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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 18:01

 

 

Sur le site du Gouvernement on lit ceci :

 

Les emplois d'avenir, ce sont 150 000 emplois créés par l’État en faveur des jeunes de 16 à 25 ans, peu ou pas diplômés, pour leur permettre de rentrer avec succès dans la vie professionnelle. Ces emplois seront en priorité orientés vers les jeunes qui en ont le plus besoin et notamment dans les zones urbaines sensibles et rurales, où le taux de chômage est très élevé.

 

A retenir :

  • Une première expérience professionnelle pour des jeunes âgés de 16 à 25 ans (jusqu'à 30 ans pour les travailleurs handicapés).

  • Un CDI [1], dans la majorité des cas.

  • Un financement de l’État de 75 % [2]du salaire brut du jeune à hauteur d'un Smic.[3]

  • Combien d'emplois d'avenir ? Au total se seront 150 000 emplois créés dont 100 000 dès 2013 et 50 000 en 2014.

  • Quel sera le coût de la mesure ? 2,3 milliards d'euros pour les trois ans à venir. A savoir : 500 000 millions d'euros pour 2013, puis 1,5 milliard par an lorsque les emplois d'avenir seront installés. [4]

     

  • Comment seront-ils financés ? Le redéploiement des exonérations sur les heures supplémentaires financera le nouveau dispositif [5]

 

Sur le site Emploi.gouv 

  • Principalement les employeurs du secteur non marchand : associations, organismes à but non lucratif de l'économie sociale et solidaire, collectivités territoriales, établissements des secteurs sanitaire et médico-social, etc.

  • Par exception, une ouverture sera possible pour les employeurs du secteur marchand sur la base de projets innovants : entreprises relevant de secteur d'activité d'avenir et proposant aux jeunes des conditions d'accompagnement et un parcours d'insertion ambitieux. Lire ici

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Dans la pratique :

 

  • [1] CDI ou CDD renouvelable 2 fois

  • [2] 75% dans le secteur non marchand ET 35% dans le secteur marchand

  • [3] Quel Smic ? Plein temps, mi-temps, quart temps, horaire ???

  • [4]Le coût annuel super brut d’un contrat d’avenir rémunéré au SMIC sur la base d’un temps plein à 35 h est de 24 807 euros Le coût par emploi pour les finances publiques est de 12 831 euros au titre de l’aide de 75 % sur le salaire brut et de 4 807 euros au titre des exonérations de charges patronales.

  • [5] En partant de l’hypothèse que les créations de ces emplois d’avenir seraient réparties pour 2/3 dans le secteur non marchand et 1/3 dans le secteur marchand, le coût total annuel moyen pour les finances publiques est donc de 23 015 € par contrat. Le coût de la création de 150 000 emplois d’avenir est estimé à 3,45 milliards d’euros par an en rythme de croisière.

    Quand le Gouvernement annonce un coût de « croisière » d'1,5Md/an , on comprend donc clairement qu'il s'agira majoritairement d'emplois à temps partiel.

    Comme d'ailleurs on peut le noter dans les EAP (voir plus bas), tout comme on peut l'imaginer dans les associations qui n'ont pas les moyens d'assumer des emplois à temps plein, (à moins qu'elles perçoivent par ailleurs des subventions des collectivités territoriales) dans la réalité, la règle a toutes les « chances » d'être le temps partiel...

    Pour mémoire, et d'après la Cour des Comptes « Selon les prévisions budgétaires gouvernementales pour 2012, 400 000 nouveaux contrats aidés devraient ainsi être proposés, (…) pour un coût public de plus de 2 milliards d'euros. »

Enfin, les contrats Emplois d'Avenir obéissent aux règles juridiques du contrat unique d’insertion (CUI), mis en place en 2010. Il prennent donc la forme d’un Cui-Cae (contrat d’accompagnement dans l’emploi) quand il sont conclus dans le secteur non marchand et d’un Cui-Cie (contrat initiative-emploi) dans le secteur marchand.

 

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Quelques exemples d'Emplois d'Avenir (EA)

  • Emploi d'Avenir de Professeurs (EAP) dans l'Éducation Nationale 

C'est un contrat destiné « aux étudiants boursiers sur critères sociaux inscrits en deuxième année de licence ou, le cas échéant en troisième année de licence ou en première année de master, âgés de vingt-cinq ans au plus et se destinant aux métiers de l’enseignement »

C'est un contrat d'un an, renouvelable 2 fois, avec possibilité de mobilité à chaque nouvelle signature pour une nouvelle année

C'est un contrat payé sur la base du SMIC horaire soit 490,36 euros bruts (versé durant les douze mois du contrat).

Les EAP sont des emplois à temps partiel pour « une durée hebdomadaire de 12 heures en moyenne », et seront signés dans le cadre d'emploi de droit privé lire ici

6000 de ces contrats sont prévus en 2013 jusqu'à 18 000 jusqu'en 2015

  • Six jeunes virés après trois semaines d'essai à la CAF

La caisse d'allocations familiales du Var veut se séparer de jeunes salariés qui n'ont pas les "compétences requises". Mais les emplois d'avenir promis par François Hollande sont précisément destinés aux jeunes en difficultés

 

VMH

 

 

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 18:00

 

 

Allez toujours plus vite... pour le client, mais surtout pour les salariés. Un témoignage impressionnant :

 

Drive : clients, savez-vous ce qui se passe dans le hangar ?

 

Laure B., 27 ans, ex-manutentionnaire à E. Leclerc en Haute-Savoie, raconte un système dans lequel de mauvaises statistiques promettent une sanction immédiate.

 

Tout le monde connaît la chaîne E. Leclerc, mais qui connaît le principe du « drive » de Ville-la-Grand en Haute-Savoie ? C’est un nouveau système d’exploitation. Il suffit d’un hangar rempli de marchandises, de personnes à la recherche d’un emploi et d’un directeur autoritaire.

 

Les clients passent leur commande sur Internet puis viennent chercher leurs courses sur place, c’est ça le drive.

 

Munis d’une « scannette », d’un chariot nommé « Dolly » – dont ils ne doivent jamais se séparer sous peine de représailles et d’un contrat à la semaine –, les employés remplissent des sacs avec les articles commandés.

 

C’est un manège incessant : le travailleur ne s’arrête pas durant quatre ou cinq heures en attendant son unique pause journalière d’une heure.

 

Au moment de l’embauche, on m’avait présenté la société comme une « entreprise sociale ».

J’ai réussi à faire virer quelqu’un d’autre

 

L’instrument de cette précarité extrême, la « scannette », s’empresse de surveiller sournoisement. C’est l’outil indispensable ainsi que l’espion infiltré des supérieurs. Greffée à notre main, elle enregistre le temps que le travailleur met entre chaque article, le temps qu’il met pour effectuer une commande et le temps où « il ne fait rien ».

 

Postés devant leur ordinateur, les supérieurs nous suivent pas à pas, minute par minute, dans l’immensité de ce hangar.

 

Les travailleurs sont alors mis, sans le savoir, en concurrence, non pas sur la qualité de leur travail mais sur les statistiques créées par leur performance. J’ai fait l’expérience de mauvaises statistiques et la sanction est immédiate : la révocation.

 

Le directeur vient à la fin de chaque mois et fait le tri. Il renvoie les cinq derniers qui se trouvent à ce moment-là en fin de liste [avec de mauvaises statistiques, ndlr]. Ce qui aurait dû être mon cas.

 

Un avertissement m’a été donné et j’avais deux heures, montre en main, pour remonter. La course s’engage pour moi dans le hangar en attrapant les produits disposés sur les étagères, les jetant dans les sacs sans savoir si j’écrase le pain ou les chips, enchaîner les commandes et bousculer les collègues dans les rayons.

 

Après tous ces kilomètres parcourus dans la poussière des cartons et la volonté de garder ce travail, j’ai réussi à remonter dans les statistiques et faire virer quelqu’un d’autre.

Espérer avoir un contrat... de deux semaines

 

Mais on ne licencie pas chez Leclerc, cette petite épicerie devenue une grande entreprise où « le salarié a des droits et est considéré », prend soin de ne pas se discréditer et surtout de ne pas devoir payer des indemnités aux salariés. Les contrats à la semaine (comme le mien) en sont alors la preuve. Il suffit de ne pas reconduire le contrat. La suite sur Rue89 

 

 

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 11:36

 

 

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 11:28

 

 

 

 Lors de l'assemblée plénière du mois de décembre, à l'initiative du groupe Front de Gauche, le conseil régional PACA a adopté le voeu ci-dessous, demandant une loi contre les licenciements boursiers. La région rejoignait ainsi ses consoeurs de Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes, Auvergne et Bourgogne.

 

  Dans notre assemblée, seuls le Front de Gauche et EELV ont voté pour, le PS s'est abstenu, le FN et l'UMP n'ont pas participé au vote.

 

"Depuis plusieurs années, le monde du travail constate et subit l'émergence d'un nouveau type de licenciement : le licenciement boursier.

 

 Différent du licenciement pour « motif personnel » ou pour « motif économique » caractérisé par des difficultés économiques ou technologiques d'une entreprise, le licenciement boursier tend à se généraliser.

 

 Il présente la particularité de permettre aux entreprises de licencier en dépit de leur bonne santé économique, afin d'augmenter leur rentabilité et la rémunération de leurs actionnaires.

 

 Aujourd'hui, pas une semaine ne passe sans l'annonce de réductions d'activités, de fermetures de sites ou de licenciements massifs : Fralib - Unilever, Arcelor-Mittal, PSA Aulnay,  Air France, Carrefour, pour ne citer qu'eux, risquent de plonger des milliers de familles dans une situation économique et sociale difficile et de porter un coup fatal à des centaines de sous-traitants qui sont en majeure partie des PME-PMI.

 

 Ces décisions sont le résultat de l'appétit des entreprises pour conserver leurs marges de profit nécessaires au maintien ou à l'augmentation de la part revenant aux actionnaires ou à la constitution de réserve en capital.

 

 Alors qu'en 2009, les bénéfices des entreprises du Cac 40 avaient baissé de 33%, les dividendes versés en 2010 au titre de cet exercice ont augmenté, faisant grimper le taux de distribution à 62%. En 2011, ce sont 45 milliards d’euros qui furent versés aux actionnaires au titre de l’exercice 2010, pour un taux de distribution frisant les 50 %.

 

 Au regard des éléments exposés, de l'ampleur de la crise, de la menace qui pèse sur des  dizaines de milliers d'emplois, le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur demande au Président de la République et à son gouvernement :

  -       de légiférer en urgence et de présenter au Parlement un texte visant à interdire les licenciements boursiers ;

  -       d’exclure du champ légal des licenciements économiques ceux qui sont effectués dans des entreprises ayant reversé des dividendes à leurs actionnaires au titre d'au moins un des deux derniers exercices comptables ;

  -       d'interdire aux entreprises qui ont bénéficié d'aides publiques de réaliser des licenciements boursiers sans remboursement préalable de celles-ci. "

 


 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 22:13

 

 

Les magistrats sont dans le collimateur du patronat français. Les grands patrons dénoncent « l’insécurité juridique » qui plane sur leurs plans de réorganisation et leurs procédures de licenciements. Et souhaitent réduire le contrôle exercé par les prud’hommes sur leur gestion des ressources humaines. L’accord interprofessionnel signé le 11 janvier et la nouvelle loi sur l’emploi en préparation satisfait en partie leur revendication. Aux dépens des droits des salariés.

 

C’est la nouvelle bête noire d’une partie du patronat français : « l’insécurité juridique ». Imaginez des juges qui annulent un plan de restructuration, suspendent une réorganisation ou interdisent certaines formes de management. Horreur ! Et les magistrats ne s’en privent pas. La direction de Peugeot prévoit 8 000 suppressions de postes ? La Cour d’appel de Paris suspend la restructuration, le 29 janvier, pour défaut d’informations des représentants du personnel. La Caisse d’épargne durcit son management pour mettre en concurrence ses employés ? Le Tribunal de grande instance de Lyon condamne la banque et interdit une organisation du travail qui « compromet gravement la santé des salariés ». La Fnac réorganise ses magasins ? Mi-décembre 2012, la Cour d’appel de Paris suspend la réorganisation à cause des risques psychosociaux qu’elle peut engendrer.

 

Conforama, Leader Price, Hôtel Crillon, Goodyear… Autant de plans sociaux et de réorganisations qui ont été récemment stoppés par les magistrats suite à l’action en justice des syndicats. Côté patronat, l’intervention des juges laisse planer une « incertitude » sur la gestion financière des grands groupes. Une procédure qui traîne en longueur, et ce sont les actionnaires qui s’inquiètent. Des dommages et intérêts à payer, et ce sont les dividendes que l’on doit amputer. Inacceptable !

 

Manque de compétitivité : la faute de la justice Par Ivan du Roy/ la suite sur Bastamag 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 22:08

 

 

Le 11 janvier 2013, les négociations nationales dites de "sécurisation de l’emploi" se sont terminées par un accord d’une extrême gravité pour les droits des salariés. Les confédérations CGT et FO (qui représentent plus de salariés que les trois organisations syndicales signataires) ont refusé de signer cet accord de régression sociale. Elles appellent ensemble, et c’est une première depuis de nombreuses années, à l’action dans toute la France le 5 mars par des rassemblements, des manifestations et des arrêts de travail.

Dans cette négociation, la CGT a notamment revendiqué : (

 

La CGT et FO ont annoncé qu’elles ne le signeront pas. Par contre, la CFDT, la CGC et la CFTC ont décidé de le parapher. Un projet de loi doit être présenté au Conseil des ministres début mars, pour ensuite être voté au Parlement en mai.

 

Tout d'abord, les grands principes : 

1°) Baisse du salaire ou des heures sous peine de licenciement

2°) 40 millions d’exonérations supplémentaires

3°) Une complémentaire santé au moins disant

4°) Limitation des pénalités pour licenciements abusifs

5°) Mobilité forcée sous peine de licenciements

6°) CDI à la carte qui impose le temps partiel variable

 

 

Des avancées ?
Les partisans de cet accord veulent nous faire croire qu’il ouvre des droits nouveaux aux salariés. Mais en réalité ces "contreparties" sont virtuelles, conditionnelles et remises à plus tard et encore... pas pour tous  !(...)
Une mobilité interne : volontaire ou forcée  ?
Loin de répondre à la feuille de route fixée par le gouvernement lors de la conférence sociale de juillet 2012, cet accord organise la mobilité interne forcée permettant ainsi aux employeurs de vous muter sur un autre poste, de vous envoyer à l’autre bout de la France. Si vous refusez, vous serez licencié pour motif personnel  ! (...)
Quel accès à la justice demain  ?
L’accord sécurise les licenciement en privant les salariés ou en leur rendant plus difficile l’accès à la justice prud’homale pour obtenir réparation du préjudice subi. (...)
Maintien dans l’emploi ou chantage  ?
Le texte met en place les accords «  compétitivité / emploi  » que Nicolas Sarkozy voulait imposer sans avoir pu les mettre en place. Modifier le temps de travail et baisser les salaires durant deux ans sans garantie de maintien des emplois serait désormais possible. (...)
Que devient le Contrat à durée indéterminée ?
Avec cet accord, le Medef veut imposer pour des salariés des petites entreprises de certaines branches le contrat à durée indéterminée «  intermittent  », c’est à dire un contrat totalement flexibilisé. (...)
Sécuriser l’emploi ou sécuriser les licenciements  ?
Alors que seulement 3% des chômeurs inscrits à Pôle Emploi ont pu bénéficier d’un plan social, le Medef veut grâce à cet accord décider de la procédure de licenciement et du contenu du plan social par simple accord d’entreprise, voire, en l’absence d’accord, par un simple document de l’employeur homologué par la direction du travail. (...)
Vous avez dit dialogue social et représentativité ?
Si ce texte devait être retranscrit en l’état dans une loi, comme le gouvernement en a l’intention, cela provoquerait de graves répercussions sur votre vie de salarié. De plus, ce gouvernement qui se dit attaché au dialogue social, doit prendre en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentant bien plus de salariés que les syndicats signataires.(...)
Flexibilité, précarité : l’état de l’opinion
Cet accord est aussi contraire à l’opinion largement partagée par les salariés, comme l’ont montré plusieurs enquêtes.(...)

Source CGT 



L'accord vu par des juristes en 4 petites vidéos

  •  
    •  
      • L’accord apporte- t’il des droits nouveaux dans le cadre des licenciements collectifs ?
      • Le maintien dans l’emploi était au centre des négociations. L’accord apporte-t’il des réponses ?
      • Quels droits nouveaux pour les représentants des salariés, les comités d’entreprise ?



Jean Claude Mailly (FO) « nous n'accepterons jamais les accords de maintien dans l'emploi  tel que le patronat les voulait»

 



Sans oublier :

L'inspection du travail détournée de son sens

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 18:00

18-Communique-CGT-Pole-Emploi-Nantes.png

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 17:45

 

 

Plans sociaux : 2013, année noire en France et dans le monde

 

De nombreux plans sociaux ont été décidés en 2012 qui vont se concrétiser cette année, entraînant dans leur sillage des départs volontaires, départs à la retraite, licenciements… Une chose est sûre : en 2013, des milliers d’emplois vont disparaître. Le point sur certaines entreprises concernées, en France et dans le monde :

 

EN FRANCE

 

Texas instrument : la direction de Texas Instrument, spécialiste notamment des microprocesseurs pour la téléphonie mobile et les tablettes numériques, a annoncé la fermeture de son site de Villeneuve-Loubet en 2013 et la suppression de 517 postes.

 

Motorola : l’équipementier américain Motorola Mobility, filiale de téléphonie mobile de Google, pourrait supprimer 170 personnes sur son site de Toulouse et envisagerait même de fermer le centre toulousain.

 

PSA Peugeot-Citroën : Le groupe engage un vaste plan de restructuration qui prévoit notamment la réorganisation du site de Rennes, en Ille-et-Vilaine, et la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Au total, ce sont quelque 11 000 postes qui devraient disparaître.

 

Visteon : la direction de Visteon, l’équipementier automobile européen, a engagé un plan de sauvegarde de l’emploi et prévoit la suppression de 243 postes dans le Nord et le Pas-de-Calais. C’est le site de Godecourt qui est le plus touché par cette restructuration.

 

Randstadt : le groupe de travail temporaire a annoncé en décembre un projet de réorganisation de son réseau en France et la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi qui implique la suppression de 163 postes.

 

Pierre & Vacances : le groupe de tourisme et d’immobilier a annoncé un vaste plan d’économie et la suppression de 195 postes, essentiellement en France. C’est le siège du groupe qui est le plus touché par cette restructuration.

 

SFR : deuxième opérateur de télécommunications en France, SFR a annoncé en novembre dernier avoir engagé « un processus d’information-consultation sur un projet de réorganisation de l’entreprise en vue de sauvegarder sa compétitivité et d’accélérer sa mutation vers le numérique ». A la clé : la suppression de 856 emplois.

 

Air France : la compagnie aérienne a engagé un plan de restructuration d’ampleur qui prévoit une réduction de 10% de ses effectifs d’ici 2015, soit la suppression de plus de 5000 postes.

 

Alcatel-Lucent France : Pour faire face à ses difficultés, le groupe a annoncé sa décision de supprimer près de 5500 postes dans le monde. La France est particulièrement touchée avec 934 suppressions d’emplois.

 

Albany : le groupe, spécialisé dans la fabrication de tissus techniques et de matériaux textiles, et qui emploie 4300 personnes dans le monde, a présenté en novembre un projet de réorganisation industrielle avec, pour conséquence, la suppression de 200 emplois sur ses sites français de Sélestat et Saint-Julien.

 

Hermès Metal : le spécialiste des équipements pour la grande distribution a décidé d’une restructuration et se prépare à supprimer 96 postes sur plusieurs de ses sites français. La mise en place du plan de sauvegarde de l’emploi devrait avoir lieu durant le 1er semestre 2013.

 

Journal Sud-Ouest : le groupe Sud-Ouest a annoncé un plan de restructuration au sein du quotidien régional et la suppression de 180 emplois, soit 18% de ses effectifs.

 

Candia : le groupe Sodiaal, qui détient la célèbre marque de lait Candia, a annoncé la fermeture de trois sites de conditionnement et la suppression de plus de 300 emplois. Les fermetures seront étalées entre 2013 et 2014. La suite sur collectif contre les patrons voyous 

 

Ajoutez :

Lectoure (Gers). Cheminées Violan-Brisach : 28 salariés sur le carreau



Voir les plans sociaux successifs depuis 2009

 

 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 17:44

 

 

 

Après le suicide d'un chômeur à Nantes, mercredi, un homme âgé d'une quarantaine d'années au chômage et en fin de droits a été hospitalisé vendredi après avoir tenté de s'immoler par le feu en pleine rue à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis).


Victime de brûlures aux premier et deuxième degrés, il a été hospitalisé à l'hôpital Saint-Louis à Paris, mais ses jours ne sont pas en danger, ont précisé les services de la préfecture. La victime "s'est aspergée de liquide inflammable vendredi vers 10H30, à son domicile, avant de mettre le feu à ses vêtements au pied de son immeuble", situé à proximité d'une école primaire, a raconté la préfecture. Des passants ont appelé les secours, qui sont rapidement intervenus pour éteindre le feu et le prendre en charge, a-t-on précisé.


"Il a expliqué son geste par sa situation" de chômeur en fin de droits, "mais cela doit être précisé", a indiqué la préfecture.


Ce drame intervient deux jours après le décès d'un chômeur en fin de droits à l'indemnisation, qui a mis fin à ses jours mercredi à Nantes en s'immolant par le feu devant l'agence Pôle Emploi de son domicile après s'être aspergé d'essence. Source l'Humanité



 

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 17:35

 

 

 

Tenu secret par le ministère du Travail, le projet de réforme de l’inspection du travail remet en cause sa mission au service des salariés et des syndicalistes, ainsi que le révèle une note interne de la hiérarchie.

 

On savait qu’elle manquait de moyens, d’effectifs, de pouvoirs. Voilà que l’inspection du travail est menacée par un projet de réforme qui mettrait à mal sa dimension de service public, son rôle de recours, de rempart, de bouée de sauvetage, pour les salariés et les syndicalistes qui la saisissent. C’est ce qui ressort de la lecture d’une note interne de la hiérarchie, que le syndicat CGT de Gironde a récupérée et diffusée début février, provoquant un grand émoi parmi les agents de l’inspection qui y voient confirmées, noir sur blanc, leurs craintes d’une casse de leur métier. Alors que le ministre du Travail, Michel Sapin, a annoncé, l’été dernier, une réforme du « système » d’inspection, mais prétend la construire par un grand dialogue avec les agents, à coups de séminaires et de groupes de travail toujours en cours, l’affaire révèle que les grands axes du projet sont fixés depuis longtemps.

 

Rédigé dans un style cash

 

Intitulé « Éléments de réflexion sur la réforme de l’inspection du travail », le document de quatre pages a été rédigé en juin dernier par la direction régionale (Direccte) d’Aquitaine, et distribué fin janvier aux directeurs locaux. Dans un style cash, puisque destinée à un usage interne à la hiérarchie, la note établit un diagnostic des difficultés des services, liées aux restructurations et au manque d’effectifs, avant d’avancer des « propositions » qui bouleverseraient à la fois l’organisation et la finalité de l’inspection du travail. L’objectif est résumé en une formule : la direction générale du travail (DGT) doit « assumer l’aspect descendant », terme sibyllin qui renvoie à un conflit traversant l’institution depuis plusieurs années.

 

Traditionnellement, l’activité des agents est guidée par la réalité du terrain. Compétents sur un secteur géographique, un inspecteur et deux contrôleurs en connaissent les entreprises, reçoivent les salariés et les syndicalistes qui les alertent sur des situations rencontrées au travail, ce qui oriente leurs choix de contrôles et d’interventions. Mais, depuis 2006, le ministère a introduit une logique tout autre, « descendante » donc, dans laquelle il impose aux agents des campagnes de contrôle ciblé sur des secteurs ou des thèmes, avec, en outre, des objectifs chiffrés, qui vont déterminer l’attribution de parts de primes pour chaque agent. Si ce fonctionnement a été largement boycotté par les agents, qui le jugent inefficace pour améliorer la situation des salariés, et pathogène pour eux-mêmes (voir ci-dessous), le projet de réforme veut le pousser jusqu’au bout. La note précise ainsi que l’activité serait organisée « en fonction d’un plan de contrôle prévisionnel » fait de campagnes qui « devront représenter au minimum 50 % de l’activité des agents, voire 75 % », au détriment de la réponse à la demande des usagers. La note prévoit aussi la création d’inspecteurs spécialisés dans des domaines jugés prioritaires ou sensibles, comme l’amiante, les transports, mais aussi les conflits et les plans sociaux.

 

Une manière de mettre fin à l’autonomie des agents La suite sur L'Humanité 

 

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