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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 19:31

Un demi-millier de manifestants anti-Wall Street ont tenté jeudi de relancer leur mouvement en défilant en direction de la Bourse de New York, où une forte présence policière les attendait.

Ils espèrent rassembler des milliers de personnes derrière leurs slogans contre les inégalités économiques.

Les autorités municipales s'attendent à ce qu'une large foule converge vers le New York Stock Exchange et empêche les employés du quartier financier de se rendre à leur travail.

De très nombreux policiers étaient en faction jeudi matin dans et autour de Wall Street, la rue de la Bourse rendue inaccessible.

"Occupy Wall Street" a prévu d'organiser une fête populaire devant le New York Stock Exchange pour le contraindre à la fermeture.

Les manifestants savent qu'ils ont peu de chances de s'approcher du symbole du capitalisme américain et que cette journée d'action risque, par son côté provocateur, de se traduire par des arrestations massives et d'aggraver les relations déjà tendues avec la municipalité.

Leur marche de reconquête intervient deux jours après le démantèlement du campement militant installé depuis le 17 septembre dans le parc Zuccotti, d'où la manifestation s'est élancée tôt dans la matinée.

"Je pense que c'est un beau moment pour reprendre nos rues, surtout après l'éviction", dit Rachel Falcone, 27 ans, venue de Brooklyn. "Il faut montrer que nous pouvons exister partout".

"PAS UN MOUVEMENT DE MARGINAUX" La suite sur L’Express 


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Aux États-Unis, des manifestations sont prévues dans plusieurs villes, dont Portland, Atlanta, Détroit et la capitale, Washington. Dans ces villes, les manifestants pourraient tenter de bloquer l'accès à des ponts.

Au Canada, le mouvement Occupons Ottawa a donné rendez-vous aux manifestants dans le parc de la Confédération à 11 heures pour participer à différentes actions.

Des actions sont aussi annoncées du côté européen à Madrid, en Espagne, à Gand, en Belgique et dans une dizaine de villes en Allemagne.

En Grande-Bretagne, à Londres, les indignés qui ont installé leurs tentes dans la City, le quartier de la finance, ont reçu un ultimatum pour les démanteler. Mais ils n'ont pas l'intention de se plier à l'injonction de la Ville, qu'ils comptent contester en justice.

Extrait de Les indignés de New York se heurtent à la forteresse de la Bourse

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 14:00

 

Une octogénaire de Seattle est rapidement devenue un visage public du mouvement Occupy Wall Street aux États-Unis après avoir été aspergée de gaz poivre durant une marche.

 

Une photographie prise mardi soir montrant Dorli Rainey avec le visage couvert de substance lacrymogène et d'un liquide utilisé pour en mitiger les effets est devenu un objet de curiosité très populaire sur la toile.

 

«C'est une photo affreuse, je ne suis pas si laide que ça», a affirmé mercredi Mme Rainey, en entrevue avec l'Associated Press.

 

La photographie montre Dorli Rainey, portant un manteau et un foulard, être soutenue par deux personnes qui l'aident à s'éloigner de la zone.

 

Mme Rainey, âgée de 84 ans, affirme qu'elle était dans un autobus de la ville lorsqu'elle a entendu des hélicoptères survoler le ciel. Elle a immédiatement voulu démontrer sa solidarité avec les indignés de New York, victimes ce jour-là d'un assaut des forces de l'ordre. La suite sur CyberPresse Canada 

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 13:46

 

Nous sommes ballottés depuis plusieurs semaines dans le torrent d'informations que charrie la crise financière, pour laquelle nous sommes totalement impuissants. On arrive à comprendreque cela se joue sur des centaines de milliards d'euros. On sait cependant que la dette publique de la France était déjà en 2003 de 1 000 milliards d'euros et que ce n'était pas, alors, un drame. On a bien compris que des spéculateurs ont intérêt à ce que le remboursement de la dette nous coûte le plus pour que cela leur rapporte davantage (même sans dégradation, ne riez pas, du "AAA").

Il n'est pas nécessaire d'êtreun observateur patenté pour constater que ceux qui se gargarisent de la "faillite" n'ont rien fait pour l'enrayer : au contraire ils ont accru, ces dernières années, les réductions d'impôts pour une minorité de favorisés. Des économistes commentateurs font du catastrophisme et n'hésitent pas à stigmatisersans vergogne un pays (la Grèce) dont la dette est cinq fois inférieure à la nôtre (et ils s'épanchent sans retenue sur les frasques de ces Grecs dont ils savent tout mais dont ils n'avaient jamais parlé).

Tout ce déferlement se fait à partirde chiffres incontrôlables, invérifiables : déjà, Papandréou avait découvert en 2009, douze jours après son arrivée au pouvoir, que les chiffres du précédent gouvernement étaient truqués et que le déficit atteignait en réalité 12,5 % du PIB (qui garantit que d'autres pays ne manipulent pas leurs statistiques ?). Ces derniers jours, on apprenait que la dette allemande s'était, suite à une erreur de calcul, allégée d'un coup de 55,5 milliards d'euros, et qu'Olympus, grande société japonaise, trichait sur ses comptes depuis vingt ans. Et ne parlons pas des jongleries de traders qui peuvent jouer, en quelques jours, sur 50 milliards d'euros, faireperdre 5 milliards à leur banque, sans que celle-ci ne s'en trouve affectée plus que ça. On sait que les capitaux circulent désormais à la vitesse de la lumière… et les profits aussi.

C'est le moment que choisissent des hommes politiques, soucieux du bien public, pour lancer la chasse à la fraude. Le président de la République veut lutter contre les fraudeurs aux prestations sociales. Avant lui, un de ses ministres, chargé de lancer des ballons-sondes, avait cru judicieux de s'en prendre aux bénéficiaires du RSA (il faut les contraindre à travailler un peu) et plus récemment d'exclure du logement social ceux qui n'ont pas d'emploi. Au stade où nous en sommes, il ne reste plus qu'à annoncer la suppression de la CMU. Encore un effort M. Wauquiez.

Que des gens démunis s'arrangent parfois avec la législation, personne ne peut le nier. Des dispositifs existent pour réduire autant que possible ces dérapages (dont le nombre est très faible : autour de 1 %), dans l'intérêt des finances publiques mais aussi pour que, justement, les mesures sociales ne donnent pas prises à critique. Par ailleurs, il existe de véritables fraudes : dans ce cas, cela n'a rien à voir avec les bénéficiaires de prestations sociales, mais concerne de véritables truands ou mafieux, et cela relève du grand banditisme. Cela n'autorise pas le chef de l'Etat et ses affidés à jeter ainsi le discrédit sur toute une population et sur tout un système de protection sociale. Nicolas Sarkozy a été élu en 2007 sur le mot d'ordre "non à l'assistance". Il compte sans doute renouveler l'exploit. / par Yves Faucoup, ancien directeur de l'action sociale d'un département, consultant et enseignant en action sociale La suite sur Le Monde

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 13:45

 

Nous avons visité Occupy Amsterdam, nous leur avons raconté notre quotidien à La Défense, les violences policières tous les jours, la précarité du camp, l'interdiction de poser ne serait-ce qu'une tente... Ils n'y croyaient pas, nous demandant même si La Défense était bien en Europe. Nous avons suivi de près Occupy Wallstreet et leur expulsion ce matin, puis le revirement de situation après une décision de justice contre l'action de la Police new-yorkaise. Nous avons regardé Occupy LSX (Londres), nous avons vu Occupy Berlin... Partout des tentes, des camions, des espaces multimédias, des livestreams avec les autres lieux Occupés.

Les CRS chargent et chargent encore !

 

Mais aujourd'hui, en France, nous voyons des occupations stratégiques totalement précarisées, que les interventions policières cherchent à montrer désorganisées et gérées par des squatteurs. La réalité est bien différente : depuis le premier jour de Occupons la Défense, à chaque fois que l'occupation se structure, qu'une tente est montée, qu'une bâche est tendue pour se protéger de la pluie... les brigades chargent et chargent encore ! Tous les jours nous subissons des intimidations policières, nous constatons des vols de biens privés par les forces de l'ordre, nous encaissons des coups de matraque et des gaz lacrymo...

 

Que se passe-t-il en France ?? Dans quelle démocratie moderne sommes-nous pour que de tels ordres soient donnés par des représentants de l'État élus par les français pour les représenter. Et pour qu'ils puissent être exécutés par des êtres humains ?

 

Ce soir, un niveau supérieur a été franchi.

 

Ce soir les "Gardiens de la Paix" sont sortis déchaînés et caparaçonnés comme pour se préparer à une guerre civile. Ils ont détruit à nouveau le camp, tapé sur des citoyens non-violents, volé des couvertures et des duvets, détruit une cuisine collective. C'est ici la dignité humaine qui a été clairement visée. Le seul tort des indignés ? Sans doute celui d'avoir la pertinence de viser clairement l'oligarchie financière qui tient les reines du pouvoir aujourd'hui partout dans le monde, et en France en particulier.

 

Ce sont des parents en transit vers chez eux, des retraités de passage, des consommateurs du centre commercial voisin qui sont venus apporter leur soutien physique contre les brigades d'intervention. Ce sont aussi des centaines d'inconnus qui, tous les jours, apportent un peu de riz, du sucre, du café chaud, des légumes, etc (dommage que nous n'ayons toujours pas la possibilité d'avoir un réchaud sur place). Merci à eux.

 

Un message d'espoir, un cri d'alerte

 

Ce communiqué d'urgence est autant un message d'espoir qu'un cri d'alerte. Beaucoup de médias demandent aux indignés de la Défense et d'ailleurs de réagir sur les violences qui ont eu lieu contre Occupy Wallstreet ce matin (15 novembre). Mais combien diffusent au Journal Télévisé de 20h ou dans les premières pages de leurs journaux la réalité de ce qui se passe en bas de leur tour ?

 

Nous ne lâchons rien : le camp de La Defense est ruiné, mais nous y dormirons ce soir, comme à Nantes, Lyon et ailleurs.

 

À vous. Source

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 13:41
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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 13:40

 

Les autorités grecques ont déployé des milliers de policiers à Athènes pour éviter des violences, jeudi, quelques heures avant une manifestation qui doit avoir lieu dans la capitale grecque dans un contexte de protestations contre les nouvelles mesures d'austérité.

Au lendemain du vote de confiance obtenu par le nouveau gouvernement au Parlement, de nombreux manifestants devraient se rendre dans l'après-midi jusqu'à l'ambassade des Etats-Unis à Athènes. Quelque 7.000 policiers ont été mobilisés. La suite sur NouvelObs 



 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 13:37

 

Début 2010, la "troïka" (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) impose à la Grèce son premier plan d'austérité. Il apparaît alors qu'on a décidé de profiter de la crise financière pour porter des coups décisifs aux compromis sociaux concédés après la deuxième guerre mondiale. La parenthèse "keynésienne" – consistant à laisser filer temporairement les déficits publics pour éviter que l'effondrement de Lehman Brothers ne se transforme en cataclysme incontrôlable – est refermée, et l'offensive décrétée contre les dépenses publiques et les droits sociaux en Europe.

 

L'Espagne, le Portugal, l'Italie, la France, la Grande-Bretagne, et même l'Allemagne, suivent ensuite le même chemin : blocage des salaires et/ou réduction du nombre des fonctionnaires, réformes des retraites, de l'assurance-maladie, remise en cause des politiques et prestations sociales, privatisations… Des mesures – qui n'ont qu'un rapport très lointain avec les déficits et la dette – sont imposées avec la même urgence : les patrons grecs et espagnols pourront licencier plus facilement et se débarrasser des conventions collectives, le salaire minimum irlandais est réduit… Dans une incroyable lettre secrète, expédiée le 5 août, M. Trichet enjoint à M. Berlusconi de réformer le système de négociation collective, de réduire la protection des salariés contre les licenciements et de mener "une vaste réforme de l'administration publique afin d'améliorer l'efficacité administrative et la bienveillance à l'égard des entreprises"…

 

Personne ne pouvait ignorer qu'en présence d'un chômage massif approchant ou dépassant déjà 10 %, réduire partout les dépenses publiques en Europe allait nécessairement provoquer une récession et une crise sociale majeure. Les pays de l'Union ont tous comme principaux clients d'autres pays européens. Si chacun se serre la ceinture, aucun ne peut espérer compenser la chute de sa demande intérieure par une hausse de ses exportations. La récession est désormais une réalité, aggravée par la crise bancaire.

 

"UN IMPACT RÉCESSIF ÉVIDENT"

 

Peut-on croire que nos dirigeants n'ont pas vu l'évidence ? L'impact récessif de ces politiques était tellement prévisible que l'hypothèse d'une erreur d'appréciation ne tient pas. S'ils s'acharnent à mener des politiques qui provoquent récession et chômage, c'est pour préserver quelque chose de plus important à leurs yeux que la stabilité économique et le bien-être des populations. Il s'agit de sauver à tout prix l'édifice institutionnel de la zone euro. Celui-ci repose sur deux principes : les capitaux et les marchandises doivent circuler librement dans la zone euro et avec le reste du monde ; les Etats doivent financer leurs déficits en empruntant sur les marchés financiers, sous la férule des agences de notation. Ces deux règles garantissent que les gouvernements et les travailleurs européens demeureront soumis à la discipline exigée par l'industrie financière. Lire la suite sur Le Monde 

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 13:36

 

Le Koweït va-t-il à son tour basculer dans une révolution des peuples ? Depuis qu'un scandale de corruption agite le pays - des députés pro-gouvernementaux auraient reçu des centaines de millions de dollars de pots-de-vin - la tension est plus que palpable dans les rues de la capitale. 


Mercredi soir, des milliers de personnes, qui manifestaient pour réclamer la démission du Premier ministre, ont essuyé les coups de matraques répétés des forces de l'ordre.

 Cinq personnes auraient été blessées La suite sur Le Parisien 

 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 21:35

 

 

Alors que l'ensemble des pays européens appliquent des plans de rigueur, l'exemple grec montre depuis deux ans que cette politique est désastreuse. Principal artisan de cette politique aux côtés de Papandréou, le ministre social-démocrate des finances vient d'être conforté dans le nouveau gouvernement grec.

Loin d'assainir les comptes publics, les 8 plans d'austérité votés depuis 2010 ont conduit à une augmentation de 25 % de la dette. En asphyxiant la demande et en réduisant les services publics ils ont en effet contracté l'activité avec une récession qui s'est accélérée en 2011 et un chômage qui s'est envolé en passant de 12 à 17 % de la population active.

Le détail des 8 plans d'austérité grecs

1e plan, janvier 2010 : objectif : ramener le déficit sous les 3% de PIB d'ici 2012
•    hausse des impôts
•    gel des embauches dans la fonction publique

2e plan, février 2010 : durcissement du premier plan d'austérité
•    gel total du salaire des fonctionnaires
•    relèvement de l'âge de départ légal à la retraite
•    augmentation des taxes sur les carburants

3e plan, mars 2010
•    gel des retraites
•    augmentation des taxes (alcool, tabac, essence)

4e plan, mai 2010 : objectif d'une réduction des dépenses publiques de 7% d'ici 2013
•    suppression des 13e et 14e mois pour les retraités et salariés du public
•    gel des salaires et retraites
•    non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5
•    augmentation de la TVA (de 19 à 23%)
•    augmentation des taxes sur les carburants, le tabac et l'alcool
•    âge de la retraite unifié à 65 ans ; augmentation progressive de la durée de cotisation (de 37 à 40 ans)

5e plan, avril 2011 : 23 milliards d'économie supplémentaires d'ici 2015

6e plan, juin 2011 : objectif de 28,4 milliards d'économie et 50 milliards de privatisation d'ici 2015
•    durcissement des critères pour les allocations sociales et chômage
•    réduction des retraites complémentaires
•    non remplacement de 9 fonctionnaires sur 5 à partir de 2011
•    licenciement des salariés d'organismes publics ou fusionnés devient possible
•    privatisations : ports, aéroport, poste, banque, etc.

7e plan, septembre 2011
•    taxe spéciale sur la propriété immobilière
•    l'Union européenne et le FMI font pressions pour imposer de nouvelles mesures d'austérité avant le déblocage de la 6e tranche de leur aide de 110 milliards d'euros accordée en 2010

8e plan, octobre 2011
•    baisse des pensions de retraites
•    gel des conventions collectives
•    chômage partiel puis licenciement de 30 000 agents publics

Les conséquences pour la dette, de l'activité et du chômage
 + 25 % de dette en deux ans :

•    fin 2009 dette : 298 milliards d'euros

1er trimestre 2010 : la dette augmente de 3,7% par rapport au trimestre précédent.

•    Mars 2010 dette : 309 milliards d'euros

2e trimestre 2010 : la dette augmente de 1,4% par rapport au trimestre précédent.

•    Juin 2010 dette : 314 milliards d'euros

1e trimestre 2011 : la dette a augmenté de 9,8% par rapport au premier trimestre 2010.

•    Juin 2011 Montant de la dette : 340 milliards d'euros

•    Fin 2011 Montant prévu de dette : 365 milliards d'euros

Dette 2009 : 127 % PIB
Dette 2010 : 143 % PIB
Dette 2011 : 165 % PIB

 la récession accélérée :
2010 PIB : moins 2%
2011 PIB: moins 4,80%

 le chômage creusé :
12,6 % en 2010
17,6 % en 2011

Source Jean-Luc Mélenchon 

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 19:10

 

Alors que la Grèce est placée sous tutelle de la Troïka, que l’Etat réprime les manifestations pour rassurer les marchés et que l’Europe poursuit les renflouements financiers, le compositeur Mikis Theodorakis a appelé les grecs à combattre et mis en garde les peuples d’Europe qu’au rythme où vont les choses les banques ramèneront le fascisme sur le continent.

Interviewé lors d’une émission politique très populaire en Grèce, Theodorakis a avertit que si la Grèce se soumet aux exigences de ses soi-disant « partenaires européens », c’en sera « fini de nous en tant que peuple et que nation ». Il a accusé le gouvernement de n’être qu’une « fourmi » face à ces « partenaires », alors que le peuple le voit comme « brutal et offensif ». Si cette politique continue, « nous ne pourrons survivre (…) la seule solution est de se lever et de combattre ».

Résistant de la première heure contre l’occupation nazie et fasciste, combattant républicain lors de la guerre civile et torturé sous le régime des colonels, Théodorakis a également adressé une lettre ouverte aux peuples d’Europe, publié dans de nombreux journaux… grecs. Extraits :

Notre combat n’est pas seulement celui de la Grèce, il aspire à une Europe libre, indépendante et démocratique. Ne croyez pas vos gouvernements lorsqu’ils prétendent que votre argent sert à aider la Grèce. (…) Leurs programmes de « sauvetage de la Grèce » aident seulement les banques étrangères, celles précisément qui, par l’intermédiaire des politiciens et des gouvernements à leur solde, ont imposé le modèle politique qui a mené à la crise actuelle. La suite sur Cent papiers  


 

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