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Qui a tué nos villages ?

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 09:36

 

 

Les forces de sécurité libyennes ont tué au moins 24 manifestants et en ont blessé beaucoup d’autres lors de la répression brutale de diverses manifestations pacifiques à travers le pays, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les autorités devraient cesser tout recours à la force létale, sauf lorsque celle-ci s’avère être absolument nécessaire pour protéger des vies humaines, et ouvrir immédiatement une enquête indépendante sur les tirs mortels.


Le 17 février, des centaines de manifestants pacifiques sont descendus dans les rues de Baida, Benghazy, Zenten, Derna, et Ajdabiya. Selon plusieurs témoins, les forces de sécurité libyennes qui tentaient de disperser les manifestations ont ouvert le feu et abattu plusieurs personnes.


« Les attaques violentes des forces de sécurité contre des manifestants pacifiques illustrent la brutalité de Mouammar Kadhafi face à toute forme de dissidence dans son pays », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Les Libyens ne devraient pas être obliges de risquer leur vie simplement pour faire valoir leurs droits en tant qu’êtres humains. »


Certaines des pires violences se sont déroulées dans la ville de Baida, dans l’est du pays. Le 17 février vers 13 heures, selon des sources en Libye, le personnel du principal hôpital de cette ville a demandé d’urgence des fournitures médicales supplémentaires, suite à l’arrivée de 70 manifestants blessés, dont la moitié dans un état critique en raison de blessures par balle.


Dans la nuit du 16 février, les forces de sécurité ont attaqué les manifestants à Baida en les aspergeant de gaz lacrymogène et en tirant des balles réelles. Au moins deux personnes ont été abattues, selon les témoignages recueillis par Human Rights Watch. Selon Human Rights Solidarity, une organisation libyenne de défense des droits humains basée à Genève, au moins trois manifestants auraient été abattus à Baida : Safwan Attiya, Nasser Al Juweigi, et Ahmad El Qabili.


Pour lire l’intégralité de ce communiqué en anglais, veuillez cliquer ici.

Human rights watch

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 09:32

 

Le roi du Bahreïn, Hamad Al Khalifa, et le ministre de l’Intérieur, Cheikh Rashid Al Khalifa, devraient immédiatement et publiquement ordonner la cessation des attaques meurtrières contre des manifestants pacifiques, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Cinq personnes ont été tuées et des centaines ont été blessés, certaines grièvement, depuis le 14 février.


Human Rights Watch a également appelé le roi Hamad à divulguer qui a ordonné l’assaut survenu le jeudi 17 février vers trois heures du matin contre un camp de manifestants qui avait été dressé autour du rond-point de la Perle, dans la capitale Manama. La plupart des personnes qui s’y trouvaient alors, y compris des familles avec des enfants, étaient endormies. Le roi devrait s’assurer que les donneurs d’ordre seront tenus responsables de ce recours illégal à la force létale, qui a fait trois morts. Des centaines de policiers anti-émeute et au moins un hélicoptère ont participé à cette opération, ce qui laisse supposer que celle-ci a été planifiée et autorisée à un niveau très élevé, a ajouté Human Rights Watch.


« Rien ne permet de justifier un tel recours à la force létale et l’utilisation abusive d’armes comme des gaz lacrymogènes, contre des personnes endormies », a souligné Sarah Leah Whitson, directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch. « Le roi Hamad et d’autres hauts représentants du gouvernement doivent expliquer comment et pourquoi cet incident s’est produit, et exiger des comptes de toute personne ayant autorisé ou planifié cette opération. »


Vers trois heures du matin ce jeudi, des centaines de forces de sécurité ont encerclé et attaqué le camp des manifestants qui s’étaient rassemblés pacifiquement la veille. Des témoins ont indiqué à Human Rights Watch que la police anti-émeute étaient armée de gaz lacrymogènes, de matraques, et de pistolets à grenaille. Miguel Marquez, journaliste de la chaîne de télévision américaine ABC-TV, a affirmé lors d’un reportage en direct que la police tirait des « tonnes de gaz lacrymogènes. » Quelques instants plus tard, il a été violemment agressé par des hommes qu’il a ensuite qualifié de « voyous »


Maryam al-Khawaja, qui travaille pour le Centre bahreïnien des droits humains, se trouvait dans une tente installée en tant que « Centre Média » face au rond-point de la Perle quand l’attaque s’est produite. Elle a indiqué à Human Rights Watch qu’aucun avertissement ou demande de dispersion n’a précédé l’assaut. Maryam Al-Khawaja a ajouté que la police a complètement encerclé le camp de manifestants, ne permettant à personne de fuir les gaz lacrymogènes ou tirs d’armes.


Plusieurs centaines de manifestants ont été emmenés à l’hôpital de Salmaniyya ainsi qu’à l’Hôpital de la Mission américaine à Manama. Nabeel Rajab, président du Centre bahreïnien des droits de l’homme, a expliqué à Human Rights Watch qu’il s’est rendu à l’hôpital Salmaniyya dans la matinée du jeudi 17 février et y a vu les corps de trois personnes tuées quelques heures auparavant. Il dit qu’il a également vu de nombreux blessés, parmi lesquels des personnes souffrant de blessures à la tête.


Pour lire l’intégralité de ce communiqué en anglais, veuillez cliquer ici.

Human rights watch

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 12:55

 

La FIDH condamne fermement la violente répression orchestrée par les autorités Bahreïnies de la manifestation pacifique qui s’est tenue hier lundi 14 février 2011 et qui se poursuit aujourd’hui au Bahreïn, causant la mort de deux personnes et faisant plusieurs blessés.


Ces manifestations qui ont rassemblé entre hier et aujourd’hui une dizaine de milliers de personnes selon les organisations membres de la FIDH au Bahrein se déroulent suite à l’appel « Jour de Colère » inspiré de l’expérience égyptienne et tunisienne et lancé via le réseau social Facebook


Afin de disperser la foule, les agents de police n’ont pas hésité à tirer par balles réelles sur les manifestants causant la mort de Ali Abdulhadi Mushaima, ancien membre du Comité des Chômeurs décédé hier soir à l’hôpital Salmaniya de Manama des suites de ses blessures. Aujourd’hui, lors d’un rassemblement pour les funérailles de Ali Mushaima, Fadhel Ali Matrook agé de 32 ans a été également tué par balles réelles tirées par les forces de l’ordre.


La FIDH condamne avec la plus grande fermeté l’usage disproportionné de la force contre les manifestants pacifiques et l’utilisation des balles réelles et appelle les autorités à prendre toutes les mesures afin de déterminer les responsabilités de ces crimes et à garantir le respect du droit à manifester pacifiquement.

Source FIDH

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 12:48

 

 

Ci-dessous un article en anglais, trouvé par un correspondant, qui date du 8 octobre, soit dans la foulée de ce qu’on a appelé la « révolution d’octobre », lorsque des milliers d’islandais sont à nouveau descendus dans la rue pour protester contre le gouvernement de gauche élu à la suite des premiers soulèvements qui avait d’abord renversé le gouvernement de centre-droit au pouvoir dans ce petit pays depuis toujours.

 

L’alliance du parti social-démocrate et des verts qui est alors arrivée au pouvoir aura rapidement déçu. En dépit de la revendication très claire du peuple de refus de payer la dette de ses banques, le « réalisme » économique semble s’être naturellement imposé à ce gouvernement de gauche, ne changeant fondamentalement rien. Comme aux États-Unis, les gens se voient expulsés de leurs maisons s’ils ne parviennent à payer leurs traites.

 

À noter que c’est le premier article qu’on aura fini par trouver sur ces manifestations historiques qui ont réuni, le 1er octobre, 7 à 8000 personnes – près de 3% de la population du pays. C’est là qu’on a pu voir, sur youtube, les autorités civiles (on suppose le gouvernement) conspuées par la foule et partir sous les tomates.

 

D’autres manifestations ont suivi, et le tout est donc qualifié de « révolution d’octobre » sur Youtube. Mais en dépit de l’appel à plus d’informations lancé ici fin décembre, voici le premier article faisant état de ce récent épisode révolutionnaire, il est en anglais donc, et daté du 8 octobre. Il tempère largement l’impression d’un mouvement vertueux qu’on a pu entrevoir dans le brouillard de la non-information. On y voit un gouvernement de gauche aussi décevant… qu’un gouvernement de gauche. Air connu.

 

On n’en reste pas moins sur sa faim. Le 8 octobre donc, ce gouvernement de gauche était sous le feu d’une pression populaire sans précédent dans ce pays qui en a pourtant vu d’autres depuis deux ans. Que s’est-il passé ensuite ?

 

En novembre était élue une assemblée constituante. Soit. Mais encore ? (…)

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 08:54
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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 10:05
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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 21:21
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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 21:18

 

Pour le blogueur associé Laurent Pinsolle, l'Europe telle qu'elle est construite accable ses États membres de cures de rigueur dans un encadrement qui n'a pas grand chose de démocratique.

 

On nous disait que l’Europe, c’était la paix, la prospérité, l’emploi. Depuis trois ans, il devient tous les jours plus évident que ces belles promesses n’étaient que du vent. Le projet européen tel qu’il est aujourd’hui, c’est une politique suicidaire de rigueur et un encadrement bien peu démocratique des États.

 

L’austérité jusqu’à l’absurde

 

140% du PIB : voici le niveau de la dette Grecque aujourd’hui. Ce chiffre devrait atteindre 165% en 2014 (on annonçait vingt points de moins il y a seulement six mois). Bien sûr, la Grèce porte une très forte part de responsabilité, mais la cure d’austérité sans restructuration de la dette, en ayant fait baisser le PIB de 10% en trois ans, en a encore alourdi son poids. Bref, les politiques suivies à Athènes, Lisbonne, Dublin, et sans doute demain à Madrid sont intenables en l’état.

 

Anne Dastakian, de Marianne, est revenu dans un papier passionnant sur le cas de la Lettonie, qui préfigure peut-être l’avenir des PIIGS… Ce pays a connu une très forte croissance jusqu’en 2007 avant que la bulle n’explose de manière très violente en 2008. Le PIB a reculé de 22% en deux ans, le taux de chômage a atteint 18%, le salaire minimum a baissé de 20%, celui des fonctionnaires de 30%, de même que les dépenses de santé, suite au plan du FMI. (…) 

Marianne 2

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11 février 2011 5 11 /02 /février /2011 17:20

La nouvelle vient de tomber, suite à un communiqué très bref

MOUBARAK A DÉMISSIONNÉ !

 

Alors que la prière du soir n'était pas encore achevée, des cris de joie montaient de la place désormais célèbre, Tahrir. (Il paraît que ça veut dire "Liberté" )

 

En espérant que l'armée qui assurera le gouvernement de transition, et qui faisait partie du gouvernement Moubarak, ne trahira pas ce peuple vaillant qui durant 3 semaines est resté mobilisé jours et nuits.

 

Cette nouvelle était attendue depuis 3 semaines dans le monde entier.

 

"El pueblo unido jamas sera vincido"  (Le peuple uni ne sera jamais vaincu)

 

Des cris de joie également à Tunis, scènes de liesse dans la bande de Gaza, manifestation de joie à Paris...

 

Je suis très émue

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 08:40

 

 

Dans plusieurs localités du pays à travers quatre wilaya, des émeutes localisées ont repris. Des jeunes réclamant une vie digne, des emplois, des logements et plus de justice sociale dressent des barricades, bloquent des routes et affrontent les forces de l’ordre.

Naciria (Bouira)

De violentes émeutes ont éclaté ce mardi 8 février entre les forces de l’ordre et les chômeurs de la localité de Naciria, à 45 km à l’est de Boumerdès. Les affrontements ont débuté vers 14h, après l’intervention des forces de l’ordre qui ont tenté vainement d’ouvrir la RN12, fermée par de jeunes chômeurs.

Ces derniers réclament des postes d’emploi dans le cadre du nouveau dispositif de contrat de formation et d’insertion (CFI). La circulation automobile y a été bloquée durant plusieurs heures. Des dizaines de passagers ont été contraints de faire un détour via les routes de Boumraou et Tizi n’Ali n’Slimane pour rejoindre leur destination.

Les échauffourées se sont déroulées dans un premier temps sur la RN12, avant de se propager vers d’autres quartiers de la ville.

El Harrouch (Skikda)

De violents affrontements entre des jeunes manifestants et des gendarmes ont eu lieu ce lundi 7 février à Toumiate, un village d’El Harrouch, à 30 km au sud de Skikda.

Le premier bilan de ces accrochages fait déjà état de 13 gendarmes et de 3 citoyens blessés. Plusieurs manifestants ont également été interpellés.

Ces événements ont eu lieu après le blocage de la RN3 qui relie Skikda et Constantine par des manifestants qui formulaient des doléances en relation avec leur quotidien.

Suite à l’échec des pourparlers engagés, les gendarmes ont chargé les manifestants en usant de bombes lacrymogènes pour les disperser et en interpellant plusieurs d’entre eux.

La route a été rouverte à la circulation vers 14h 30 et les lieux vivaient encore un calme précaire.

Sidi Amar (Annaba)

Des centaines de chômeurs de la commune de Sidi Amar, dans la wilaya d’Annaba, ont repris possession de la voie publique mardi 8 février en début d’après midi pour demander de l’emploi.

A 13h00, les deux principales voies d’accès à Chaïba à proximité du siège du groupe Sider et celle de la nouvelle cité AADL, dans la même commune, étaient fermées à la circulation automobile. Les manifestants ont bloqué les routes à l’aide d’objets hétéroclites et incendié des pneumatiques usagés. Il était pratiquement impossible d’accéder en voiture à cette agglomération forte de 70.000 habitants.

Bordj Menaïel (Boumerdes)

Près de 200 jeunes au chômage ont bloqué, hier, de 12 h à 15 h, la route nationale reliant Alger à Tizi Ouzou à hauteur de Bordj Menaïel, pour réclamer des emplois durables, a-t-on appris sur place. Les manifestants, qui ont utilisé des pierres et allumé des pneumatiques usagés, veulent des emplois durables et rejettent la formule du pré emploi, qu’ils jugent sans avenir. Des responsables de la mairie de Bordj Menaïel ont réussi à convaincre ces chômeurs de mettre fin à leur mouvement, avec la promesse de prendre en charge leur revendication.

Tazmalt (Bejaïa)

A Bejaïa, des travailleurs de la laiterie « la Vallée » de Tazmalt ont fermé à la circulation la route reliant Bejaia à Alger au niveau de la localité d’Allaghen en signe de protestation contre la compression des effectifs dans leur entreprise. En effet, cette laiterie a décidé de se séparer d’une quarantaine de salariés en raison de la baisse de sa production, due à la réduction de son quota de poudre de lait.

Synthèse Radio Kalima avec informations de presse.

 

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