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Depuis le début de sa présence à l'Assemblée nationale, Caroline Fiat, ex aide-soignante n'a eu de cesse de réclamer à cor et à cri le manque de moyens de l'hôpital public, à relayer le mal être de ces soignants qui depuis des années se battent pour essayer de continuer à travailler correctement. Las !! Qui les a entendus ?
En tous les cas, pas ce gouvernement.
Maintenant qu'on dit que les soignants sont des héros... Avait-on besoin d'en arriver là où nous en sommes aujourd'hui ?
VMH
Le 19 mars 2020, Jean-Luc Mélenchon intervenait sur le projet de loi de Finances rectificatif lié au coronavirus.
Il a dénoncé le fait qu'un certain nombre d'amendements des insoumis permettant de suivre les recommandations de l'OMS aient été jugés irrecevables.
Il a appelé à sécuriser les moyens des ménages et de l'État, notamment en mettant à contribution les plus riches par le rétablissement de l'ISF et la suppression des niches fiscales permettant l'évasion d'un certain nombre de ressources.
Jean-Luc Mélenchon a enfin expliqué qu'il fallait utiliser le moment pour donner la priorité à l'humain et à la souveraineté pour relocaliser notre production, mais aussi à ce que les salariés puissent se réunir pour définir les règles dans lesquelles ils estimaient pouvoir continuer le travail.
Si vous ne comprenez pas à quelle sauce ils veulent nous manger, écouter... C'est simple et facile à comprendre !
Pour le présent et le futur, Maintenant le Peuple défend l’idée que les Peuples d’Europe peuvent agir pour la planète et les citoyens, par des actes et non des mots.
Nous voulons une justice climatique et sociale, et nous la voulons maintenant !
Pour des objectifs climatiques contraignants et un tribunal international pour l’environnement et le climat : baisser de 65% les émissions de CO2 d’ici à 2030, mettre en œuvre des règles contraignantes, contraindre les multinationales les plus polluantes et les plus riches à payer
Pour une règle verte européenne : le climat et l’environnement doivent passer avant la loi du marché et la règle d’or des Traités européens, il faut mettre fin à la recherche effrénée du profit et repenser le fonctionnement de nos sociétés en fonction des limites de l’écosystème
Pour un Plan d’Investissement Vert : lancer un programme public d’investissement d’ampleur pour un modèle énergétique 100% renouvelable et des bâtiments rénovés, afin de créer des millions d’emplois, de lutter contre la précarité énergétique et mettre en avant la sobriété énergétique
Viser zéro émissions de CO2 dans les transports : développer la mobilité multimodale et les transports publics gratuits, investir dans les lignes de train de proximité pour rééquilibrer les territoires, prioriser le transport de fret, créer un fonds ferroviaire européen pour mieux lier les capitales européennes entre elles, instaurer des taxes progressives sur les vols aériens, interdire la vente de nouveaux véhicules roulant à l’énergie fossile d’ici 2025
Pour un nouveau modèle agricole et des produits de qualité pour tous : garantir une alimentation de qualité et promouvoir l’agriculture locale et paysanne, en finir avec les pesticides, et rapprocher les agriculteurs des consommateurs via les circuits courts
Tourner la page du vieux monde qui détruit la planète : stopper les aides aux énergies fossiles, mettre fin aux traités de libre-échange climaticides comme le CETA, stopper les grands projets inutiles, démasquer le greenwashing et combattre les fausses solutions comme le nucléaire, le gaz « naturel », la géo ingénierie et le marché carbone, interdire les nouvelles infrastructures pour les énergies fossiles
Les services publics sont bon pour la planète : faire de l’eau et de l’énergie des biens communs et développer les services publics, nous appelons à la nationalisation et à la démocratisation de la production et la distribution d’électricité
Pour la nature et la biodiversité : Protéger la biodiversité et les espaces naturels en Europe et au-delà Source La France Insoumise
Portugal – Depuis l’arrivée au pouvoir, en 2015, de la coalition de gauche emmenée par le Premier ministre Antonio Costa, le Portugal connaît une
embellie économique sans précédent depuis la crise de 2008. S’appuyant sur une logique de relance de la consommation aux antipodes de la doxa marquée par l’austérité imposée par Bruxelles, le cas portugais est-il la preuve qu’une autre logique économique est possible ? Éléments de réponse avec l’économiste Frédéric Farah. Interview.
Mr Mondialisation : Bonjour Frédéric Farah. Pourriez-vous vous présenter aux lecteurs de Mr Mondialisation ?
Frédéric Farah : Je suis économiste, j’enseigne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Chercheur affilié au laboratoire PHARE, je suis aussi l’auteur, avec Thomas Porcher, de deux ouvrages, Tafta l’accord du plus fort, éditions Max Milo en 2014, et d’Introduction inquiète à la Macron-économie aux éditions les petits matins. J’ai également rédigé l’Union européenne la grande liquidation démocratique, un livre très largement consacré à la Grèce, mais aussi au Portugal et à l’Italie. Le sud de l’Europe m’intéresse tout particulièrement.
Mr. M : La presse parle depuis quelques temps d’une embellie économique singulière au Portugal, qu’en est-il ?
F.F : Oui, l’embellie est manifeste. Elle s’explique par la rupture avec l’austérité qui a conduit l’Europe à connaître un second plongeon, après celui de 2008. La réussite du Portugal s’observe à partir de quatre indicateurs : la réduction du déficit budgétaire, une des meilleures croissances de la zone euro, un chômage en recul et enfin un retour des investisseurs. Le Portugal a réduit son déficit public à 2,1 % en 2016 ; il a été autour de 1,5 % en 2017 et s’affiche désormais à 0,9 %. Les mesures mises en œuvre ont pris à rebours les recommandations de l’Union européenne, dont les choix consistent à faire payer le prix de la crise de 2008 et ses conséquences sur les classes populaires. Le salaire minimum a été augmenté en 2016 puis de nouveau en 2017, passant de 505 à 557 euros. Cette augmentation s’est traduite par la réduction des cotisations des employeurs de 23 % à 22 %.
Dans la foulée, un soutien à la consommation a été accordé par l’augmentation des retraites et des allocations familiales. Sur le plan juridique, le droit du travail a cessé d’être démantelé. Les plus modestes ont connu des baisses d’impôts et le pays a mis fin aux privatisations d’infrastructures et de services publics. Les coupes dans les revenus des fonctionnaires ont également été abandonnées tandis que le retour aux 35 h était adopté pour cette catégorie d’actif. Après avoir atteint un pic il y a cinq ans, le chômage est passé de 16 % des actifs en 2013 à 6,7 % aujourd’hui. La croissance en 2017 a dépassé les 2,5 %. On retrouve ici un soutien classique à la demande dans une logique d’inspiration keynésienne. La dépense publique soutient la consommation, surtout de ceux qui ont une tendance plus forte à consommer. Par ce biais, l’effet est double : d’une part l’État distribue du pouvoir d’achat en soutenant l’activité économique ; d’autre part, les agents voyant leurs revenus augmenter consomment davantage.
À ces mesures de relance de la consommation, il faut ajouter une embellie des structures productives portugaises, grâce au renouveau d’industries orientées à l’export telles que l’automobile, les chaussures ou le textile. On assiste à des phénomènes de relocalisation, avec des entreprises qui, autrefois parties à l’est de l’Europe, reviennent au pays. En même temps que la demande reprend des couleurs, les investisseurs regagnent le Portugal car il y a un marché qui est plus dynamique. Il faut aussi souligner la bonne santé du tourisme qui vient compléter l’édifice ainsi qu’une fiscalité favorable pour attirer les investisseurs et les retraités de l’ensemble du continent.
Mr. M : Le média pro-libéral et polémiste Contrepoint attribue cette embellie aux mesures d’austérité prises par l’ancien gouvernement. Qu’en pensez-vous ?
F.F : Les défenseurs de l’austérité ont un discours ayant pignon sur rue, affublé d’un langage technique parfois trompeur, mais ils se retrouvent ici, battus dans les faits. Les mesures d’inspiration Keynésienne ont clairement montré qu’en phase de ralentissement, elles sont plus aptes à relancer l’économie d’un pays. L’austérité et l’expansion économique ne vont pas de paire. Le cas du Portugal est en cela significatif. Le Portugal a vu sa dette publique augmenter de 75,6 milliards d’euros entre 2008 et 2012. Le pays est passé sous contrôle de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fond monétaire internationale) en mars 2011. Un plan d’ajustement est alors engagé à hauteur de 78 milliards d’euros en échange de transformations structurelles : flexibilisation et réduction du coût du travail, concurrence accrue sur le marché des biens et services, austérité budgétaire. Les 78 milliards versés au Portugal n’ont servi qu’à honorer d’autres créanciers, mais n’ont en rien répondu aux besoins de l’État portugais (faible croissance, chômage en hausse, creusement du déficit).
Aujourd’hui, l’austérité a été défaite et l’économie se porte mieux. Ainsi, le cas portugais illustre à sa manière, la faillite intellectuelle et politique d’une partie des élites européennes. Elles prescrivent des remèdes qui ne fonctionnent pas et s’acharnent à les mettre en œuvre pour des résultats médiocres. Il est savoureux de lire, dans les recommandations 2018 du semestre européen pour le Portugal, la Commission admettre que l’augmentation du SMIC n’a pas d’effet négatif sur la création d’emplois ; j’imagine combien il fut difficile pour les fonctionnaires européens de l’écrire.
Par Frédéric Farah : économiste, enseignant à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Lire la suite sur MrMondialisation
On le voit un peu partout dans le monde, ce gilet jaune, qui parfois se colore de rouge comme en Tunisie, ou est interdit à la vente comme en Égypte.
Tous, ont plus ou moins les mêmes revendications : augmentation des salaires, des retraites etc..., baisse des taxes, de meilleurs services publics... certains demandent la démission du gouvernement, et une démocratie réelle.
FRANCE (principalement)
Revendications : augmentation du pouvoir d'achat, contre les augmentations des taxes carbone, de la CSG pour les retraités, ou renforcement de la démocratie, contre l'oligarchie, pour en arriver à un changement complet du
système démocratique . (2000 blessés, dont 94 blessés graves parmi les gilets jaunes et les journalistes, dont 69 par des tirs de lanceur de balle de défense. Au moins quatorze victimes ont perdu un œil.*)
BELGIQUE
Revendications : pouvoir d’achat, taxes sur l’eau, l’électricité et sur l’achat de biens immobiliers.
Plusieurs centaine d'arrestations ont été effectuées pour trouble à l’ordre public Le mouvement est parti en même temps qu'en France et continue à l'heure actuelle. (1 gilet jaune meurt percuté par un camion le 11 janvier 2019)
BULGARIE
Revendications : contre la vie chère, la hausse des carburants et démission du gouvernement.
(Un manifestant meurt percuté par un camion le 11 janvier 2019)
HONGRIE
Revendications : contre une nouvelle loi sur le travail (permet aux employeurs d’exiger jusqu’à 400 heures supplémentaires par an ), contre la mise en place de nouveaux tribunaux administratifs compétents pour des questions sensibles telles que la loi électorale, les manifestations et la corruption, et contre le gouvernement autoritaire
ITALIE
Revendications : diminution du prix du carburant et des taxes, et des appels à changer l’Union européenne
PORTUGAL
Revendications : baisses d'impôts à la hausse des retraites les plus basses, en passant par des réformes du système électoral et du service public de santé ou encore pour alerter sur la crise du logement dans les grandes villes.
PAYS-BAS
Revendications : âge de départ à la retraite, le prix des mutuelles et l’immigration
SERBIE
Revendications : des milliers de personnes ont manifesté samedi 8 décembre dans le centre de Belgrade contre le pouvoir.
IRLANDE
Revendications : contre les échecs apparents du gouvernement, contre le poids disproportionné de l’impôt gouvernemental et des réformes contre la classe ouvrière et la classe moyenne d’Irlande mais également en soutien aux Gilets Jaunes Français via le mouvement « Yellow Vests Ireland »
Ils descendent dans la rue les 15, 22 et 29 décembre 2018, et les 5 et 12 janvier 2019
ROYAUME-UNI
Revendications : Les gardes de la Tour de Londres se mettent en grève (la dernière grève ayant eu lieu 55 ans auparavant) et forment des piquets de grève en étant vêtus de gilets jaunes. Ils sont inquiets pour leurs retraites et trouvent leurs salaires trop bas. Le 5 janvier, des heurts ont lieu à Londres entre la police et des Gilets jaunes pro-Brexit.
POLOGNE
Revendications : aide du gouvernement pour les éleveurs de porc ayant subi des pertes à cause de la peste porcine africaine.
SUISSE
le 5 janvier 2019, une cinquantaine de Gilets jaunes manifestent sur la place Fédérale de Berne
ALGÉRIE
Revendications : en faveur de la liberté d'expression et de celle d’entreprendre
CANADA
Revendications : contre l'instauration récente d'une taxe carbone et l'immigration illégale
RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Revendications : mécontentement concernant la vente de 1 400 armes de mauvaise qualité auprès de Florence Parly, ministre française des Armées en visite à Bangui
ÉGYPTE
Les autorités égyptiennes interdisent préventivement la vente de gilets jaunes aux particuliers
IRAK
Revendications : pour de meilleurs services de première nécessité., de meilleurs services publics. (Le gouvernement aurait tiré sur les manifestants à balles réelles) Le gilet jaune était déjà un symbole de manifestation depuis 2015
ISRAËL
Revendications : contre la vie chère et la corruption
JORDANIE
Revendications : pour dénoncer la situation économique du pays
LIBAN
Revendications : contre la crise socio-économique
PAKISTAN
Revendications : des centaines d’ingénieurs ont organisé une journée de protestation à Lahore avec des Gilets Jaunes
TAÏWAN
Revendications : réforme fiscale et juridique contre certaines taxes 10 000 personnes devant le palais présidentiel le 19/12/2018. Des manifestants habillés en jaune et demandant une réforme fiscale interrompent le 1er janvier 2019 une cérémonie du Nouvel an à laquelle assiste la présidente
TUNISIE
Revendications : une vie digne pour les retraités, une véritable stratégie pour l’emploi, une augmentation du SMIC et une diminution du prix des produits de première nécessité .Ils manifestent en gilets rouges, vue la pénurie de gilets jaunes.
MAROC
Revendications : certains travailleurs portent le gilet jaune pour la « semaine de la colère » et le 10 janvier les commerçants manifestent en gilets jaunes contre le nouveau système de facturation concernant leurs transactions
France : * blog "désarmons-les"
Les syndicats dénoncent le vaste projet d'austérité du gouvernement. A Athènes, une grande manifestation se rassemble.
Aucun transport en commun, services publics fermés, la Grèce était paralysée mardi au lancement d’une grève de 48 heures décrétée par les principaux syndicats contre le nouveau projet pluri-annuel d’austérité qui doit être voté mercredi pour éviter un défaut du pays. Des milliers de protestataires ont commencé à se masser à la mi-journée à Athènes et dans les grandes villes, pour de premières manifestations avant celles prévues mercredi soir au moment du vote des députés en procédure d’urgence.
Aucun métro, bus, tramway ni taxi ne circulait à Athènes mardi, tandis que les trains étaient à l’arrêt sur le réseau national. Plusieurs vols intérieurs ont été retardés en raison d’un arrêt de travail de trois heures des aiguilleurs du ciel commençant à 11 heures (heure française).
La grève touche aussi la justice, avec des débrayages de juges et avocats, ainsi que les hôpitaux, mais de nombreuses écoles ont continué d’accueillir les enfants. Un imposant dispositif de sécurité, combinant canons à eau, cordons de forces de l’ordre et barrières anti-émeute, était déployé dans la matinée autour du parlement et des bâtiments gouvernementaux.
Le nouveau train de rigueur 2013-2016, présenté en un seul article de loi de quelque 400 pages, prévoit aussi bien un nouveau report du départ de l'âge à la retraite, de 65 à 67 ans, que la suppression des 13e et 14e mois des fonctionnaires et des retraités. Il abaisse aussi certaines prestations sociales, impose un contrôle de gestion accru des entreprises publiques, la réorganisation du système de santé et une dérégulation du droit du travail.
«Une épée à double tranchant»la suite sur Libération
Les Européens devront tous travailler plus longtemps
Garantir des retraites «adéquates, viables et sûres». Tel est l'objectif que s'est fixé la Commission europeénne en ouvrant ce mercredi un débat public à travers l'Europe au sujet des retraites. Une manière pour Bruxelles d'apporter sa contribution aux débats qui animent les Etats membres, confrontés à l'augmentation de leurs déficits publics et de leurs dettes.
La France a engagé sa réforme, selon laquelle l'âge légal de départ à la retraite sera repoussé de 60 ans à 62 ans d'ici à 2018. D'ici à 2029, les Allemands partiront à la retraite à 67 ans, au lieu de 65 ans aujourd'hui. L'Espagne, dont l'âge légal est actuellement à 65 ans, étudie un scénario similaire. Enfin, en Grande-Bretagne, l'âge légal pourrait être relevé à 68 ans.
Ces mesures sont largement approuvées par la Commission européenne, qui l'a fait savoir dans un livre vert publié ce mercredi, à l'occasion de l'ouverture du débat public. «Dans tous les États membres, le vieillissement de la population pèse considérablement sur les régimes de retraite existants, et la crise financière et économique n'a fait qu'augmenter cette pression», explique Bruxelles dans un communiqué présentant son document de consultation.
«En Europe, il est prévu que le nombre de personnes retraitées double d'ici 2060 par rapport au nombre de personnes qui financent leurs retraites: la situation actuelle n'est tout simplement pas viable. Pour y remédier, il est nécessaire de se pencher attentivement sur l'équilibre à atteindre entre la durée de la vie professionnelle et celle de la retraite», déclare le commissaire européen à l'Emploi, Laszlo Andor, dans ce communiqué.