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Qui a tué nos villages ?

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21 septembre 2022 3 21 /09 /septembre /2022 12:15

Il semblerait que peu de gens voit l'arrivée imminente d'un problème qui s'est passé déjà en Europe : L'extrême droite (re)commence à miter le vieux continent. Dessous la cendre, le feu reprend petit à petit.

Pourtant, nos anciens ont souffert de 4 années de guerre et se souviennent des villes détruites, des tickets de rationnement, des hommes partis se faire tuer sur le front, nos cimetières en sont les témoins directs. Qui n'a pas dans sa famille un ancien mort au combat ou revenu gravement handicapé ?

 

Nos problèmes aujourd'hui sont liés étroitement à la misère qui s'installe dans l'Europe, via un capitalisme qui peu à peu détruit tout sur son passage, que ce soit les Hommes, la nature, l'environnement et j'en passe. Dans pratiquement tous les pays des manifestations sont organisées pour réclamer des salaires permettant de vivre décemment. Et en France, la seule chose que le gouvernement propose, c'est un pourboire via des chèques... La retraite ? Ce qu'on va augmenter c'est la durée de cotisation. Le SMIC, il n'y a qu'à faire plus d'heures etc, etc...

 

Pourtant, ce qui s'est passé en Europe il y a une centaine d'années, est arrivé insidieusement, l'extrême droite gagnait du terrain peu à peu pour en arriver à la "solution finale".

 

Il serait temps de faire remonter nos souvenirs :

  • entre 60 et 70 millions de morts, dont environ 50 millions de civils, entre 1937 et 1945 ;
  • 5,7 des 7,3 millions (78 %) de Juifs vivant dans les territoires occupés par l'Allemagne ont été victimes de la Shoah
  • 21 millions de blessés dont un grand nombre profondément mutilé.
  • Entre 200 000 et 250 000 personnes handicapées physiques et mentales furent tuées dans le cadre du programme Aktion T4 (mise à mort des "inutiles")
  • Entre 10 000 et 15 000 homosexuels périrent dans les camps de concentration nazis
  • Entre 1 000 et 2 000 ecclésiastiques catholiques, environ 1 000 témoins de Jéhovah et un nombre inconnu de francs-maçons périrent dans les camps et les prisons allemandes.
  • Sous l'ère nazie, les communistes, les socialistes, les sociaux-démocrates et les dirigeants syndicaux furent victimes de persécutions

Pendant 4 ans, un déluge de fer et de feu s'abattra sur l'Europe, une partie de l'Asie et de l'Afrique.

 

Le fascisme ne se nourrit que de l'inconséquence de ceux qui ont et ont eu le pouvoir, entraînant une pauvreté et des injustices croissantes. La politique n'est pas un gros mot. La politique c'est ce qui permet à un citoyen de tenir les rennes de son avenir et pas forcément d'un avenir immédiat, ni ne concernant que sa petite personne. La politique c'est la gestion d'une communauté . Que ceux pour qui se déplacer pour aller voter est une perte de temps, réfléchissent un peu à ce qu'ils laisseront à leurs enfants.

 

Citoyens réveillez-vous !

 

Petit memento de la montée de l'ED en Europe :


 

  • 23 mars 1919 Benito Mussolini fonde à Milan les Faisceaux italiens de combat, réunissant notamment des syndicalistes révolutionnaires, des soldats démobilisés, des exclus et des chômeurs.
  • 24 février 1920  Adolf Hitler présente le programme du Parti national-socialiste ouvrier allemand (NSDAP).
  • Mai 1921 Mussolini obtient 32 sièges (sur 517) au Parlement. Il crée le Parti national fasciste (PNF) en novembre.
  • 27 octobre 1922 Mussolini organise la marche des Chemises noires sur Rome pour forcer le roi Victor-Emmanuel III à le nommer président du conseil. Le souverain italien l’appelle au pouvoir le 29 octobre.
  • 13 septembre 1923 Espagne : coup d’Etat du général Miguel Primo de Rivera. Emule de Mussolini, il dissout les Cortès (Parlement), supprime les garanties constitutionnelles et interdit les partis anarchistes et communistes.
  • 8 novembre 1923 Hitler fomente un putsch à Munich, qu’il rate.
  • 18 décembre 1924 France : l’industriel du champagne Pierre Taittinger constitue les Jeunesses patriotes, un mouvement paramilitaire anticommuniste qui se veut l’héritier de la Ligue des patriotes de Paul Déroulède (fondée en 1882). Il sera un fervent soutien de la collaboration pendant l’Occupation.
  • 26 novembre 1927 France : naissance des Croix-de-Feu, une association d’anciens combattants ultranationalistes soutenue notamment par François Coty (propriétaire et directeur du Figaro), lequel finance aussi le Faisceau (1925-1928), un mouvement aligné sur le fascisme italien.
  • 1er mars 1931 L’ex-parlementaire britannique Oswald Mosley forme le Nouveau Parti, rebaptisé l’année suivante Union britannique des fascistes (British Union of Fascists, BUF). La BUF sera interdite en 1940 et Mosley incarcéré (jusqu’en 1943).

1933

  • 30 janvier : Hitler, dont le NSDAP est devenu le premier parti d’Allemagne après avoir remporté 229 sièges au Parlement lors des législatives de 1932, est nommé chancelier. Il s’arroge peu après tous les pouvoirs.
  • 19 mars : Au Portugal, António de Oliveira Salazar, président du conseil depuis 1932 et doté des pleins pouvoirs, abolit la Constitution pour établir l’« Etat nouveau » (Estado novo), un régime autoritaire, corporatiste et catholique construit sur le modèle fasciste.
  • 29 octobre : José Antonio Primo de Rivera, le fils du dictateur espagnol, met sur pied le parti fasciste de la Phalange. Il soutiendra le général Francisco Franco contre les républicains pendant la guerre civile (1936-1939).

1934

  • 6 février. A Paris, une manifestation organisée par les ligues d’extrême droite à la suite d’un scandale politico-financier (affaire Stavisky) vire à l’émeute (quinze morts) et provoque la chute du gouvernement d’Edouard Daladier.

1935

  • 4 mars. En Hongrie, Ferenc Szálasi fonde le Parti de la volonté nationale, remplacé en 1937 par le Mouvement hungariste. En 1939, il prend la tête du Parti des Croix fléchées.

1936

  • Mai. En Belgique, le parti Rex de Léon Degrelle, antisémite, nationaliste et antibolchevique, remporte 11,5 % des voix, 21 députés et 12 sénateurs aux élections législatives. Degrelle constituera la Légion Wallonie en 1941 (transformée en division SS en 1944), qui combattra aux côtés des Allemands.
  • 28 juin. Jacques Doriot crée le Parti populaire français (PPF) pour fédérer la droite autoritaire et nationaliste. Partisan de la collaboration, il fondera avec Marcel Déat la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF) en 1941.

1938

  • 9-10 novembre. Pogrom de la Nuit de cristal en Allemagne, organisé par les nazis. Une centaine de Juifs sont assassinés et 35 000 sont déportés dans des camps. Le principe de la « solution finale » sera adopté en novembre 1941 et planifié lors de la conférence de Wannsee, le 20 janvier 1942.
  • Septembre-novembre. S’inspirant des nazis, l’Italie adopte une série de lois raciales visant les Juifs étrangers et transalpins.
  • 1939 Avril. Après trois ans de guerre civile et la victoire des nationalistes, Franco instaure une dictature militaire articulée autour d’un parti unique, la Phalange.
  • 1940 11 octobre. Le maréchal Philippe Pétain, nouveau chef de l’Etat depuis juillet, annonce la « révolution nationale ». Sa rencontre avec Hitler, le 24 octobre à Montoire, ouvre la voie de la collaboration entre la France et l’Allemagne.

BIS REPETITA après guerre :

  • 1984 24 juillet. Le Groupe des droites européennes voit le jour au Parlement de Strasbourg. Il réunit les partis d’extrême droite français, italien et grec (puis britannique en 1985).
  • 1986 16 mars. Trente-cinq députés FN sont élus à l’Assemblée nationale française lors des élections législatives, qui se déroulent au scrutin proportionnel.

1989

  • 21 avril. En Autriche, le chef du FPÖ, Jörg Haider, devient gouverneur de la province de Carinthie.
  • 11 septembre. Le Parti du progrès devient la troisième force politique en Norvège après avoir remporté 13 % des voix lors des élections législatives.

1991

  • Début. Apparition au Royaume-Uni du groupuscule néonazi Combat 18 — lié au BNP —, qui commettra des attentats meurtriers à Londres en 1999.

1993

  • 12 décembre. Le Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR), populiste et xénophobe, créé en 1989 par M. Vladimir Jirinovski, rafle 23 % des votes aux élections législatives.

1995

  • Janvier. Disparition du MSI et création d’Alliance nationale (AN) en Italie. Le courant le plus radical du MSI constitue en mars le Mouvement social - Flamme tricolore.
  • 18 juin. Le FN gagne Marignane, Orange et Toulon à l’issue des scrutins municipaux. Il remporte Vitrolles en 1997.

1999

  • 3 octobre. Le FPÖ arrive deuxième (27 % des suffrages) aux législatives autrichiennes. Il forme un gouvernement de coalition avec le Parti populaire (ÖVP, chrétien-conservateur).
  • 24 octobre. En Suisse, l’Union démocratique du centre (UDC) devient la première force politique avec son score de 22,6 % aux élections fédérales.

2002

  • 21 avril. Le FN accède au second tour de la présidentielle après avoir obtenu 17,2 % des voix au premier, derrière M. Jacques Chirac (19,9 %). Lequel est réélu le 5 mai avec 82,2 % des voix.
  • 15 mai. Aux Pays-Bas, la Liste Pim Fortuyn, du nom de son fondateur — tué quelques jours avant le scrutin —, intègre le gouvernement après avoir empoché 17 % des voix aux élections parlementaires.

2005

  • 25 juin. L’Union nationale Attaque (Ataka), parti national-populiste, fait élire vingt et un députés au Parlement bulgare. Son chef, M. Volen Siderov, obtient 21,5% des voix à l’élection présidentielle d’octobre 2006.

2010

  • 25 avril. Le Mouvement pour une meilleure Hongrie (Jobbik, créé en 2003) envoie 47 députés au Parlement (17 % des voix aux législatives).
  • 9 juin. Le Parti pour la liberté (PVV), nationaliste et islamophobe, fondé en 2006 par Geert Wilders, prend part au gouvernement néerlandais à l’issue des législatives (15, 4 %).

2012

  • 6 mai. Aube dorée, un parti néonazi créé en 1980 et reconnu officiellement en 1993, entre au Parlement grec avec vingt et un députés. (Olivier Pironet Extrait du Monde Diplo)

La suite en France on la connaît...

 

"Amis, dessous la cendre, le feu va tout brûler...

la nuit pourrait descendre dessus nos amitiés
Votre mémoire s'atrophie...
Et la sinistre marée noire
Couvre à nouveau notre avenir.
Vous cherchez dans le crépuscule
L'espérance de la survie...
Les bruits de bottes de l'Histoire"
N'éveillent pas vos souvenirs.
(extrait de "Amis dessous la cendre" de Serge Utge-Royo)

 

 

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21 novembre 2014 5 21 /11 /novembre /2014 08:48

Entre adversaires politiques, le terme "fasciste" n'est pas une injure, a tranché jeudi le tribunal correctionnel de Paris. Jean-Luc Mélenchon, qui avait utilisé cette épithète à l'égard de Marine Le Pen, a ainsi été relaxé.

Après la condamnation de la présidente du Front national à 10.000 euros d'amende dans l'affaire du "faux tract", dont elle a fait appel, le coprésident du Parti de gauche remporte une deuxième victoire judiciaire face à la présidente du Front national.

"Deux procès gagnés en une semaine : Le Pen n'a pas le droit de faire des faux tracts et on peut la qualifier de fasciste. Jubilons!", s'est réjoui Jean-Luc Mélenchon sur son compte Twitter.

Le 5 mars 2011, invité à réagir sur un sondage donnant Mme Le Pen en tête au premier tour de la présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon avait déclaré: "Tout ça est une guignolisation de la vie politique, absolument invraisemblable." "Pourquoi voulez-vous que le peuple français soit le seul peuple qui ait envie d'avoir un fasciste à sa tête ?", avait-il ajouté sur i-Télé.

A l'audience le 6 mars, où Mme Le Pen n'était pas présente, M. Mélenchon s'était défendu de l'avoir injuriée: "je l'ai caractérisée".

"Si le terme +fasciste+ peut prendre une connotation outrageante quand il est utilisé en dehors de tout contexte politique ou s'il est accompagné d'autres termes dégradants", ont estimé les juges de la 17e chambre correctionnelle,"il est, en revanche, dépourvu de caractère injurieux lorsqu'il est employé entre adversaires politiques sur un sujet politique".

Dans un tel contexte, il se situe "dans le cadre d'un débat d'idées et d'une polémique sur la doctrine et le rôle d'un parti politique, sur lesquels Jean-Luc Mélenchon pouvait légitimement faire valoir son opinion, manifestant ainsi sa réprobation complète des idées politiques défendues par le Front national et incarnées par sa présidente, sans dépasser les limites autorisées de la liberté d'expression en la matière", a jugé le tribunal.

- "Appeler un chat un chat" – La suite sur Le Point

 

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 07:46

 

Jacques Bompard a encore gagné, mais a peut-être aussi beaucoup perdu lors des dernières élections municipales. Car le député-maire d'Orange a vu partir celui qui était depuis près de deux décennies sa plume, son plus proche conseiller, son "éminence grise", même, disent certains. À 52 ans, André-Yves Beck est devenu directeur de cabinet de l'ancien journaliste Robert Ménard, élu en mars à Béziers. Son influence à l'Hôtel de Ville orangeois faisait tache d'huile à la mairie de Bollène, où il occupait le poste d'adjoint aux finances du maire, Marie-Claude Bompard, femme de...

Néanmoins, André-Yves Beck refuse de s'approprier les succès électoraux retentissants du couple. C'est pourtant bien ce qui a aiguisé les convoitises du nouvel édile biterrois. Et aboutit à une nomination qui a fait du bruit. Car Robert Ménard, qui se présente comme un maire ouvert et apolitique, a confié les rênes de son cabinet à un homme au CV sulfureux.

Un "Identitaire" à la plume efficace

L'ex-Vauclusien est passé par les mouvements ultra-nationalistes révolutionnaires Troisième Voie et Nouvelle Résistance, et est un proche du fascisant Bloc Identitaire. Il se serait par ailleurs engagé comme mercenaire en Croatie pendant la guerre de Yougoslavie. Dans un ouvrage paru en 2001, André-Yves Beck exposait largement ses convictions. "Lorsque j'entends le pape dire qu'il faut être tolérant et accueillir dignement les immigrés, je me félicite de ne pas être catholique"dit-il par exemple, expliquant plus loin qu'il n'est pas contre le principe d'une guerre ethnique, ou encore qu'il considère les Américains comme ses "pires ennemis". Des propos à faire passer les Le Pen pour des centristes. Justement, le fait que Robert Ménard s'attache ses services n'est pas du goût du FN, dont le soutien viale Rassemblement Bleu Marine a contribué à la victoire de l'ancien président de Reporters sans frontières à Béziers. "Il y a peut-être une certaine contradiction en disant "je ne suis pas Front National" tout en prenant à son cabinet des gens qui sont beaucoup, beaucoup plus radicaux que ne le sera jamais le Front National", a ainsi déclaré Louis Aliot, vice-président du mouvement frontiste, au micro de France Culture. "Je n'ai aucun problème avec le FN"réagit André-Yves Beck, qui rappelle au passage que lorsqu'il a quitté le Front, "c'était pour rejoindre De Villiers, dont je ne crois pas qu'il soit plus radical." L'homme a adouci son discours qui, déjà, colle parfaitement à celui de son nouveau patron. Mais il ne joue pas le jeu de la dédiabolisation jusqu'à renier son appartenance aux groupuscules les plus infréquentables. "J'assume,lâche André-Yves Beck. Il n'y a pas de recentrage de ma part, c'est juste qu'on ne fait pas les mêmes choses à 20, 30 et 50 ans. Vous ne me ferez jamais dire du mal de mon passé." La suite sur La Provence

 

 

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:08

Le sud-est et particulièrement le Vaucluse est touché par un vote qui ne dit pas toujours son nom. Ainsi,

- Bézier : l'ex responsable de la communication de Jacques Bompard, André-Yves Beck (Ligue du Sud) est allé rejoindre Robert Meynard. Le service de com est aujourd'hui tenu par un ancien prêtre, Renaud de Cazenove. (article 1)

 

Le Pontet (84): Xavier Magnin, ex dircab de J. Bompard s'en est allé rejoindre le nouveau maire FN du Pontet, pour y asurer les mêmes fonctions. Il garde cependant la présidence de l'office du tourisme d'Orange en attendant la fin de l'année ou celle-ci passera sous la direction de la Communauté de Communes (voir article ici)

 

- Piolenc (84) : le maire, Louis Driey est allé soutenir le nouveau maire de Camaret-sur-Aygues (84) lors de son premier conseil municipal.(article 2)  Pour rappel, L. Driey, aujourd'hui suppléant de J Bompard à l'Assemblée Nationale, lors des cantonales de 2008, alors maire UMP, n'avait pas de mots suffisamment forts pour critiquer la gestion de J. Bompard (photos 3)

 

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C'est à se demander si les électeurs savent bien pour qui ils votent. Et si aujourd'hui, les médias ont  "démocratisé" l'arrivée de cette droite dure, en 1996, le ton était pourtant bien différent.

 

Qu'est-ce qui a changé ?

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 07:06

Il y aura bientôt un mois que 11 maires soutenus par le Front national sont aux commandes de 11 villes de France depuis les élections municipales des 23 et 30 mars. Elles vont de la plus grande d'entre elles, Béziers (Hérault) avec plus de 70.000 habitants, à la plus petite, Le Luc (Var) qui en compte 9.532 (chiffre de 2011). En passant par Fréjus (Var, 52.344 habitants), Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais, 26.868), Mantes-la-Ville (Yvelines, 19.839) ou Villers-Cotterêts (Aisne, 10.411). Cela représente une population totale de plus de 400.000 personnes dont près de 38% se trouvent dans le 7e secteur de Marseille (13e et 14e arrondissements).

La plupart des élections de ces nouveaux "premiers magistrats" - tous ces maires sont des hommes : il n'y a aucune femme dans le lot - s'est déroulée dans le calme et sans incidents. Sauf dans les villes les plus médiatisées comme Marseille où Stéphane Ravier a été hué ou bien Hénin-Beaumont et Béziers où Steve Briois et Robert Ménard ont affronté un premier conseil municipal mouvementé. Passée la joie dans le camp de l'extrême droite, certains de ces maires ont pris leurs premières mesures emblématiques utilisées comme marqueurs politiques et idéologiques.

Le premier à monter au front a été Briois ! Il n'était pas tout à fait indifférent que ce soit le secrétaire général du parti, vainqueur dès le premier tour de scrutin avec 50,25%, qui donne le "la". Une sorte de feu vert octroyé à tous les autres maires FN. Dès le 8 avril, il coupe les vivres à la section d'Hénin-Carvin de la Ligue des droits de l'homme (LDH) et lui supprime l'usage gratuit d'un local : il y a plusieurs années que l'ancien conseiller municipal d'opposition à l'association - laquelle s'oppose vigoureusement au Front national - dans son collimateur. En 2007, sur son blog, il traitait la LDH de "ligue des cloportes". Le 12 avril, la section locale de la Ligue répondait aux mises en cause dont elle se disait l'objet.

Petit guide pratique de l'élu municipal mariniste

Après avoir ciblé un premier adversaire, le Front national en pointe un autre : l'Europe. Cette fois, c'est David Rachline, le maire de Fréjus, qui s'y colle. Il assure d'abord que le drapeau de l'Union européenne n'est "pas essentiel", avant de le faire disparaitre du fronton de la mairie. Le geste est salué par Marine Le Pen au moment où elle présente la tête de liste du parti d'extrême droite en Ile-de-France... aux élections européennes. La décision n'est pas que symbolique, elle traduit concrètement la volonté du FN d'effacer l'Union européennes du cours de l'histoire des 50 dernières années.

Troisième cheval de bataille, la suppression des subventions aux associations dites "hostiles". Après la LDH à Hénin-Beaumont, ce sont la CGT et la FCPE, une fédération de parents d'élève, sont visées. C'est Franck Briffaut, le nouveau maire de Villers-Cotterêts, qui s'en charge. Il suit en cela les recommandations qui figurent dans le "Petit guide pratique de l'élu municipal Front national". Et dans la foulée, il supprime la cérémonie de commémoration de l'abolition de l'esclavage prévue le 10 mai, comme partout en France. Mais à Villers-Cotterêts, c'est un peu particulier car c'est dans cette commune qu'est mort le général Dumas, père d'Alexandre, l'écrivain. Et le général était mulâtre.

Au Luc et à Cogolin (Var), les maires ont fait voter, de façon tout à fait légale compte tenu de la taille des communes, une augmentation de leurs indemnités de fonction et de celles de leurs adjoints. A Beaucaire (Gard), le nouveau maire a pris une décision inverse, une diminution qualifiée de "symbolique" mais qui, psychologiquement, s'inscrit peut-être mieux dans la volonté quasi-générale de s'orienter vers une réduction des dépenses tous azimuts, notamment dans les collectivités locales. En tout cas, ces rallonges ne correspondent pas tout à fait au discours de "gestion en bon père de famille" qui était tenu pendant la campagne électorale par Marine Le Pen elle-même.

Deux "ultras" nommés au cabinet du maire de Béziers

La composition du cabinet de Ménard, à Béziers, ne fait partie des mesures qui concernent la gestion de la ville mais elle n'en est pas moins emblématique de ses choix politique. Son directeur de cabinet et son chef de cabinet sont de purs produits, tous les deux, de l'ultra-droite. Responsable de la communication de Jacques Bompard, un autre maire d'extrême droite, pendant une vingtaine d'année, André-Yves Beck, le "dircab", a été membre de Troisième Voie, un groupuscule nationaliste révolutionnaire dissous en 2013. Pour sa part, le chef de cabinet, Christophe Pacotte, est toujours présenté comme membre du bureau directeur du Bloc identitaire, une organisation de l'ultra-droite, sur son site Internet, un poste dont il aurait donné sa démission, affirme le maire. Par Olivier Biffaud / La suite sur FranceTVInfo

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:18

Jacques Bompard gère la ville d'Orange en bon père de famille. Il parait qu'elle est TRÉS bien gérée. À vous de voir

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18 mars 2014 2 18 /03 /mars /2014 18:59

Malgré les déclarations de la direction du FN contre le vote des étrangers, le Rassemblement Bleu Marine s'appuie sur des candidats non français aux municipales.

Au moins 80 étrangers communautaires, dont deux Roumains et une Bulgare, figurent sur les listes Rassemblement Bleu Marine, soutenues par le Front national, aux élections municipales. "A partir du moment où la loi est là, il n'y a pas de raison de ne pas permettre à un certain nombre de personnes d'en profiter. Je connais moi-même un Belge qui est sur les listes du Front", a déclaré la présidente du FN, Marine Le Pen, lors d'une conférence de presse à Saint-Gilles (Gard). "Je pense que cette possibilité sera supprimée à partir du moment où l'UE n'existera plus."

La composition de ces listes est surprenante pour un parti qui s'est toujours opposé au vote des étrangers, y compris des ressortissants de pays européens. Le 19 septembre 2012 dans une tribune sur le site Newsring.fr, le vice-président du FN, Florian Philippot, estimait que "nationalité et citoyenneté doivent être en toutes circonstances associées" : "La première brèche à ce principe, celle du Traité de Maastricht accordant un droit de vote aux élections municipales et européennes aux ressortissants communautaires, n'est pas acceptable."

De son côté, Marine Le Pen se disait, le 8 décembre 2011 lors d'un discours, "résolument contre le droit de vote aux étrangers" :"Seuls les Français doivent pouvoir voter et choisir leurs représentants en France."

Certains ont de bonnes chances d'être élus

L'AFP, qui a procédé à ce décompte, n'a pu prendre en considération 29 des 101 départements français, les listes publiées par leurs préfectures ne renseignant pas la nationalité des candidats. Voici les candidatures les plus marquantes : Lire sur FranceTVInfo

 

 

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 10:44

Alors que le Front national vise plusieurs mairies lors des élections de mars, quel bilan tirer de sa gestion à Toulon,Orange, Marignane et Vitrolles à la fin des années 1990 ?

Une première version de cet article a été publiée en septembre 2012. Nous le republions à l'occasion de notre partenariat avec les Pieds sur terre et de la diffusion du reportage audio à Vitrolles que vous pouvez retrouver ici.

« Une dette française en piteux état après trente ans de cogestion UMP-PS. » Lorsqu'elle présente son « plan de désendettement » et son « chiffrage », en janvier 2012, Marine Le Pen veut mettre en scène un Front national devenu crédible face à des adversaires « dans le flou » et responsables de la crise (voir la vidéo). Le Front national avait déjà tenté de se forger une image de bon gestionnaire à la fin des années 1990. Ce fut un échec cuisant. Aux manettes dans quatre villes du Sud-Est (Orange, Marignane, Toulon, Vitrolles), il avait laissé derrière lui des villes endettées jusqu’au cou et démontré son incapacité à construire un projet social. 

Les quatre maires frontistes ont fait de l’assainissement des finances une priorité. Les quatre ont mené « une gestion financière calamiteuse », explique à Mediapart le chercheur Gilles Ivaldi, qui a travaillé sur le Front national au pouvoir municipal (lire notre Boîte noire). Déjà endettées pour certaines, ces villes sont plombées par le FN. Trois d’entre elles sont épinglées par des rapports de la chambre régionale des comptes (CRC) de Provence-Alpes-Côte d’Azur. (…)


Extrait qui ne concernera que la ville d'Orange. Je vous invite donc à lire l'original sur Médiapart

À Orange, Bompard s'est longtemps félicité de sa gestion : baisse des impôts, de l'insécurité, du prix de l'eau, investissements « deux fois supérieurs aux villes de la même strate ». Comme à Vitrolles, le maire a procédé à quelques tours de passe-passe : il oublie de dire que l'insécurité a diminué dans tout le département, et que si l'eau coûte moins cher, c’est parce que la ville n'assure plus l'entretien de la tuyauterie ni les investissements nécessaires.

En octobre 2011, la chambre régionale des comptes pointe des irrégularités et notamment des « dépenses à caractère familial »des époux Bompard : des « factures de restaurant récurrentes »au nom de Marie-Claude Bompard, des nuits d'hôtel, « un séjour à Spa de cinq jours en 2007 », des soins de « vinothérapie, hammam et bain thermal », des factures de parfums de luxe, des cigares et cigarettes, des « cotisations d'assurances personnelles », « des achats de billets de train, d'instruments de musique, de literie, le règlement d'une facture d'électricité pour un enfant, l'achat d'un téléphone Nokia effectué au nom de jeune fille de l'épouse du maire », l'utilisation de « deux véhicules de fonction », etc. Aujourd’hui encore, le maire continue pourtant de défendre bec et ongles sa gestion. (...)

« Pour construire, il faut parfois démolir. »Cette formule de l'adjointe aux affaires sociales d'Orange résume la politique sociale du FN. Comme dans le domaine culturel (lire notre volet 1), les quatre édiles refusent de bâtir sur de l’existant et coupent les subventions à certaines associations. En octobre 1995, Jean-Marie Le Pen convoque d'ailleurs “ses” maires pour les presser d'appliquer cette consigne.

Jacques Bompard apparaît comme « le plus zélé » des maires(dixit un dirigeant du FN). Exemple avec le budget voté en 1996 à Orange. Il augmente les moyens alloués à la sécurité (+ 3 %) et les indemnités des conseillers municipaux possédant une délégation (+ 11 000 euros), mais diminue tout le reste : les fournitures scolaires (– 25 %) ; le sport (– 25 %), la culture (– 230 000 euros), l'aide sociale (– 10 %, soit – 260 000 euros), etc.

Plus de subventions pour les maisons de quartier, « école de la rue dans toute son horreur », selon le maire, ni pour la mission locale, chargée de l'emploi des jeunes. « On leur donnait 300 000 francs à ces braves gens… On ne leur versera plus rien », commente André-Yves Beck, la plume du maire.

L'Opar (Orange prévention accueil réinsertion), Oser, association d'insertion des quartiers Nord, le centre médico-social, disparaissent. La gratuité des salles municipales n'est concédée qu'aux associations qui acceptent que la mairie soit « coorganisatrice » de leurs manifestations. (…)

Des budgets sécuritaires :

(…) La priorité des quatre maires est ailleurs : la sécurité. Tous augmentent le nombre de policiers municipaux (…) À Orange, la police municipale s’installe dans les locaux de la mission locale, qui a mis la clé sous la porte.

Les rapports de la chambre régionale des comptes de PACA
- Marignane (2006)
- Orange (2002)
- Vitrolles (2002)

- Une série de Libération en juin 1998 : « Où en sont les villes gérées par l'extrême droite ? »
Volet 1 : « Vitrolles, le second souffle de la résistance au FN ».
Volet 2 : « Toulon. Les rebelles de l'ombre à la mairie de Toulon ».
Volet 3 : « Marignane: la résistance en friche ».
Volet 4 : « À Orange, le FN se fond dans l'ordinaire ».
- « Mains brunes sur la ville », documentaire sur Orange et Bollène, villes des époux Bompard, par Bernard Richard et Jean-Baptiste Malet (2012). Bande-annonce ici.

 

Orange
- « Orange »: la poigne du FN dans un gant de velours », article de Libérationdu 26 janvier 1996.
- « Le système Bompard à Orange », enquête de
L'Express du 25 juillet 2002.
- « Jacques Bompard quitte le MNF de Philippe de Villiers », article du 
Figaro du 29 janvier 2010.


Le FN et la culture :

Orange
- Reportage de France 2 sur la censure dans les bibliothèques, le 11 juillet 1996 : à voir ici.
- « Orange, le "grand ménage" du FN »,
article de Libérationdu 25 octobre 1995.
- « L'enjeu des Chorégies », 
article de L'Express du 12 octobre 1995.
- « La culture FN laisse Orange amère », 
article de Libération du 20 octobre 1995.
- « Rayon FN à la bibliothèque d'Orange », 
article de Libération du 14 septembre 1996.
- « Le maire FN d'Orange menace les Chorégies », 
article de Libération du 18 novembre 1996.
- « Orange : le rapport qui dénonce la censure FN », 
article de L'Express du 11 juillet 1998.

Les affaires et le clientélisme dans les villes FN :

Orange
- « La mairie FN nettoie Orange par la peur », article de Libérationdu 12 juin 1996.
- « Un père Fouettard à la mairie d'Orange »,
article de Libérationdu 16 août 1995. 

Les gestions financières des villes FN

- « Jacques Bompard épinglé par la chambre des comptes », article de Libération du 18 octobre 2011. Lire l'article en entier sur Médiapart

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 19:42

Alertée par des Vauclusiens, je me suis procuré le journal n° 3 du député Jacques Bompard «  Nord Vaucluse Magazine » puisque celui-ci n'apparait pas encore sur le site dédié ici. Comportant 24 pages, tiré à 53 000 exemplaires, il est imprimé en quadrichromie sur papier glacé.

Je vous laisse juger :

Page 2 : (la lettre du député ) « Les actualités en donnent chaque soir une déprimante illustration : salariés de la filière porcine bretonne licenciés avec un prime inférieure à ce que reçoivent les immigrés clandestins qui acceptent d'être renvoyés dans leur pays (avant parfois de revenir...) »

Page 3 : (la lettre du député suite)  « Davantage d'immigration c'est le partage de la pauvreté »

Page 9 : (sur la médecine) « Sous la présidence de G. Pompidou, le numerus clausus est introduit dans les facultés de médecine. De ce jour, des quotas sont fixés et, même avec 14 de moyenne, un étudiant français risque de ne pas poursuivre ses études. Dans le même temps, les étudiants étrangersqui ne sont pas soumis au numerus peuvent, eux, devenir médecin, même avec des notes inférieures à 10/20 (…) Cette discrimination envers les étudiants français de souche dure depuis des décennies, même si, très récemment, le numérus clausus a été modestement assoupli... »

Les médecins étrangers comblent les carences des hôpitaux (La Croix du 27/02/2013) (Donc quelque part heureusement qu'ils sont là)

Les députés ont adopté à l'unanimité, mercredi 18 janvier 2012, une proposition de loi permettant de lever la menace d'interdiction d'exercer qui pesait sur environ 4 000 médecins étrangers exerçant en France en leur permettant de continuer à exercer jusque fin 2016.(...) Leur départ aurait menacé le fonctionnement de bon nombre d'hôpitaux de province qui peinent à recruter des médecins français. Leur présence y est devenue indispensable, notamment en chirurgie, en anesthésie ou obstétrique, mais aussi dans les services d'urgence. (Le Monde 13/02/2012)

Page 11 : (santé- médecine)« (…) pourquoi le secteur médical aurait-il échappé à la décadence généralisée qui frappe nos institutions, notre appareil productif, nos administrations et même nos mœurs ? »

Plutôt que de regarder le doigt, il faudrait peut-être regarder la lune et s’intéresser aux sociétés privées qui recrutent des médecins étrangers, surfant sur la pénurie de praticiens dans certaines régions ou spécialités et la crise généralisée dans les pays européens. Ces agences n'oublient pas au passage de facturer leurs prestations auprès des hôpitaux, des cliniques, des collectivités... mais également aux candidats qui doivent parfois payer pour espérer être recrutés. Une agence a même franchi les limites de la légalité en réclamant aux médecins une partie de leurs honoraires. Source Infos emploi public

Page 14 : (sur les impôts) « Une chasse au gaspillage, avec au premier rang la fin de la folle politique d'immigration qui coûte chaque année à la France entre 17 à 60 milliards, selon les experts. »

Sachant que même une partie de l’extrême-droite se réclame de l’étude de Gourévitch, on peut en déduire qu’en y ajoutant l’étude de l’OCDE et celle de Xavier Chojnicki, on aboutit à un panel sérieux pour estimer le coût de l’immigration. En faisant la moyenne des trois, on peut estimer que le coût est d’environ 5 milliards par an.Source Agoravox

Page 20 : ( sur les mineurs isolés étrangers) « un demi milliard d'euros pour les jeunes clandestins »

La France a des valeurs, mais aussi des engagements à l’égard de la communauté internationale. Des règles juridiques s’imposent qu’il lui convient de respecter. Or on peut l’affirmer haut et fort qu’elles sont loin d’être tenues. (...) Le sujet est difficile à traiter ; constatons qu’il faut tenir un équilibre délicat. Déjà il ne suffit pas d’avoir de bonnes intentions, encore faut-il s’en donner les moyens. (...) L’Etat a des responsabilités propres: il veille aux frontières et au droit au séjour des étrangers en France qu’il entend voir se maintenir en France, il s’occupe de SDF, il doit aussi veiller à la protection des enfants, français ou étrangers ; enfin, il rend des comptes à l’international au nom de la France.Source Rosenczveig (Président du Tribunal pour Enfants de Bobigny)

Page 23 : (sur le suicide des paysans) «  485 morts !! ce n'est pas le bilan d'un énième naufrage de Lampedusa. C'est le nombre de paysans français qui se sont suicidés entre 2007 et 2009. 485 morts dans l'indifférence médiatique la plus totale. Chaque noyé de Lampedusa aura eu droit à davantage d'hommage que l'ensemble de ces morts. »

Bien que répugnant à l'idée d'opposer un mort à un autre, chacun de ces êtres humains est mort pour la mêmes raison  : fuir d'une manière ou d'une autre la pauvreté !!

Juste une petite rectification, pour être précis : depuis 2002, ce sont 3 300 personnes qui ont trouvé la mort à Lampedusa, 4 000 en Méditerranée depuis 2009 d'après Le Monde, pour un total de  20 000 morts aux frontières de l'Europe d'après "Fortress Europe"

En prime, pour ceux et celles qui se sont battus pour la sauvegarde de la maternité de Valréas :

Page 10 « Les hôpitaux de proximité de Valréas, Vaison ou Bollène sont en sursis permanent. J'ai été de ceux qui avant même député se sont battus pour leur maintien et pour qu'ils conservent des services comme une maternité »

que ceux qui l'ont vu lèvent le doigt !

Prime supplémentaire (après tout c'est bientôt Noël)

Page 15 :( réserve parlementaire) « Votre député finance 13 projets. Comme chaque député Jacques Bompard dispose d'une réserve parlementaire annuelle destinée à subventionner des projets communaux ou associatifs. Cette réserve s'élève à 130 000€ (...) »

Rectification : tss, tss, tss !! Ce n'est pas « votre » député qui finance, mais vous, avec vos impôts pour un total avoisinant les 150 millions d'euros. Rendons à César...

VMH

 

 

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 18:45

Florian Philippot, le vice-président du Front national, était l'un des invités de "Salut les terriens" ce samedi soir sur Canal Plus. Face à lui, Edwy Plenel, mais également un expert en démographie, qui a réfuté une à une les thèses du FN sur l'immigration. Notre chroniqueur Thierry de Cabarrus raconte comment ses arguments ont mis Florian Philippot KO.

Extrait : 

1.Les immigrés "nous envahissent" ? Faux, ils sont nécessaires à notre démographie et juste en nombre suffisant. Ils étaient 267.000 en 2011 pour 200.000 Français qui quittent notre territoire chaque année.

2.Les immigrés n’ont "jamais été aussi nombreux" ? Faux, ils étaient 7% de la population en 1981, ils ne sont plus que 6% aujourd’hui.

3.Les expulsions "ont ralenti" sous François Hollande ? Faux, il y a eu 38.000 reconduites à la frontière en 2012 avec Manuel Valls et 8000 chaque année seulement sous François Mitterrand.

4.Les immigrés "servent le grand patronat" ? Faux, les immigrés économiques ne représentent que 10% de l’ensemble et ne pèsent pas sur les salaires.

5.Les "salaires baissent" à cause des immigrés ? Faux, ils augmentent de +0,27% grâce à eux.

6.La prochaine immigration sera "asiatique" ? Faux, d’une part parce que les frontières de ces pays sont fermées au Nord et au Sud, d’autre part parce que les Asiatiques n’ont pas les moyens d’immigrer.

7.La France "championne d’Europe" de l’immigration légale ? Faux, le Royaume-Uni a accueilli en 2011 550.000 immigrés, l’Allemagne 500.000, l’Italie 385.000 et la France, 267.000.

8.Les immigrés "prennent le travail des Français" ? Faux, 60.000 sont des étudiants, 90.000 sont des épouses ou des enfants qui viennent dans le cadre du regroupement familial, 20.000 sont des réfugiés humanitaires et 20.000 des réfugiés économiques.

9.Peut-on ramener le nombre des immigrés de 200.000 à 10.000 comme le prétend le FN ? Impossible, il faudrait que la France sorte de l’Europe et rompe tous les accords internationaux. Dans ce cas, la France serait tellement isolée que les Français non plus ne pourraient plus émigrer.

 

Une démonstration implacable, face à laquelle la rhétorique de Florian Philippot n’a rien pu faire. Lire l'article et voir la vidéo sur Le Plus NouvelObs

 

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