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Qui a tué nos villages ?

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 17:31

 

 

Nous, qui sommes des enfants héritiers de l'immigration, demandons : combien de fois faudra-t-il le crier ? Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Nous sommes français ! Nous ne pouvons plus supporter que certains représentants de cette République nous attaquent, nous réduisent, nous humilient, nous montrent du doigt...

 

Comment accepter que les ministres de cette République laïque refusent de comprendre que la religion est un choix, non une naissance ou une couleur de peau, que la religion est affaire privée et non publique... Il serait temps que certains représentants du peuple français cessent de donner des leçons à leurs concitoyens, de semer la confusion entre "civilisation" et "politique", "culture" et "citoyenneté", passant outre le sens des mots de notre langue française, comme la complexité de l'histoire, et la différence entre les idées et les peuples, autant d'approximations que l'on dirait là pour masquer l'indicible notion de "race"...

 

La civilisation française n'appartient pas plus à nos représentants actuels qu'à nous tous ! Nous, les enfants de l'immigration, Français parmi les Français, nous refusons d'être toujours et encore pris à partie, utilisés, caricaturés pour agiter les peurs et les haines. Hier, il y avait les Espagnols, les Portugais, les Italiens, les juifs. Aujourd'hui, on agite chaque jour la peur du musulman, et on voit déjà pointer les reproches au Chinois ou au Roumain...

 

Malgré nos différences, malgré notre multitude et notre diversité, montrons-leur que nous sommes unis ! Montrons-leur que nous sommes comme les autres ! Nous sommes des citoyens français !

 

Nous n'avons pas l'intention d'envahir ou d'écraser, nous sommes là, comme nous sommes. On est chez nous ! Nous ne sommes pas des victimes, malgré la discrimination à l'embauche, malgré les arrestations au faciès, malgré la violence des propos sans cesse répétés par les ministres de l'immigration, depuis cinq ans.

 

Nous ne sommes pas des victimes, nous ne sommes pas des revanchards. Et si une minorité de Français nous montre du doigt comme des étrangers, nous savons qu'une grande partie des Français nous considère depuis longtemps comme des leurs. Nous devons lutter pour prendre notre place. Nos places dans la République, nos places au coeur de l'Assemblée nationale, des partis politiques. Car ces trois mots "Liberté, Egalité, Fraternité" doivent avoir le même sens pour tous les Français !

 

Ne nous laissons pas réduire à des voiles, à des accents ou à des croyances ! Ils nous rejettent, ne nous mettons pas à l'écart ! Ce harcèlement moral à l'égard des "musulmans", des "racailles", des "voyous" que nous sommes, attaque le système nerveux. Il faut le vivre pour le comprendre ! Il pénètre dans tous les pores de la peau, il vous donne des envies de "vous ne m'aimez pas, et bien je ne vous aime pas non plus !", des envies de siffler l'hymne national, des envies de paranoïa et d'amertume, des envies de retour au bled...

 

Ne leur laissons pas ce plaisir.

 

Nos parents ont fait la route, ils sont venus du monde entier et ils se sont posés là. Nous, on est d'ici et on y reste ! Nous n'oublierons pas d'où nous venons, nous n'avons pas besoin de renier notre histoire pour entrer dans l'histoire de France. Nous sommes français ! Le drapeau français est à nous ! L'hymne national est à nous ! La laïcité est à nous ! Rassemblons-nous partout en France, quelles que soient nos origines, tous ensemble et pareillement français ! Brandissons le bleu, le blanc et le rouge au-dessus de nos couleurs et montrons-leur nos cartes d'électeurs !

 

On est chez nous !!!!! Source Le Monde 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 17:30

 

 

Le nouveau président de Flag!, qui représente les policiers et gendarmes homos, fait le point sur ses revendications et sur les moyens d'améliorer les contacts entre forces de l'ordre et victimes d'homophobie.

 

Cela faisait quelques années que l'on n'entendait plus parler de Flag!, l'association des personnels LGBT de la police nationale et de la gendarmerie qui vient de célébrer son dixième anniversaire. Et pour cause: depuis 2007 environ, l'association de 500 membres* s'était focalisée sur l'aspect convivial de ses activités, au détriment du combat pour faire avancer les droits des membres des forces de l'ordre homos.

Mais depuis le 8 octobre et l'élection de son nouveau bureau, l'association signe son retour sur la voie des revendications. Pour le faire savoir, une délégation s'est rendue la semaine dernière au ministère de l'Intérieur où elle a rencontré Marie-France Moneger-Guyomarc'h, directrice adjointe de la police nationale: l'occasion pour nous de faire le point avec Mickaël Bucheron, son nouveau président, sur le nouveau Flag!.


TÊTU: Quel sens donnez-vous à votre arrivée à la tête de Flag?
Mickaël Bucheron:
Les adhérents ont marqué leur volonté de revenir sur le fond: la lutte contre l'homophobie et contre les discriminations. Tout en poursuivant quelques-uns des événements comme les tea-dance, nous avons donc ressorti notre ancienne plate-forme de revendications et demandé à être entendus par le ministère de tutelle des policiers. Chose faite la semaine dernière. Le bon signe, c'est qu'on a été reçu longtemps, plus d'une heure trente, et l'accueil a été très bon. Nous devons y retourner début 2012 pour voir concrètement sur quels dossiers on peut avancer.


Quelles sont vos revendications?
En termes juridiques, il subsiste des inégalités même entre policiers et gendarmes puisque ces derniers, comme les militaires, continuent de toucher la pension d'invalidité de leur pacsé décédé, contrairement aux policiers. On réclame aussi, pour tous, la pension de réversion, l'inscription automatique du pacs dans la feuille annuelle de notation des policiers. On voudrait que le respect de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre soit inscrit dans le code de déontologie comme dans le règlement général des policiers.


Une façon de sensibiliser les forces de l'ordre aux questions LGBT, donc… Et justement en termes de formation, que réclamez-vous? Lire la suite sur Têtu 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 20:07

 

L'expulsion collective de Roms par la France, à l'été 2010, était "discriminatoire" et "contraire à la dignité humaine" car basée sur l'origine ethnique des personnes concernées, a estimé, jeudi 9 novembre 2011, le Conseil de l'Europe, qui évoque une "violation aggravée des droits de l'Homme".

Ces mesures, qui avaient suscité une vive polémique en France et provoqué un accrochage entre le président Nicolas Sarkozy et la Commission européenne, ont constitué une violation du droit au logement et des garanties relatives à l’expulsion inscrites dans la Charte sociale européenne, a conclu l’organisme chargé de veiller au respect de cette charte, le Comité européen des droits sociaux (CEDS).

« Une démarche sécuritaire discriminatoire » - Le CEDS, qui avait été saisi par une ONG basée à Genève, relève que les évacuations controversées ont eu lieu « dans un climat de discrimination ethnique et de contrainte ». Il fustige une « démarche sécuritaire discriminatoire », touchant « expréssement des groupes vulnérables ». « Le comité des ministres a demandé cette semaine à la France d’indiquer quelles mesures sont prises ou envisagées pour remédier à cette violation », a précisé lors d’un point presse à Strasbourg Régis Brillat, secrétaire exécutif du CEDS.

Le ministère français de l’Intérieur a abrogé la circulaire controversée d’août 2010 dans lequelle il demandait aux forces de l’ordre d’évacuer « en priorité » les campements de Roms. Il l’a remplacé en septembre 2010 par un nouveau texte qui ne mentionne pas l’ethnie des occupants à expulser. Mais ce changement n’a pas trouvé grâce aux yeux du Conseil de l’Europe. La suite sur La Gazette des Communes 



Lire aussi

Le tribunal de Marseille pointe la responsabilité des collectivités vis-à-vis d’un campement sur le trottoir

 





 

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 14:13

 

 

Nous sommes dans un bâtiment quelconque d’une université française quelconque. Au niveau de la cafétéria, lieu de passage par excellence, un document est exposé qui n’aurait pas dû se trouver là. Réservé en principe à des services administratifs internes, il est devenu soudainement public en raison d’un affichage imprévu. Ce document se présente comme une « fiche d’événement journalière de sécurité ». Des agents y consignent, le cas échéant, le fruit de rondes de surveillance sollicitées par l’université. C’est l’une de ces « mains courantes » étudiées par le sociologue Jean-François Laé dans la perspective d’une sociologie des « écritures ordinaires ». En l’espèce, cette fiche est structurée par plusieurs rubriques allant de l’origine de la demande jusqu’au service auquel elle sera finalement transmise, en passant par l’objet de la demande d’intervention et le « rapport chronologique et détaillé des suites données ». C’est précisément là que le bât blesse.

 

D’abord, le compte rendu indique que l’objet de l’intervention est la présence de supposés « Roumains » fouillant une benne. Outre qu’un tel acte n’est pas en soi illégal, on voit mal d’où les agents de surveillance tirent la connaissance de cette nationalité supposée sinon d’un préjugé, dans lequel on devine l’influence de la confusion fréquente entre R(r)oms et Roumains. S’il faut rester prudent sur l’accusation de xénophobie, une telle caractérisation de type ethnique (au sens général de « qui sert à désigner une population ») est pour le moins douteuse. Ensuite, le document – affiché, rappelons-le, en public – fait apparaître aux yeux de tous le numéro de la plaque d’immatriculation de la voiture dans laquelle, suite à une injonction des agents, les individus concernés sont partis, rapidement et sans créer aucun trouble. Mais plus encore que la façon dont il a été rempli ou sa visibilité publique (celle-ci ayant le mérite involontaire de la divulgation d’une procédure habituellement discrète), c’est la conception elle-même d’une partie du document qui est choquante. On y rencontre en effet la catégorisation reproduite dans l’illustration ci-contre. Laquelle, exemplaire des amalgames sur lesquels reposent le formatage sécuritaire, plonge aussitôt dans la consternation.

Image_fiche_surete.jpgOn remarque d’abord une case, remplie, intitulée « gens du voyage ». Difficile d’établir plus clairement un amalgame signifiant : « gens du voyage » = « insécurité ». Une telle mention – qui assimile une nouvelle fois abusivement Roms et gens du voyage – stigmatise directement et en tant que telle une catégorie de personnes. C’est d’autant plus grave que cette catégorisation ne fait pas que refléter les stéréotypes courants : en tant que catégorisation fixée par écrit, et qui plus est de catégorisation cautionnée par une certaine noblesse institutionnelle d’origine (l’université), elle contribue à les ancrer dans la conscience collective.
En outre, c’est plus généralement toute la catégorie qui n’a strictement aucun sens, sauf celui d’entretenir la confusion. Elle présente comme des options égales des possibilités qui, exprimées au moyen de vocables au mieux particulièrement flous, n’ont rien à voir ou au contraire se chevauchent, mélangeant allègrement des faits matériellement constatables à des actes renvoyés à une intention maligne ou dont le préjudice est incertain, mettant sur le même plan une population désignée à l’opprobre et l’institution chargée du maintien de l’ordre (à moins qu’il s’agisse de renseigner des cas où la police est elle-même en infraction ?). Ceci sans parler de la case « autres », fourre-tout par définition. Une série sans queue ni tête, bien faite pour nourrir les préjugés xénophobes, et dans laquelle on ne trouve pas, parmi bien d’autres possibles, la mention de « stationnements sauvages », dont certains peuvent pourtant poser de sérieux problèmes de sécurité en empêchant par exemple l’accès à des services de secours...

Pour aller plus loin :

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 13:59

 

 

L'obsession d'austérité du gouvernement, plus préoccupé de faire plaisir aux agences de notation que d'assurer le bien-être matériel de la population, commence à faire ses premières victimes: l'ensemble de la population avec les hausses de TVA, les plus modestes avec des coupes dans les budgets sociaux et, encore une fois, les vieux travailleurs immigrés. Ceux-ci font l'objet depuis une dizaine d'années d'un véritable harcèlement administratif de la part des Caisses d'allocations familiales (CAF) et des Caisses d'assurance Retraite et de la santé au travail (CARSAT). Sous couvert de lutte contre la "fraude", ces organismes tendent insidieusement à supprimer les aides au logement (APL) et le "minimum vieillesse" (ASPA, Allocation de solidarité aux personnes âgées) des vieux travailleurs immigrés vivant entre la France et leur pays d'origine.


Avec beaucoup de courage, une récente campagne de mobilisation associative tente de sensibiliser l'opinion publique sur la cause des "chibanis" (voir ici). Le minimum vieillesse bénéficient à 70 914 allocataires et coûte 572 millions d'euros. 35,5 % des allocataires sont étrangers et 32% sont des ressortissants d'un pays étranger à l'Union européenne. Ces derniers sont la cible du député UMP du Rhône Philippe Meunier, membre du groupe "Droite populaire" et co-organisateur du fameux "apéro saucisson-pinard" à l'Assemblée nationale (12 juillet 2011), qui souhaite établir la préférence nationale dans l'attribution du minimum vieillesse (voir ici). Mais comme l'introduction d'une condition de nationalité n'est pas possible (elle toucherait aussi les "bons" étrangers européens), une nouvelle restriction est introduite: détenir un titre de séjour depuis 10 ans. Voilà comment on "économise" 100 millions d'euros sur le dos des chibanis, bien utiles du temps des "Trente Glorieuses", inutiles du temps de Sarkozy, et comment est mise en oeuvre une "expulsion indirecte" car, sans ces maigres revenus complémentaires, ces chibanis n'ont d'autre choix que de partir.

Abdellali HAJJAT Source Laurent Mucchielli 



 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 19:08

 

La Droite populaire a trouvé un nouveau cheval de bataille : le minimum vieillesse. Le député UMP Philippe Meunier, cofondateur du collectif, veut réserver l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) aux "Français, européens et ressortissants étrangers ayant combattu pour la France", via un amendement, cosigné par 67 députés, au projet de loi de financement de la sécurité sociale. La discussion du PLFSS pour 2012 doit commencer mardi après-midi à l'Assemblée nationale.

"L'objectif de cet amendement est de rétablir l'équité et de mettre fin à cette injustice qui permet, aujourd'hui, à un étranger hors Union européenne de bénéficier du minimum vieillesse sans jamais avoir travaillé et cotisé sur le territoire national", écrit dans un communiqué M. Meunier, dont l'amendement est cosigné par 67 parlementaires.

Le montant de cette allocation – créée en 1998 en remplacement du minimum vieillesse – est de 8 907,34 euros par an (soit 742,27 euros par mois) pour une personne seule ou lorsqu'un seul membre d'un couple en bénéficie, et de 14 181,30 euros par an (soit 1 181,77 euros par mois) lorsque les deux conjoints, concubins ou partenaires pacsés en bénéficient. Lire la suite sur Le Monde 

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 13:16

 

Act UP lance une campagne participative pour demander aux candidats à la présidentielle de se prononcer sur le sujet. Rappel des positions de chacun.

 

Le droit au mariage pour les homosexuels s'invite mollement dans les débats de la présidentielle 2012 et Act Up n'entend pas laisser le sujet passer à la trappe. L'association de lutte contre le sida et les discriminations a lancé lundi 3 octobre une campagne participative réclamant l'égalité des droits.

Pour demander aux candidats de se prononcer en faveur de l'ouverture du mariage aux couples de même sexe, Act Up a fait appel à l'agence de publicité les Ouvriers du Paradis. Quatre pistes sont présentées aux internautes qui peuvent ainsi voter pour leur visuel préféré et financer la campagne, qui pour voir le jour doit obtenir au minimum 30.000 euros

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Les candidats qu'Act Up n'a plus vraiment besoin de convaincre :

- En pointe sur le sujet, EELV propose le mariage pour les gays et lesbiennes. Eva Joly a participé à la Gay Pride parisienne en juin dernier. "C’est un grand bonheur de voir que 2012 approche et que nous allons pouvoir réaliser cette transformation législative", a-t-elle alors déclaré. Elle s'est aussi engagée à faire voter le mariage et l'adoption pour les homosexuels dans les cent jours si la gauche remporte la présidentielle.

L'ouverture du mariage aux personnes de même sexe est inscrite dans le programme du Parti socialiste. Les candidats parviennent pourtant à se distinguer sur le sujet. L'association Homosexualité et Socialisme a d'ailleurs présenté leurs réponses lors d'un débat organisé le 29 septembre à Sciences-Po.

- Martine Aubry se déclare favorable au mariage des couples de même sexe : "Le pacs a été un progrès considérable, mais il ne règle pas tous les problèmes", expliquait-elle en janvier dernier sur France 5. Elle dit aussi avoir évolué sur la question de l'adoption.

- François Hollande aime rappeler que c'est lui qui a fait inscrire la proposition du mariage pour les homosexuels dans le programme du Parti socialiste de la présidentielle de 2007.  "L'égalité, c'est permettre à tout couple de recourir au même dispositif juridique sans discrimination", a-t-il précisé début juin dans un texte publié par le site Répondre à gauche. Depuis, il a tout de même mis un singulier coup de frein à ce bel enthousiasme en déclarant le 3 octobre à "Libération" : "Attention, ce ne sera pas si simple de faire passer ces textes".

- Sur son site, Manuel Valls présente "un jour, une idée", le 30 septembre, il expliquait pourquoi il est pour le mariage homosexuel et l'homoparentalité : "A l'instar d'autres pays de nos voisins, nous devons accomplir un progrès."

- Arnaud Montebourg est sur la même ligne, précisant au magazine 'Têtu' du mois de mai qu'il ne fait "pas de l'identification des questions sociétales l'enjeu majeur de l'élection présidentielle." Il tient pourtant à rappeler qu'"en son temps", c'est-à-dire en 2004, il a "signé la proposition de loi de Patrick Bloche visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe."

- Ségolène Royal a évolué sur le sujet. Longtemps hésitante, voire réticente, elle s'en est défendu au mois de janvier, expliquant sur Europe 1 qu'elle n'y avait jamais été "défavorable", avant d'ajouter : "si pour des couples homosexuels, leur bonheur c’est de se marier, qu’on les laisse tranquilles et qu’on leur permette de le faire". En 2006, au 'Parisien', elle disait pourtant préférer "le mot union à celui de mariage pour ne pas bousculer les repères traditionnels, la famille c'est un père et une mère."

- Si Jean-Michel Baylet peut se montrer critique à l'égard du projet du Parti socialiste, le radical se déclare clairement favorable à l'"ouverture à l'évolution de la société à travers le mariage homosexuel."

  • Jean-Luc Mélenchon est engagé depuis longtemps en faveur de la cause homosexuelle. Le candidat du Parti de gauche a effectivement déposé une proposition de loi sur le partenariat civil en 1990. Dans le magazine 'Têtu' de juin 2011, il a déclaré soutenir "l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homos"(1). Jean-Luc Mélenchon a, lui aussi, participé à la Gay Pride parisienne de juin dernier. Lire la suite sur NouvelObs 

  1. Présidentielle et droits LGBT: Borloo et Mélenchon parlent à TÊTU

Lire aussi

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 07:12

 

 

Le MRAP apporte toute sa solidarité à Yannick Noah qui a fait l’objet de menaces de mort et d’injures racistes à l’occasion de l’un de ses concerts au vélodrome d’Arcachon.

En effet, peu de temps avant son concert d’Arcachon, Yannick Noah a reçu une enveloppe contenant une balle de 5,56 mm tandis qu’étaient placardées à proximité du lieu du concert des affichettes portant les phrases suivantes : « Les nationalistes sont de retour », « Notre identité nationale, c’est d’abord notre sang » ou encore « Le métissage généralisé détruit la diversité ».

Le MRAP solidaire de Yannick Noah, se propose d’être partie civile à ses côtés dans le cadre d’un procès.

Ce nouvel épisode de la haine raciale confirme ce que le MRAP a exprimé dès le lendemain de la tuerie en Norvège. Ceux qui passent aux actes ne sont que l’expression la plus violente des messages de haine et d’exclusion propagés par les incendiaires des droites extrêmes.

Au niveau européen, des voix s’expriment, au plus haut niveau ,avec des messages forts, pour que les responsables et chefs d’Etat se saisissent de la montée du racisme et de la xénophobie de l’extrême-droite. Le gouvernement de la France est cependant resté relativement atone plombé sans doute par l’aile la plus xénophobe du parti majoritaire que plus rien ne distingue de l’extrême-droite traditionnelle.

Tant qu’une action résolue n’aura pas été engagée contre les propagandistes xénophobes des droites extrêmes, il y a aura d’autres drames comme en Norvège et d ‘autres Noah recevront des balles par courrier.

Paris, le 28 juillet 2011. Source MRAP 



 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 09:02

 

La tuerie d'Oslo met en lumière les radicaux de l'ultradroite. Enquête sur leurs réseaux régionaux.


"Je serai étiqueté comme le plus grand monstre (nazi) depuis la Seconde Guerre mondiale." Cette phrase figure en bonne place dans Une déclaration européenne d'indépendance - 2083, le document rédigé en anglais par Anders Behring Breivik.

Long de 1500 pages, ce texte a été posté sur internet peu de temps avant que celui que la police norvégienne qualifie de "fondamentaliste chrétien" massacre 76 personnes à Oslo. Breivik cultivait d'autres liens avec les nostalgiques du IIIe Reich, comme le montre son inscription en 2009 sur un forum néonazi suédois.

Conséquence, le jeune homme est d'ores et déjà considéré comme un héros dans les milieux les plus radicaux de l'extrême droite. Dès le lendemain de son arrestation, sa profession de foi était reprise par des centaines de sites, dont certains animés par des skinheads et des extrémistes basés dans le sud de la France.

La Provence et le Languedoc constituent en effet une place forte de cette mouvance. Enquête. Lire la suite sur La Provence



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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 07:53

 

Les revendications étaient nombreuses samedi lors de la dixième marche des fiertés homosexuelles, à Paris. Défilé avec le char des policiers et gendarmes...

flag_inca_reel-1-.gifIls ont troqué leur arme de service contre des pistolets à eau, et la foule prend un malin plaisir à se faire tirer dessus. Sur leur char camouflé sous des ballons bleu-blanc-rouge, les policiers et gendarmes de l’association Flag! sont parmi les plus acclamés de la 10e Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans (LGBT). Comme partout sur le cortège entre la gare Montparnasse et la place de la Bastille, les enceintes du char déversent leur flot de musique pop et électro à des milliers de spectateurs venus faire la fête, avec un mot d’ordre pourtant des plus sérieux : "Pour l’égalité, en 2011 je marche, en 2012 je vote."

À quelques mois de l’élection présidentielle, et le jour même où l’État de New York vient d’adopter le mariage gay, cette Marche des fiertés se veut aussi festive que militante. Au pied du char Flag!, son pistolet à eau à la main, Nicolas estime que "la parole se libère et [que] les mentalités changent". Mais pour ce militaire de 28 ans, "le combat est loin d’être gagné". À côté de lui, Stéphane, adjoint de sécurité à Paris depuis près de quatre ans, confirme qu’il y a encore "beaucoup d’homophobie dans la police, et particulièrement dans la hiérarchie". Il évoque des brimades subies dès l’école de police et "des collègues à bout de nerfs, obligés de se mettre en arrêt maladie".

"C’est un peu notre 14-Juillet" Lire la suite sur le JDD 

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