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Qui a tué nos villages ?

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 16:10

 

 

Depuis la crise, la Chine investit massivement en Grèce. Alors que le gouvernement Samaras va lancer dans les prochains mois une vague de privatisations, les Chinois veulent jouer les premiers rôles.

Sur le même sujet

Deux petits drapeaux grec et chinois trônent sur le bureau de Constantine Yannidis, à Athènes. Le jour est important : le président de la Chambre de commerce sino-hellénique reçoit la visite d’une dizaine d’entrepreneurs venus de la province chinoise de Jiang-Su. Ces dernières années, les Chinois montrent un intérêt croissant pour la Grèce, et les délégations investissent le bureau de M. Yannidis.

 

Une hausse de 250% des exportations

« En 1972, nous échangions pour 1 million de dollars. En 2012, le commerce gréco-chinois représente plus de 4 milliards de dollars »,détaille Constantine Yannidis. En un an, les exportations de la Grèce vers la Chine ont flambé. Au premier trimestre 2012, on enregistre une hausse de 250% par rapport à la même période sur l’année précédente. Le coton, le marbre et le vin grecs sont les produits les plus prisés des Chinois. Preuve de l’appétit de l’Empire du milieu, entre 2006 et 2010, la Chine a multiplié ses investissements dans l’industrie en Grèce par 1.000!

 

Un plan Marshall Chinois

« La Grèce n’est pas seulement la porte d’entrée de l’Europe. C’est aussi une voie d’accès pour la mer Noire, le Moyen-Orient, les Balkans», analyse Spyros Kouvelis, ancien ministre délégué aux Affaires étrangères, chargé de la diplomatie économique,entre 2009 à 2011. De par cette position stratégique, la Chine veut investir davantage dans l’énergie et les transports.

Selon nos informations, une compagnie chinoise serait en pourparlers avec l’Eglise de Grèce, pour racheter le terrain du monastère de Pendeli, au nord d’Athènes. L’objectif est de créer un parc photovoltaïque pour un contrat d’un montant de 1 milliard d’euros.

Alors que le gouvernement grec, sous pression de la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), qui débarque cette semaine à Athènes pour mener une nouvelle mission, s’apprête à lancer un plan massif de 28 privatisations dans les prochains mois, la Chine veut décrocher les premiers contrats. « Pour la compagnie publique ferroviaire, les Russes et les Chinois sont fortement intéressés. La Chine reste également très attachée aux entreprises touristiques, et à la construction où ils sont très bons », confie Areti Skafidaki, première secrétaire aux Affaires économiques du ministère des Affaires étrangères grec.

Mis en vente, l’embarcadère numéro 1 du port du Pirée est par ailleurs la priorité du géant maritime Cosco. Si elle remporte la mise, la compagnie chinoise, déjà installée sur l’embarcadère numéro 2, détiendrait l’intégralité du port d’Athènes, du management à la logistique.

 

Cosco, symbole de l’ambition chinoise en Europe

Car l'intérêt chinois pour la Grèce ne date pas de la crise. Dès 2005, le gouvernement de droite de Kostas Karamanlis tend la main à la Chine. En 2006, l’entreprise chinoise de télécommunications, Huawei, s’allie avec le grec OTE. En octobre 2010, Wen Jiabao, le Premier ministre chinois, et son homologue grec, Georges Papandreou, signent 13 contrats de coopération économique entre les deux pays.

Wen Jiabao qualifie alors la Grèce de « partenaire le plus crédible de l'Union européenne ». Le Premier ministre chinois est convaincu qu’«au cours des cinq prochaines années, le volume du commerce entre les deux pays doublera, à 8 milliards de dollars. » A côté des transports et de l’énergie, les investisseurs chinois sont issus des télécoms (Zhongxing Telecom Equipment) ou de la construction (BCEGI). Et d’après plusieurs sources, l’ambassade chinoise en Grèce encourage l’implantation de petits commerçants chinois, en coopération avec le gouvernement grec. « Nous avons facilité la législation entre les deux pays. Les visas sont accordés plus aisément », avoue Spyros Kouvelis.

 

Petits commerçants

En 2008, la Grèce concède deux des trois embarcadères du Pirée, le port d'Athènes, à l’entreprise chinoise Cosco, pour 35 ans. Le géant chinois s’installe officiellement en juin 2010, sous la bannière de sa filiale, Pireus Container Terminal (PCT). « Notre chiffre d’affaires a progressé de 73% en 2011 », se félicite Tassos Vamvakidis, directeur commercial de Cosco. Si en 2009, des partis politiques, à l’image du Pasok, et des syndicats, se sont opposés à la privatisation d’une partie du port par les Chinois, les avis sont aujourd’hui partagés. « Beaucoup de gens travaillent pour Cosco », commente un restaurateur de Perama, le village voisin. « Ils engendrent des bénéfices et offrent la garantie d’un travail. »Le géant chinois du transport maritime emploie 750 salariés, dont seulement 8 chinois. « Nous sommes une compagnie grecque», assure fièrement Tassos Vamvakidis. Par Elisa Perrigueur et Mathieu Martiniere, à Athènes/ Lire la suite sur La Tribune

 

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 16:09
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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 11:33

 

 

Le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg a fermement réagi à la décision du Stif présidé par le socialiste Jean-Paul Huchon de confier un marché après appel d’offres à un centre d’appel opérant depuis le Maroc. Vous êtes vous-mêmes un prestataire du Stif, que pensez-vous de cette polémique ?

 

Je comprends qu’Arnaud Montebourg réagisse ainsi. Cette polémique intervient au plus mauvais moment pour le gouvernement. Mais je suis choqué que la société qui en est à l’origine puisse faire figure de victime aux yeux des médias. La grande spécialité de Webhelp, c’est justement l’off-shore, c’est-à-dire les centres d’appels installés dans des pays à bas coût de main d’œuvre. Il se trouve qu’elle a racheté la société qui travaillait pour le Stif et qu’elle a perdu ce marché. C’est la loi du marché. Nous en avons nous-mêmes pâti. Au printemps dernier, nous avons appris que le marché que nous gérons nous-mêmes depuis 10 ans pour le Stif (la gestion des pass navigo) ne serait pas renouvelé le 1er janvier. Webhelp a emporté ce marché en proposant une prestation moins chère. Comment ? Tout simplement en utilisant ses centres d’appels implantés hors de France. La grande majorité de ses effectifs sont localisés hors de France. L’un de ses fondateurs, Frédéric Jousset, défend depuis longtemps l’idée que "les délocalisations des centres d'appels font progresser la francophonie".

 

Ce n’est pas votre cas ?

 

Sur les 550 personnes que nous employons, 80% travaillent sur le territoire français et pour ce qui concerne le Stif, près de 60% de nos appels sont reçus dans notre centre d’appels français, en dehors des périodes de pointe à la rentrée. En réalité, beaucoup de services publics qui ne font pas payer leurs prestations cherchent à en réduire le coût. Voilà pourquoi ils ont recours à des prestataires proposant des tarifs moins onéreux. Le sujet mérite débat. On est face à deux priorités qui, en l’espèce, s’oppose : la réduction de la dette publique et la défense de l’emploi en France. A chacun de se faire une opinion. Mais pas au prix d’une polémique dont les visées politiciennes me semble évidente. Je me permets juste de rappeler que Frédéric Jousset a été nommé en septembre 2011 par Nicolas Sarkozy à la tête du conseil d’administration de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts ! La suite sur Challenges 

 

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 11:32

 

 

La crise de l'euro aura touché de nombreux pays de manière brutale. Les Grecs, acculés par les dettes et les plans d'austérité commencent cependant à montrer des signes de malnutrition alarmants.

 

Une population dans la tourmente

 

Marcos Efcarpos n’a que dix ans, mais il sait déjà ce que la crise de l’euro signifie. Il vit avec sa mère, Nena, une professeure d’anglais célibataire, dans un appartement près de la mer situé dans le quartier pauvre de Kallithea. Un endroit habité par un nombre croissant de migrants, qui se heurtent souvent avec les membres d’Extrême-droite affiliés au parti néo-fasciste de l’Aube Dorée.

 

Ici, les revenus ont beaucoup chuté depuis le début de la crise financière de 2008, surtout lorsque le pays a dû entamer une difficile cure d’austérité pour rembourser sa dette.

« Ma famille paie encore des impôts, mais très bientôt, nous ne serons plus en mesure d’acheter ce dont nous avons besoin » explique le jeune Marcos, qui joue de la guitare et fait plus vieux que son âge. « C’est pour cela que nous sommes prudents dans nos dépenses. Nous n'avons que très peu de biens ».

Une pauvreté bien visible

 

Nena Efcarpos travaille onze heures par jour, six jours par semaine pour élever son fils. Et même si elle n’a souvent plus d’argent à la fin du mois, elle se considère chanceuse, car ses parents, qui vivent en milieu rural, lui envoient des fruits et des légumes de leur jardin. Marcos n’est pas capricieux. « Il a appris à demander si nous avons de l’argent avant de vouloir quelque chose » dit Nena. « Nous avons un nouveau slogan : 'Moins de besoins, moins de soucis'! »

 

En dépit de ces circonstances difficiles, Marcos se porte bien pour un enfant grec. Beaucoup d'autres grandissent en ayant faim. Le résultat saisissant des mesures d'austérité, de réductions de salaires et des augmentations d'impôts, qui ont été provoquées par la politique de remboursement du gouvernement hellène. Et qui affecte presque toute la population aujourd’hui.

 

Une classe moyenne qui n’existe plus

 

Les estimations pour le nombre d'enfants vivant en dessous du seuil de pauvreté varient. Les chiffres de l’Union Européenne indiquent que 439 000 jeunes enfants ou adolescents sont concernés, soit 23% de la population de moins de 18 ans. Une donnée en hausse de 2% depuis 2009. Hélas, ce nombre est indexé sur l’actuel salaire médian grec.

 

Matsaganis Manos, spécialiste de la pauvreté enfantine, affirme que ce chiffre a fait un « bond spectaculaire » entre 2009 et 2011, qu’il estime à environ 35%, si les gains actuels sont comparés avec ce que gagnaient les grecs avant la crise. Et la décision du gouvernement de réduire les salaires d’un cinquième au début de l’année « a rendu les choses encore pires pour les familles et les enfants » dit-il.

 

Le changement de la société grecque se perçoit dans la rue. Les travailleurs sociaux disent même que certains quartiers pauvres d’Athènes connaissent une situation d’urgence humanitaire.

Un manque de nourriture

 

« Les gens commencent à être affamés » a déclaré Aglaia Konstantakopolou, qui travaille à la soupe populaire d’un Centre social situé dans le centre-ville d’Athènes, prévu à l’origine pour les étrangers.

 

« Les mères viennent mendier pour des couches, du lait pour leurs enfants ou de la nourriture » ajoute-t-elle. « Il y a deux ans, je n’aurais jamais pensé voir quelque chose de pareil »

 

Les enseignants expliquent que les enfants ont souvent faim en classe. Beaucoup d’entre eux sautent l’école pour profiter des petits-déjeuners dans les abris de charité, ajoute Konstantakopolou. La suite sur JolPress 

 

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 13:01

 

 

Après deux ans de rigueur budgétaire, les Irlandais viennent d'accepter un plan d'austérité par référendum. Fortement touchés par le chômage, le peuple attend avec plus ou moins de fatalisme des jours meilleurs ou bien émigrent, en masse.

 

La crise? Quelle crise? Sur les quais de Galway, on se croirait revenu aux temps «bénis» du Celtic Tiger. Comme si l'éclatement de la bulle immobilier n'avait jamais existé. Galway, où les étudiants continuent de faire la fête dans les pubs enfiévrés. Qu'ils en profitent car les lendemains risquent de déchanter. «À quelques exceptions près, tous mes amis (20-25 ans) ont des jobs qui ne sont pas dans la continuité de leurs études, ou ont quitté le pays», confie ainsi Marianna Donnart, Costarmoricaine installée sur place. Chaque année, ils sont 80.000 à s'en aller, cherchant meilleure fortune en Australie, Grande-Bretagne ou au Canada. Avec un taux de chômage de plus de 14%, difficile de trouver un emploi au pays.

 

«Le bâtiment est mort»

 

«Le secteur du bâtiment est mort», résume Padraic Quinn, patron d'une entreprise de vêtements de sport. «Moi, je m'en sors car le sport marche toujours mais les entreprises qui augmentent leur chiffre d'affaires en ce moment sont rares. Certains avocats n'ont même plus de travail», précise-t-il. «Si on n'avait pas lancé les ventes sur internet, on aurait du mal à s'en sortir», confie Des Kenny, libraire à Galway. «Des concessions auto ont fermé ou ont fusionné», commente Jean-Luc Morvan, Breton résidant en Irlande depuis dix ans: «Fini le temps où les Irlandais changeaient de voiture tous les ans».

 

«Deal with it»

 

La récession est bien là. Les Irlandais délaissent leurs petits commerces pour les discounts. Ils «rament» dur, mais ne le montrent pas. Question de tempérament, flegmatique et pragmatique, le fameux «deal with it» («c'est comme ça, fais-toi une raison»). «Ce qui a changé, aujourd'hui, c'est que ce sont les classes moyennes qui sont touchées», explique Maura Stewart, thésarde en sciences politiques. Elle aussi, s'apprête à quitter le pays. En fait, les «ghost estates», ces lotissements fantômes, sans habitants, sont les seuls signes visibles du rêve brisé. Désormais, ils sont protégés par des palissades car les vols et actes de vandalisme se multiplient. La suite sur le Télégramme 

 

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 12:57

 

 

 

Les deux principaux syndicats espagnols, Commissions ouvrières (CC.OO) et l’Union général des travailleurs (UGT), ont menacé de convoquer une grève générale en octobre prochain contre la politique économique et le plan d’austérité adopté par le gouvernement.

 

Malgré les propos rassurants de la BCE jeudi, qui soulagent dans l’immédiat les tensions des marchés, l’Espagne reste confrontée à un avenir très noir, avec une hausse du chômage que rien ne semble pouvoir enrayer et une récession qui devrait s’aggraver.

 

"Il suffisait de quinze mots de (Mario) Draghi", se réjouit le journal ABC, El Mundo saluant "les paroles magiques" du président de la BCE, qui s’est dit prêt à tout pour préserver l’euro. De quoi "donner un ballon d’oxygène aux marchés financiers dans les prochaines semaines", ajoute-t-elle. La suite sur Le Matin Dz

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 19:50

 

 

Le choix du gouvernement français de réduire le déficit public à marche forcée va durement peser sur la croissance économique et l'emploi et peut accroître le risque de désagrégation de la zone euro, estiment les économistes de l'OFCE.

 

Dans une étude publiée jeudi, ils déclarent que les autorités françaises devraient se contenter de réduire la partie structurelle du déficit, laissant sa partie conjoncturelle se résorber quand la croissance accélèrera, plutôt que de promettre l'équilibre strict des comptes fin 2017.

 

"Aujourd'hui, tenir ces objectifs peut vouloir dire provoquer ou augmenter la probabilité de la désagrégation de la zone euro", a dit Xavier Timbeau, directeur du département analyse et prévision de l'Observatoire français des conjonctures économiques, le centre de recherche en économie de Sciences Po, lors d'une conférence de presse.

 

Reste à convaincre les partenaires de la France.

 

Quant aux investisseurs, qui mettent aujourd'hui l'Italie et l'Espagne sous pression, "ils sont très embêtés quand on ne tient pas les objectifs mais ils savent aussi qu'ils seraient beaucoup plus embêtés s'il y avait une explosion de la zone euro", a-t-il ajouté.

 

Selon l'OFCE, dans le contexte actuel de faible croissance, "les objectifs (de réduction des déficits publics NDLR) fixés par les Etats membres sont déraisonnables". La suite sur Capital 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 19:41
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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 16:11

 

 

 

 

- Environ 20 000 "contrats génération" (seront-ils comme les emplois jeunes exclus de la retraite ?)

- 80 000 contrats aidés

Un contrat aidé est un contrat de travail dérogatoire au droit commun, pour lequel l'employeur bénéficie d'aides, qui peuvent prendre la forme de subventions à l'embauche, d'exonérations de certaines cotisations sociales, d'aides à la formation. Le principe général est de diminuer, par des aides directes ou indirectes, les coûts d'embauche et/ou de formation pour l'employeur. Ces emplois aidés sont, en général, accessibles prioritairement à des « publics cibles », telles les personnes « en difficulté sur le marché du travail » ou les jeunes. Ils relèvent du secteur marchand (c'est le cas par exemple du contrat unique d'insertion marchand CUI-CIE) ou du secteur non marchand (par exemple le contrat unique d'insertion non marchand CUI-CAE). Dans le second cas, ils sont le plus souvent conclus par des associations, des collectivités territoriales ou des entreprises publiques.

 

Pour aller plus loin

SourceINSEE 

 

 

VIVE LE TROU DE LA SÉCU !

VIVE LA RETRAITE À 60 ANS QUE CES JEUNES N’ATTEINDRONT JAMAIS !

VIVE LA RGPP QUI SUPPRIME DES POSTES DANS LA FONCTION PUBLIQUE …

                                                                     …..POUR SUBVENTIONNER DES CONTRATS PRÉCAIRES !

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 16:10

 

CONCENTRACIÓ PLAÇA SANT JAUME - MOSSOS EN LLUITA 12/07/12

 

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