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Qui a tué nos villages ?

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 09:51

 

 

Le Comité européen des droits sociaux (CEDS) a rendu son verdict aujourd’hui : les inteventions du pouvoir judiciaire d’il y a deux qui ordonnaient la levée des piquets de grève ont été jugées comme une violation au droit de grève. Cependant, le CEDS considère la procédure terminée.  A l’époque, la FGTB, la CSC et la CGSLB avaient fait part au CEDS de l’attitude jugée démesurée du pouvoir judiciaire durant la grève en ordonnant la levée des piquets. 


Le CEDS considère que les pressions des grévistes sont de nature à porter atteinte à la liberté des non-grévistes mais qu’il est légitime que les travailleurs grévistes cherchent à entraîner l'ensemble des travailleurs dans leur mouvement.


Ainsi, on apprend que les deux tiers des juges ont approuvé la requête des syndicats et qu’ils ont conclu à la violation de la charte sociale européenne. Ce verdict sera transmis par la suite au Conseil de l’Europe qui pourra exiger un suivi du dossier mais sans pour autant être apte à condamner concrètement la Belgique. Les syndicats se sont félicités du jugement et ont, au sein d’un communiqué, appelé à la conciliation et à la médiation des deux parties en cas de conflits. Par ailleurs, les syndicats ont également demandé aux ministres de l'emploi et de la justice de faire le nécessaire pour diffuser la décision du Comité européen des droits sociaux auprès du pouvoir judiciaire. La suite sur l’Express.be 



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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 12:12

 

Des centaines de manifestants du mouvement "Occupy" se sont rassemblés ce mardi devant le Capitole, siège du Congrès américain à Washington, pour dénoncer l'influence de l'argent au coeur du pouvoir législatif.

"Il est important que les gens sachent que nous ne tolérons plus cette situation. Les gens sont furieux de la tournure que prennent les événements et nous voulons que le Congrès en prenne conscience", a expliqué un manifestant, James Cullen, un chômeur de 34 ans originaire du Maryland.

Les manifestants se sont rassemblés sur une pelouse pour accueillir et interpeller les parlementaires de retour de vacance. Ils brandissent des pancartes où l'on peut lire "Le Congrès est à vendre" et "Banksters d'Amérique" (contraction en anglais de "gangsters" et de "bankers", ndlr). L'événement se déroule pour le moment sans violence majeure. Un protestataire a cependant été arrêté pour voies de fait sur la personne d'un policier. La suite sur Le Figaro 



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6 février 2012 1 06 /02 /février /2012 11:59

 

 

L'UE a donné un mois au premier ministre Viktor Orban pour mettre fin à ses dérives autoritaires. Pourtant, à travers le pays, ses lois liberticides ne dérangent guère.

 

Autrefois, Ozd était une ville joyeuse, aussi joyeuse que possible à l'époque du rideau de fer et du communisme du goulasch. Son usine sidérurgique attirait des ouvriers de toute la Hongrie. Il y avait des fêtes, des bals, des colonies de vacances gratuites au bord du lac Balaton, des médailles pour les vieux. Au printemps, on se promenait dans les collines. Et, à l'automne, c'étaient les vendanges à Eger, à une petite heure de train, réputé pour son vin blanc. Ici, les parents ne s'inquiétaient pas pour l'avenir, qui durerait aussi longtemps que l'Union soviétique. Les enfants naissaient sidérurgiste ou couturière, instituteur ou ingénieur. Ne pas travailler était impensable, et même passible de prison.

Aujourd'hui, à Ozd, sur la frontière avec la Slovaquie, des centaines de familles suivent avec anxiété la parité entre le franc suisse et le forint, la monnaie nationale. Ce taux de change est devenu une réalité terriblement concrète, qui prélève au quotidien sa dîme de souffrances et de privations. Quelque 600 000 foyers hongrois se sont endettés - à 97 % en monnaie helvétique, dont la valeur a beaucoup augmenté depuis deux ans - pour acheter un logement, une voiture, des équipements électroménagers. La plupart ne peuvent plus rembourser leur crédit. " On ne parle que de ça, ici, tous les jours. Nos amis sont dans la même situation que nous ", dit Monika Racz, 33 ans, assise dans sa petite maison de la banlieue d'Ozd à côté de son mari, Zoltan, aux longues moustaches magyares. Les murs jaune canari, rouge fraise ou vert menthe, la chaleur du poêle, l'ordinateur sur lequel joue leur fils Hunor feraient presque oublier l'angoisse qui les ronge. Celle de voir Raiffeisen, le Crédit agricole autrichien, saisir leur maison achetée en 2008 où ils ont tout refait de leurs mains.

" Un membre du gouvernement a dit que les gens auraient dû être conscients du risque encouru avec l'endettement, dit Zoltan. Mais à ce moment-là j'étais soudeur à Eger, je gagnais 160 000 forints par mois (environ 530 euros). Des traites de 30 000 forints, ça n'était pas irresponsable. " En janvier 2012, ces traites atteignent 80 000 forints, à cause de la hausse du franc suisse, alors que les revenus du couple s'élèvent à 120 000 forints (moins de 400 euros). Lui travaille dans une scierie, elle comme couturière dans un atelier qui fabrique pour l'Italie des pièces griffées de grandes maisons. Impossible, faute d'argent, de recourir au dispositif imposé aux banques - en Hongrie, elles sont à 80 % étrangères - qui permettait aux endettés de se libérer de leurs emprunts à un taux de change préférentiel avant la fin de l'année 2011. D'ailleurs, selon les chiffres officiels, seuls 100 000 débiteurs sur 900 000 en ont bénéficié. Cet hiver, le couple a dû renoncer à se chauffer au gaz, trop coûteux. " Heureusement, le patron me laisse prendre du bois ", glisse Zoltan. L'été, ils emmènent leur petit garçon à la piscine municipale. " Depuis que nous sommes mariés, nous n'avons jamais pu partir en vacances ", dit Monika. Le couple voudrait un autre enfant, mais cela paraît un luxe inaccessible. La suite sur Le Monde

 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 18:06

 

 

En se penchant sur les conséquences des plans d'austérité dans le passé, une étude anglaise souligne le lien entre coupes budgétaires et révoltes sociales.

 

Les Européens pourront-ils supporter la course à l’austérité qui sévit actuellement dans l’Union ? Une étude anglaise « More cutbacks mean more riots », (« Une hausse des coupes budgétaires entraîne une augmentations des émeutes »), publiée ce mardi 31 janvier, s’est penchée sur le liens entre les coupes budgétaires et les révoltes sociales et donne des éléments de réponse, alors que le nombre de manifestations constatées en Europe et dans le monde en 2011 a battu tous les records.

Le professeur en sociologie Peter Taylor-Gooby de l’université du Kent s’est d’abord appuyé sur les travaux d’une première étude des économistes Jacopo Ponticelli et Hans-Joachim Voth, diffusée en août dernier, qui avait souligné une forte corrélation entre les périodes de réductions budgétaires et celles d’augmentation de l’« instabilité », à savoir les émeutes et manifestations ainsi que la délinquance et les assassinats constatés.

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(Fréquence des révoltes et échelle des coupes budgétaires)

Comme le montre le schéma ci-dessus, le nombre d’événements augmente toujours en période de coupes budgétaires. Lorsque les réductions de dépenses dépassent les 2% du PIB, l’instabilité grimpe de manière significative. Et lorsque ce seuil dépasse les 3%, on constate jusqu’à un doublement des indicateurs choisis.

Les coupes à éviter

Le professeur Peter Taylor-Gooby a, lui, tenté de comprendre quelles dépenses supprimées sont facteur d’instabilité. Il s’est penché sur les conséquences sociales des réductions de budgets réalisées dans 26 pays, principalement européens, [1] entre 1980 et 2005. La suite sur Terra Eco



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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 18:48

 

 

Le corps de cet ouvrier non déclaré a été abandonné dans un endroit peu fréquenté

 

BRUXELLES Des ouvriers du bâtiment ont laissé mourir un collègue victime sur un chantier d’un malaise cardiaque et, à la demande du patron qui ne l’avait pas déclaré, sont allés le balancer dans un endroit peu fréquenté, alors que l’ouvrier portugais de 49 ans, peut-être, était vivant.

 

Quand le corps a été trouvé, à Uccle, le malheureux auquel aucun soin n’avait été apporté, et pour lequel aucun secours ne fut demandé, avait cessé de vivre.

 

À la demande du patron, l’un des collègues est ensuite allé menacer sa veuve, lui promettant en revanche 10.000 € pour ne pas parler à la police.

 

Le parquet de Bruxelles confirme que l’affaire a été mise à l’instruction chez la juge, Isabelle Panou. L’instruction est actuellement menée pour le compte de l’auditorat du travail.

 

L’auditeur du travail de Bruxelles, Henri Funck, précise qu’il s’agit d’un dossier de non-assistance à personne en danger et de recel de cadavre s’il est établi que l’ouvrier avait cessé de vivre quand l’employeur et les collègues sont allés le balancer.

 

C’est l’aboutissement d’une enquête menée depuis deux mois et demi par la police d’Uccle. La dépouille est trouvée le 12 novembre 2011 dans le bas de la rue Gambier.

 

Le décès est d’abord classé “décès naturel” . Des policiers s’étonnent : c’est le week-end prolongé du 11 novembre et nous sommes samedi : qui est et d’où vient cet homme en bleu de travail couvert de plâtre, d’enduit et de peinture ?

 

Le bas de la rue Victor Gambier qui longe le parc Raspail est un tronçon pavé, peu fréquenté.

Né à Ervedal le 23 janvier 1962, M. Antonio Jorge Nunes Coelho habitait à Saint-Gilles, près de la Barrière.

La police uccloise a fini par localiser le chantier sur lequel l’ouvrier était occupé comme plafonneur, effectivement sans avoir été déclaré.

C’était un petit chantier de 3 jours. Il serait payé 500 euros. Lire la suite sur DH.be 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 18:36

 

Le Sommet européen du 30 janvier a finalisé l’accord international sur la gouvernance économique européenne. Ce traité édicte des règles budgétaires strictes, qui gravent dans le marbre l’austérité

budgétaire. La CES s’oppose à ce nouveau traité car nous sommes convaincus que les propositions du traité affaibliront l’Europe au lieu de la renforcer. Le durcissement de l’austérité ne fera qu’empirer une situation sociale déjà insoutenable dans de nombreux pays. Ce qu’il nous faut, c’est un plan de relance ciblé sur l’emploi et la croissance durable. C’est cela la priorité des priorités.

 

Le processus de négociation de ce traité a ignoré le contrôle démocratique qui devrait normalement caractériser toute réforme de l’Union. Les négociations ont été intenses et semi-secrètes. Le syndicat européen déplore ce processus non démocratique et met en garde sur les conséquences qu’il pourrait avoir au niveau national.

 

L’intégration européenne sera une réussite si elle constitue un projet positif qui apporte du progrès social, plus d’emplois et des emplois de qualité. Or, la détérioration de la situation économique

et sociale est utilisée, au niveau européen, comme un moyen d’attaquer les relations sociales, d’imposer une pression à la baisse sur les salaires, d’affaiblir la protection sociale et de

privatiser les services p ublics. La CES s’oppose à ces attaques qui risquent de démanteler un modèle social unique au monde.

 

Trop c’est trop ! Face à une telle situation, la CES appelle à une Journée d’action européenne décentralisée, le 29 février prochain, à la veille du Conseil européen. A travers toute une série d’actions, les syndicats européens demanderont à ce que l’emploi et la justice sociale soient au centre des priorités politiques.

 

Le durcissement budgétaire n’est pas la bonne réponse. L’Union européenne a besoin d’une dimension sociale forte. Elle doit mettre en place un plan de relance, axé sur les investissements

en faveur d’une croissance durable, d’emplois de qualité, de justice sociale et de lutte contre les inégalités.

 

Bernadette Ségol, 

Secrétaire générale 

Confédération Européenne des Syndicat

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« Trop c’est trop »

La CES appelle à une journée d’action européenne le 29 février

Face à une situation économique et sociale qui se dégrade et avec le durcissement de l’austérité comme

seule réponse de la part des dirigeants européens, la CES appelle à une journée d’action européenne le 29 février prochain, à la veille du Conseil européen. Les syndicats européens se mobiliseront partout en Europe pour que le travail et la justice sociale soient au centre des priorités politiques. « Trop c’est trop ! Les mesures d’austérité ne sont pas la seule réponse à la crise. Au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. Même si l’équilibre budgétaire est nécessaire, la rigueur seule accroît les déséquilibres. C’est une politique de relance par l’investissement qui doit être privilégiée » a déclaré Bernadette Ségol lors de la conférence de presse annonçant cette journée d’action.

Communiqué de presse de la CES  

« Trop c’est trop » - Campagne de la CES contre l’austérité

 

Lire le bulletin de la CES 

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 18:26



Les pharmacies grecques refusent de délivrer les médicaments sur ordonnance s’ils ne sont pas payés comptant. En cause : les millions d’euros que leur doit la Sécurité sociale.

La pilule est dure à avaler pour les Grecs. Depuis le début de l’année, les malades sont contraints de payer de leur poche les médicaments. Une décision qui frappe Athènes et d’autres villes du pays. Un choix difficile à prendre pour les pharmaciens, mais inévitable. « Nous ne pouvons plus continuer à accorder des crédits, même pour un jour supplémentaire », reconnaît Konstantinos Lourantos, président de l’Ordre des pharmaciens d’Attique, la région qui englobe la capitale grecque.


En manque drastique de moyens, l’Etat ne rembourse plus les apothicaires qu’au compte-gouttes. Et les délais de remboursement des prescriptions par la Sécurité sociale peuvent prendre jusqu’à une année. Au total, les impayés de l’Etat atteignent actuellement la somme vertigineuse de 350 millions d’euros. Une situation qui ne devrait pas s’améliorer. Sous la pression de la « troïka » (Commission européenne, Banque centrale européenne, FMI), le gouvernement de Lucas Papademos doit opérer des coupes drastiques dans le budget de la santé. En 2012, ce budget sera encore raboté de 6,5%.
Lire le Bulletin du FMI


Accès sinistré
« Comment puis-je refuser de fournir des médicaments à une personne que je connais depuis trente ans ? » s’attriste une pharmacienne d’Athènes. Avec leur maigre pension, les personnes âgées ne peuvent même plus s’offrir les médicaments à bas prix. Une situation indécente pour la jeune femme, remontée contre le gouvernement. Au fil de la crise, le Ministère de la santé a également retiré de nombreux remèdes de la liste des médicaments pris en charge par la Sécurité sociale. Une mesure qui a surtout touché les drogues de base comme les anti-douleurs ou des remèdes contre le rhume. « Nous sommes en plein hiver et nos patients doivent désormais payer eux-mêmes presque toutes les variétés de sirop contre la toux », s’insurge la pharmacienne.


D’autres médicaments ne sont tout simplement plus disponibles. Les pharmacies n’arrivent plus à s’approvisionner auprès de leurs grossistes. « Auparavant, nous obtenions les médicaments auprès des vendeurs en gros en laissant un dépôt, confie un pharmacien de la capitale. Mais, maintenant, nous devons les payer d’avance. » Un coup dur pour les 12 000 officines qui parsèment le pays. Nombreuses sont celles qui n’arrivent plus à boucler leurs comptes.


Une pénurie accentuée par la politique du gouvernement grec. Depuis 2010, Athènes a décidé de baisser le prix des médicaments de 20% dans le cadre de mesures d’économies. Ainsi, les grossistes préfèrent exporter leurs produits dans d’autres pays européens pour en obtenir un meilleur prix. Et, de leur côté les laboratoires pharmaceutiques qui voient fondre leurs bénéfices ne se pressent pas pour remplir les étals. Selon l’Association panhellénique des pharmaciens, près de la moitié des 500 médicaments les plus utilisés dans le pays seraient actuellement en pénurie.


Roche réduit
En septembre dernier, le laboratoire pharmaceutique suisse Roche, premier fournisseur de médicaments en Grèce, a même décidé de ne plus satisfaire les demandes de certains hôpitaux. Lire la suite sur Info Sud

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 22:34
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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 21:47


Les chiffres officiels montrent que les salariés les moins bien payés vivent deux ans de moins qu’il y a dix ans.  
Une bonne partie de la presse allemande relevait hier matin « une évolution à contre-courant » concernant les personnes classées dans la catégorie des revenus faibles. Alors que les statistiques ne connaissent qu’une seule tendance depuis des années, celle d’un allongement de la durée de la vie, une évolution négative apparaît pour la première fois chez celles qui sont au bas de l’échelle des salaires.


Alors que, toutes catégories sociales confondues, une progression de l’espérance de vie demeure perceptible outre-Rhin sur les dix dernières années, celle-ci passe de 77,5 ans en 2001 à 
75,5 ans en 2011 chez les personnes qui ont le triste privilège de figurer parmi les moins bien payées. Et ce recul atteint même presque quatre ans (de 77,9 ans à 74,1 ans) chez les citoyens de la partie orientale de l’Allemagne.


Entreprise d'écrasement des coûts salariaux
Ces chiffres sont tirés de la réponse qu’a dû fournir le gouvernement d’Angela 
Merkel à une « grande question » écrite du groupe du parti Die Linke au Bundestag. Les autorités se doivent en effet de répondre à ce type d’interpellation parlementaire de façon très précise en s’appuyant sur toutes les données dont disposent, sur le thème invoqué, les services officiels.


Le lien est patent entre ce recul dûment enregistré de l’espérance de vie des plus pauvres et la formidable 
entreprise d’écrasement des coûts salariaux, qu’ont constitué les réformes antisociales mises en œuvre durant la décennie par Gerhard Schröder puis par l’actuelle chancelière. Les mesures adoptées ont conduit à de terribles déclassements et ont fait grossir d’autant plus vite le nombre de travailleurs pauvres qu’il n’existe pas de salaire minimum légal outre-Rhin.


2 millions de salariés gagnent moins de 6 euros de l'heure La suite sur L’Humanité

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 16:41

 
MADRID — "Ce sont des menteurs! Ils ferment sans le dire!", lance Oscar Tierno, ouvrier de l'aciérie ArcelorMittal de Madrid, venu manifester jeudi comme des dizaines d'autres pour dire "non" à la fermeture de l'usine, un nouveau coup dur pour l'économie espagnole sinistrée.
 
L'activité devait repartir en janvier mais la direction d'ArcelorMittal a annoncé mardi l'arrêt, pour une durée indéterminée, du four électrique et de la production d'acier associée, lors d'un comité d'entreprise européen extraordinaire à Luxembourg.
 
Les syndicats ne croient pas non plus à l'engagement de la direction de conserver une centaine de salariés à Villaverde pour des activités de logistique et de distribution.
 
Pour eux, la fermeture est "une décision uniquement financière" d'une multinationale qui "fait passer en premier les intérêts de ses actionnaires sans penser aux répercussions sur les emplois directs et indirects", dit Casimiro Ramirez, délégué du syndicat Comisiones obreras (CCOO).
 
"Nous devons lutter contre la politique d'Arcelor. Ils ferment les usines les unes après les autres", après nous avoir assuré il y a quelques mois qu'il n'y avait "aucun problème" avec celle de Madrid, lance José Ramon Laso Castano, secrétaire général de la fédération de la sidérurgie de CCOO.
Face aux sombres perspectives économiques en Europe, l'UGT et la CCOO, les deux principaux syndicats espagnols, craignent d'autres fermetures.
 
En Belgique, ArcelorMittal a annoncé l'an dernier la fermeture de deux haut-fourneaux à Liège. D'autres sites pourraient suivre au Luxembourg, en Pologne et en République tchèque. Source Bettembourg

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Arcellor Mittal lance un plan de départs volontaires à Ostrava

Quelque 630 salariés sur un total de 6 000 quitteront la filiale tchèque du sidérurgiste ArcelorMittal à Ostrava dans le cadre d'un plan de départs volontaires, lancé afin d'augmenter la compétitivité du site. "Dans la situation incertaine qui règne actuellement sur le marché de l'acier en Europe, il faut que l'entreprise soit compétitive", a déclaré à l'AFP la porte-parole de la filiale tchèque, Věra Breiová. "Le chiffre de 630 n'est pas définitif, le processus est toujours en cours. Le plan concerne les ouvriers aussi bien que les employés, de toutes les tranches d'âge", a-t-elle précisé. Le plan, lancé fin 2011 concerne la société mère ArcelorMittal Ostrava et ses filiales ArcelorMittal Energy et ArcelorMittal Engineering Products, qui emploient aujourd'hui au total environ 6 000 salariés. Source Bettembourg

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