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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 08:13

 

 

Malgré les progrès faits depuis trois mois par la zone euro pour rassurer les marchés quant à la gestion du problème des dettes publiques, le Fonds monétaire international (FMI) considère que celle-ci demeure "le principal risque" pour la stabilité financière mondiale dans son rapport publié, mercredi 10 octobre à Tokyo.

 

Les tensions se sont aggravées, souligne l'institution. Notamment en raison de la fuite des capitaux privés des pays de la périphérie vers les pays du centre de la zone euro dans des proportions inédites.

 

Par exemple, au cours des douze mois s'achevant en juin, 296 milliards d'euros ont quitté l'Espagne et 235 milliards l'Italie. Cela a renchéri les coûts de financement de ces Etats, de leurs entreprises et de leurs particuliers.

 

Si ces phénomènes persistaient, le FMI a calculé que les principales banques européennes verraient leurs actifs réduits de 2 800 milliards de dollars (2 177 milliards d'euros), ce qui provoquerait une contraction du crédit de 9 % d'ici à la fin de l'année 2013 et un blocage de l'économie réelle.

 

"SENTIMENT TROMPEUR DE SÉCURITÉ"

 

Pour éviter cette rechute européenne, José Viñals, directeur du département des marchés de capitaux du Fonds, a fait la liste des mesures à prendre : recapitaliser les banques et fermer les plus malades, rééquilibrer les déficits des finances publiques, poursuivre la mise en place des "pare-feux" (MES, programme de rachats d'obligations publique de la Banque centrale européenne) et surtout instituer une véritable Union bancaire comportant une supervision unique.

 

Le FMI ne cache pas les faiblesses européennes qui pourraient miner la confiance des marchés dans un proche avenir, par exemple les "risques importants" que comporte le programme de rachat de dettes de la BCE ou encore l'absence de demande de l'Espagne d'un plan d'aide européen.

 

"Les Etats-Unis et le Japon devraient entendre la leçon que leur donne la zone euro, a souligné M. Viñals. En tardant à prendre les mesures nécessaires jusqu'à ce que les réactions des marchés les rendent inévitables, on s'expose à des turbulences financières et à des dommages économiques".

 

L'argent facile et les taux d'intérêt bas dont profitent ces deux pays leur donnent "un sentiment trompeur de sécurité", insiste-t-il.la suite sur Le Monde 

 

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 07:52

 

 

A force de plans de sauvetage et de traités d’urgence négociés à huis clos, les citoyens de l’UE sont lentement dépossédés du contrôle de leurs institutions, dénonce l’écrivain allemand Hans Magnus Enzensberger qui prédit une révolte.

La crise ? Quelle crise ? Cafés, terrasses et bistrots ne désemplissent pas, les vacanciers se bousculent dans les aéroports allemands, on nous parle de records à l’exportation, de recul du chômage. Les gens suivent en bâillant les "sommets" politiques hebdomadaires et les passes d’armes brumeuses des experts. Tout cela paraît se dérouler dans un no man’s land rhétorique rempli de discours officiels inintelligibles qui n’ont rien à voir avec ce que l’on appelle la vie réelle.


Manifestement, personne ou presque ne remarque que les pays européens ne sont plus régis depuis un certain temps par des institutions jouissant d’une légitimité démocratique, mais par une ribambelle de sigles qui les ont supplantées. Ce sont le FESF, le MES, la BCE, l’ABE et le FMI qui ont pris les commandes. Il faut être un expert pour développer ces acronymes.


En outre, seuls les initiés arrivent à comprendre qui fait quoi et comment au sein de la Commission européenne et de l’Eurogroupe. Tous ces organismes ont en commun de ne figurer dans aucune constitution du monde et de ne pas associer les électeurs à leurs prises de décision.

Spoliation politique 

Le détachement avec lequel les habitants de notre petit continent acceptent d’être dépossédés de leur pouvoir politique fait froid dans le dos. Peut-être est-ce dû au fait qu’il s’agit d’une nouveauté historique. Contrairement aux révolutions, aux coups d’Etat et aux putschs militaires dont l’histoire européenne ne manque pas, cette dépossession se passe sans perte ni fracas. Tout se déroule pacifiquement derrière des portes calfeutrées.


Que les traités ne soient pas respectés n’étonne plus personne. Les règles existantes, comme le principe de subsidiarité fixé par le traité de Rome ou la clause de non-renflouement du traité de Maastricht, passent à la trappe si besoin est. Le principe pacta sunt servanda [les pactes doivent être respectés] fait l’effet d’un slogan vide de sens forgé par quelque juriste pointilleux sous l’Antiquité.


L’abolition de l’Etat de droit apparaît noir sur blanc dans le traité établissant le MES (Mécanisme européen de stabilité). Les décisions des poids-lourds de cette "société de sauvetage" prennent immédiatement effet dans le droit international et ne sont pas soumises à l’assentiment des Parlements. Ils se nomment "gouverneurs", comme c’était souvent le cas sous les anciens régimes coloniaux, et, comme ces derniers, n’ont aucun compte à rendre à l’opinion. En revanche, ils sont expressément tenus au secret. Cela fait songer à l’omerta, qui figure dans le code d’honneur de la mafia. Nos "parrains" sont dispensés de tout contrôle judiciaire ou légal. Et jouissent d’un privilège que ne possède même pas un chef de la Camorra [la mafia napolitiaine] : l’immunité pénale absolue (conformément aux articles 32 à 35 du traité établissant le MES).


La spoliation politique du citoyen trouvait ainsi un point d’orgue provisoire. Elle avait débuté bien avant, lors de l’introduction de l’euro, voire plus tôt. Cette monnaie est le fruit de maquignonnages politiques qui n’ont tenu aucun compte des conditions économiques nécessaires à la mise en œuvre d’un tel projet.

Entreprise hasardeuse 

Bien loin de reconnaître et de corriger les malformations congénitales de leur création, le "régime des sauveurs" insiste sur la nécessité de suivre à tout prix la feuille de route fixée. Proclamer sans arrêt que nous n’aurions "pas d’autre choix" revient à nier le risque d’explosion induit par le creusement des disparités entre les Etats membres. Depuis déjà des années, les conséquences se profilent à l’horizon : la division au lieu de l’intégration, le ressentiment, l’animosité et les reproches mutuels au lieu de la concertation. "Si l’euro coule, l’Europe coule". Ce slogan inepte est censé rallier un continent d’un demi-milliard d’individus à l’entreprise hasardeuse d’une classe politique isolée, comme si 2 000 ans n’étaient qu’une paille comparés à un papier-monnaie inventé de fraîche date. Lire la suite sur PressEurop

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 19:56

 

 

Si le Portugal n'est pas tout à fait au bord du gouffre, son économie sous perfusion pourrait être entraînée dans une spirale récessive: les mesures d'austérité réclamées pour réduire la dette aggravent la récession qui entraîne à son tour une réduction des dépenses et des hausses d'impôts.

 

Un tel processus est déjà enclenché en Grèce, où la récession dure depuis cinq ans tandis qu'Athènes a manqué à maintes reprises ses objectifs budgétaires.

 

Il est toutefois encore trop tôt pour affirmer qu'un tel mécanisme est en marche au Portugal - 2012 est seulement sa deuxième année consécutive de récession - mais les signaux sont passés au rouge depuis que Lisbonne a annoncé le mois dernier de fortes hausses d'impôts, qui pourraient refroidir des consommateurs déjà bien échaudés.

 

Le Portugal, troisième pays de la zone euro à bénéficier d'un plan d'aide, connaît en 2012 sa pire récession depuis les années 1970.

 

"Le Portugal est l'un des pays les plus avancés dans le processus de cycle récessif, après la Grèce", a déclaré Guillaume Menuet, économiste chez Citi. "Dans une certaine mesure, le Portugal est déjà dans un cycle récessif, nous ne prévoyons pas de retour à la croissance avent 2015."

 

Préconisé par l'Europe sous l'impulsion de l'Allemagne, le recours à l'austérité pour répondre aux problèmes des pays fortement endettés pourrait perdre tout crédit si le Portugal ne parvenait pas à respecter son plan d'ajustement.

 

Jusqu'à présent, Berlin et Bruxelles ont salué les efforts de Lisbonne à mettre en oeuvres des réformes dans le cadre du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros obtenu au printemps 2011.

 

Mais le gouvernement doit composer avec l'hostilité croissante des Portugais envers les mesures d'austérité. Le gouvernement de centre-droit a dû renoncer le mois dernier à augmenter les cotisations salariales après de vastes manifestations. Pour compenser ce manque à gagner, Pedro Passos Coelho a annoncé de fortes hausses de l'impôt sur le revenu.

 

Le Premier ministre doit présenter lundi son projet de budget 2013 et ainsi détailler les hausses d'impôts prévues. Celles-ci pourraient représenter jusqu'à deux mois de salaires pour de nombreux salariés de la classe moyenne. La taxation sur les biens immobiliers et les grandes fortunes devrait également augmenter et une taxe sur les transactions financières pourrait voir le jour. (voir et )

 

DES RECETTES FISCALES EN BAISSE MALGRÉ LES HAUSSES D'IMPÔTS La suite sur Les Échos 

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 19:44

 

 

Les élections régionales qui se déroulent aujourd'hui et demain en République tchèque devrait déboucher sur une poussée des extrêmes. En cause: le plan d'austérité du gouvernement de Petr Necas.

 

La République tchèque est le bon élève de l’Europe centrale. Sa dette (40% du PIB) est très faible. Son niveau de vie est le plus élevé des anciens pays du pacte de Varsovie, dépasse celui du Portugal et fait jeu égal avec la Grèce. Certes, la croissance économique n’y est guère dynamique (+1,7% en 2011, stagnation attendue cette année), mais Prague apparaît comme un îlot de stabilité dans un continent en désarroi. Pour preuve, la dette à dix ans tchèque est très courue. Depuis le début de l’année, son rendement est passé de 3,5% à 2,5% et l’écart avec l’Allemagne -le fameux spread- s’est réduit de moitié!

 

Plan de rigueur

 

Pour conserver ce statut privilégié, le premier ministre de centre-droit, Petr Necas, a lancé un vigoureux plan de rigueur destiné à réduire le déficit budgétaire de 4% du PIB à 3% du PIB en 2013. Un plan qui fait grincer des dents sur les bords de la Vltava, d’autant que la classe politique tchèque est gangrenée par les affaires et la corruption depuis plusieurs années. Du coup, les élections régionales qui se déroulent ce vendredi et demain samedi dans 13 des 14 régions du pays et les élections sénatoriales qui se tiennent en même temps promettent d’être très difficiles pour le gouvernement.

 

Poussée des extrêmes La suite surla Tribune 

 

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 16:32

 

 

Il est urgent de changer de direction pour éviter une aggravation de la crise économique mondiale, a affirmé jeudi à Genève le directeur général du BIT Guy Ryder. Les politiques d'austérité doivent être repensées, a-t-il déclaré.

 

Le nouveau patron du Bureau international du travail (BIT) a exprimé son soutien aux propos tenus quelques heures auparavant par la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde recommandant de donner davantage de temps aux pays les plus endettés pour réduire leurs déficits.

 

«La communauté internationale est à un tournant. J'espère qu'elle va s'engager dans une direction différente. C'est le moment de repenser les politiques d'austérité», a déclaré Guy Ryder.

 

Il a averti que l'effet multiplicateur des mesures d'austérité en Europe a des conséquences sociales désastreuses. Le scénario le plus pessimiste du BIT concernant l'évolution du chômage est en train de se réaliser, a-t-il souligné.

 

Rejet en Grèce

 

Guy Ryder a donné l'exemple de la Grèce. «Je ne crois pas qu'un pays dont le PIB se contracte de 6 à 7% puisse rembourser sa dette», a-t-il affirmé. Il a déploré la rupture du dialogue social en Grèce et le «démantèlement du marché du travail» qui conduit à un «sentiment d'injustice» et à un «phénomème de rejet».

 

Il a aussi cité le cas de l'Espagne. «C'est le moment de mettre un frein à l'austérité, davantage de temps est nécessaire», a déclaré Guy Ryder.

 

Il a estimé qu'en Europe actuellement, «on est en train de refaire les erreurs commises dans d'autres régions du monde par les politiques d'ajustement structurel dans les années 80 et 90».

 

«Les mesures d'austérité ne donnent pas les résultats espérés. Si l'endettement peut être réduit, c'est par la croissance et la création d'emplois», a insisté l'ex-syndicaliste britannique. La suite sur Tribune de Genève

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 16:32

 

 

Le président du conseil italien a présenté ce matin une "loi de stabilité" qui prévoit une baisse de l'impôt sur le revenu, une hausse de la TVA et une baisse considérable des dépenses publiques, notamment dans la santé. Tour d'horizon des 5 mesures phare de ce projet.

 

« L'austérité n'est pas un cercle vicieux. » C'est ce qu'a affirmé mercredi matin Mario Monti à l'issue d'un conseil des ministres de huit heures qui a permis de mettre au point une nouvelle « loi de stabilité » qui devrait permettre d'économiser encore 10 milliards d'euros en 2013, mais aussi, affirme Mario Monti, d'entamer la relance de l'économie après une année 2012 qui devrait être marquée par un recul de 2,4 % du PIB italien. Voici les principales mesures annoncées :


1/ Baisse de l'impôt sur le revenu

C'est la « bonne surprise » de cette loi. Pour montrer que sa politique n'est pas que celle de la rigueur budgétaire et qu'il se soucie aussi de relance, Mario Monti a annoncé un recul du taux d'imposition jusqu'à 15.000 euros de revenus annuels de 23 à 22 %. Jusqu'à 28.000 euros de revenus annuels, le taux passera de 27 % à 26 %. En revanche, les invalides de guerre verront leurs revenus imposés au-delà de 15.000 euros. Ces mesures coûteront 5 milliards d'euros au budget italien. Les niches fiscales sont par ailleurs sévèrement rabotées.

2/ Hausse de la TVA

Mario Monti n'a pas osé supprimer la hausse prévue de la TVA pour ne pas envoyer de message négatif aux marchés. En revanche, la hausse ne sera pas de deux points, mais d'un seul point à partir de juillet 2013. Le taux réduit s'élèvera donc à 11 % et le taux plein à 22 %. La suite sur La Tribune

 

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 16:46

 

 

Centre d'Athènes bouclé, un hélicoptère, des navires de la police portuaire et 6500 policiers et membres des forces anti-émeutes mobilisés pour la venue de la chancellière allemande dans la capitale grecque ce mardi.

 

Un dispositif répressif spécial a déjà été prévu à l'encontre des manifestants anti-austérité, qui se mobiliseront sur la place située en contrebas du parlement, contre les nouvelles mesures d'austérité, en parallèle à la visite d'Angela Merkel. Selon une source policière citée par l'AFP, ils seront "probablement" repoussées dans les quartiers proches, tandis que cinq canons à eau seront utilisés en cas d'urgence.

 

Die Linke au côté de Syriza

 

Pour cette première visite de la chancelière allemande en Grèce depuis le début de la crise de la dette en 2010, une délégation du parti de gauche radicale allemand, Die Linke, a été invitée par Syriza. Le parti d'Alexis Tsipras a appelé ce lundi "tout le monde dans les rues pour "accueillir" Merkel" mardi, jugeant dans un communiqué que la chancelière veut "offrir "le soutien européen" au gouvernement de coalition qui s'écroule".

 

6 heures chrono

 

Selon la police, le dispositif pour l'accueil de la chancellière sera identique à celui déployé en 1999 à l'occasion d'une visite du président américain de l'époque, Bill Clinton, dans un contexte de poussée d'anti-américanisme dans l'opinion, après des bombardements de l'Otan en Serbie. Voici le déroulé de la visite d'Angela Merkel:

 

Avant son arrivée, pour une visite d'environ six heures dans l'après-midi, le quartier autour de la place centrale Syntagma sera bouclé à la circulation, des barrières en interdiront l'accès aux piétons et un hélicoptère survolera le centre ville.

Des patrouilles policières sillonneront le centre-ville, tandis que l'aéroport d'Athènes, l'ambassade allemande et les sociétés allemandes seront placées sous haute surveillance.

La police portuaire mobilisera également quelque 300 personnes pour assurer la sécurité du front de mer d'Athènes.

C'est dans ce contexte ultra-sécuritaire qu'Angela Merkel va tenter de transmettre un message de solidarité au peuple grec et au dirigeant conservateur du gouvernement de coalition, Antonis Samaras, qu'elle doit rencontrer en début d'après-midi.

 

Ce "message de solidarité" n'intervient pas par hasard. Le gouvernement s'apprête à annoncer un nouveau tour de vis austéritaire de 13 milliards d'euros pour 2013-2014, condition sine qua non pour recevoir le feu vert européen au versement d'une tranche de 31,5 milliards d'euros des prêts UE-FMI, sans laquelle ses caisses seront à vide fin novembre.

 

Les anti-austérité mobilisés dès ce lundi soir. Après une grève générale le 26 septembre et des manifestations quasi-quotidiennes, les syndicats du privé GSEE et du public Adedy ont de nouveau appelé à un rassemblement à Syntagma ce lundi soir pour s'opposer au nouveau train de rigueur prévoyant des économies de plus de 13 milliards d'euros pour 2013 et 2014. Lundi matin, des centaines de retraités communistes ont défilé dans le centre-ville contre ce nouveau tour de vis. Source L'Humanité 

 

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 08:30

 

Sous la pression de la rue, le gouvernement a retiré une mesure consistant à taxer les salariés au profit des entreprises pour relancer l'emploi.

 

Pedro Passos Coelho risque d'apprendre à ses dépens qu'il y a des limites à trop vouloir jouer le bon élève de Bruxelles, de Francfort et du Fonds monétaire international. Depuis sa tentative de taxer les salariés au profit des entreprises pour faire repartir l'emploi au Portugal, le Premier ministre portugais est surnommé le « Robin des bois des riches ». Jusqu'à présent, ses concitoyens s'étaient plutôt résignés au plan d'austérité et aux réformes mises en place moyennant 78 milliards d'euros d'aides versées par l'Union européenne et le FMI. Mais trop c'est trop, et leur capacité de résistance a été enfoncée. C'est un arrêté de la Cour constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres, en interdisant la suppression - demandée par le gouvernement de centre droit - des treizième et quatorzième mois de salaires des fonctionnaires. Du coup, le gouvernement de Coelho a décidé le 7 septembre de relever de 11 à 18% les cotisations sociales salariales et de baisser simultanément les cotisations patronales de 23,75 à 18%.

 

En réduisant ainsi le coût du travail, le Premier ministre espérait faire baisser les prix et pouvoir relancer la compétitivité des exportations. Or cette manière inédite de faire payer la réduction des coûts des entreprises par les salariés a rapidement suscité l'hostilité d'une grande partie de la population portugaise: mobilisées par les réseaux sociaux, des milliers de personnes, toutes générations confondues, ont défilé, dans les rues de Lisbonne, en scandant "Voleurs, voleurs..." ; "Le peuple est fatigué d'être volé et humilié" ; "Troïka et gouvernement, dégagez!"

 

Coalition fissurée La suite sur Challenges

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 20:17

 

Le 6 octobre 2008, les trois grandes banques islandaises faisaient faillite, provoquant une grave crise dans ce petit pays. Mais à présent, l'économie va beaucoup mieux grâce à une méthode inverse de celle suivie dans la zone euro.


Voici quatre ans, le 6 octobre 2008, le premier ministre islandais d'alors, Geir Haarde, provoque une onde de choc sur ce petit pays de 320.000 habitants. Trois semaines après la faillite de Lehman Brothers, il annonce que les trois grandes banques du pays, Kaupthing, Glitnir et Landsbanki, sont désormais incapables de faire face à leurs engagements. L'île nordique entre alors dans une des crises économiques les plus sévères de son histoire.


Un pays redressé

Quatre ans plus tard, l'économie islandaise affiche de nouveau une santé des plus robustes. Le PIB, qui avait reculé de 6,6% en 2009 et de 4% en 2010, devrait croître de 2,1% cette année, bien plus que le niveau de la plupart des pays européens. Le déficit budgétaire, de 13,5% du PIB en 2008 devrait être équilibré l'an prochain. Le chômage, qui était monté à près de 8% de la population active en 2010 devrait redescendre en 2013 à près de 5%. Enfin, le prêt d'urgence du FMI, de 2,1 milliards d'euros a été remboursé en avance.


Pas de pitié pour les banques et les créanciers

Comment l'Islande a-t-elle réalisée ce «miracle»? En suivant, il faut bien le dire, le chemin inverse de celui où s'est engagée la zone euro depuis 2010. Première clé du succès islandais : Reykjavik n'a «jamais essayé de sauver ses banques», comme le remarquait récemment le ministre de l'Industrie, Steingrimur Sigfusson au quotidien allemand FAZ. Les trois géants bancaires, dont les bilans cumulés étaient 10 fois supérieurs au PIB du pays, n'ont pas été recapitalisés. Les créanciers étrangers ont été mis à contribution d'emblée. Reykjavik n'a jamais tenté de sauver leur mise, comme cela a été le cas pour les créanciers islandais. Ainsi, il n'y a pas eu, comme en Espagne, de transfert du risque bancaire vers les finances publiques. La suite surLa Tribune 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 17:09

 

Dans ce flot de petits et grands drames quotidiens représentés au théâtre médiatique l'insignifiant se mêle au significatif, et de ce fait, à notre usure quotidienne. Pour ce qui est déjà du significatif, les ouvriers du chantier naval d'Eleusis qui n'ont pas reçu de salaire depuis plus de six mois, ont poussé les barrières du Pentagone grec pour ainsi pénétrer dans les lieux. Ils travaillaient encore récemment pour un certain nombre de commandes de la marine nationale, sauf que la faillite intérieure, autrement-dit le défaut (de paiement) de l'État grec vis à vis du marché interne en a décidé différemment. La manifestation a été violemment réprimée par les MAT (CRS), le responsable de la police du secteur a été suspendu de ses fonctions « pour insuffisance » d'après le communiqué du ministre Dendias, et plus de cent manifestants ont été arrêtés et transférés aux locaux de la Direction centrale de la police, avenue Alexandras.

 

C'est devant ce bâtiment, que j'ai rencontré certains d'entre eux dans l'après-midi, venus nombreux, pour soutenir leurs camarades, et surtout, pour exiger leur libération. « On nous achève, travailler six mois sans salaire, puis... plus de travail du tout, nous voulons du travail et du pain ». Effectivement. On entendait scander à répétition: « Du pain, de l'éducation et de la liberté », un slogan déjà célèbre à l'époque des colonels. Puis, il y avait les badauds, plutôt bienveillants mais muets avant les lacrymogènes et avant une première dispersion des manifestants, lesquels se sont vite regroupés un peu plus loin. Et pour le reste la vie... normale. Nos chiens, place de la Constitution, beaucoup de monde, les vendeurs et vendeuses de billets de loterie, les mendiants jeunes ou âgés, plus un récent bouquet de fleurs déposé sur l'arbre de Dimitri. J'ai aussi remarqué la fermeture d'une boutique encore ouverte la dernière fois. C'est notre « dernière fois » à nous tous qui se répète inlassablement depuis deux ans. C'est aussi cette fin interminable qui nous mine le moral plus qu'autre chose. Ne plus pouvoir faire son deuil après le choc, puis passer à autre chose, recomposer, résister et enfin rêver.

 

Mais voilà deux jours que notre système politique entre aussi dans un mauvais rêve. Son personnel est en ébullition soudaine, et avec lui, tout ce que le pays compte en faune nécrophage, à cause d'une petite clé USB. Une clé USB d'ailleurs nommée « clé Lagarde » et pour cause : Elle contient un fichier sous forme de liste, dévoilant les noms des « concitoyens économiquement migrateurs » vers le paradis des banques suisses, fichier confié en automne 2010 (selon la presse grecque) par Christine Lagarde au ministre Papakonstantinou, alors éphémère liquidateur au ministère de l'Économie. C'était bien entendu, sous la gouvernance du conférencier Papandréou, cet homme politique qui à l'échèle de l'Europe, fut le premier à inaugurer officiellement la privatisation de son gouvernement, livrant le pays clés en main aux escrocs.

 

Durant deux ans, cette clef USB dont la « procédure d'acquisition » serait plutôt officieuse qu'officielle, n'a été exploitée que partiellement par les politiciens Pasokiens, suivant leur humeurs du moment et avant tout, en harmonie avec leur jeu politicien, et ces gens excellent indiscutablement dans ce sport, on le sait aussi. Ce n'est qu'en début de semaine, que Venizélos, le chef Pasokien, s'est décidé à transmettre sa clé USB à Samaras par courrier. Venizélos à retrouvé la clé... en faisant le ménage chez lui, après l'avoir emportée depuis son ex-ministère. En Grèce c'est aussi cela la continuité de l'État. Le scandale est grand, sauf qu'il n'impressionne plus grand monde.

 

Certains Pasokiens et anciens ministres et amis de Papandréou, viennent de quitter le PASOK, comme Yannis Ragousis, retourné sur son île, Paros. C'est alors dans l'urgence que les parlementaires Pasokiens se réunissent ce soir, car « cette dernière crise, serait alors très grave, pour le parti déjà, mais aussi, pour le gouvernement tripartite, c'est même un séisme », estiment nos journalistes plus préoccupés que jamais du sort de notre système politique. On aurait pu penser que nous sommes toujours dans l'insignifiant, pas si sûr. Ce soir (04/10) nous venons d'apprendre que Leonidas Tzanis, ancien ministre au cabinet Simitis (ex-député PASOK également), s'est pendu dans l'après-midi au garage de son domicile à Volos (en Thessalie). Son nom figurerait sur la « liste Lagarde » selon le reportage du moment (Real.gr). par Panagiotis Grigoriou (Historien et Ethnologue) Lire la suite sur GreekCrisisNow

 

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