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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 12:19

 

 

Les chefs de la troïka ont quitté temporairement Athènes ce week-end, déçus par les atermoiements des autorités grecques dans la finalisation du plan d'austérité. La réforme des retraites est un point d'achoppement.

 

Dans son communiqué de vendredi, la troïka des créanciers officiels de la Grèce a tenté de minimiser la portée de la décision de faire « une brève pause » dans son travail avec le gouvernement et de quitter Athènes dès le week-end. Pourtant, le départ inattendu des trois chefs de la mission internationale a créé un énième choc dans la capitale grecque. « C'est une décision qui revient essentiellement à Poul Thomsen [le chef de file des experts du FMI, NDLR] et qui contredit l'attitude constructive adoptée jusqu'ici par le FMI », juge un haut responsable de la coalition gouvernementale.

 

Dans les milieux proches de la troïka, on explique l'interruption des discussions avec les autorités du pays par l'incapacité persistante des trois partis qui forment la majorité de se mettre d'accord sur la totalité des mesures nécessaires pour boucler les budgets 2013 et 2014. Des mesures indispensables pour que les bailleurs internationaux de fonds déboursent la prochaine tranche de financement de 31,5 milliards d'euros.

 

Les deux partis de centre-gauche de la coalition (le Pasok d'Evangelos Venizelos et la Gauche Démocratique de Fotis Kouvelis) bloquent encore le passage de l'âge légal de la retraite de 65 à 67 ans et l'augmentation à 20 ans contre 15 aujourd'hui des annuités de cotisation indispensables pour y avoir accès. Rien que le relèvement de deux ans de l'âge légal de la retraite permettrait à l'Etat d'économiser 1,2 milliard d'euros, environ la moitié de la somme qui sert pour finaliser le plan d'économies en 2013 et 2014 de 11,7 milliards d'euros. La suite surLes Échos 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 08:12

 

 

Le gouvernement portugais a accepté dans la nuit de vendredi à samedi de négocier des solutions de rechange à une hausse des cotisations sociales à l'origine de mouvements de contestation attisés par le renforcement du plan d'austérité élaboré avec l'Union européenne et le FMI, l'an passé.

 

Alors que des milliers de manifestants s'étaient réunis dans le quartier de Belém, devant le palais présidentiel, le gouvernement a annoncé au terme d'une réunion de huit heures que des négociations se dérouleront entre le gouvernement, les syndicats et les organisations patronales.

 

Vendredi, le Premier ministre Pedro Passos Coelho avait promis "d'écouter le pays" après les grandes manifestations de la semaine passée qui l'avaient conduit à accepter de "calibrer" les mesures d'austérité.

 

Le gouvernement de centre-droit avait annoncé le 7 septembre qu'il souhaitait une augmentation de sept points des cotisations salariales, qui passeraient de 11 à 18% en 2013. L'annonce avait provoqué une crispation de la population déjà peu encline à accepter le plan d'austérité.

 

"Le gouvernement a informé le conseil (d'Etat, organe consultatif) qu'il était prêt à étudier, dans le cadre d'une négociation sociale, d'autres solutions au changement du taux de cotisations sociales", indique un communiqué publié après la réunion.

 

Le texte précise que "les difficultés qui pouvaient affecter la solidité de la coalition au pouvoir ont été surmontées", confirmant que les deux formations dirigeantes restent unies pour parvenir à atteindre les objectifs du plan de sauvetage financier. La suite sur Nouvel Obs 

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 08:07

 

Tous les indicateurs disponibles l’attestent : la France est en train de s’enfoncer dans une crise sociale majeure. Mois après mois, les statistiques du chômage en portent témoignage. Une étude récente de l’Insee sur l’envolée de la pauvreté est venue récemment confirmer cette tendance. Et voici qu’une nouvelle prévision complète ce tableau sinistre : le pouvoir d’achat des Français va accuser en 2012 et 2013 une baisse spectaculaire, sans précédent dans l’histoire économique récente du pays, de l’ordre de – 1,2 % au cours de chacune de ces deux années. Ce qui soulève d’innombrables questions sur la pertinence de la politique économique d’austérité actuellement suivie par le gouvernement socialiste.


Déjà au début de l’été, dans sa traditionnelle note de conjoncture, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) avait sonné le tocsin en donnant des prévisions alarmistes sur l’évolution probable du pouvoir d’achat (lire La triple faute de François Hollande). L’Insee, dont les prévisions ne dépassent jamais l’horizon du semestre suivant, relevait ainsi une tendance majeure : le pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages devrait baisser de – 0,6 % sur l’ensemble de l’année 2012, après des hausses modestes de + 0,9 % en 2010 et + 0,5 % en 2011. Ce chiffre de – 0,6 % était déjà considérable.


Encore faut-il bien mesurer que cet indicateur du pouvoir d’achat du revenu disponible brut des ménages, le plus fréquemment utilisé dans les débats économiques, est trompeur car il n’est pas corrigé par les évolutions démographiques. Pour donner un indicateur qui se rapproche plus du « ressenti » des Français, l’Insee calcule donc un autre indicateur, hors évolutions démographiques, celui du pouvoir d’achat par unité de consommation. Et dans ce cas, l’effondrement annoncé en juin par l’Insee était encore plus spectaculaire : comme l’établit le tableau ci-dessous, le pouvoir d’achat par unité de consommation devrait s’effondrer de – 1,2 % en 2012, après – 0,1 % en 2011 et + 0,2 % en 2010. Cette baisse de – 1,2 % est sans précédent depuis 1984. Par Laurent Mauduit / La suite sur Médiapart

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 08:02

 

 

25-prostitucion_dsc2160_1.jpg

 

Traduction approximative :

 

"Si tu veux travailler immédiatement et gagner de l’argent rapidement

Nous t’offrons  immédiatement une formation professionnelle avec cours théoriques et pratiques

 

Le profil :

Bonne prestance,

Être majeur

Audacieux..

 

Remets-toi en cause, n’attends pas plus

 

Première académie de prostitution et arts sexuels d’Espagne"

 

Lire l’article sur Rue89

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 19:09
J'avais publié cet article en mars 2012 , mais il me parait important de rappeler ce qu'ont été les différents plans d'austérité  dans l'UE sans oublier que durant les 6 mois derniers, ceux-ci ont continuer sans pour autant amener la "croissance" .
Il m'a paru donc important d'en remettre une couche à quelques jours de la mobilisation du 30 septembre à Paris contre la signature du TSCG dont le texte sera présenté le 2 octobre devant les députés.
------------------------------
Pendant que nos médias bien-pensants regardent la ligne bleue des Vosges, les peuples d’Europe (et d’ailleurs) souffrent. Avec partout, les mêmes restrictions :
  • Baisse des salaires minimum, des retraites, des allocations..

  • Augmentation des TVA, des impôts

  • Augmentation de l’électricité, du gaz, de l’eau

  • Recul de l’âge de départ à la retraite

  • Réduction des soins de santé

  • Diminution des personnel des fonctions publiques

  • Gel des salaires des fonctionnaires

  • Suppression des charges patronales (Allemagne)



Mais près de 1 019 Milliards d’euros prêtés à 1% par la BCE, aux banques privées entre décembre 2011 et février 2012

Lorsqu’on compare les différents plans d’austérité, on observe qu’en France, le gouvernement actuel nous a déjà imposé certaines de ces "règles", qui deviendront, suite au vote des deux nouveaux traités Européens (MES et TSCG), la "règle d’or" tant voulue par Merkel et Sarkozy.
Ainsi, grâce à l’appui d’une majorité de parlementaires PS qui a préféré s’abstenir plutôt que voter contre, nous qui sommes déjà engagés dans le toboggan de l'austérité, serons mangés à la même sauce.
Pour nous, pour eux, les Français ont les moyens de faire changer les choses en étudiant, en analysant, en surveillant tant les programmes que les annonces de chaque candidat à l'élection présidentielle.
Un vote n’est pas un casting où on choisit sur la tête du candidat, la couleur de sa cravate ou la longueur de ses jambes, mais sur ce qu’il a dans la tête, ce qui est écrit dans son programme, ses arguments, voire ses contradictions...
Faites tourner Merci (Fiches réalisées grâce à la CGT Mulhouse. Merci à eux)

 

Ci-dessous les 13 fiches contenant le plans sociaux mis en place dans 11 pays européens, ainsi que dans 3 pays du Nord de l’Afrique

ALLEMAGNE

BELGIQUE

ESPAGNE

FRANCE

GRANDE BRETAGNE

GRÈCE

IRLANDE

ITALIE

NORVÈGE

PORTUGAL

ROUMANIE

QUI PROFITE ?

 

mais aussi :

ALGÉRIE, TUNISIE, ÉGYPTE

 

VMH

 

 

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 19:04

 

 

 

Espagne : le plan de secours s'esquisse dans les coulisses européennes

 

L'Espagne refuse toujours d'appeler l'Europe à l'aide. Mais, en coulisses, les préparatifs s'accélèrent entre Madrid et la zone euro, pour être prêt en cas de nécessité. L'idée est d'élaborer un quasi-programme d'ajustement, dont les principales mesures seraient annoncées vendredi 28 septembre.

 

Lors de la réunion de l'Eurogroupe, le 14 septembre à Nicosie, le ministre des finances espagnol, Luis de Guindos, s'est engagé à présenter de nouvelles réformes structurelles d'ici à cette date.

 

Depuis, les tractations se sont intensifiées avec les officiels européens. "La présentation de ce nouveau paquet de mesures peut être un jalon vers une éventuelle demande d'aide", dit l'un d'eux, sans être certain que le gouvernement de Mariano Rajoy se décidera à présenter une requête officielle afin d'être soutenu sur les marchés par le fonds de secours européen et la Banque centrale européenne (BCE).

 

"STRICTE CONDITIONNALITÉ"

 

Ces discussions surviennent alors que la BCE n'entend acheter des dettes d'un Etat en difficulté que si celui-ci a fait appel au fonds de secours de la zone euro, et en échange d'une "stricte conditionnalité". Or, l'Espagne renâcle à se placer sous la tutelle de la zone euro ou du Fonds monétaire international.

 

M. Rajoy a expliqué qu'il n'entendait pas alourdir la cure d'austérité engagée ces derniers mois, afin de ne pas aggraver la récession. S'il est prêt à de nouveaux efforts, il tient à agir en toute souveraineté, sans se laisser dicter sa conduite par ses éventuels bailleurs de fonds.

 

La Commission espère, au contraire, pouvoir avaliser le train de mesures en préparation. Le programme doit mettre l'accent sur les réformes structurelles, davantage que sur de nouvelles hausses d'impôts ou coupes des dépenses.

 

Bruxelles suggère de retarder l'âge de départ à la retraite. "Un tel feu vert serait un préalable important avant toute activation du plan d'aide, avertit un expert proche des discussions. Il s'agit de faire en sorte que le programme corresponde aux attentes de la BCE, comme de l'Allemagne." La suite surLe Monde

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 12:22

 

 

Depuis l’annonce des dernières mesures annoncées par le premier-ministre portugais Pedro Passos Coelho (PSD/CDS/PP), les appels à une des plus grandes manifestations d’opposition de la part du peuple portugais contre l’austérité ont réuni le 15 septembre plus de 500000 personnes et qui a reçu le soutien de Mario Soares, ancien président de la République. Outre cette première manifestation anti BCE, FMI et UE, que les portugais sont surnommée la manifestation anti-troïka, d’autres appels à la grève, à manifester, à aller vers une grève générale se multiplient de la part des organisations syndicales mais aussi des partis de gauche (Parti Communiste Portugais et Bloc de Gauche). D’autres manifestations sont déjà programmées pour le 29 septembre prochain à l’appel de la CGTP. La centrale syndicale (UGT), proche du parti socialiste, n’exclut pas que cela puisse se transformer en grève générale.

 

Dans les réseaux sociaux, et notamment sur facebook, les mots d’ordre se suivent et se ressemblent, il n’y a pas un seul commentaire en faveur de la politique mise en œuvre par le gouvernement, et même le journal Economico a lancé une pétition contre les nouveaux impôts du gouvernement. Le Ministre de l’économie vient d’annoncer qu’il aurait encore un autre paquet de mesures qui englobent des nouveaux impôts.

 

Les militaires portugais ne sont pas en reste et ont déjà averti le gouvernement que si celui-ci appelait les militaires a réprimer les manifestations et les portugais qui vont manifester il ne fallait pas compter sur eux. Le 22 septembre, leur association se réunira. A l’issue de cette réunion, les militaires feront connaître leurs "exigences" en termes politiques, et feront savoir au gouvernement ce qu’ils en pensent et pourraient exiger de celui-ci une autre politique du gouvernement. En déclarant d’ores et déjà qu’ils ne sont pas aux ordres d’intérêts particuliers, et accusent le gouvernement d’abandon de souveraineté nationale et d’une situation qui est devenue difficile pour la majorité des portugais.

 

Il est certain que si encore quelques temps de cela, les portugais acceptaient tant bien que mal la politique mise en place par le gouvernement, les dernières mesures d’austérité et celles qui pourraient suivre ne sont pas du goût de la population, et le gouvernement vient en quelque sorte de précipiter le Portugal et les portugais vers une révolte ou révolution : celle-ci ne se décrète évidemment pas, mais, comme on dit, si elle doit arriver elle arrivera et personne ne pourra rien faire pour l’arrêter ! Source Gauche Cactus

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 12:21

 

 

Il y a, actuellement, un côté sinistre dans l’usage des mots. Par exemple « la crise » : c’est généralement associé à « crise financière », mais les autres crises, politique, morale, sociale, sont généralement occultées par la première, par le souci des décideurs de maintenir leur quota d’esclaves à « puiser dans le vivier du bassin d’emploi », par le souci qu’ils portent aux dividendes qu’ils vont redistribuer à leurs actionnaires, ou se distribuer, par leur impatience à mettre les États et les organismes publics en général, à leur service ; pour ça, ils ont institutionnalisé « la dette publique », autre formule magique, le français vivant et les autres européens aussi, c’est bien connu, au-dessus de ses moyens.

 

Mais comme à chaque fois on nous sort « le modèle », cette fois-ci il est allemand, mais il fût « suédois », « américain » etc. Sans modèle ils n’existent pas, et surtout leurs discours deviennent vides. Le sort des nouveaux esclaves générés par ces nouveaux maîtres de forges ne fera que quelques lignes ou commentaires désabusés du type :« La société X délocalise ou ferme, Y personnes se retrouvent sans emploi ».

 

Contrairement, la « crise financière », tous les experts ou pseudo-experts qui officient dans les journaux ou magazine télé s’en délectent pour un budget qui permettrait sans doute d’augmenter quelques salaires de précaires de l’audiovisuel. Juste pour rappeler quelques exemples de la compétence des experts : ils n’ont pas vu venir la débâcle de Lehman Brothers, ils n’ont pas vu venir la crise, que n’importe quel béotien pouvait déduire de la politique définie pour la Banque Centrale Européenne dans les traités, en lisant simplement un bon livre d’histoire sur la période des années 30 et les décrets-lois Laval : d’abord une monnaie forte, conséquence, déclin des exportations et délocalisations, ensuite la déflation, assèchement de la monnaie en circulation et donc baisse de revenu des acheteurs potentiels.

 

Ils ont aussi largement conseillé d’acheter des actions de la bulle internet (avant l’explosion de la bulle) alors que là aussi, expliquer qu’une entreprise qui n’a pas de locaux et juste un peu de potentiel intellectuel peut faire des profits de plus de 100% en n’ayant rien à vendre, il faut oser, le dernier avatar des experts étant l’action facebook où on retrouve dans le montage nos « vieux amis » de Goldman Sachs (voir ci-dessous l’affaire italienne).

 

Et maintenant, ils éructent sur la crise financière en vilipendant ces fainéants qui veulent gagner de l’argent sans travailler, alors que les patrons voudraient les faire travailler sans les payer, ou peu. Donc, il faut faire peur, entre les

  • syndromes du 11 septembre, (la lutte indispensable contre le terrorisme qui permet de prendre des mesures liberticides),

  • du 21 avril (qui permet de continuer dans un monde électoralement bipolaire, mais entre amis) et

  • du chômage (qui permet de payer les ouvriers et cadres, heureux de trouver, de garder un travail, avec un lance-pierre), seuls les psys vont avoir du travail, mais il faut avant tout faire accepter par une opinion publique rétive les plans de rigueur existants ou à venir qui « vont nous permettre de surmonter la crise ».

 

Crise financière, pas si sûr. Le fait que les banques ne prêtent plus aux particuliers ni aux entreprises (sauf aux grands amis, mais pas aux PME/PMI), n’est pas signe d’une crise financière. Les banques et leurs actionnaires majoritaires ont vu qu’il était beaucoup plus juteux d’emprunter de l’argent à 1% à la Banque Centrale Européenne (argent du contribuable) pour le prêter aux États à des taux usuraires (4/7% si tout va bien et beaucoup plus si on veut étrangler un réfractaire).

 

Elles savent que de toutes façons ces prêts seront remboursés par un des fonds européens, donc encore avec de l’argent des contribuables, ce faisant on accroit considérablement la fameuse dette. Mais la Banque n’a pris aucun risque dans l’opération puisqu’elle se fait rembourser par ceux qui lui ont prêté pour prêter.

 

Le seul dindon dans l’histoire est le contribuable qui va payer la différence entre ce qu’il a versé de ses impôts à la BCE et les intérêts de la dette qu’il va devoir rembourser. Et la banque peut même s’assurer sur une éventuelle possibilité de faillite d’un de ses créanciers.

 

Autrement dit, si vous prenez une assurance sur la maison de votre voisin, vous avez plutôt intérêt à ce qu’elle brûle pour gagner le maximum : les banques s’assurent sur une éventuelle faillite d’un État, les fameux CDS (credit default swap) et donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, sauf si un politique suffisamment solide décidait d’arrêter de jouer.

 

Juste un exemple, en juin, la banque Goldman Sachs, pas de la faute de l’auteur de ces lignes si on la retrouve partout, dont

  • Mario Draghi l’actuel Président de la BCE avait été l’un des principaux membres pour l’Europe et qui a aidé à maquiller les comptes grecs, dont

  • Mario Monti l’actuel Premier ministre italien a été un des consultants, a décidé de ramener ses avoirs de dette italienne de 2,5 milliards de dollars en mars à 191 millions en juin, puis dans leur communication à la SEC (le contrôle boursier US), ils ont annoncé qu’ils avaient investis sur des produits dérivés garantissant un éventuel défaut (faillite) de l’Italie. Même pas la reconnaissance du ventre, ces requins. Ce que ne dit pas l’article de La Republica qui a mis l’affaire sur le devant de la scène, c’est qui a racheté les fonds : et si c’était la BCE ? Ça devrait quand même intéresser les services de la Commission et la Cour de Justice, non ?

 

Pour continuer à faire peur, on invente des termes comme « recapitaliser les banques » en vous laissant entendre que si une banque fait faillite, vos économies vont s’évaporer. On demande donc de nouveau aux contribuables de mettre la main à la poche, mais, de façon surprenante, lorsqu’on parle de faire un contrôle des dites banques elles s’empressent de rembourser.

 

Donc à chaque fois qu’elles demandent de l’argent il faudrait qu’en échange, l’Etat nationalise, au moins partiellement, ne serait-ce que pour savoir à quoi sert l’argent en question : dans un de ces paradis fiscaux qui parait-il n’existent plus mais qui sont si bien protégés par le traité de Lisbonne ? Par François Lucas / la suite sur Gauche Cactus

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 12:13

 

 

Forcée d'effectuer des coupes salariales pour satisfaire aux exigences de la troïka, la Grèce est le seul pays de l'Union européenne (UE) à avoir enregistré au premier trimestre une chute du coût unitaire du travail (–11,5 %), c'est-à-dire ce qu'un employeur, une entreprise ou l'administration doit payer en coûts salariaux pour une heure de production, indique Eurostat mardi 18 septembre. A l'inverse, une hausse moyenne de 1,5 % des coûts unitaires du travail a été constatée dans les 17 pays de la zone euro et de 1,4 % dans les 27 pays de l'Union européenne pour la même période.

 

Avec l'austérité imposée par ses bailleurs de fonds, la Grèce a notamment dû baisser le salaire minimum de 22 %. Dans les entreprises privées, au premier trimestre, le coût unitaire du travail a régressé de 8,9 % et a chuté de 15,7 % dans le secteur non marchand. Du côté du privé, le secteur de la construction a subi les principales ponctions salariales, avec une chute de 18,4 % du coût unitaire du travail au premier trimestre par rapport à la même période de 2011. Suivent l'industrie (–11,1 %) et les services (–4,4 %).

 

Pour le ministre des finances, Yannis Stournaras, ce chiffre pourrait constituer une matérialisation du gain de productivité recherché par les créanciers du pays pour tenter de relancer une économie à bout de souffle, avec une chute attendue du produit intérieur brut cumulée de 25 % sur la période 2008 et 2014.

 

Le ministre a d'ailleurs prévu mardi un déficit public un peu plus important que prévu en 2012 du fait de la récession, mais a toutefois jugé la Grèce capable de réussir son ajustement budgétaire, à condition que plus de temps lui soit donné. Il table ainsi sur un déficit budgétaire primaire (hors service de la dette) de 1,5 % en fin d'année 2012, contre un objectif de 1 % fixé au départ par le plan de redressement dicté par l'UE et le Fonds monétaire international (FMI).

 

DES NÉGOCIATIONS "DIFFICILES" AVEC LA TROÏKA La suite sur Le Monde

 

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 07:52

 

 

Le PS a annoncé qu'il voterait contre les nouvelles mesures d'austérité prévues dans le budget 2013...

 

Le chef du Parti socialiste portugais, principale formation d'opposition, a menacé jeudi de rompre le consensus politique autour des réformes et des mesures d'austérité mises en oeuvres en contrepartie de l'aide internationale accordée en mai 2011.

 

Le chef du PS, Antonio José Seguro, a annoncé en particulier que son parti voterait contre les nouvelles mesures d'austérité prévues dans le budget 2013.

 

«Je ne serai jamais complice de cette politique. J'ai décidé que le PS voterait contre le budget d'Etat» 2013, a-t-il déclaré dans une allocution diffusée à l'heure des journaux télévisés.

 

M. Seguro a précisé qu'il soumettrait cette proposition à la Commission nationale de son parti.

 

La déclaration du chef de l'opposition intervient après l'annonce par le gouvernement d'un renforcement de l'austérité pour l'année prochaine, comprenant notamment une hausse des impôts sur le revenu et une augmentation des cotisations salariales, accompagnée d'une baisse des charges patronales dans le but de favoriser l'emploi. La suite sur20Minutes

 

 

MANIFESTATION DU 15 SEPTEMBRE

Portugal-Democracie-verdadeira-ja.jpg

Photo Democracie verdadeira Ja

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