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Qui a tué nos villages ?

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 16:15

 

 

Das Bundesverfassungsgericht hat die Informationsrechte der Parlamentarier in Fragen des Europäischen Rettungsschirms gestärkt. Die Richter urteilten, dass die Bundesregierung bei den Verhandlungen zum ESM das Parlament hätte informieren müssen.

 

Die Bundesregierung hat bei den Verhandlungen über den permanenten Euro-Rettungsschirm ESM den Bundestag nicht ausreichend informiert. Auch bei den Verhandlungen über den "Euro-Plus-Pakt" zur Koordinierung der Wirtschaftspolitik habe die Regierung Informationsrechte des Parlaments verletzt, entschied das Bundesverfassungsgericht in einem am Dienstag verkündeten Urteil (Az. 2 BvE 4/11).

 

Die Entscheidung hat keine direkten Auswirkungen auf die Wirksamkeit der Beschlüsse zur Euro-Rettung. Das Urteil dürfte aber die Bundesregierung künftig dazu verpflichten, das Parlament im Vorfeld besser zu informieren.

 

Grünen-Politiker Volker Beck klagte vor dem ... Grünen-Politiker Volker Beck klagte vor dem Bundesverfassungsgericht gegen die Informationspoliltik der Bundesregierung

 

Die Entscheidung sei "ein weiterer wichtiger Baustein in einer Reihe von Entscheidungen des Bundesverfassungsgerichts zur Stärkung parlamentarischer Verantwortung im Rahmen der europäischen Integration", sagte Gerichtspräsident Andreas Voßkuhle. "Die Unterrichtung muss dem Bundestag eine frühzeitige und effektive Einflussnahme auf die Willensbildung der Bundesregierung eröffnen und so erfolgen, dass das Parlament nicht in eine bloß nachvollziehende Rolle gerät."

 

Die Bundestagsfraktion der Grünen hatte in Karlsruhe geklagt. Nach dem Grundgesetz muss die Regierung in Angelegenheiten der Europäischen Union den Bundestag und den Bundesrat "umfassend und zum frühestmöglichen Zeitpunkt" unterrichten.

 

Die Verfassungsrichter haben immer wieder auf die zentrale Rolle des Bundestags bei der europäischen Integration verwiesen: Zuletzt bremsten sie Pläne, wichtige Entscheidungen über Maßnahmen zur Euro-Rettung auf ein Geheimgremium aus nur neun Abgeordneten zu übertragen.  

 

Extrait traduction via Google

 

La Cour constitutionnelle fédérale a renforcé les droits à l'information des parlementaires sur les questions de sauvetage européen. Les juges ont statué que le gouvernement fédéral étaient tenus dans les négociations sur la GER d'informer le Parlement.
(...)
Les juges ont mentionné à plusieurs reprises le rôle central du Parlement dans l'intégration européenne: Plus récemment, elle a ralenti les horaires, les décisions importantes sur les mesures pour sauver € sur un panneau secret de seulement neuf membres à être transmises.

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 20:10

 

En Grèce, c'est une victoire à l'arrachée pour la droite: la Nouvelle Démocratie, favorable au plan d'austérité imposé par les créanciers du pays, a remporté les élections législatives ce dimanche. Ce n'est pas pour autant un blanc-seing des Grecs à la rigueur. Explications.

 

Le parti conservateur de droite Nouvelle-Démocratie est arrivé en tête des élections législatives en Grèce dimanche 17 juin, devant la gauche radicale anti-rigueur Syriza, avec un peu plus de 30% des voix, ce qui lui assure 132 sièges sur les 300 du parlement grec, en bénéficiant de la prime de 50 sièges accordée au parti arrivé en première position. Avec les socialistes du Pasok, qui ont remporté 12,6% des voix (34 sièges), la Nouvelle Démocratie peut prétendre à une majorité absolue de 164 sièges, ce qui lui permettrait de passer les réformes nécessaires au maintien de l'aide internationale au pays en faillite.

 

A gauche, le Syriza anti-rigueur, qui a reconnu sa défaite mais exclu de rejoindre une coalition, a poursuivi sa très forte croissance, en remportant 26,4% des voix (70 sièges) contre 16,78% lors du scrutin du 6 mai, jour où il était devenu le deuxième parti de Grèce. Ce qui pourrait présager d'une opposition musclée aux réformes si le Syriza n'est pas du tout associé à l'exécutif.

 

Le chef de la droite grecque, Antonis Samaras, a appelé dimanche tous les partis pro-euro à rallier un "gouvernement d'union nationale" menée par son parti. "Nous appelons toutes les forces politiques partageant l'objectif de maintenir le pays dans l'euro (...) à participer à un gouvernement d'union nationale", a déclaré M. Samaras dans son premier point de presse après le scrutin au milieu d'une foule de ses partisans. "Le pays n'a pas une minute à perdre", a-t-il ajouté.

 

Antonis Samaras a trois jours pour tenter de former un cabinet. S'il échoue, le poker politique se poursuivra, mené cette fois par Alexis Tspiras, chef du parti de gauche radicale Syriza. Dressé contre la rigueur imposée au pays par l'UE et le FMI, ce dernier a exclu jusque-là toute alliance, alors que le parti socialiste, le Pasok, s'est dit prêt à gouverner avec Nouvelle-Démocratie. Autrement dit, les partis favorables au maintien de la Grèce dans la zone euro et au plan d'aide financier en contrepartie d'un plan d'austérité drastique, ont la majorité.

 

Au grand plaisir de la zone euro et notamment de l'Allemagne, dont la chancelière allemande a pris clairement parti pour les partis pro-austérité. Cela ne signifie pas pour autant que les Grecs ont dit "oui" avec enthousiasme à l'austérité Lire la suite sur L’Express

 

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 20:00

 

 

Le 18 juin sera une journée nationale de solidarité avec le secteur du charbon.

 

Nationales et autoroutes coupées, manifestations et marches de nuit… Après dix-neuf jours de grève illimitée, les mineurs des régions espagnoles des Asturies, d’Aragon et de Leon ne désarment pas.

 

Ce conflit social, l’un des plus importants depuis la grève de 1962 qui ébranla le régime franquiste, est pourtant réduit à la portion congrue dans la presse et méprisé par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy qui a décidé de mettre à mort les bassins miniers du charbon. Face à cette censure politico-médiatique, les soutiens affluent.

 

Le 18 juin sera une journée nationale de solidarité avec le mouvement. Les mineurs du charbon ont par ailleurs reçu le soutien de leurs homologues argentins, portugais, états-uniens, australiens etanglais. Ces derniers, qui avaient bénéficié de l’appui des gueules noires espagnoles lorsqu’ils livraient un bras de fer avec le premier ministre britannique, Margaret Thatcher, ont lancé une collecte afin d’aider financièrement les mineurs en grève.

 

« L’État espagnol vous tombe dessus comme l’a fait l’État britannique entre 1984 et 1985, et alors que les mineurs espagnols nous avaient soutenu avec courage », a rappelé, dans une lettre, Bob Crow, le secrétaire général de RMT, le principal syndicat des transports anglais. Lire la suite sur Communisme ouvrier 

 

MARCHE DES MINEURS DE ZARAGOZA

 

 

AFFRONTEMENTS À MADRID

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 20:28

 

Les dirigeants allemands le répètent à l’envi aux Européens : “faites comme nous et vos problèmes disparaîtront”. Les Allemands n’ont-ils pas, à partir de 2002, mis en place des réformes structurelles qui, douloureuses à court-terme, portent aujourd’hui leurs fruits ? Les choses ne sont peut-être pas aussi simples, comme le montre une étude publiée le 12 juin par un organisme de réflexion bruxellois, l’European Council on Foreign Relations (ECFR).

L'auteur de cette note, Sebastian Dullian, a comparé la réduction des déficits publics en Allemagne (entre 2002 et 2007) avec celle mise en place en Grèce, au Portugal et en Espagne entre 2009 et 2011.


Pour connaître véritablement les efforts faits par les pays, l'auteur a utilisé les déficits budgétaires corrigés des variations saisonnières : une donnée utilisée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui élimine les effets liés à la conjoncture.


En période de forte croissance, une réduction des déficits peut en effet masquer une persistance de problèmes structurels. Avec cet indice, l'Allemagne a ramené son déficit structurel de 3,5 % du produit intérieur brut (PIB) en 2002 à 0,6 % en 2007. Soit une diminution de 2,9 points de pourcentage, soit environ 0,6 point de pourcentage par an.


Il n'y aurait donc pas de quoi faire la leçon aux Grecs, dont le déficit structurel est passé de 12,8 % du PIB en 2009 à 1,8 % en 2011. "En un an, la Grèce a fait environ deux fois plus d'efforts que l'Allemagne en plus de cinq ans", note l'auteur.


Même chose pour l'Espagne, dont le déficit structurel est passé de 9,5 % du PIB en 2009 à 1,9 % en 2012 et pour le Portugal passé de 9,5 % du PIB en 2010 à 2,2 % en 2012. "Rien qu'en 2010 et 2011, chacun de ces pays a fait plus d'efforts de consolidation que l'Allemagne en cinq ans", note l'ECFR.



BAISSES COMPARABLES DES SALAIRES



L'évolution a été comparable en ce qui concerne les baisses des salaires. Selon la Commission européenne, le salaire réel par salarié a diminué de 3,3 % en Allemagne entre 2002 et 2007, soit une baisse de 0,7 % par an.

En Grèce , la baisse a été de 13 % entre 2009 et 2011, au Portugal elle a été de 10 % en deux ans et en Espagne de 7 % en trois ans. Par Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant) / La suite sur Le Monde

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 12:20

 

 

En accord avec les exigences du FMI, les gouvernements des pays européens ont fait le choix d’imposer à leurs peuples des politiques de stricte austérité, avec des coupes claires dans les dépenses publiques : licenciements dans la fonction publique, gel voire baisse des salaires des fonctionnaires, réduction de l’accès à certains services publics vitaux et de la protection sociale, recul de l’âge de l’accès à la retraite… Le coût des prestations des services publics augmente (transports, eau, santé, éducation…). Le recours à des hausses d’impôts indirects particulièrement injustes, notamment la TVA, s’accroît. Les entreprises publiques du secteur concurrentiel sont massivement privatisées. Les politiques de rigueur mises en place sont poussées à un niveau jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Les effets de la crise sont ainsi décuplés par des prétendus remèdes, qui visent surtout à protéger les intérêts des détenteurs de capitaux. L’austérité aggrave nettement le ralentissement économique et a déclenché l’effet boule de neige : vu la faible croissance, quand elle existe, la dette publique croît de manière mécanique. Comme l’écrit Jean-Marie Harribey, le triptyque Austérité salariale + Austérité monétaire + Austérité budgétaire donne leur formule du triple A.

 

Mais les peuples supportent de moins en moins l’injustice de ces réformes marquées par une régression sociale de grande ampleur. En termes relatifs, ce sont les salariés, les chômeurs et les foyers les plus modestes qui sont mis le plus à contribution pour que les États continuent d’engraisser les créanciers. Et parmi les populations les plus touchées, les femmes occupent le premier rang, car l’organisation actuelle de l’économie et de la société patriarcale fait peser sur elles les effets désastreux de la précarité, du travail partiel et sous-payé [1]. Directement concernées par les dégradations des services publics sociaux, elles paient le prix fort. La lutte pour imposer une autre logique est indissociable de la lutte pour le respect absolu des droits des femmes. Esquissons les grandes lignes de ce que nous voulons pour cette autre logique.

 

La réduction du déficit public n’est pas un but en soi. Dans certaines circonstances, il peut être utilisé pour relancer l’activité économique et réaliser des dépenses afin d’améliorer les conditions de vie des victimes de la crise. Une fois l’activité économique relancée, la réduction des déficits publics doit se faire non pas en réduisant les dépenses sociales publiques, mais par la hausse des recettes fiscales, en luttant contre la grande fraude fiscale et en taxant davantage le capital, les transactions financières, le patrimoine et les revenus des ménages riches. Pour réduire le déficit, il faut aussi réduire radicalement les dépenses entraînées par le remboursement de la dette publique dont la partie illégitime doit être annulée. La compression des dépenses doit aussi porter sur le budget militaire ainsi que sur d’autres dépenses socialement inutiles et dangereuses pour l’environnement. En revanche, il est fondamental d’augmenter les dépenses sociales, notamment pour pallier les effets de la dépression économique. Il faut également accroître les dépenses dans les énergies renouvelables et dans certaines infrastructures comme les transports en commun, les établissements scolaires, les installations de santé publique. Une politique de relance par la demande publique et par la demande de la majorité des ménages génère également une meilleure rentrée des impôts. Mais au-delà, la crise doit donner la possibilité de rompre avec la logique capitaliste et de réaliser un changement radical de société. La nouvelle logique à construire devra tourner le dos au productivisme, intégrer la donne écologique, éradiquer les différentes formes d’oppression (raciale, patriarcale…) et promouvoir les biens communs.

 

Pour cela, il faut construire un vaste front anticrise, tant à l’échelle européenne que localement, afin de réunir les énergies pour créer un rapport de force favorable à la mise en pratique de solutions radicales centrées sur la justice sociale et climatique.

 

1. Stopper les plans d’austérité, ils sont injustes et approfondissent la crise

 

Mettre fin aux mesures antisociales d’austérité constitue une priorité absolue. Par la mobilisation dans la rue, sur les places publiques, par la grève, par le refus des impôts et taxes impopulaires, il faut forcer les gouvernements à désobéir aux autorités européennes et abroger les plans d’austérité.

 

2. Annuler la dette publique illégitime

 

La réalisation d’un audit de la dette publique effectué sous contrôle citoyen, combinée, dans certains cas, à une suspension unilatérale et souveraine du remboursement de la dette publique, permettra d’aboutir à une annulation/répudiation de la partie illégitime de la dette publique et de réduire fortement le reste de la dette.

 

Tout d’abord, il n’est pas question de soutenir les allégements de dette décidés par les créanciers, notamment à cause des sévères contreparties qu’ils impliquent. Le plan de réduction d’une partie de la dette grecque mis en pratique à partir de mars 2012 est lié à l’application d’une dose supplémentaire de mesures piétinant les droits économiques et sociaux de la population grecque et la souveraineté du pays [2]. Selon une étude réalisée par la Troïka, malgré la réduction de dette concédée par les créanciers privés, l’endettement public de la Grèce atteindra 164% du PIB en 2013 ! [3]. Il faut donc dénoncer l’opération de réduction de la dette grecque telle qu’elle a été menée, et y opposer une alternative : l’annulation de dette, c’est-à-dire sa répudiation par le pays débiteur, est un acte souverain unilatéral très fort.

 

Pourquoi l’État endetté doit-il réduire radicalement sa dette publique en procédant à l’annulation des dettes illégitimes ? D’abord pour des raisons de justice sociale, mais aussi pour des raisons économiques que tout un chacun peut comprendre et s’approprier. Pour sortir de la crise par le haut, on ne peut pas se contenter de relancer l’activité économique grâce à la demande publique et à celle des ménages. Car si on se contentait d’une telle politique de relance combinée à une réforme fiscale redistributive, le supplément de recettes fiscales serait siphonné très largement par le remboursement de la dette publique. Les contributions qui seraient imposées aux ménages les plus riches et aux grandes entreprises privées seraient largement compensées par la rente qu’ils tirent des obligations d’État dont ils sont de très loin les principaux détenteurs et bénéficiaires (raison pour laquelle ils ne veulent pas entendre parler d’une annulation de dette). Il faut donc bel et bien annuler une très grande partie de la dette publique. L’ampleur de cette annulation dépendra du niveau de conscience de la population victime du système de la dette (à ce niveau, l’audit citoyen joue un rôle crucial), de l’évolution de la crise économique et politique et surtout des rapports de force concrets qui se construisent dans la rue, sur les places publiques et sur les lieux de travail au travers des mobilisations actuelles et à venir. Dans certains pays comme la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne et la Hongrie, la question de l’annulation de la dette est une question de la plus grande actualité. Pour l’Italie, la France, le Belgique, elle est en passe de le devenir. Et bientôt, le thème sera un point central du débat politique dans le reste de l’Europe.

 

Pour les nations d’ores et déjà soumises au chantage des spéculateurs, du FMI et d’autres organismes comme la Commission européenne, il convient de recourir à un moratoire unilatéral du remboursement de la dette publique. Cette proposition devient populaire dans les pays les plus touchés par la crise. Un tel moratoire unilatéral doit être combiné à la réalisation d’un audit citoyen des emprunts publics, qui doit permettre d’apporter à l’opinion publique les preuves et les arguments nécessaires à la répudiation de la partie de la dette identifiée comme illégitime. Comme l’a montré le CADTM dans plusieurs publications, le droit international et le droit interne des pays offrent une base légale pour une telle action souveraine unilatérale.

 

L’audit doit aussi permettre de déterminer les différentes responsabilités dans le processus d’endettement et d’exiger que les responsables tant nationaux qu’internationaux rendent des comptes à la justice. Dans tous les cas de figure, il est légitime que les institutions privées et les individus à hauts revenus qui détiennent des titres de ces dettes supportent le fardeau de l’annulation de dettes souveraines illégitimes car ils portent largement la responsabilité de la crise, dont ils ont de surcroît profité. Le fait qu’ils doivent supporter cette charge n’est qu’un juste retour vers davantage de justice sociale. Il est donc important de dresser un cadastre des détenteurs de titres afin d’indemniser parmi eux les citoyens et citoyennes à faibles et moyens revenus.

 

Si l’audit démontre l’existence de délits liés à l’endettement illégitime, leurs auteurs devront être sévèrement condamnés à payer des réparations et ne devront pas échapper à des peines d’emprisonnement en fonction de la gravité de leurs actes. Il faut demander des comptes en justice à l’encontre des autorités ayant lancé des emprunts illégitimes.

 

En ce qui concerne les dettes qui ne sont pas frappées d’illégitimité selon l’audit, il conviendra d’imposer un effort aux créanciers en termes de réduction du stock et des taux d’intérêt, ainsi que par un allongement de la période de remboursement. Ici aussi, il sera utile de réaliser une discrimination positive en faveur des petits porteurs de titres de la dette publique qu’il faudra rembourser normalement. Par ailleurs, la part du budget de l’État destinée au remboursement de la dette devra être plafonnée en fonction de la santé économique, de la capacité des pouvoirs publics à rembourser et du caractère incompressible des dépenses sociales. Il faut s’inspirer de ce qui avait été fait pour l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale : l’accord de Londres de 1953 qui consistait notamment à réduire de 62 % le stock de la dette allemande stipulait que la relation entre service de la dette et revenus d’exportations ne devait pas dépasser 5 % [4]. On pourrait définir un ratio de ce type : la somme allouée au remboursement de la dette ne peut excéder 5 % des recettes de l’État. Il faut également adopter un cadre légal afin d’éviter la répétition de la crise qui a débuté en 2007-2008 : interdiction de socialiser des dettes privées, obligation d’organiser un audit permanent de la politique d’endettement public avec participation citoyenne, imprescriptibilité des délits liés à l’endettement illégitime, nullité des dettes illégitimes, adoption d’une règle d’or qui consiste à dire que les dépenses publiques qui permettent de garantir les droits humains fondamentaux sont incompressibles et priment sur les dépenses relatives au remboursement de la dette… Les pistes alternatives ne manquent pas.

 

3. Pour une juste redistribution de la richesse

 

Depuis 1980, les impôts directs n’ont cessé de baisser sur les revenus les plus élevés et sur les grandes entreprises. Ces centaines de milliards d’euros de cadeaux fiscaux ont pour l’essentiel été orientées vers la spéculation et l’accumulation de richesses de la part des plus riches.

 

Il faut combiner une réforme en profondeur de la fiscalité dans un but de justice sociale (réduire à la fois les revenus et le patrimoine des plus riches pour augmenter ceux de la majorité de la population) avec son harmonisation sur le plan européen afin d’empêcher le dumping fiscal [5] Le but est une augmentation des recettes publiques, notamment via l’impôt progressif sur le revenu des personnes physiques les plus riches (le taux marginal de l’impôt sur le revenu peut tout à fait être porté à 90 % [6], l’impôt sur le patrimoine à partir d’un certain montant et l’impôt sur les sociétés. Cette augmentation des recettes doit aller de pair avec une baisse rapide du prix d’accès aux biens et services de première nécessité (aliments de base, eau, électricité, chauffage, transports publics, matériel scolaire…), notamment par une réduction forte et ciblée de la TVA sur ces biens et services vitaux. Il s’agit également d’adopter une politique fiscale qui favorise la protection de l’environnement en taxant de manière dissuasive les industries polluantes.

 

Plusieurs pays peuvent s’associer pour adopter une taxe sur les transactions financières, notamment sur les marchés des changes, afin d’augmenter les recettes des pouvoirs publics, de limiter la spéculation et de favoriser la stabilité des taux de change.

 

4. Lutter contre les paradis fiscaux Par Damien Millet – Eric Toussaint CADTM Belgique  Lire la suite sur Le grand Soir 

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 12:19


Un parfum de printemps 2005 ? À l’époque, le président de la République, M. Jacques Chirac, avait convoqué un référendum visant à ratifier le Traité constitutionnel européen (TCE). Les médias se firent unanimes : il fallait approuver le texte. La campagne se caractérisa néanmoins par une mobilisation inédite. Associations, organisations politiques et syndicales s’employèrent à décortiquer, expliquer et débattre un document pourtant peu engageant. Contre l’avis des « experts », les Français décidaient de rejeter le TCE à près de 55 %.

 

Sept ans plus tard, le chœur des éditorialistes résonne de nouveau : le fardeau de la dette impose aux peuples européens de se serrer la ceinture. Et, bien qu’aucun referendum n’ait été prévu sur la question pour demander leur avis aux Français, comme en 2005, une campagne « de terrain » a pris le pari – risqué – d’imposer dans le débat public une question que les médias s’emploient à taire : faut-il payer l’ensemble de la dette française ?

 

Depuis l’été 2011, l’appel national « Pour un audit citoyen de la dette publique » rassemblant vingt-neuf associations, organisations non gouvernementales (ONG) et syndicats (et bénéficiant du soutien de différentes formations politiques[i]) a été signé par près de soixante mille personnes[ii]. Plus de cent vingt Comités d’audit citoyen (CAC) se proposant de « remplacer les agences de notations » ont été créés depuis l’automne 2011. Comment expliquer un tel engouement ?

 

L’un des animateurs de cette campagne, le philosophe Patrick Viveret rappelle que le mot désir – ici, celui de s’impliquer dans une mobilisation – provient de dé-sidérer : « La sidération a ceci de caractéristique que même les victimes pensent qu’il n’est pas possible de faire autrement. La sidération c’est sur le plan économique ce qu’on pourrait appeler la pensée TINA (There Is No Alternative) de Margaret Thatcher, un état où on dit juste « oui c’est catastrophique » mais « non on ne peut pas faire autrement »[iii]. » Il s’agirait d’un « blocage de l’imaginaire », de l’indignation et de la critique.

 

Or, au sein des CAC, les choses se décoincent lorsque les participants font certaines découvertes :

–        Comment ? Les dépenses de l’Etat français n’auraient pas progressé depuis vingt ans, en pourcentage de la richesse totale produite ? Elles auraient même un peu baissé, passant de 24 % du produit intérieur brut (PIB) au milieu des années 1980 à 22 % au milieu des années 2000 ? En êtes-vous certain ?

–        Vous dites que les recettes de l’Etat ont quant à elles perdu quatre points de PIB, passant de 22 % à 18 % sur cette période ? « Ils » ont donc fait le choix de priver l’Etat de recettes.

–        Les cadeaux fiscaux décidés au cours des années 2000 représentent-ils vraiment un manque à gagner de 100 milliards d’euros par an ?

–        De nombreux grands pays du monde, comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni, auraient une banque centrale qui prête directement à l’Etat à des taux proches de zéro et pas nous ?

–        Si la banque centrale européenne (BCE) avait accepté de prêter directement aux pays de la zone euro comme elle le fait pour les banques, c’est-à-dire à 1%, aucun ne serait désormais confronté à une dette jugée « insupportable », c’est bien ça (lire l’encadré) ?

–        On pourrait refuser de payer une dette publique quand on l’a contractée ? Mais, est-ce que ça a déjà été fait ?


A ces questions glanées au fil des réunions, les réponses – toutes positives – circulent en réseau. De sujet repoussoir ou inatteignable, la question de la dette publique devient « désirable » chez ceux qui ont commencé à maîtriser le sujet, comme ils l’avaient fait avec la réforme des retraites en 2010, ou le projet de TCE en 2005. Lire la suite sur Audit Citoyen 



 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 12:18

 

 

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

 

Et maintenant ? Que va-t-on faire ? Maintenant que l’Espagne a perdu l’accès au marché des capitaux pour sa dette ?

Oui, la dégradation par Moody’s, hier dans la soirée, de la cote de l’Espagne de trois crans, de A3 à Baa3, n’a pas arrangé les affaires. Mais enfin, elle ne nous apprend rien qu’on ne sache déjà depuis le weekend dernier : avec un taux à 10 ans de sa dette souveraine, scotché au niveau des 6,75%, les carottes étaient de toute façon cuites pour ce qui est de financer sa dette sur le marché des capitaux.


Qu’est-ce qui s’était passé ? Les 100 milliards d’euros de plus obtenus des fonds européens par l’Espagne, et dont la nation elle-même est maintenant redevable, les règlements européens interdisant les renflouements directs de banques par leurs instances.


Vous avez remarqué que les règlements européens sont truffés de clauses de suicide programmé, dont on découvre toujours les implications comme aujourd’hui, dans l’urgence ? Certains, convaincus du pouvoir sans limite de la volonté humaine, vous expliqueront que c’est voulu : prévu de longue date pour la mise en branle un jour, du Grand Plan Secret. C’est plus banalement qu’il s’agit d’inventions humaines dans lesquelles la sélection naturelle n’a pas encore eu le temps de faire le tri.


Mais les Américains y étaient bien arrivés, à faire une grande nation avec plein de petits bouts ! Oui, mais justement : dans ce cas-là, la méthode par essais et erreurs a été utilisée à grande échelle : les États-Unis d’aujourd’hui ont dû passer par une guerre civile atroce pour clarifier un peu les choses. Et certaines cicatrices sont encore bien fraîches.

Déjà garder la Grèce dans la famille, c’est très dur. Plus le Portugal, plus l’Irlande, plus – aujourd’hui, en fin de matinée, Chypre. Mais l’Espagne, et on l’a dit tout de suite, dès la première alerte au début 2010, c’est trop à avaler pour ce qu’il restera de zone euro : ce n’est pas possible. Sans compter l’Italie très pâle elle aussi, sur une chaise dans le couloir du dispensaire.


Alors ? Et maintenant ?

Je l’avais expliqué le 5 avril 2010 – deux ans déjà ! – dans une chronique du Monde-Économieintitulée « Le fil rouge » : « Les gouvernements d’unité nationale sont pour bientôt, quand il sera devenu évident aux yeux de tous qu’aucun parti ne connaît à lui tout seul la solution des problèmes insolubles qui se posent, suivis alors de Comités de Salut Public, quand il sera clair que même tous ensemble ils n’y comprennent rien et – si Dieu nous prend alors en pitié – suivi enfin d’un nouveau Conseil National de la Résistance, au moment où il faudra, par-delà les divergences conçues aujourd’hui comme irréductiblement inconciliables, lancer une ultime tentative de sauver ce qui peut encore l’être ».


M. Hollande n’a pas encore atteint ce stade-là, convaincu qu’il est que si la croissance est ce qui convient à la France, le traitement de cheval de l’austérité convient mieux au tempérament grec. Pasok et Nouvelle Démocratie sortant vainqueurs des élections en Grèce, c’est ce qu’il souhaite aux Grecs. Et il n’a pas hésité hier à le leur dire. La reproduction en petit sans doute du couple à la Dubout France-Allemagne qui nous est offert en ce moment. La formule gagnante lui semble être celle de l’union d’un parti socialiste de droite avec un parti libéral, convaincus tous deux que mettre l’État-providence dans la naphtaline est beaucoup plus urgent que de mettre au pas la finance.


Notez que les Américains sont dans le même état d’esprit : hier M. Jamie Dimon, patron de J. P. Morgan Chase, était sur la sellette devant le Comité bancaire du Sénat américain. On lui demandait d’expliquer comment il se fait que sa banque a perdu par distraction entre 3 et 10 milliards de dollars. Les sénateurs du parti républicain ont consacré tout le temps de parole qui leur était donné à affirmer – et à vouloir que M. Dimon confirme avec enthousiasme – que le grand souci en ce moment, c’est une réglementation trop stricte de la finance. À certaines époques, c’est comme cela, vous dis-je : le suicide programmé se retrouve absolument partout. Et je vous épargne les exemples les plus comiques.


Enfin, gageons qu’on travaille dur en ce moment-même à trouver des solutions à Bruxelles, qu’on nous concocte quelques plans astucieux qui pourront être mis en œuvre en 2014 ou en 2018. Pourquoi ces formules-miracles sont-elles toujours remises – c’est le cas de le dire – aux calendes grecques ? Pour laisser du temps au temps. Sauf qu’aujourd’hui, 14 juin 2012, c’est ça qui manque le plus : le temps précisément.

Un « article presslib’ » est libre de reproduction numérique en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 16:50

 

 

Forts de leur percée aux législatives de mai, les fascistes d’Aube dorée font la loi dans certains quartiers de la capitale. Débordées par la crise, les autorités locales ont lâché prise. Reportage en centre-ville.

 

L’homme a jailli de l’ombre, sans prévenir. Un grand type, maigre, tendu comme un fauve, qui surgit soudain devant Georges et ses amis. «Allez ouste, maintenant vous dégagez !» lance-t-il. Nous sommes à Athènes, en plein centre-ville. Plus exactement place de l’Attique, dans cette partie du cœur de la capitale grecque qui tombe en déliquescence.

 

Il n’y a pas si longtemps, c’était un coin familial, un quartier de petits employés et de retraités. Quand il faisait trop chaud, les soirs d’été, la place s’animait jusqu’à des heures tardives dans la nuit. Assis sur les bancs, les adultes devisaient tranquillement, indifférents aux cris des enfants qui improvisaient un krifto («un cache-cache») ou un kinigito («une course-poursuite»).

«Toi, tu pues le gauchiste»

 

Désormais, il n’y a plus d’enfants, les bancs sont déserts, les murs tagués, et un autre genre de course-poursuite s’est imposé dans le secteur. Bienvenue dans une capitale du sud de l’Europe dévorée par la crise, et dont certains quartiers échappent de fait au contrôle de la mairie ou de la police. Car ici, tout autour de la place de l’Attique, c’est l’extrême droite néonazie de l’Aube dorée qui fait la loi. On n’y veut plus de «nègres» ou de «basanés», et on n’aime pas les gens trop curieux.

 

L’homme qui a bondi avait sûrement remarqué que Georges et ses compagnons s’étaient arrêtés longuement dans l’artère adjacente, au 52 de la rue Aristomenous, devant l’immeuble dont l’entresol n’est plus qu’un trou béant, auréolé de traces noires. Cette petite salle au niveau du trottoir servait de lieu de prières aux immigrés musulmans du quartier. En 2010, ils l’ont saccagée, incendiée. «Ils» ? Il n’y a eu ni interpellation ni procès. Pourtant le crime est signé, juste au-dessus de la fenêtre brisée, par une inscription : «AUBE DORÉE». Ce ne sont pas les voisins qui auraient porté plainte. Pour s’en convaincre, il suffit de lever les yeux vers le ciel : que de drapeaux aux couleurs de la Grèce aux balcons ! Voilà une pratique récente qu’on n’avait pas l’habitude de voir dans la capitale…

 

«Toi, tu pues le gauchiste, ça se voit», lance le grand type à Georges. Ce dernier décide prudemment de battre en retraite sans discuter. Look décontracté, ce cinéaste sexagénaire a déjà été confronté à ce type d’incidents dans un passé récent, il sait bien que les passants ont «trop peur pour intervenir». Georges Karras qui habite le quartier depuis 1965, prend soin de contourner certains lieux : «La place d’Agios-Pandeleimon, c’est encore bien pire. J’évite de la traverser», explique-t-il.

 

A quelques pâtés d’immeubles de la place de l’Attique, la grande église orthodoxe d’Agios-Panteleimon («le saint qui offre la charité à tous») a donné son nom au district. Mais pour tous les Grecs, Agios Panteleimon est surtout devenu le symbole de l’essor inattendu des néonazis dans le pays. C’est en effet à partir de ce quartier populaire, et plus précisément de cette place, qu’un groupuscule extrémiste jusque-là marginal, a entrepris de conquérir l’opinion. Encore quasi inexistante lors des élections de 2009, l’Aube dorée a récolté près de 7% des voix aux législatives du 6 mai dernier. Plus du double (15%) dans le quartier d’Agios-Pandeleimon.

 

Grâce à cette percée, le mouvement pouvait prétendre à une vingtaine de sièges au Parlement, pour la première fois depuis la chute de la junte des Colonels en juillet 1974. Mais les députés de la Nouvelle Assemblée ne siégeront pas : faute d’avoir dégagé une majorité stable, les Grecs sont à nouveau appelés aux urnes dimanche prochain. L’émergence d’un parti d’extrême droite, nostalgique de la dictature et ouvertement raciste, n’en est pas moins devenue une donnée de la vie politique grecque.

 

«Comme l’Espagne, comme le Portugal, des pays qui ont eux aussi été marqués par des dictatures fascistes, nous avons longtemps pensé être à l’abri du péril de l’extrême droite, comme si nous étions vaccinés», constate Dimitri Psarras, journaliste et spécialiste de l’extrême droite. Lui aussi habite le quartier. Il a vu comment les brigades de l’Aube dorée ont réussi à profiter de la crise et de l’afflux massif d’immigrés pour s’enraciner et entamer leur ascension. «Ils se sont d’abord présentés comme des "citoyens indignés". Contre la drogue et la prostitution qui ont proliféré avec l’appauvrissement du centre d’Athènes. On n’avait jamais connu de délinquance dans ce pays ! Au même moment, l’afflux des immigrés est devenu plus visible. Ces malheureux ont atterri dans le centre, sans connaître la langue, sans savoir où dormir. L’Aube dorée a alors rappliqué, offrant protection et sécurité aux habitants. Ses militants ont organisé des rondes, ils aidaient les vieux à traverser la rue. Mais à la manière d’une mafia : ils se sont imposés par la peur», accuse Dimitri Psarras. Lire la suite sur Libération

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 16:55

 

 

La plus importante grève que la Norvège ait connue depuis 28 ans, a finalement pris fin ce week-end. Le Premier ministre Jens Stoltenberg a du intervenir pour mettre fin à la grève qui a perturbé les aéroports norvégiens.

 

Jens Stoltenberg a déclaré aux médias norvégiens, qu'il allait faire un point avec les syndicats et les entreprises pour comprendre pourquoi les négociations ont échoué et ont entraîné une grève des travailleurs dans le public comme le privé.

 

Les travailleurs de la fonction publique ont repris le travail en fin de semaine dernière après deux semaines de grève. Vendredi soir, Jens Stoltenberg et le ministre du Travail, Hanne Bjurstrøm, ont du intervenir pour mettre fin à la grève des agents de sécurité à travers tout le pays. La grève avait fortement perturbé les aéroports norvégiens, allant jusqu'à la fermeture de certains aéroports du pays. Les banques avaient été fortement touchées par cette grève car les distributeurs n'étaient plus approvisionnés.

 

Cependant, c'est le problème du contrôle de sécurité aux aéroport qui a incité Hanne Bjurstrøm à imposer ce qu'on appelle "tvungen lønnsnemnd" (arbitrage obligatoire) et d'ordonner aux grévistes de retourner au travail. Hanne Bjurstrøm a déclaré qu'une telle décision est toujours très grave et qu'il est difficile d'intervenir dans les grèves. "C'était une grève légale et j'ai attendu longtemps car je ne souhaitais pas intervenir".

 

Avec le soutien du premier ministre, Hanne Bjurstrøm a décidé d'intervenir quand plusieurs aéroports ont été contrait de fermer. En l'absence d'accord, il était devenu irresponsable de laisser traîner cette grève en longueur.

 

Il est ironique de noter que l'agitation ouvrière a eu lieu après sept années au pouvoir du parti travailliste. Les attentes au niveau salariales et des conditions de travail étaient beaucoup trop élevées. Les employés ont affirmé qu'ils n'étaient pas entendus, et que la question de la rémunération couvait depuis des années sans trouver de réponse. Lire la suite sur Norvège.fr

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 16:53

 

 

 

Alors que le climat politique change en Europe, beaucoup remettent en question les politiques d'austérité privilégiées jusqu'ici par les Etats, au détriment de celles encourageant la croissance. Mardi 12 juin, le Parlement vote sur une législation qui devrait donner davantage de pouvoirs à la Commission pour contrôler l'élaboration des budgets nationaux.

 

Il s'appelle "two pack". Il vient compléter le "six pack", le "paquet de six" mesures législatives adopté au cœur de la crise par le Parlement en septembre 2011 et visant à renforcer la gouvernance économique, interdire les déficits publics excessifs et reconnaître les déséquilibres macroéconomiques majeurs.

 

Le "two-pack" en version originale, ou "paquet de deux", devrait être voté le 12 juin, afin de démocratiser la surveillance budgétaire et éviter la faillite des Etats de la zone euro. Deux mesures supplémentaires y figurent. Le premier dispositif, présenté par l'eurodéputée italienne Elisa Ferreira (Socialistes et démocrates), prévoit de surveiller les plans budgétaires des Etats membres avant qu'ils ne soient adoptés par les parlement nationaux (la Commission peut également demander une révision du projet de budget si elle estime qu'il ne répond pas aux objectifs). Tout en effectuant des recommandations sur les budgets des Etats, la Commission doit s'assurer que les mesures décidées ne sacrifient pas la croissance, les investissements ou les dépenses consacrées au système de santé ou d'éducation. La suite sur Parlement Européen 

 

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