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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 16:23

 

 

Cet enregistrement (*) laisse voir crûment quelles sont les alternatives auxquelles fera face le gouvernement de François Hollande ces prochains mois: soit la France réduit ses dépenses sociales et flexibilise son marché du travail (suppression du CDI) pour éviter la montée des taux d'intérêts sur sa dette, soit elle conserve ses acquis sociaux et sort de l'euro (de l'UE ?). François Hollande devra donc choisir entre satisfaire les marchés ou ne pas décevoir ses électeurs.

Un document explosif sert de fil conducteur à cette émission de radio. Il s'agit d'une note confidentielle rédigée par Nicolas Doisy, chef économiste auprès d'une grande société de brokerage française, à l'intention de ses clients investisseurs. Nicolas Doisy a accepté de se faire interviewer sur le contenu de son rapport. Il explique que François Hollande s'est volontairement montré vague dans ses promesses électorales car il sait qu'il n'aura pas d'autre choix que de démanteler l'Etat social et de supprimer le CDI pour éviter que la France ne s'enfonce dans une spirale d'endettement à la grecque. Nicolas Doisy décrit comment il s'agira de manipuler l'opinion publique afin de ne pas lui donner l'impression que le gouvernement socialiste se plie à la volonté de la finance. L'économiste ne doute pas de ses conclusions: la France s'est en effet tellement endettée que sa marge de manoeuvre est nulle.

Ce qui va se passer ressemble au revirement qu'à dû consentir François Mitterrand en 1983 après 2 années de politique de gauche.

Interrogé, l’économiste Jacques Sapir juge pertinente l'analyse de Nicolas Doisy. Il explique qu'en régime de monnaie unique, le droit du travail tend à s'aligner sur le moins coûtant et le moins disant. Selon lui, François Hollande ne terminera pas son mandat en raison de l'insurrection sociale que provoquera les coups portés à l'Etat social. Alternativement, si François Hollande refuse de se conformer aux injonctions des marchés, c'est le choix de la sortie de l'euro qui s'imposera.

Rappelons que
les marchés, ce sont bien sûr les spéculateurs, les banques, des investisseurs étrangers, mais ce sont également les fonds de pensions, les caisses de retraites, les assurances vie, donc l’épargne des citoyens (lire à ce propos qui détient la dette française et comment celle-ci a-t-elle évolué ?). Source Plus conscient 

(*) Écoutez l'enregistrement

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:51

 

 

Le retour du déficit public à 3% du PIB se fera au prix d'un effort de 36,9 milliards d'euros, dont 24 milliards de hausses d'impôts.

 

Dans « effort », le Projet de Loi de Finance (PLF) entend :

 

  • La suppression de 12.298 postes dans les ministères "non prioritaires" au profit de la création de 11.000 postes dans l'Education, la Justice, et la Police

  • Les dépenses de fonctionnement des ministères sont globalement réduites de 5%, portant l'effort global à 2,8 milliards d'euros :

  • Défense (-7.234 postes),

  • Économie et Finances (-2.353 postes),

  • Égalité des territoires (-662),

  • Écologie (-614),

  • Intérieur hors police et gendarmerie (-614)

  • Agriculture (-280).

  • Égalité du Territoire et du Logement (-662 postes)

 

  • Agences Régionales de Santé, Météo France, Pôle Emploi ou le musée d'Orsay perdront 1.303 postes en équivalent temps plein, en tenant compte notamment des 2.000 créations de postes à Pôle emploi.

  • Les préfectures,devront réaliser 7% d'économies en 2013 : administration centrale et territoriale de l’État (+ de 27.000 emplois dans les préfectures) et administration centrale (5.800 emplois) doit perdre 554 emplois en 2013 et réaliser 6,6 millions d'économies

  • Mission Jeunesse, Sports et Vie associative budget en baisse de près de 6%.

  • Mission Culture en baisse de 4,3% confirmant l'abandon de plusieurs projets....

  • Crédits du ministère de l'Egalité du territoire et du Logement en baisse de 5,2%, passant de 8,20 milliards d'euros en 2012 (loi de finances initiale) à 7,77 milliards en 2013.

 

Mais, … la prime de Noël, aide « exceptionnelle » accordée aux bénéficiaires de minima sociaux, sera pérennisée.

 

MHV

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 16:49

 

 

Un Italien de 58 ans, s'est immolé par le feu mercredi dans sa voiture garée devant le siège de l'agence de collecte des impôts à Bologne (Emilie-Romagne), parce que incapable de payer ses impôts, ont rapporté les médias italiens.

 

L'homme qui a eu des brûlures sérieuses dans toutes les parties du corps a été admis au centre des grands brûlés de l'hôpital de Parme, selon ces sources, qui ont imputé à des problèmes économiques son action extrême.

 

Avant de passer à l'acte, l'homme avait laissé trois lettres, l'une adressée à la Commission de la fiscalité, dans laquelle il évoquait des dettes fiscales, s'excusant de ne pouvoir les payer, et annonçant de devoir mettre fin à sa vie, à cet effet, ont ajouté les médias, qui n'ont pas précisé si ses jours étaient en danger.

Cet acte désespéré est le second intervenu en Italie, en moins de quatre mois... La suite sur JaZaïress 

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 20:07

Avec la récession, près d’un tiers des commerces ont fermé dans Athènes, écrit le journal grec Ekathimerini. Depuis le premier plan de sauvetage en 2010, qui s’est accompagné d’un plan d’austérité très dur, des dizaines de milliers de petits commerces ont mis la clé sous la porte. A Athènes, de nombreuses vitrines sont condamnées, quand elles ne présentent pas des panneaux mentionnant des liquidations de stocks. Des pans de rue sont entourés d’immeubles qui tombent en ruine.

En Grèce, le chômage frôle les 30% et les recettes fiscales n’ont cessé de baisser. Dans les rues les plus commerçantes d’Athènes, les rues Panepistimiou et Stadiou, plus de 30% des boutiques ont fermé, parfois même jusqu’à 42%, et la proportion des fermetures est en hausse de 14% sur les 6 derniers mois.

Les mesures d’austérité et les manifestations de rue ont anéanti les clientèles de ces petits commerces, et en moyenne, 31% d’entre eux auraient mis la clé sous la porte. Et ce n’est pas fini, puisque selon le lobby du commerce de détail, encore 63.000 autres commerces pourraient également fermer définitivement au cours de l’année prochaine. Depuis le début de l’année 2011, 68.000 entreprises ont déposé le bilan en Grèce, la plupart du temps à cause de loyers élevés et de la chute du pouvoir d’achat des clients qui ont subi des diminutions de salaires et de pensions de retraite.

Et avec le cercle vicieux d’un nombre de plus en plus réduit d’entreprises capables de garder leur personnel, aboutissant à moins de revenus pour la population, ce qui décourage de plus en plus la création d’entreprise, il semble que cela ne soit pas appelé à changer. Lire la suite sur Express Belgique 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 20:01

 

 

Cet article date de novembre 2011.
Je m'appelle Simone Wapler. Ingénieur de formation, j'ai quitté il y a 13 ans les laboratoires pour les marchés boursiers. En 2001, je suis entrée dans un groupe de presse et d'édition spécialisé dans les recherches et les conseils financiers. J'en ai pris la direction éditoriale depuis peu.


TOUTES LES CONDITIONS SONT REUNIES POUR UNE BANQUEROUTE GENERALE

Et alors ? Il y a belle lurette que l'annonce de la future faillite nationale fait la Une des plus grands journaux français, me direz-vous. Oui, mais ce que les médias grand public ne comprennent précisément pas, c'est qu'il ne s'agit pas que d'une faillite financière. Ce que nous allons affronter est bien pire. Le problème financier n'est qu'une partie de l'iceberg. Derrière se cache un Titanic en plein naufrage : les fondements mêmes de notre société, aussi bien politiques que sociaux.


Quand j'ai commencé à annoncer cette débâcle en avril dernier, ils ont été nombreux à se moquer de mon travail... Même mes amis et ma famille pensaient que j'avais perdu la tête. Combien de fois mon mari n'a-t-il pas été abordé par des proches qui lui disaient : "tu ne penses pas qu'il serait temps pour Simone de prendre sa retraite ?"


S'il vous plaît, comprenez bien cela : jouer les Cassandre ne m'amuse pas. De formation scientifique, je laisse les envolées lyriques et trémolos aux littéraires et autres artistes plus doués que moi en ce domaine. Mon pôle d'investigation économique ne s'amuse pas à prédire chaque mois une nouvelle crise.


ÇA N'ARRIVE PAS QU'AUX AUTRES

Voyez-vous, je ne crains pas d'être à contre-courant. J'ai vu passer les krachs de 1987... 2001... 2008...

Or, aujourd'hui, nous vivons une situation exceptionnelle, que j'ai appelée la Crise 2.

La Crise 2 est la crise du crédit souverain subprime, tandis que la Crise 1 était la crise du crédit subprime. Lors de la Crise 1, les Etats sont venus au secours des banques et du système financier en perdition. Autrement dit, la dette privée a été transformée en dette publique.

"Le monde est au bord du gouffre par la faute d'un système irresponsable", déclarait le Premier ministre François Fillon en 2008. Trois ans après, nous basculons dans ce même gouffre par la faute de la politique de ces gouvernants.

Qui viendra au secours des Etats en perdition dans la Crise 2 ?

Pas les banques : elles n'ont pas réussi à se refaire une santé.


Alors qui paiera ?

Il n'y a plus possibilité de repêchage. Autrement dit, les politiques économiques menées depuis trois ans aux Etats-Unis et en Europe vont entraîner la faillite complète des Etats.

Dans une tribune publiée en août dernier dans Les Echos, l'économiste Kenneth Rogoff est le premier à le reconnaître : "le vrai problème n'est autre que l'endettement catastrophique qui touche l'économie à l'échelle mondiale".

Si seulement c'était si simple ! Personnellement, j'aimerais qu'il en soit ainsi. L'endettement est catastrophique, les défauts de paiement se généralisent et les Etats font faillite. Et alors, qu'est-ce que cela change?

Le hic, c'est que tout est étroitement lié. La faillite de l'Etat. Nos épargnes. Nos retraites. Nos économies. Notre niveau de vie. Tout cela sera profondément affecté par la débâcle qui ne cesse de s'étendre. Et pour beaucoup de gens, les conséquences seront dramatiques.


Des milliards d'euros d'épargne privée disparaîtront. Les personnes âgées verront leurs retraites si diminuées qu'ils devront s'en remettre à la bonne volonté -- et surtout au porte-monnaie -- de leurs enfants pour ne pas finir à la soupe populaire. Et que dire de leurs propres enfants ? Ils n'auront même plus, pour la plupart, de travail ou de source de revenu fixe.

Ne comptez plus sur les autorités pour utiliser les leviers traditionnels pour maîtriser l'inflation dans les années à venir : les commandes ne répondront plus.

Très peu de solutions resteront alors sur la table : la ruine, la guerre... ou bien encore réquisitionner votre épargne, celle qui est gentiment blottie dans vos contrats d'assurance-vie.


Les défauts de paiement ont déjà commencé en Islande, en Irlande, au Portugal, en Grèce, en Espagne... A quand le tour de la France ?

Les lendemains ne chantent plus. Les populations des pays occidentaux peinent encore à comprendre que les promesses qu'on leur a faites en termes de retraite ou de protection sociale perdent toute valeur si leur propre gouvernement fait banqueroute.

Ce n'est pas tout.

En fait, l'état actuel de la France rend notre pays particulièrement vulnérable au pire des scénarios. Attention, il ne s'agit pas d'une aimable fiction à prendre à la légère mais bel et bien de la situation actuelle à haut risque.


 LA FUITE EN AVANT

"Personne ne s'attend à ce que la France chute dans un mois", a déclaré l'économiste français Bertrand Lemennicier, professeur à l'Université Panthéon-Assas-Paris sur la chaîne de télévision américaine CBN News le 26 novembre 2010. "Mais nous sommes au bord du gouffre. Nous ne savons pas la date. Je veux dire que cela peut arriver du jour au lendemain, comme en Grèce".

Cette date, moi, j'ose vous la donner. Certes, nous ne savons pas encore quand la France sera en cessation exacte de paiement. Mais ce que nous pouvons surveiller, c'est le taux auquel nos créditeurs acceptent de nous prêter de l'argent -- c'est-à-dire l'évolution des rendements de nos obligations souveraines. Dès qu'ils dépassent les 6 %, un pays bascule dans l'insolvabilité. C'est ce qui s'est produit en Irlande, en Grèce, au Portugal, en Italie... et qui risque de se passer en France.


A l'heure où j'écris ces lignes, ce taux est à 3,51 %. Autrement dit, nous n'avons pas une grande marge de sécurité avant les 6 %... Et je pense que tout pourrait aller très vite : sans croissance et sans accroissement des recettes fiscales, nous n'avons aucune solution pour combler nos déficits et rassurer nos créanciers. Et à quelques mois de l'échéance électorale de 2012, quel politicien aura assez de tripes pour regarder la situation en face ? Prédire la crise, annoncer des mesures d'austérité, inciter la population à se serrer la ceinture... comment se faire élire sur un tel programme ?


Il faudrait une volonté politique considérable pour renverser la situation ; au lieu de cela, l'élection présidentielle de 2012 ne servira sans doute qu'à révéler nos faiblesses.

Nous sommes piégés.

Il n'y a pas de solution. C'est ce que j'essayais d'expliquer encore dans une récente interview sur BFM : il n'y a pas d'issue à cette crise. Mais qui écoute ? Je parie que seul un auditeur sur 100 reconnaît réellement la gravité de la situation.

Il est certain que "faire l'autruche" est une solution plus confortable... mais pas forcément plus sûre.


Il est crucial pour vous de comprendre les risques énormes auxquels vous êtes désormais exposé. Parce que la faillite imminente de l'Etat français signifie tout simplement votre propre faillite. Des millions d'euros d'épargne vont disparaître. Ce désastre bouleversera votre activité et pourrait même vous mettre au chômage. Il touchera de manière drastique votre épargne, vos investissements et votre retraite.


Etrangement, c'est du côté de la presse étrangère qu'on trouve les données plus précises. En juillet 2011, le Financial Times analysait ainsi le désarroi des classes moyennes en France dont le niveau de vie n'a pas augmenté depuis plus de trente ans. 


... GRANDE BRADERIE DU PATRIMOINE FRANÇAIS Lire la suite sur Crash de Bug

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 19:54

 

 

...UNE DES CONSEQUENCES DE LA POLITIQUE DE L’AUSTERITE IMPOSEE A CE PAYS

 

Il fallait s’attendre à ce que la politique de l’austérité qui touche essentiellement les droits sociaux et les services publics, entraîne comme conséquence la faillite de l’Etat vis-à-vis de ses obligations élémentaires : nourrir les personnes enfermées qui se trouvent, par conséquence, dans l’impossibilité de se nourrir par leurs propres moyens.

 

Ci-dessous le texte publié par « L’initiative pour les droits des personnes détenues » à propos des mouvements dans 13 prisons du pays (Grèce) en cours, depuis mi-septembre.

 

A Diavata, Komitini, Corfou, Grevena, Larissa, Domoko, Ko, Malandrino, Alikarnasso, Patra, Amphissa, kai Trikala, les détenus se sont révoltés depuis la fin de la semaine dernière, en s’abstenant de leur travail ; dans trois prisons (Corfou, Malandrino et Patra), ils réfusent également leur repas à cause de la restriction à la nourriture « sèche ».

 

La situation dans les prisons de tout le pays est, depuis longtemps, arrivée à un point insupportable. Les déclarations de la dernière semaine, déjà timides, générales et imprécises et demandant du temps pour les réaliser, n’ont fait qu’allonger le long catalogue des promesses de tromperie et de manipulation faite aux personnes détenues.

 

De surcroît, le ministère de la Justice non seulement garde « un silence de poisson », en attendant de voir l’évolution de la dynamique de ces mouvements, mais il nie leur existence concernant certaines prisons. Comme cela s’est déjà produit dans le passé (les gouvernements changent mais certaines choses demeurent).

 

Comme le reste de la société, les personnes détenues se trouvent dans une situation critique ; elles ne peuvent plus faire preuve de patience car elles sont enfermées dans les cellules de la Grèce de Mémorandum où l’alimentation est proche de la famine, et où l’accès à l’eau chaude, au chauffage et aux médicaments est devenu un « luxe ».

 

Face à ces problèmes, le Ministère cherche des solutions avec des bracelets de 3 000 euros, et des « bonnes intentions » qui vont être mises sur la balance des équilibres de la troika grecque (la composition tripartite de l’actuel gouvernement).

 

L’Initiative pour les Droits des Personnes Détenues soutient, évidemment, avec toutes ses forces, ces mouvements et fera ce qu’elle peut pour casser le mur de silence qui couvre la lutte pour la dignité et la survie des personnes détenues dans les prisons grecques. Lire la suite surInitiative Grecque à Paris 

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 19:51

 

Retour au cercle vicieux”, s’inquiète la Süddeutsche Zeitung, qui constate qu’une nouvelle coalition d’Europe du Nord veut empêcher les aides directes aux banques de la zone euro, une mesure durement arrachée par les chefs d’Etat et de gouvernement le 28 juin dernier à Bruxelles.

 

Le 25 septembre, rapporte le quotidien, le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble a exécuté le revirement le plus dramatique dans la politique de sauvetage de l’euro. Dans une déclaration commune avec ses collègues finlandais et néerlandais [Jutta Urpilainen et Jan Kees de Jager] il a mis les points sur les i : Quiconque avait cru et espéré que les banques espagnoles affaiblies sur le plan financier pourraient, dès l’année prochaine, puiser directement dans le pot de sauvetage de l’euro que constitue le MES [Mécanisme européen de stabilité], sans passer par le gouvernement de Madrid, peut enterrer ses espoirs.

 

Toutes les charges héritées du passé devraient être assumées par les gouvernements nationaux. La suite sur PressEurope 

 

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28 septembre 2012 5 28 /09 /septembre /2012 07:54

 

 

Mariano Rajoy en dépit de la pression des marchés financiers (encore eux) refuse à demander un prêt en bonne et due forme à Bruxelles. (pourtant prévu dans ce fameux TSCG que la France s’apprête à signer).

 

Poussé par on ne sait quel espoir, le Gouvernement à signé un traité (le fameux TSCG) qui lui enlèvera pourtant toute souveraineté future sur son budget, dès lors qu’il demandera l’aide financière des autres pays.

 

Sauf que... une fois l’emprunt demandé, c’est le MES qui in fine deviendra le "ministre du budget" du pays emprunteur et l’obligera à ne pas dépasser 0,5% de déficit structurel, au risque sinon de passer devant la Cour Européenne de Justice qui en plus des remboursements de leurs dette, des intérêts, se verra appliquer une pénalité financière de 0.1% de son PIB !!

 

On récapitule :

Un pays signe le TSCG

S’il demande l’aide prévue dans ce Traité,

Ce prêt sera fait sous "stricte conditionnalité" c’est à dire que les conditions du prêt seront décidé par Bruxelles.

Ces conditions seront :

un déficit structurel de moins de 0,5%

Pour y arriver, on devra faire des efforts (gel de salaires, diminution du nombre de fonctionnaires, augmentation des taxes et impôts, coupes dans les crédits des services publics...) et ses "efforts" seront décidés par Bruxelles.

Si un pays refuse de s’y soumettre, celui-ci passera devant la justice qui lui infligera une pénalité financière qui viendra s’ajouter à l’endettement pour lequel il a demandé l’aide (0.1% du PIB)... C’est le poisson qui se mord la queue...

 

On comprend mieux, pourquoi aujourd’hui Mariano Rajoy, (malgré la pression des marchés financiers) essaie d’appliquer lui-même les mesures d’austérité 2013, prévues ici :

 

Moins 30% pour la Justice et l'Agriculture

Réduction de 8,9% des dépenses ministérielles en 2013

Coupes dans les crédits (4,2% pour la Justice) à (30% pour l'Agriculture)

Moins 30% du budget de la Culture

Moins 25% pour les Travaux publics

Salaires des fonctionnaires gelés pour la troisième année consécutive

Recettes fiscales en progression de 3,8% par rapport à cette année.

Hausse de la TVA, impôts divers devraient augmenter les recettes de l'Etat de 4,7 milliards d'euros sur les deux prochaines années,

Enfin, pour la même année, pas moins de 43 projets de lois seront présentés dans les six prochains mois.

Poursuite de la réforme du marché du travail

Poursuite de la déréglementation des secteurs des services aux collectivités, de l'énergie et des télécoms.

 

Mais l'Espagne a déjà signé... Pas la France. Et pourtant le gouvernement y court !!

 

On a donc du mal à comprendre, car  signer le TSCG, c’est se mettre un fil à la patte qui, pèsera sur les finances, démettra les élus de leur fonction (puisque tout sera décidé par Bruxelles) ; ôtera toute souveraineté "budgétaire" au pays (quoiqu’en dise le Conseil Constitutionnel) et... ne règlera aucun problème, tant que les États ne pourront pas emprunter directement à la BCE, mais que la BCE prêtera aux banques privées à taux réduits, pour prêter aux pays à taux élevés (pour ne pas dire usuraires dans certains cas)

 

Mais, le plan d'austérité espagnol est bien accueilli par les investisseurs européens

 

 

Récapitulatif

La BCE prête aux banques, qui prêtent aux pays

27-DIAPO-MES-IMAGE-1.jpg

 

Fonctionnement du MES/TSCG

27-DIAPO-MES-IMAGE-5.jpg

 

Contribution de chaque pays.

On le voit, les pays en difficulté devront eux aussi participer si un pays demande de l'aide :

Grèce, près de 20 milliards d'euros ; Espagne, plus de 83 milliards ; Portugal, plus de 17 milliards...

27 DIAPO MES IMAGÉ 3MHV

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 11:59

 

 

 

60 blessés, dont 27 policiers: n'allez pas nous déranger pour si peu. Même après des heures de violents affrontements avec la police, aux alentours du Parlement, le manifestant madrilène indigné ne fait pas la Une des radios du matin. On le remise dans les profondeurs du journal de France Inter, loin loin loin derrière "l'évènement de la nuit": les soupçons de trucage d'un match de handball. Il a droit à quelques phrases, en passant. Pas d'envoyé spécial haletant, en direct. Pas de bilan minute par minute. Pas de micro-trottoir. On en a même oublié son petit nom si pittoresque, indignado. On est poli: on ne le passe pas entièrement sous silence. On le reçoit, mais en bout de table.

 

Certes, l'Indignado fait valoir ses droits à la médiatisation. Il tentait d'accéder au Parlement, ce n'est pas rien; il a préparé sa manif de longue date sur Twitter, c'est moderne; il est le sujet d'une iconographie abondante, ça pourrait aider; il bat tous les records européens de précarité, c'est notable; la police a tiré des balles en caoutchouc, c'est douloureux: autant de bons points, qui le sauvent de l'oubli total, et lui ouvrent des droits à la médiatisation minimum. Mais quel balourd: il a le malheur d'être à contretemps. La crise est entre parenthèses. Lémarchés regardent ailleurs. En tous cas, ailleurs qu'en France, c'est l'essentiel: pensez donc, les choses vont si bien que la France gagne même de l'argent en empruntant. On y reviendra, bien entendu, mais plus tard. Repassez le mois prochain.

 

L'indigné madrilène n'y met pas du sien. "Non aux privilèges des politiciens""démocratie économique"proclament ses pancartes. Il proteste banalement contre les "marchés financiers". «La troïka (Commission européenne, BCE et FMI, ndlr) et les marchés financiers ont pris en otage la souveraineté populaire, avec le consentement, et la collaboration de la majorité des partis politiques» dit-il. Bref, totalement à côté de la plaque, comme le fait remarquer avec une ironie amère une journaliste...de France Inter. Un petit "Allah Akhbar", quelques barbes, et il ferait la Une de la presse européenne. Ce n'est pourtant pas compliqué. Par Daniel Schneidermann / la suite sur Arrêt sur Images

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 17:13

 

 

Tout à leur empressement de rentrer dans les bonnes grâces des marchés, la quasi-totalité des pays de la zone euro ont mis sur pied de sévères plans d'austérité : coupes dans les dépenses de fonctionnement de l'Etat, réduction du nombre de fonctionnaires, baisse des transferts sociaux, hausses de l'impôt sur le revenu et de la TVA. Le résultat - en partie revendiqué d'ailleurs par les partisans d'une purge salutaire -ne s'est pas fait attendre. La zone euro est en récession et connaîtra une quasi-stagnation l'année prochaine. Mais, loin de lever le pied, les gouvernements, pris au piège de leurs engagements budgétaires et voyant le Saint-Graal des 3 % du PIB s'éloigner, se trouvent obligés de remettre une couche d'austérité qui provoque une nouvelle dégradation des comptes publics. En Grèce, en Italie, au Royaume-Uni, les balances budgétaires ne montrent plus d'amélioration tangible. L'Espagne, à qui l'on vient d'accorder un an de plus pour tenir ses objectifs, n'arrivera probablement pas à respecter le plafond des 6,3 % cette année, pourtant déjà assoupli par rapport à la limite initiale de 5,3 %.

 

Ce cercle vicieux, qui, loin de réduire la dette publique, continue joyeusement de l'alimenter, a poussé de très nombreux économistes à monter au créneau. Déjà aux prises avec les restrictions budgétaires promises, les Etats ne devraient pas, en plus, être pénalisés par la mauvaise conjoncture plaident, entre autres, Daniel Cohen, de l'ENS, Jean Pisani-Ferry, du think tank Bruegel, Eric Heyer, de l'OFCE, Patrick Artus, de la banque Natixis, et beaucoup d'autres. Et plutôt que de demander aux gouvernements de ramener les déficits publics sous la barre des 3 % du PIB alors que l'activité économique est au point mort, mieux vaudrait fixer des objectifs de déficits « structurels » qui font abstraction des effets de la conjoncture. L'objectif nominal de la barre des 3 % de PIB est en effet « procyclique » et « quand tout va mal, il est impossible à atteindre », expliquait par exemple Daniel Cohen aux « Echos », il y a quelques jours. Le cas de la France est à cet égard exemplaire même s'il est loin d'être aussi dramatique que celui de l'Espagne ou de l'Italie. Son budget 2013 a été établi sur la base d'une croissance de 0,8 % et exigera des économies budgétaires de 30 milliards d'euros, « l'effort le plus important depuis trente ans », rappelle le président, François Hollande. Mais si la croissance n'est que de 0,3 %, comme le présagent en moyenne aujourd'hui près d'une vingtaine d'économistes, le gouvernement devra trouver entre 7 et 14 milliards d'euros supplémentaires, au risque de plonger le pays dans une véritable récession avec sa kyrielle de nouveaux chômeurs. « Nous créons de toutes pièces une crise artificielle. Il est grand temps de désarmer ce piège dans lequel nous allons tous tomber collectivement en 2013 », disait encore Daniel Cohen. Le FMI s'est rallié récemment à cette analyse puisqu'il recommande désormais qu' « en période de faible croissance où la politique monétaire est à taux zéro, l'on procède à la consolidation budgétaire de façon plus graduelle », comme l'a noté Sylvain Broyer, de Natixis. Il y a quelques jours, le think tank bruxellois Bruegel demandait à la Commission européenne de reporter d'un an le calendrier du retour sous la barre des 3 % pour tous les pays de la zone euro.

 

L'autre solution consisterait non pas à repousser la cible mais plus radicalement à en changer : renoncer à cette quête effrénée du seuil nominal des 3 % et utiliser plus systématiquement la notion de « déficit structurel », qui fixe des objectifs de retour à l'équilibre budgétaire corrigés des aléas de la conjoncture. Après tout, c'est bien cet indicateur que met en avant le fameux traité budgétaire (TSCG) que l'Allemagne a imposé à l'ensemble de ses partenaires et que le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a - paradoxalement -tant de peine à faire ratifier par le Parlement ! Ce traité prévoit que le déficit structurel des pays signataires doit être au maximum égal à 0,5 % du PIB et ne fait pas explicitement référence aux 3 % de Maastricht. Lire la suite sur Les Échos 

 

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