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Qui a tué nos villages ?

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 17:03

 

 

Le gouvernement hongrois admet désormais que le pays aura été en récession en 2012.

 

Le gouvernement hongrois a annoncé vendredi une série de nouvelles mesures d'austérité afin de maintenir le déficit public sous la barre des 3% du Produit intérieur brut (PIB) jusqu'en 2014. Pour 2012, le pays va geler certaines dépenses ministérielles et récolter 466 millions d'euros. Pour 2013, il vise des économies de 397 milliards de forints (1,39 milliard d'euros) grâce à son nouveau programme d'économies, qui devrait aussi avoir des effets positifs en 2014.

 

L'objectif est d'atteindre un ratio de déficit de 2,7% du PIB en 2013, contre 2,2% espérés auparavant. Pour l'année en cours, le gouvernement mise aussi sur un ratio de 2,7% (contre 2,5% escomptés). En 2011, il avait représenté 2,94% du PIB.

 

Parmi les grandes mesures de ce nouveau programme figurent une réduction de 15 à 5% du co-financement de Budapest à des projets de l'UE dans le pays, la suppression du paiement simultané des retraites et des salaires pour certains fonctionnaires, le report de la hausse des salaires des enseignants, et le non remplacement de départs à la retraite dans la fonction publique, sauf dans le secteur de la santé.

 

« Croissance négative en 2012 » La suite sur Les Échos 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:59

 

 

31,5 milliards d'euros devraient bientôt être accordés à la Grèce, à condition que la troïka accepte le plan d'économie grec. Mais à quoi servira cette somme dans une économie déjà à l'agonie.

 

L’hôtel Kavos Bay surplombe la mer azur et offre une vue imprenable sur Egine, de la petite île à proximité d’Athènes. Cette année, toutefois, ce cadre idyllique n’a pas séduit les touristes. Nikos et Irina Krassas, gérants de cette entreprise familiale, déplorent « une saison catastrophique. » Les propriétaires ont touché 10 000 euros de recettes en 2012. Une somme bien éloignée des 70 000 euros annuels que générait leur entreprise il y a encore 5 ans. « Cet été, l’hôtel était vide, nous avons dû brader les chambres, de 60 euros elles sont passées à 25 euros », raconte Irina. «Nous avons 30 000 euros de coûts divers (communication, paiement du personnel…), 6000 euros d’assurance et 7000 euros d’électricité à payer. » Pour couvrir les dépenses, Nikos a pris un second emploi de chauffeur de bus. Cette année,Kavos Bay a fermé ses portes un mois et demi plutôt, en septembre.

 

L’anecdote de ce couple n’est pas unique en Grèce. Pour de nombreux propriétaires ou gérants, tout nouvel investissement est impossible depuis deux ans. « L’Etat ne nous donne pas d’aide, les taxes augmentent », signale Irina. « Nous ne pouvons plus acheter de nouvelles fournitures, nous ne pouvons plus entretenir notre bien. »

 

Economie interne paralysée

 

En Grèce, les plans de rigueur s’accumulent, mais n’apportent pas les effets escomptés. L’austérité appliquée aux Grecs comprime davantage les rentrées fiscales de l’Etat et contribue à la paralysie de l’économie interne.Les chiffres 2012 sont éloquents. Les investissements bruts de capitaux ont chuté de 19,4% dans le pays.La dépense totale de consommation a reculé de 7,2% au deuxième trimestre 2012.Comme le notent plusieurs analystes économiques, la rigueurpeut s’avérer contre-productive et augmenter la charge de dette d’un pays.

 

Financer les banques avant de relancer l’économie

 

Sur la nouvelle tranche d’aide de 31,5 milliards d’euros, qui pourra être débloquée un échange d’un nouveau plan d’austérité, « 25 milliards iront à la recapitalisation des banques (Banque Nationale de Grèce, Alpha bank, Eurobank et Banque du Pirée) », précise un banquier athénien. Les créanciers (UE, BCE et FMI) ont en effet dégagé en février dernier 50 milliards d'euros pour soutenir les banques du pays. Un premier versement de 25 milliards d’euros leur a déjà été octroyé. Une recapitalisation bancaire est en effet essentielle aux yeux de l’UE, afin d’éviter un effet de contagion de la chutes des banques en Europe. La suite sur La Tribune 

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:58

 

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5 octobre 2012 5 05 /10 /octobre /2012 16:55

 

 

Le miracle économique allemand a une face cachée : de plus en plus de ménages sont obligés de cumuler deux emplois pour joindre les deux bouts.

 

Un seul emploi ne suffit pas toujours pour vivre. En Allemagne, le nombre de personnes cumulant deux emplois a plus que doublé en huit ans, à presque 9% des salariés, selon des chiffres diffusés vendredi par l'Agence allemande pour l'emploi. Signe que le miracle économique allemand a une face cachée.



En juin 2003, quelque 1,6 million de salariés avaient un deuxième emploi, soit 4,3%, a détaillé l'agence, confirmant une information du journal régional Saarbrücker Zeitung. Huit ans plus tard, en juin 2011, ce nombre a grimpé à 2,5 millions de personnes, soit 8,8% de l'ensemble des salariés. Un pourcentage resté à peu près stable en mars 2012, selon les données de l'Agence pour l'emploi. Cette statistique a grimpé jusqu'à 9% et presque 2,6 millions de salariés sur le deuxième semestre de 2011 avant de refluer un peu. La suite sur l'Expansion 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 16:51

 

 

Mario Monti veut réduire les dépenses de santé de prés de 100 milliards en six ans. Une purge budgétaire dangereuse pour les malades.

 

Plus d’eau minérale gratuite, de sel, de poivre, d’huile. Et plus de parmesan, de yoghourts et de confiture au petit déjeuner. Cela fait une semaine que les patients hospitalisés dans deux structures publiques importantes de la ville de Crémone (nord), sont soumis à un régime strict. Non pas pour des raisons de santé mais tout simplement par souci d’économie. Car pour éviter à la péninsule d’être dévorée à la sauce grecque, le gouvernement Monti coupe à la hache dans tous les budgets, notamment celui des hôpitaux.

 

Dépenser moins et mieux

 

Les établissements hospitaliers doivent dépenser moins et mieux, avec pour objectif immédiat de réduire leurs dépenses de 5% d’ici la fin de l’année. Pour les deux hôpitaux de Crémone, cela représente un million deux cent mille euros à économiser avant la fin décembre.

 

Un objectif quasi impossible à atteindre. "Nous avons d’abord essayé de renégocier les contrats avec les fournisseurs" explique Luigi Ablondi, directeur général de l’hôpital Maggiore. En vain, ces derniers ayant déjà réduit leurs marges au maximum.

 

Et pourquoi ne pas revoir les menus des patients en éliminant les aliments les plus couteux? "C’est trop compliqué car nous devons respecter des normes précises au niveau de l’hygiène et de la qualité des aliments" répond Luigi Albondi.

 

Le directeur général a finalement préféré rogner sur toutes les dépenses jugées non indispensables. Une mesure parmi d'autres: les malades hospitalisés devront désormais acheter leurs bouteilles d’eau minérale vendues 40 centimes pièce dans des distributeurs installés dans les couloirs de l’établissement.

 

Pour le reste, ils devront compter sur leurs familles. Des coupes seront aussi réalisées sur le budget de nettoyage et les achats de fournitures médicales et de bureau.

 

Du coté des syndicats, on conteste ces économies. Un avis partagé par plusieurs médecins hospitaliers.

 

En rognant sur le budget des hôpitaux, l’Etat affirme pourtant vouloir économiser près de 100 milliards d’euros en six ans ! L’idée étant de récupérer au moins 25% de ce montant à court terme, c'est-à-dire durant les trois prochaines années. Ceci afin de rééquilibrer les comptes de l’assurance maladie, en déficit chronique depuis des années. Le gouvernement Monti veut également réduire les dépenses de médicaments.

 

Gâchis et mauvaises pratiques Lire la suite surLe Cri des Peuples

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 16:48

 

 

La police grecque a prouvé hier soir qu’elle avait assumé le rôle de chien de garde de l’Aube dorée. Depuis plus de trois ans, la police non seulement tolère, mais encourage en réalité l’activité terroriste des « sections d’assaut » à Agios Panteleïmonas (quartier populaire d’Athènes où l’Aube Dorée agit en toute impunité).

 

Hier, un de ces « sections d’assaut » a entrepris d’attaquer la manifestation antifasciste de motards organisée par le milieu anarchiste. Résultat : il y a eu accrochage. Et, puisque les « sections d’assaut » se trouvent en difficulté lorsqu’ils n’ont pas en face d’eux des immigrés isolés et sans défense, l’unité DIAS (section motorisée à deux roues) est venue à leur secours et a attaqué violement la manifestation des motards. Le scénario des bastonnades sauvages et des interpellations massives s’est poursuivi, plus tard, à Exarchia. A l’heure où ces lignes sont écrites, les 23 antifascistes sont toujours en garde à vue, alors qu’aucune accusation n’a été prononcée contre eux, et sans qu’ils puissent communiquer avec un avocat.

 

C’est un véritable scandale que la police ne procède à aucune arrestation, alors même que les nazis commettent quotidiennement des crimes abominables contre les immigrés et que la police ne procède à aucune arrestation. Mais le scandale devient encore plus grand lorsque la police protège les criminels en interpellant… les anarchistes. Il s’agit d’une collusion politique et d’une opération conjointe entre Etat et organisations paramilitaires. La carte du fascisme, c’est-à-dire du terrorisme réactionnaire ouvert, est la dernière que conserve le bloc de pouvoir du Mémorandum. C’est une question centrale pour le mouvement populaire que d’abattre ses propres cartes pour gagner la partie.

 

Libération immédiate de tous les antifascistes interpellés !

Communiqué du Réseau pour les Droits politiques et sociaux, 01/10/2012Source Initiative Grecque à Paris 

 

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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 16:43

 

 

  1. Au moment où nous prenons position (janvier 2012), il est difficile d'anticiper sur ce que pourrait être la conjoncture sociopolitique à l'automne prochain. Cependant, compte-tenu de la situation présente, et en particulier de ce que l'on a pu déjà observer dans plusieurs pays européens, il est hautement envisageable que le gouvernement de l'époque (quel que soit le résultat des élections) tentera alors d'imposer de sévères mesures d'austérité. Il est donc possible (sinon certain) que nous nous dirigions vers un affrontement de grande ampleur. Nous devons donc nous y préparer. De cette très probable politique d'austérité nous connaissons déjà les grandes lignes. Les exemples étrangers abondent.

  2. L'attaque gouvernementale sera menée sur deux fronts. Celui de la rigueur budgétaire entendue dans son sens large (les budgets de l'État, des collectivités territoriales, mais aussi celui de la sécurité sociale) avec d'une part une réduction des dépenses (gel voire diminution des traitements, pensions, ou allocations, coupe dans les effectifs de la fonction publique, abandon de services publics, suppression de transferts sociaux), et de l'autre une augmentation des prélèvements obligatoires (le plus souvent les impôts indirects, le taux de TVA étant particulièrement sollicité).

  3. Le second front sera celui des « réformes » dites structurelles visant à dégager des ressources supplémentaires (privatisations), à « fluidifier » le marché du travail (remise en cause des acquis du Droit du travail), et à « dégraisser » un État réduit à ses fonctions régaliennes grâce au transfert d'activités publiques au secteur privé (l'Éducation par exemple). Il ne s'agit pas ici de faire des spéculations hasardeuses.

  4. Ces mesures ont été prises ailleurs, elles figurent dans les propositions du MEDEF ou d'organisations politiques et sont régulièrement évoquées dans la presse. Même l'observateur le moins rigoureux constatera qu'elles touchent principalement les salarié-e-s, les chômeur-euse-s, les retraité-e-s, les jeunes, les familles, bref un large éventail que par commodité on nommera ici les classes populaires. La justification idéologique de cette politique est depuis longtemps portée par la vulgate néo-libérale diffusée par les médias : nous avons tous vécu au-dessus de nos moyens, nous devons résorber la dette dès aujourd'hui afin de ne pas la transmettre à nos enfants, il faut restaurer la compétitivité des entreprise permettant de retrouver une croissance suffisante pour éponger le solde de la dette...

  5. Ce discours moralisateur a pour seul objectif d'occulter la vraie question : est-il juste de faire supporter le règlement de la crise aux travailleur-euse-s, à ceux et celles qui l'ont été ou le seront, à leurs familles ? Puisqu'à ces questions l'idéologie dominante apporte une réponse culpabilisante, notre première tâche doit consister à déconstruire ce discours.

  6.  

    2.1 Car c'est peu de dire que cette crise n'est pas la nôtre. Elle n'est que le dernier avatar d'une contradiction d'un mode de production dont le développement exige un mouvement continu d'accumulation du capital alimenté par une pression constante exercée sur les salaires. De ce point de vue, au cours des quatre dernières décennies, le patronat des pays industrialisés a mené une offensive particulièrement violente contre les travailleur-se-s.

  7. D'une part, il lui fallait remettre en cause un rapport de forces issu de l'après-guerre qui avait permis aux salariés de gagner certains acquis sociaux.

  8. D'autre part, il s'agissait de modifier la distribution des gains de productivité afin d'augmenter la part des profits et de réduire celle des revenus du travail. Force est de reconnaître que, sur ces deux plans, son attaque a été un succès. A force de restructurations, d'externalisations, de délocalisations d'une partie de la production, d'une précarisation croissante des emplois ou de transferts de fractions de la main d'œuvre vers des sous-traitants versant de faibles rémunérations, la part des salaires dans le partage de la valeur ajoutée a baissé, même si, dans certains pays, le maquillage de vrais revenus du capital en prétendus salaires a contribué à fausser les statistiques.

  9. Une progression plus lente des revenus du travail menaçait alors de brider la demande dans une économie où la production de masse doit rencontrer une consommation de masse, attisée par la publicité. La réponse apportée à cette contradiction a été le développement du crédit à la consommation et en particulier des prêts immobiliers qui, en générant dans plusieurs pays une inflation des prix à la construction, a créé les conditions d'une bulle immobilière spéculative prête à éclater au premier retournement de conjoncture. L'affaire des subprimes a représenté le premier acte de cette crise mondiale du crédit. Le reste a suivi. On ne saurait tenir les classes populaires pour responsables de cette situation.

  10.  

    2.2 Cette crise est ensuite celle d'un système bancaire qui a fait de la maximisation des profits et non du financement de l'économie le but premier de ses activités. En transformant les prêts consentis en titres vendus et revendus sur des marchés spéculatifs (la titrisation), en utilisant les dépôts des particuliers pour des opérations risquées, en inventant des produits financiers complexes et fragiles, les banques ont créé les conditions d'une double crise bancaire.

  11. D'une part, crise du capital puisque leurs capitaux propres ne leur permettaient pas de faire face au retournement de situation.

  12. D'autre part, crise de liquidités, les banques se défiant les unes des autres et n'obtenant pas les moyens de se refinancer entre elles. La menace d'une faillite générale du système entraînant le monde dans une dépression a provoqué l'intervention des États pour recapitaliser les banques, garantir leurs emprunts, et prendre en charge leurs titres toxiques.

  13. Pour financer ces opérations de dernier recours, les États ont emprunté à leur tour aux marchés, transformant ainsi ce qui était des dettes privées en une dette publique. On ne saurait tenir les classes populaires pour responsables de cette situation.

  14.  

    2.3 Cette crise est aussi celle d'un système financier dont les agents (fonds de placement, compagnies d'assurance, fonds de pension, hedge funds...) ont multiplié les instruments les plus sophistiqués afin de contourner les réglementations, échapper à l'impôt, et se livrer impunément aux opérations spéculatives les plus osées pour le plus grand bénéfice de leurs actionnaires. Lorsque les États ont vu s'envoler leur niveau d'endettement, ces « investisseurs » ont pris appui sur les avis d'agences de notation complices pour exiger des taux de rétribution de plus en plus élevés et opérer en toute légalité l'un des plus gigantesques hold-ups de ce début de siècle : le transfert à leur profit d'une part croissante du produit de l'impôt sous forme de règlement d'intérêts chaque jour plus exorbitants. On ne saurait tenir les classes populaires pour responsables de cette situation.

  15.  

    2.4 Cette crise est enfin celle provoquée par les divers gouvernements qui ont créé les conditions de l'envol de la spéculation en supprimant toute entrave aux mouvements internationaux de capitaux et mené des politiques fiscales de classe en réduisant les prélèvements sur les hauts revenus, sur ceux de la propriété du capital, et sur les bénéfices des sociétés. En poussant ainsi à la roue de la financiarisation, ils ont permis ainsi à une minorité doublement gagnante de dégager l'épargne nécessaire pour multiplier les placements, recevoir de nouveaux revenus et enrichir son patrimoine, comme l'a montré le rapport sur les inégalités publié par la très conservatrice OCDE le 5 décembre 2011.

  16. Dans cette affaire, la palme revient sans conteste aux gouvernements européens qui, en interdisant aux États d'emprunter à la BCE, les ont contraints à devenir dépendants des marchés financiers. On ne saurait tenir les classes populaires pour responsables de cette situation. Par Sud Éducation - Fédération des Syndicats SUD Éducation / la suite sur ZoneBourse 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 17:06

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 16:31

 

 

Un petit retour dans le passé (pas si lointain) ne fait jamais de mal pour mieux comprendre le futur.

 

1986-88 (gouvernement Chirac pour 13 milliards d’euros) :

     Industrie :

Saint Gobain

Compagnie générale de constructions téléphoniques

Matra

     Communications :

Agence Havas,

TF1,

Sud radio

     Banques et assurances :

Mutuelle générale française accidents,

Mutuelle générale française vie,

Banque du bâtiment et des travaux publics,

Banque industrielle et immobilière privée,

Société générale,

Compagnie financière du crédit commercial de France,

Compagnie financière de Paribas,

Compagnie financière de Suez

 

1992 (gouvernement Bérégovoy) :

     Industrie :

Total

 

1993-97 (gouvernements Balladur puis Juppé / 26,4 milliards d’euros)

     Industrie :

Elf

Rhône-Poulenc

Seita

Usinor

Péchiney

Renault

Bull

     Banques et assurances :

BNP

BFCE

UAP

AGF

 

1997-2002 (gouvernement de Jospin / 50 milliards d’euros)

     Industrie :

Thomson

Aérospatiale

EADS

Renault

     Communications :

France-Telecom

Air France

Autoroutes du Sud de la France

SMC

RMC

SFP

TDF

     Banques et assurances :

CIC

Crédit Lyonnais

Banque Hervet

CNP

GAN

 

2002-2006 (gouvernement Raffarin puis De Villepin pour un montant de l’ordre de 100 milliards d’euros)

     Industrie :

EDF-GDF

Snecma

GIAT Industries

Areva

Direction des Chantiers Navals

Arsenaux

     Transports et communications

France Telecom

SNCM

ASF

Aéroports de Paris

Air France

 

Ainsi, la "braderie de 1986-1988" d'un montant de 13 Md€, sous Chirac

 est passée successivement à :

26,4 Md€ entre 1993 - 1997 sous Balladur/Juppé

50 Md€ entre 1997 - 2002 sous Jospin

100 Md€ entre 2002 - 2006 sous Raffarin/DeVillepin

 

Combien depuis 2006 ?

 

Lire le PDF


Stop ou encore ?

Depuis 2006 et encore aujourd'hui, les entreprises Françaises désormais privatisées délocalisent, licencient, ferment... La liste des chômeurs ne peut que s'allonger, en même temps que le pouvoir d'achat des ménages baisse et que celui des actionnaires ne cesse d'augmenter . Voir la liste des entreprises qui licencient

Alors, on a beau m'expliquer qu'il n'y a pas d'autres solutions, qu'on ne peut faire autrement ... La seule chose que je vois, c'est qu'on a bradé notre savoir-faire, nos industries, nos services publics, soit disant pour notre bien, pour le rayonnement de la France à l'étranger, pour être compétitif...
Tous ces décideurs auraient mieux fait de laisser la "ménagère de moins de 50 ans" gérer le budget, à défaut d'être mieux, ça n'aurait pu être pire !!

On a fait l'Europe pour, entre autre éviter d'autres guerres et depuis quelques années et en particulier dernièrement, des millions d'Européens descendent dans la rue pour dire NON !

A se demander ce qu'attendent nos Gouvernements.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 16:30

 

Depuis décembre 2009, avec l’alerte de l’Union européenne sur les finances publiques de la Grèce, la zone euro est entrée en crise avec une dégradation de son système économique et financier qui, trois ans plus tard, n’a pas trouvé de solutions si ce n’est des politiques de rigueur destinées à réduire les déficits publics.

 

En 2010, l’Espagne, l’Italie et l’Irlande mettent en place des mesures drastiques pour redresser leurs finances, mais en vain. Les États en appellent à l’aide de la Troïka (UE, FMI et BCE) à travers le Fonds européen de stabilité financière (FESF), destiné à venir en aide aux économies fragiles. Un an après, le Portugal demande de l’aide en échange de réformes et d’un programme d’austérité. La Grèce reste au cœur des préoccupations, le pays se voit octroyer des aides sous conditions, et la France lance son premier plan d’austérité.

 

En 2012, certains États — France, Autriche, Italie, Portugal, Grèce — voient leur note dégradée par les agences de notation. Le Mécanisme européen de stabilité (MES) doit entrer en vigueur en juillet pour soutenir les pays de la zone euro, en remplacement du FESF. En mars 2012, 25 pays européens signent le nouveau pacte de discipline budgétaire, le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), qui institue la règle d’or dans la Constitution des États membres. Le traité permet la mise en place de mesures drastiques afin d’atteindre les objectifs fixés par Bruxelles : 3% du PIB et 60% de la dette publique. Le Royaume-Uni et la République tchèque se sont abstenus, mais le traité sera ratifié lorsque 12 États membres de la zone euro l’auront fait.

 

Par la suite, Chypre demande une aide de l’UE pour son système bancaire, très exposé à la dette grecque. L’Espagne se voit obtenir une aide pour ses banques, et le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, a annoncé un programme illimité de rachat de dette des pays de la zone euro ayant du mal à se financer sur les marchés. Malgré les nombreux plans d’austérité, les économistes constatent que le système s’enlise dans la dette et doit être repensé pour pouvoir mener des politiques économiques créatrices d’emplois et de richesses.

 

L’économie mondiale plombée par la crise européenne

 

L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a indiqué la semaine dernière que le volume des échanges internationaux ralentirait à nouveau en 2012, à 2,5% contre 3,7% estimé en avril, après +5% en 2011 et +13,9% en 2010. Cette faible hausse est due à la crise au sein de la zone euro qui pèse sur la croissance des États de la zone et sur plusieurs pays du monde, dont les puissances émergentes comme la Chine. Les exportations de la Chine vers l’Union européenne ont diminué de 5% sur les 8 premiers mois de l’année, par rapport à la même période l’année dernière. « Le ralentissement du commerce est dû à la combinaison d’une forte décélération des importations des économies développées et des exportations des économies émergentes », constate l’OMC au premier semestre de l’année.

 

Une reprise du volume devrait se faire en 2013, avec une hausse estimée par l’OMC de 4,5%, en raison d’une amélioration de la croissance économique à travers la planète. Mais ces estimations restent dépendantes de l’évolution de l’Europe « aussi longtemps que les incertitudes financières (y) restent élevées », a indiqué l’OMC dans un communiqué. Les échanges intra-communautaires sont en recul de 3,5% au second trimestre sur une année glissante. L’enjeu est essentiel puisque l’UE représentait 35% du commerce mondial en 2011.

 

Le chômage bat des records La suite sur Témoignages Réunion

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