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Qui a tué nos villages ?

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23 avril 2020 4 23 /04 /avril /2020 08:08

Sur la prise de poste à l’hôpital

« Quand j’ai signé mon contrat, on m’a rappelé que j’étais tenue à un droit de réserve et de confidentialité - ce qu’on ne m’aurait pas rappelé si j’avais été médecin. On m’a bien rappelé que j’étais aide-soignante. »
 
« J’aurais préféré que ça ne sache pas »

« Aujourd’hui, le directeur de l’hôpital m’a confirmé que je pouvais témoigner. »

« Ce soir, je fais ma dernière nuit et c’est la raison pour laquelle je veux témoigner. »
« Je suis dans un service de réanimation et il faut être très concentré. Je ne suis pas pour les caméras de télévision dans nos services. »
 
  • Sur la pénurie dans l’hôpital
« Le directeur du CHRU de Nancy avait tiré la sonnette d’alarme à temps donc on n’a pas eu de problème particulier. »
« J’ai un problème avec la prime promise pour les personnels soignants par le gouvernement : c’est bien mais je préférerais qu’on valorise les salaires tout de suite. »
« On arrivait à l’hôpital la boule au ventre et la première chose que l’on faisait, c’était d’aller voir le stock de sur-blouses. »
« Une nuit, on a vu le stock de FFP2 diminuer donc on a fait gaffe à ne pas trop en dépenser. On a maintenu le masque pendant 24 heures. »
« Quand on l’ouvre, c’est plus pour nos patients que pour nous-mêmes. »
 
  • Sur les applaudissements à 20h
« On reste persuadé que, d’ici quelques semaines, on redeviendra les feignantes qui ne répondent pas assez rapidement aux sonnettes. »
« Je n’arrive pas à me persuader que tous les gens qui applaudissent à 20h seront demain dans la rue si besoin est. »
 
  • Sur le mépris social et le métier d’aide-soignante
« On m’a reproché de ne pas sauver des vies mais de torcher le cul des mémés. »
« Une aide-soignante en service de réanimation, elle aide l’infirmière, elle fait des gestes techniques et masse les personnes. »
« Ce mépris par rapport à ma profession est dégueulasse. »
« À l’Assemblée nationale, on s’est beaucoup moqué de moi quand, très tôt, j’engueulais mes collègues qui ne respectaient pas les gestes barrières. »
« Quand l’Assemblée est devenue l'un des premiers clusters, j’ai reçu des messages de quelques personnes pour me dire qu’ils regrettaient de s’être moqués de moi. »
« On m’écoute quand j’ai quelque chose à dire. »
« On préférera toujours appeler un député médecin ou un sachant plutôt que moi, aide-soignante. Les habitudes restent. »
 
  • Sur les moqueries de la macronie
« Je n’ai rien à faire de leurs excuses. Ça serait très malvenu d’ailleurs. J’attends des actes. »
« Emmanuel Macron a dit qu’il y aurait un avant et un après Covid. Il y aura aussi une Caroline Fiat avant et après Covid. »
 
  • Sur la fin de vie en période de Covid-19
« Il y a un protocole qui fait que personne ne peut voir le défunt donc c’est nous qui mettons la personne dans la housse, qui la fermons et la scellons. C’est une horreur. »
« J’ai du fermer la housse d’un monsieur en me disant que je serais la dernière à le voir. Je ne suis pas de sa famille et je ne le connais pas. Il y a sans doute des gens qui auraient aimer lui dire au revoir une dernière fois. Il n’avait pas de bijou. Rien. J’étais traumatisée en me disant qu’il faudrait peut-être lui mettre son alliance. Je l’ai très mal vécu. Je me suis sentie obligée de parler à ce monsieur en lui expliquant que sa famille l’aimait très fort mais qu’à cause du Covid, sa famille ne pouvait pas être là. »
« Je ne veux plus jamais revivre ce que j’ai vécu en ayant remis ma blouse. »
 
  • Sur le retour à l’Assemblée
« Maintenant, ils ont intérêt à me prendre au sérieux parce que sinon, ils vont manger. »
« Il y a des responsables à ce que l’on vit aujourd’hui. »
« J’ai rendu un rapport accablant en mars 2018 sur les Ehpad et rien n’a été fait depuis en deux ans à part commander deux autres rapports pour faire oublier le mien. »
« Il y a eu du retard au sommet de l’Etat et ça se réglera quand je reviendrai à l’Assemblée nationale. »
 
  • Sur la gestion de la crise par Emmanuel Macron
« Je suis en colère parce qu’ils n’acceptent pas mon aide. »
« J’ai toujours cette impression de mépris. »
« Ils ont choisi Jérôme Guedj pour faire une mission sur les personnes âgées. Je remarque que c’est encore un énarque et sans doute n’a-t-il jamais mis un pied dans les Ehpad. »
« Je ne crois pas à leur unité nationale. »
« Emmanuel Macron a mis tellement de garde-fous sur le déconfinement du 11 mai que je n’arrive pas à y croire. »
Caroline FIAT
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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 10:32
C'était le 10 février 2020, Ugo Bernalicis avait rencontré le personnel 
et le Directeur de l'hôpital d'Aurillac dans le Cantal.

Il nous explique les difficultés de ce Directeur pour une gestion qui ne soit pas que comptable.

Des mois, je dirais même des années (pour mon souvenir 2009) que les soignants et les militants se battent, manifestent, font grève (tout en assumant leur service) pour alerter. 

Aujourd'hui on a beau jeu de les appeler nos héros, quand ils doivent faire face à la maladie, tout en se battant pour trouver du matériel aussi simple que des masques, des sur-blouses, des sur-chaussures, des charlottes etc... sans compter bien sûr le matériel plus sophistiqué tel que les respirateurs, les médicaments ou simplement... les lits .

Héros ils le sont depuis toutes ces années où on les a oubliés.

C'est aujourd'hui avec la gestion de la crise Covid-19, qu'on voit à quel point les économies ne se réalisent pas sur  la santé qui elle, n'a pas de prix.


Il est effrayant de voir comment la logique absurde d'austérité nous a amené à la situation d'aujourd'hui.

Aujourd'hui, tous ceux qui assurent des missions de service public, sont aussi nos héros !

VMH

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 19:43

 

 

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4 avril 2020 6 04 /04 /avril /2020 19:24
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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 10:37

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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 09:28

Intervention de Jean-Luc Mélenchon le dimanche 22 mars 2020 pour expliquer le vote du groupe France insoumise contre le texte du gouvernement mettant en place un état d’urgence sanitaire. Il a rappelé que le rôle d'une opposition était d'apporter son soutien quand des mesures étaient utiles et de proposer une alternative cohérente au pouvoir en place.

Le président du groupe «La France insoumise» a appelé à rompre avec le modèle de l'égoïsme social et à préparer un monde qui mettrait au sommet de sa hiérarchie des normes «l’intérêt général, le salut commun, l’entraide, la planification écologique».

Il a également expliqué qu'il fallait réquisitionner les entreprises nécessaires à produire les masques et respirateurs dont le pays a besoin et à laisser les ouvriers et salariés organiser les chaînes de la production.

Jean-Luc Mélenchon a aussi invité à garantir le revenu, le logement et les fournitures de base nécessaires à la vie pendant le confinement. Mais aussi à faire contribuer les plus riches par le rétablissement de l'impôt sur la fortune et par la mise à contribution des revenus du capital.

Discours prononcé à l’Assemblée nationale le dimanche 22 mars 2020

 

On vous l’a dit, nous ne voterons pas ce texte. En conscience, nous pensons que c’est notre devoir après en avoir délibéré entre nous 17 députés insoumis. Car nous ne croyons pas que les mesures qu’il contient soient à la hauteur de la situation telle que nous l’analysons.

 

Avant de résumer nos raisons, je voudrais dire une fois de plus quel est notre principe d’action dans ce moment.

 

Nous sommes une opposition et une force de proposition et nous le resterons en toutes circonstances.  

Dans une démocratie, l’opposition contribue à l’intérêt général par ses solidarités, mais aussi par ses critiques. Celle-ci permette de ne jamais oublier le postulat fondamental de la démocratie et de la raison : en toutes situations un autre chemin possible.

 

C’est pourquoi le droit et le devoir de la majorité est évidemment de prendre les décisions qui lui paraissent nécessaires et d’exiger que celles-ci soient appliquées.

 

Mais le droit et le devoir d’une opposition est de proposer une alternative à celles-ci, bref de se présenter comme un recours à la disposition des citoyens. C’est ce rôle que nous assumons à cet instant sur la base de notre plan d’urgence, de nos amendements, de nos interventions dans cet hémicycle.

 

La pandémie est certes un fait biologique. Mais elle est avant tout un phénomène social qui résulte des conditions dans lesquelles l’humanité a produit, échangé et défini ses priorités jusqu’à cette heure. Nous en sommes là aujourd’hui parce que l’égoïsme social, la liberté du marché et la concurrence libre et non faussée ont tout dominé sans frein, affaibli et détruit presque, sans contrepartie, tous nos moyens de défense collective.

 

C’est avec tout cela qu’il faut rompre pour de bon. Non pas seulement pour créer un monde nouveau demain mais pour pouvoir nous tirer d’affaire dès aujourd’hui.

 

Autrement dit, « le monde d’après », sur lequel à présent nombre projettent leurs espérances, doit commencer maintenant avec d’autres moyens de produire et d’échanger, une autre hiérarchie des normes. 

 

L’intérêt général, le salut commun, l’entraide, la planification écologique, voilà ce qui doit dominer dorénavant et sans délai. 

 

Dans la situation de péril commun, ces principes selon nous ne doivent rencontrer aucune limite.

 

À nos yeux, leurs meilleurs artisans en sont ce qui font vivre le pays à chaque instant, à chaque moment par leur travail.

Le confinement forcé est nécessaire et indispensable à présent. Et j’y appelle chacun en solidarité avec les autorités sanitaires et le gouvernement. Ce confinement, il n’est pas sans coûts psychologiques graves.

 

Mais il n’est pas l’horizon indépassable de l’action collective pour le futur.

 

La France dispose de tous les moyens matériels, moraux et même spirituels qui lui permettent de maîtriser la situation et d’atteindre ses objectifs sanitaires.

 

Pour cela, le front sanitaire doit être pourvu sans délai d’autant de masques qu’il lui en faut, d’autant de respirateurs que nécessaire, d’autant de tests qui permettent de savoir qui est malade et doit être confiné et soigné et qui ne l’est pas et doit pouvoir se rendre utile.

 

Pour cela, les 1 000 entreprises de textile et les 100 000 salariés qu’elles comptent doivent être réquisitionnés pour produire par priorité les centaines de millions de masques dont nous avons besoin. 

 

Les milliers de postes de travail des entreprises de mécanique doivent être réquisitionnés pour produire les milliers de respirateurs dont nous avons besoin.

 

Les entreprises fermées ou en liquidation dont les productions touchent directement aux moyens dont nous avons besoin doivent être nationalisées et réouvertes sans délai.

 

Tout cet appareil de production peut et doit être mobilisé jour et nuit pour stopper le désastre avant le pic de l’épidémie.

 

Dans toutes les entreprises concernées, les salariés eux-mêmes doivent décider des meilleures conditions sanitaires de la production, être équipés pour leur protection et organiser par le contact avec les entreprises qui les fournissent la continuité des chaînes d’approvisionnements qui leur sont nécessaires. 

 

La garantie doit être donnée à chaque personne que son revenu, son logement et ses fournitures de base seront assurées et que par conséquent il peut et doit consentir sans condition au confinement.

 

Un impôt sur les grandes fortunes et les revenus du capital doit immédiatement contribuer au financement des mesures de salut commun.

 

La France doit se mobiliser non seulement pour elle mais pour participer à la solidarité avec les peuples qui appelleraient à l’aide et en particulier et par priorité à ceux de l’espace francophone.

 

Votre plan ne prévoit pas la mise à contribution de toutes les composantes du pays ni la planification des moyens de production nécessaires.

 

Il ne tire aucune leçon de la façon avec laquelle l’égoïsme des nations qui composent l’Union européenne s’est imposé contre tout bon sens et au mépris des valeurs qu’elles proclament.

 

Vos décisions seront appliquées. Nous vous souhaitons de tout cœur qu’elles réussissent même si nous n’y croyons pas.

 

Mais si elles échouent, le pays doit savoir qu’il dispose sur ces bancs d’une alternative, d’une autre cohérence à sa disposition. 

 

Le gouvernement et les autorités sanitaires savent qu’ils peuvent disposer de nous pour toute l’aide dont ils pourraient avoir besoin.

 

Et le pays de même.

 

Ni maintenant, ni jamais, nous n’oublions que nos vies sont nos œuvres ainsi que l’a permis Prométhée.

 

Nous ne combattons pas d’autre ennemi que les erreurs et les abus d’une façon de vivre.

 

Le moment est venu d’en changer radicalement. Telle est la révolution que doit accomplir la civilisation humaine de notre époque.

source L'ère du Peuple

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 18:39

Depuis le début de sa présence à l'Assemblée nationale, Caroline Fiat, ex aide-soignante n'a eu de cesse de réclamer à cor et à cri le manque de moyens de l'hôpital public, à relayer le mal être de ces soignants qui depuis des années se battent pour essayer de continuer à travailler correctement. Las !! Qui les a entendus ?

En tous les cas, pas ce gouvernement.

Maintenant qu'on dit que les soignants sont des héros... Avait-on besoin d'en arriver là où nous en sommes aujourd'hui ?

VMH

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19 février 2020 3 19 /02 /février /2020 11:11

Drôle de lundi. Le démarrage dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale de la bataille parlementaire sur la réforme des retraites s’est engagé de manière curieuse. D’abord, pas moyen d’avoir les signatures des socialistes pour pouvoir déposer la motion de censure. D’un autre côté les communistes avaient obtenu les motions référendaire et de rejet. On était convenu de partager. Bref, rien ne se passe comme prévu pour nous. Je ne m’attarde pas à dire ce que j’en pense.

 

On a donc changé notre dispositif de prise de parole. C’est notre avantage : on réagit vite et on est capable de tout changer. Nouveau schéma. Les députés pivots, de permanence dans la bataille, ont été désigné pour la discussion générale : Autain, Quatennens, Panot. Ils sont chargés du cadre argumentaire. Coquerel, Ruffin et moi on prend les trois pauvres deux minutes d’explication de vote sur les trois motions qui passent en début de séance. Notre tâche : être dans le contexte, crépiter, donner le ton comme un appel au combat. Le plan a fonctionné. À nous six, on a bien tenu le rôle : trois escarmouches nourries et trois pilonnages de fond. On se donne le point en terme de présence oratoire. Mais ce n’est pas l’essentiel.

 

Ce jour-là, un évènement immense est passé à portée de main. Car le plus marquant de cette journée, ce furent les votes de la première séance. En effet, trois débats préalables étaient organisés avant le début de la discussion proprement dite sur le projet de loi. Deux motions dites « de rejet préalable » étaient présentées l’une par le groupe de la droite « Les Républicains » et l’autre par les députés communistes. Avant la lecture d’un texte proposé par le gouvernement, les parlementaires de l’opposition peuvent présenter de telles motions. Leur attribution est tirée au sort. La motion de rejet préalable permet de proposer de repousser un texte avant même son examen article par article en raison d’un risque important d’inconstitutionnalité. C’est largement le cas ici, aux dires mêmes du Conseil d’État. Et parce que la commission spéciale n’est pas allée au bout de son travail.

 

Généralement, de telles motions de rejet sont repoussées facilement par le groupe majoritaire. Mais cette fois, c’était différent. Les oppositions auraient pu être majoritaires. En effet, si la droite avait mobilisé ses députés pour voter sa propre motion de rejet du texte, celle-ci aurait été adoptée et la réforme était enterrée. En effet, les communistes comme les Insoumis ont voté cette motion. Ils ont apporté de cette façon 31 voix. Incroyable: c’est plus que le total des voix apportée par les députés LR ! En effet, lamentablement seuls 22 députés de droite ont voté pour leur propre motion contre le projet de loi retraites. Compte tenu de la démobilisation des macronistes, avec seulement 50 de plus, moins de la moitié du groupe LR qui compte 104 députés, le projet de loi macroniste était rejeté !

 

Car à ce moment-là, les députés marcheurs n’étaient que 141 présents sur 300. Cela signifie qu’il y avait 50% d’absentéisme dans la majorité macroniste le jour du démarrage de la réforme la plus importante du quinquennat ! Les commentateurs n’ont pas relevé. Ce n’est pas la première fois dans la période récente. La semaine précédente, ils s’étaient fait mettre en minorité à quatre reprises lors des votes sur les propositions de loi du groupe « Liberté et Territoire ». Cette fois encore, ils étaient minoritaires.

 

Soyons bref : les députés LR ont sauvé le gouvernement Macron. Imaginons le tableau s’ils étaient venus en nombre : nous aurions donc rejeté le texte des retraites. On peut dire que la face du quinquennat était changée. Et la bataille des retraites gagnée ! LR a sauvé Macron. LR a sauvé la réforme à laquelle ce parti dit pourtant qu’il s’oppose !

JLM

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18 février 2020 2 18 /02 /février /2020 09:27
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17 février 2020 1 17 /02 /février /2020 10:39
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