la pension complète automatiquement délivrée à 67 ans (à partir de 2029 après un relèvement très progressif). Surtout, la notion d’âge minimum disparaît dès l’instant où une personne peut prétendre à 45 années de contribution, souligne le Conseil d’orientation des retraites (COR) qui s’est livré fin 2009 à une comparaison des systèmes de retraite à l’étranger et de leur réforme.

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 20:12

  Jeudi, 16 septembre 2010

 

Mesdames, Messieurs, nos députés,

 

Nous, citoyens, réunis ce 8 septembre, vous invitons à bien prendre la mesure de vos prises de position lors de cette session du 7 au 15 septembre sur la réforme des retraites.

 

Vous ne pouvez ignorer que plus de 70% de nos concitoyens refusent la Réforme des Retraites, conçue par le Gouvernement. 70%, c’est un chiffre énorme ! Quel représentant élu du peuple peut-il se glorifier d’un tel score ? Cela ne signifie-t-il pas qu’il existe un immense fossé entre les citoyens et ceux qu’ils ont désignés pour les représenter ? Nous sommes nombreux à avoir condamné l’attitude de nos élus (c’est-à-dire, la vôtre) qui ont permis, lors du Congrès de Versailles, la nécessaire modification de notre Constitution, pour que le « Nouveau Traité Européen » soit entériné, malgré le refus massif du Peuple français lors du Référendum de 2005. Ce déni de démocratie reste gravé dans nos mémoires !

 

Nombre des lois qui ont été promulguées depuis à un rythme accéléré sont toutes contraires à l’intérêt général de notre Peuple, de notre pays, et accentuent son désarroi : lois sur la santé, lois sur l’éducation, lois sur la sécurité, lois ségrégatives... Progressivement, ce qui faisait que notre pays bénéficiait encore d’une certaine qualité de vie et d’une certaine aura internationale est méthodiquement balayé par des mesures iniques : tous les acquis du CNR (et les conditions d’alors étaient bien plus délicates que celles d’aujourd’hui, malgré la crise) sont les uns après les autres démantelés et anéantis.

 

Depuis trois décennies les bénéfices engrangés par les grandes entreprises et par le patronat en général ont augmenté de façon exponentielle. Dans le même temps, les salaires ont été bloqués ou ont très peu évolué, le chômage massif est devenu une règle... Non seulement ceux qui ont la chance d’avoir un emploi ne sont pas rémunérés à leur juste valeur, non seulement le système capitaliste actuel génère le chômage et la misère sociale, mais c’est au seul monde du travail (ou du non travail subi) que l’on demande de supporter toute la rigueur de la crise actuelle. La Réforme des retraites procède de ce principe : on ne touchera pas ou très peu aux gains du Capital, et on demandera aux 90% de la population qui produisent la richesse de perdre un droit durement acquis à une fin de vie décente, on ne fera qu’augmenter le nombre de jeunes demandeurs d’emplois et on ne résoudra rien, d’autant que nombre d’entreprises licencient leurs employés avant qu’ils n’aient atteint soixante ans.

 

Cette Réforme des retraites très chère à notre Président (en contradiction totale avec ses promesses électorales) repose depuis le 7 septembre sur la volonté que vous aurez, soit de correspondre aux attentes de celui qui se veut le Maître, soit de répondre aux volontés de ceux qui vous ont accordé leur confiance, c’est-à-dire, à nos volontés de citoyens électeurs. Il importe que vous sachiez que nous ne serons pas dupes du résultat des votes de l’Assemblée (entre le 7 et le 15 septembre) et que nous saurons vous demander de rendre des comptes lors des prochaines échéances électorales. Nous avons déjà été suffisamment trahis depuis mai 2007, cette trahison-là pourrait vous être fatale ! Nous vous rappelons que vous avez été élus par la volonté du peuple citoyen et que c’est à lui seul que vous vous devez de rendre des comptes, sinon, nous ne serions plus en démocratie !

 

Nous vous demandons donc de bien prendre la mesure de vos actes : si l’on admet la nécessité d’une réforme, d’autres solutions existent, vous le savez très bien, elles sont viables, si l’on ne fait pas supporter à ceux qui travaillent et produisent la richesse du pays tout le poids de cette crise ! Ceux-là ont droit à prendre une retraite méritée à 60 ans et à taux plein ! Tous les autres aménagements ne seront que maquillages de pure façade !

 

Nous saurons vous rappeler en temps voulu le résultat de votre vote sur ce projet que nos concitoyens rejettent à plus de 70% selon les derniers sondages ! Nous saurons également porter ce résultat sur la place publique : marchés, réunions, communiqués de presse, radios locales... Nous vous prions, mesdames et messieurs nos députés, d’accepter nos respectueuses salutations.

 

(Texte émanant du comité du PG de la dixième circonscription de Gironde.

Source http://inventerre.canalblog.com/archives/2010/09/17/19083942.html

 

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