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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 11:20

Hier, la marche « du siècle » pour le climat a rassemblé des milliers de personnes...

 

Ne soyons pas faux derche ! Mettre un autocollant, faire des pancartes, embarquer les jeunes dans cette revendication pour le climat, oui ! Mais ceux qui croient que la nature se contentera de manif fut-elle importante se trompent lourdement ! Car, pendant que nous manifestons à juste titre, les stations de ski se réjouissent d'une saison réussie et on peut voir notre président glisser joyeusement sur la neige... (La Mongie, pour ne citer que cette station, c'est 306 canons à neige - 40 % du domaine couvert par ces équipements - 245.000 m3 d'eau y transitent chaque hiver)...


Voir la planète entière se mobiliser vendredi, c'était beau !! Mais, comment réagiront les stations de ski lorsqu'on leur dira qu'il faudrait diminuer leur parc skiable et se contenter de ce que la nature propose ? Et de fait, qu'en diront les commerçants, les loueurs, les communes qui en vivent ?

Il y a des mentalités à changer... Ceux qui vivent dans les pays « dits » développés seront-ils capables de remplacer leur vacances d'hiver par d'autres loisirs ?


Ainsi, pour s'amuser, décompresser etc... (rien que pour le ski) nous participons à la destruction de la planète via l'eau utilisée et non entièrement restituée. Quant aux files de véhicules pour rejoindre les stations, les camions pour livrer etc... elles participent aussi à la destruction de la couche d'ozone, pour satisfaire des besoins inutiles.


Peut-on décemment aller à une manifestation pour le climat s'en prendre en compte ces données ?Comment ne pas se poser la question de ceux qui en meurent, car leurs besoins vitaux ne sont pas satisfaisants ?

 

Seule dame nature décide ! Et si l'hiver il est censé neiger, ce ne sera jamais réglé via une loi qui sortirait d'un ministère quelconque. Le climat ne se soumet à aucune règle qui l'enfermerait dans ce que les hommes ont

décidé. NON ! C'est lui qui décide. Et lorsqu'on cherche à le soumettre, il se rebelle... d'où les inondations, les hausses de température etc..


Ce sont les pauvres qui polluent le moins car ils consomment le moins et pourtant ce sont ceux qui paient le plus d'impôts en proportion de leur revenu et qui allaient le plus lourdement payer les taxes écologiques.

 

Et du coup, je repense à cette taxe carbone, qui était censée aller à l'environnement, qui a fait sortir les Gilets Jaunes sur les ronds-points en novembre 2018. Ils allaient devoir payer une taxe pour l'environnement, alors que leur véhicule est souvent le seul moyen pour se rendre au travail... Ces Gilets Jaunes font partie du Peuple, sont concernés par le climat et étaient nombreux hier dans les marches pour le climat

Encore une fois, et nous ne le répéteront jamais assez, la solution est entre les mains des plus riches !!
 

VMH

Nous n'héritons pas de la terre de nos parents, nous l'empruntons à nos enfants." Antoine de St Exupéry

 

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 19:38

N’hésitant devant aucune provocation, le PS - favorable à Notre-Dame-des-Landes, soutenant l’agriculture industrielle, exportateur d’EPR - essaye de s’approprier le concept d’écosocialisme. Les leaders du Parti de gauche réagissent avec indignation.

Dans éco-socialisme, il y a « éco » et « socialisme ». Quelle ne fut donc pas notre surprise de voir ce terme apparaitre dans la motion dite « mastodonte » du PS, soutenue par M. Cambadélis et ses amis. Car certes, si les jeunes socialistes utilisent ce terme depuis 2012, le parti du même nom s’applique lui à le détruire depuis la même date, celle de son arrivée au pouvoir.

Tout affairés à la préparation de leurs enjeux internes de Congrès et à la nécessité d’appâter quelques écologistes aventuriers, les solfériniens ont décidément oublié jusqu’au sens des mots. Car sinon comment diable MM. Cambadelis et Valls pourraient-ils se réclamer de l’écosocialisme ?

Ceux-là même qui au gouvernement mènent de manière systématique une politique de l’offre, prônent la croissance du PIB pour seule issue, exportent EPR et nucléaire, défendent le barrage de Sivens, l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et la ligne à grande vitesse Lyon-Turin.

Ceux-là même qui ont tôt fait d’abandonner toute réforme fiscale une fois arrivés au pouvoir et ont remplacé la limitation des très hauts revenus par la soumission aux lobbies et à la finance.

Ceux-là même qui proclament à la FNSEA qu’ils feront assouplir la directive européenne sur les nitrates, qui criminalisent les lanceurs d’alerte, promeuvent l’agriculture industrielle synonyme de mal bouffe et de disparition de la paysannerie, offrent des milliards de crédit impôt compétitivité sans aucune contrepartie ni sociale ni environnementale !

La liste est longue, interminable, des renoncements de ces « socialistes » sur les plans social, environnemental et démocratique, les trois piliers de l’écosocialisme.

En somme, M. Cambadelis qui proclame avec force trémolos et revers de manche au « Grand rendez-vous » Europe 1/Le Monde/iTÉLÉ ne pas vouloir d’un PS « mélenchonisé » vient en réalité piocher au Parti de Gauche ses éléments de langage et ses mots-clés, de l’alliance populaire à l’écosocialisme.

En bon politicien cynique, expert de l’oxymore politique, le PS veut utiliser le mot sans y mettre le contenu de la politique, et tente de le dénaturer. Reconnaissant que le PS a perdu la bataille idéologique face à la droite, il essaie d’entraîner tout le monde dans leur chute en ajoutant à la confusion. C’est un nouveau coup bas, que nous ne pouvons laisser passer, tant il mettrait à mal la perspective d’un renouveau politique dans notre pays et ajouterait à la confusion dramatique qui détourne nos concitoyens des urnes.

Nous travaillons depuis des années, avec d’autres, à l’élaboration de ce projet et à sa mise en œuvre politique, dans la lignée des travaux menés avant nous depuis les années 70, du Club de Rome à la déclaration de Bélem. Nous avons relancé la construction de ce projet alternatif par des assises nationales en décembre 2012 et coordonné la rédaction collective du Manifeste pour l’écosocialisme en dix-huit thèses.La suite sur Reporterre

Sur le même sujet

Marianne : Quand Cambadélis cherche ses mots... au Front de Gauche

Médiapart : PS : Ils n’ont pas osé « la planification écologique »

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11 décembre 2014 4 11 /12 /décembre /2014 13:42

 

La Vía Campesina et GRAIN publient deux nouveaux documents sur l’alimentation et le changement climatique en amont du Sommet des Peuples face au changement climatique qui aura lieu à Lima, au Pérou.

À l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tient cette année à Lima, La Vía Campesina et GRAIN annoncent la publication commune de deux nouveaux documents qui indiquent en détail comment un programme mondial de soutien à la souveraineté alimentaire est à même de résoudre la crise climatique et de nourrir la planète.


Ces documents montrent comment le fait de priver les paysans et les peoples autochtones de leurs terres a permis d’utiliser des moyens destructeurs pour extraire les ressources et de mettre en place un système alimentaire responsable de 44 à 57 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre.

La Vía Campesina et GRAIN expliquent comment une redistribution mondiale des terres aux petits producteurs et aux communautés autochtones, associée à des politiques de soutien des marchés locaux et d’une agriculture écologique, peut réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre en l’espace de quelques décennies, réduire largement la déforestation et satisfaire les besoins alimentaires d’une population toujours plus importante.
 
Pour approfondir le sujet, voir :

    •    La solution au changement climatique passe par nos terres, un article qui explique pourquoi il est essential de donner le contrôle de la terre aux petits paysans et aux peoples autochtones si l’on veut faire face à la crise climatique.
    •    5 étapes pour refroidir la planète et nourrir sa population, un document infographique qui montre comment le système alimentaire industriel contribue à la crise climatique et en quoi la souveraineté alimentaire est la solution.

La déclaration de la Vía Campesina pour la Conférence des Nations Unies  sur les changements climatiques de 2015 est ici (en anglais) : ici

La Vía Campesina est le mouvement international qui rassemble des millions de paysannes et paysans, de petits et moyens producteurs, de sans terre, de femmes agricultrices, d’indigènes, de migrants et de travailleurs agricoles du monde entier. Elle défend l’agriculture durable de petite échelle comme moyen de promouvoir la justice sociale et la dignité.

GRAIN est une petite organisation internationale à but non lucratif qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité. Source
ViaCampesina

 

Téléchargez les documents:
La solution au changement climatique passe par nos terre et

Comment le système alimentaire industriel contribue à la crise climatique.

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6 novembre 2014 4 06 /11 /novembre /2014 07:57

2014-11-00-Propositions-du-PG1.jpg

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 11:19

L’abandon de l’écotaxe et les cadeaux faits au transport routier vont coûter trois milliards d’euros à l’Etat.


La triste saga de l’écotaxe est, en soi, une métaphore de cet étrange quinquennat où le renoncement face aux lobbies est considéré comme une marque de courage tandis que frapper les chômeurs devient un marqueur de la détermination gouvernementale.

 

Ségolène Royal, qui avait déjà enterré la première version de l’écotaxe, vient de jeter une dernière pelletée sur ce qu’elle avait pourtant fait adopter au nom de sa croisade pour « l’écologie positive » contre « l’écologie punitive ».

 

Rappelons que cette écotaxe première mouture, votée par un Parlement unanime, sous Sarkozy, avait été remisée au placard avec le même discours qu’aujourd’hui. Déjà, le puissant lobby des patrons routiers avait menacé de partir en guerre contre ce qui n’est pourtant qu’une minime compensation face à la pollution de l’air et à la dégradation des routes qu’ils engendrent.

 

Rappelons encore la conclusion du calamiteux contrat avec la société Ecomouv’, signé par Nathalie Kosciusko-Morizet… Droite et gauche réunies ont donc une responsabilité commune dans cette affaire. L’UMP et le PS se sont couchés avec le même empressement devant le chantage au blocage de la France par les camionneurs.

 

On aura donc compris qu’au moment où chacun s’apprête à célébrer la si « belle » loi de transition énergétique, le principe « pollueur/payeur » est foulé aux pieds par ceux-là même qui ont la charge de le mettre en œuvre. Quelle régression ! Au lieu de montrer sa volonté de réorienter le développement des transports collectifs et notamment de renforcer le fret régional, le tandem Hollande-Valls s’est empressé de reculer une première fois devant la révolte des Bonnets Rouges, qui utilisaient la pollutaxe comme prétexte pour soulever les problèmes réels en Bretagne. Sans tenter de prendre à la racine une seule des aspirations bretonnes, il a mis l’écotaxe à la poubelle.

 

Devenue ministre, Ségolène Royal opta dès son entrée en fonction pour un discours hostile à l’écotaxe et, plus généralement, à la fiscalité écologique, totalement absente de la loi sur transition énergétique. Elle passa au-dessus des députés, du groupe de travail parlementaire appelé à renégocier la taxe et imposa unilatéralement ses vues en faisant adopter un projet de péage de transit réduit à quatre mille kilomètres au lieu des quinze mille prévus, délégitimant ainsi l’efficacité de la taxe. Pour quel résultat ? Le même que les précédents : l’abandon en rase campagne de l’écotaxe. Pour quelles raisons ? Parce que le lobby des poids lourds menaçait de bloquer le pays durant des semaines.

 

Les mêmes qui donnent de la voix pour faire adopter les politiques antisociales les plus injustes cèdent tout aux caprices d’une profession qui, elle, entend maintenir le statu quo au mépris de la santé des Français, de l’environnement et du simple bon sens. Et ce, toute honte bue, en pleine discussion sur la loi de transition énergétique et un an à peine avant la Conférence Climat, organisée à Paris en 2015. Par Noël Mamère/La suite sur Reporterre

 

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 17:58

Et ce au grand dam des organisations de défense de l'environnement et du souhait du parlement européen d'imposer davantage de contraintes.

La Commission européenne a adopté mercredi 22 janvier une recommandation qui laisse la voie libre à l'exploitation du gaz de schiste en Europe à condition de respecter des "principes communs" minimaux, notamment sanitaires et environnementaux.

"Le gaz de schiste suscite des espoirs dans certaines régions d'Europe, mais également des inquiétudes. La Commission répond aux demandes d'action en formulant des principes minimaux que les Etats membres sont invités à suivre afin de tenir compte des aspects environnementaux et sanitaires et de donner aux exploitants et aux investisseurs la prévisibilité nécessaire", a expliqué le commissaire chargé de l'Environnement, Janez Potocnik.

Au grand dam des organisations de défense de l'environnement et à l'encontre du souhait du Parlement européen, la Commission européenne a refusé d'imposer des normes juridiques contraignantes concernant l'exploration et l'exploitation de cette source d'énergie.

Un "manque absolu de courage"

Les recommandations de Bruxelles sont "totalement insuffisantes pour protéger les populations et l'environnement des risques posés par l'extraction de ces hydrocarbures", a estimé l'ONG Les amis de la Terre. Elle a dénoncé dans un communiqué "le manque absolu de courage de l'Union européenne qui, face aux pressions des lobbies, a renoncé à prendre des mesures concrètes dans ce domaine".

"Un site ne pourra être sélectionné que si l'évaluation des risques démontre que la fracturation hydraulique à haut débit n'entraîne la libération directe d'aucun polluant dans les nappes phréatiques", recommande notamment la Commission.

Les Etats devront également s'assurer que les installations pour exploiter le gaz de schiste soient "construites de manière à éviter des fuites à la surface et des déversements dans le sol, l'eau ou l'air". La suite sur le Nouvel Obs

 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 09:39

Nous avons rencontré Hervé Kempf,  animateur du site « reporterre.net », et auteur de « Comment les riches détruisent la planète » nous lui avons demandé si le Capitalisme est écolo-compatible. Réponse.

Le Bruit et la Fureur : Hervé Kempf bonjour, est-ce que l’écologie et le capitalisme sont compatibles ?

 Hervé Kempf : Une politique écologique et le capitalisme, à mon avis non, parce que c’est deux systèmes de valeurs qui sont totalement opposés. Une politique écologique imagine une société en accord avec son environnement, en harmonie en tout cas dans une relation pacifique, imagine aussi un monde dans lequel chacun a sa place, où il n’y a pas de dominant, de dominé, mais où un équilibre général se fait, et par ailleurs, et par recherche une certaine sinon sobriété, en tout cas une action qui ne dépasse pas les limites que peut supporter la biosphère. C’est à peu près l’inverse du capitalisme qui se fonde sur l’individualisme, l’avidité, la recherche de la consommation maximum et dont on voit les effets de plus en plus désastreux à travers le globe donc, non, une politique écologique ne peut pas être capitaliste.

 LBF : Peut-on être riche sans détruire la planète ?

 Hervé Kempf : Oui bien sûr parce que la notion de richesse est d’abord relative, donc il faudrait, là, renter dans une discussion en terme de dollars ou de niveau de vie qui risquerait de nous entraîner loin, mais, oui il est possible aussi en disant que la richesse ce n’est pas seulement justement une consommation matérielle, c’est pas seulement un niveau en dollars ou en euros, mais c’est une façon d’être, j’allais dire « heureux ensembles » et ça c’est évidemment lié aux conditions d’existences minimales, dignes, tout simplement, et relativement confortables, mais c’est aussi surtout une façon d’être ensembles, et en ce sens là, oui, je pense qu’il est absolument possible d’être à 7, 8, 9 milliards d’habitants sur terre en paix et dans un état de richesse, c’est à dire de satisfaction, de bonheur, de bien être, disons.

Source Le Bruit & la Fureur

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 20:39

La France, empêtrée dans les problèmes de pollution agricole qui contamine ses cours d'eau, vient d'être condamnée par la Cour de justice de l'Union européenne(CJUE). Cette dernière a rendu, jeudi 13 juin, un arrêt qui constate les "manquements"chroniques de Paris. Cette décision est un prélude à une possible amende de plusieurs dizaines de millions d'euros, voire à des astreintes journalières qui alourdiraient considérablement le montant réclamé.

Il s'agit de la vieille affaire des nitrates et de l'incapacité de Paris de se mettreen conformité avec une directive européenne de 1991. Ce contentieux porte précisément sur la sous-estimation des "zones vulnérables"qu'il faudrait impérativement protéger, autrement dit sur le manque d'autorité de l'Etat pour faire respecter les bassins versants dont les teneurs en nitrate dépassent déjà les 50 milligrammes par litre. La CJUE prépare en outre un deuxième rappel à l'ordre, qui devrait dénoncer d'ici à fin 2013 la frilosité des programmes pour redresser la situation dans ces mêmes zones.

L'excès d'azote minéral et organique – essentiellement d'origine agricole – entraîne, une fois transformé en nitrates, l'eutrophisation des rivières et nourrit le phénomène des proliférations d'algues vertes. Le problème est plus large cette fois : les zones vulnérables concernent 55 % des surfaces agricoles selon l'état des lieux révisé fin 2012. La liste actuelle englobe 19 000 communes. Les porte-parole de l'agriculture intensive se sont récriés contre ce classement soi-disant excessif, et la FNSEA a déposé plusieurs recours devant les tribunaux. A Bruxelles, c'est la cartographie précédente, celle – peu réaliste – de 2007, qui est dénoncée comme insuffisante.

"FAIBLESSE DE LONGUE DATE" La suite sur Le Monde

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 18:11

Le ministère de l'Ecologie organise jusqu'au 14 juin prochain une consultation publique sur un projet d'arrêté relatif aux systèmes d'assainissement collectif et non collectif. Il s'agit de poursuivre "l'effort entrepris depuis 2007 sur le traitement des eaux usées des collectivités, dans une optique de protection de l'environnement ", indique le ministère. Ce nouvel arrêté a vocation à remplacer l'arrêté du 22 juin 2007 relatif aux prescriptions techniques, aux modalités de surveillance et au contrôle des systèmes d'assainissement collectif et des systèmes d'assainissement non collectif de capacité nominale supérieure à 1,2 kg/j de demande biochimique en oxygène mesurée à 5 jours (DBO5).

 

Pour ce faire, le texte fixe les nouvelles prescriptions techniques qui s'appliqueront aux collectivités, dès le 1er juillet 2013, afin qu'elles mettent en œuvre une gestion conforme aux enjeux de la directive Eaux résiduaires urbaines (Deru) et de la directive-cadre sur l'eau (DCE). Le 2 mai dernier, la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, avait en particulier affirmé sa détermination à respecter les engagements de mise en conformité des stations d'épuration pris dans le cadre du nouveau plan relatif à la politique de l'assainissement, adopté pour la période 2012-2018 en réponse aux procédures contentieuses.

 

Pour rappel, 74 stations prioritaires devront être mises en conformité avant le 31 décembre 2013. Ont également été ciblées 123 stations nouvellement non conformes ou à saturation qui devront faire l'objet d'une mise en conformité "au plus tôt" et pour les cas les plus complexes avant le 31 décembre 2015., La suite sur LocaltisInfo

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 13:35

Un céréalier de Meurthe et Moselle, atteint d’un cancer du sang, vient de faire reconnaître par le tribunal d’Epinal que la cause de sa terrible maladie était due à la manipulation des produits de traitement phytosanitaires, commercialisés par les firmes Syngenta, Bayer ou BASF. Ces produits contiennent du Benzène ou du Toluène, dont le lien avec le cancer est prouvé. Mais l’étiquetage sur les bidons ne le mentionnait pas.

En février, un autre agriculteur de Charente avait fait condamner la multinationale Monsanto pour un empoissonnement dû à un herbicide, le lasso. Ainsi, les médecins et les tribunaux commencent à montrer que les agriculteurs sont les premières victimes de l’utilisation intensive de la chimie dans la production agricole. Et il faudra se pencher encore plus profondément sur les conséquences des pesticides, des herbicides, des antibiotiques sur le corps humain. L’institut de veille sanitaire vient de révéler que le taux de pesticides dans le corps humain est le plus élevé chez les français, comparé aux autres pays.

D’autre part on apprend que, malgré les alertes de l’agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail, près d’une dizaine de produits chimiques présentent des risques sanitaires pour l’utilisateur, qu’il soit paysan, jardinier ou salarié agricole.

Et voici que pour corroborer la dangerosité de ces produits, la Commission européenne vient enfin d’interdire, pour un temps, l’usage de trois produits chimiques baptisés « néonicatinoïdes », utilisés sur des cultures attractives pour les abeilles, d’autres pollinisateurs sauvages tels que des papillons ou des bourdons, notamment sur le maïs, le colza, le tournesol et le coton. Ces produits qui constituent un enrobage des semences avant les semis, conduisent à faire sécréter à la plante des toxines, tout au long de sa vie, faisant mourir les abeilles, avec toutes les conséquences que cela provoque à long terme. Les abeilles sont en effet au cœur d’un complexe dispositif de pollinisation à la base de la vie végétale et humaine. L’étude qui a amené à la décision de suspension pour deux ans a été menée par l’autorité européenne de sécurités des aliments, qui, en janvier dernier, a conclu que les pesticides, dont le cruiser, le gaucho et poncho constituaient un risque pour la santé des abeilles. Le développement de ces technologies, depuis les années 1990, correspond à une amplification du déclin du nombre des abeilles et autres insectes pollinisateurs. Cette décision doit être saluée. Malheureusement, elle intervient avec dix années de retard, alors que des alertes ont été lancées depuis très longtemps. De plus la durée de suspension de deux ans frise la plaisanterie si cela n’était pas si grave, quand on sait que la persistance dans l’environnement des molécules en cause dure plusieurs années. La suite sur P. Le Hyaric

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