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Qui a tué nos villages ?

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 06:50

La colorimétrie des demi-habiles ne connaissant que deux teintes, toute mise en cause de l’Europe, fût-elle rendue au dernier degré du néolibéralisme, est le commencement d’une abomination guerrière, toute entrave au libre-échange est la démonstration manifeste d’une xénophobie profonde, toute velléité de démondialisation l’annonce d’un renfermement autarcique, tout rappel au principe de la souveraineté populaire la résurgence d’un nationalisme du pire, tout rappel au principe de la souveraineté populaire en vue d’une transformation sociale, la certitude (logique) du… national-socialisme, bien sûr ! Voilà sur quel fumier intellectuel prospère le commentariat européiste quand, à bout d’argument, il ne lui reste plus que des spectres à brandir.

Le pire cependant tient au fait que ces imputations, où le grotesque le dispute à l’ignoble, font sentir leurs effets d’intimidation jusque dans la gauche critique, terrorisée à l’idée du moindre soupçon de collusion objective avec le FN, et qui se donne un critère si bas de cet état de collusion que le moindre regard jeté sur une de ses idées par les opportunistes d’extrême droite conduit cette gauche à abandonner l’idée – son idée – dans l’instant : irrémédiablement souillée. A ce compte-là bien sûr, la gauche critique finira rapidement dépossédée de tout, et avec pour unique solution de quitter le débat public à poil dans un tonneau à bretelles. Comme on sait, sous couleur de ne pas donner prise aux accusations de « repli national », elle a laissé tomber de fait toute idée de mettre quelque entrave que ce soit au libre-échange puisque toute restriction à la libre circulation des conteneurs est une offense égoïste faite aux peuples des pays exportateurs – et la démondialisation y a été vue comme une inacceptable entorse à un internationalisme de principe. En bonne logique ne faudrait-il pas, à cette partie de la gauche, renoncer également à la critique de la déréglementation financière internationale au motif que l’extrême droite, elle aussi, en fait l’un de ses thèmes de prédilection, en conséquence de quoi la chose ne pourrait plus être dite ?

 Souverainisme de droite, souverainisme de gauche

« Repli national », en tout cas, est devenu le syntagme-épouvantail, générique parfait susceptible d’être opposé à tout projet de sortie de l’ordre néolibéral. Car si cet ordre en effet se définit comme entreprise de dissolution systématique de la souveraineté des peuples, bien faite pour laisser se déployer sans entrave la puissance dominante du capital, toute idée d’y mettre un terme ne peut avoir d’autre sens que celui d’une restauration de cette souveraineté, sans qu’à aucun moment on ne puisse exclure que cette restauration se donne pour territoire pertinent – n’en déplaise à l’internationalisme abstrait, la souveraineté suppose la circonscription d’un territoire – celui des nations présentes… et sans exclure symétriquement qu’elle se propose d’en gagner de plus étendus !

Prononcer le mot « nation », comme l’un des cas possibles de cette restauration de la souveraineté populaire, peut-être même comme l’un de ses cas les plus favorables ou du moins les plus facilement accessibles à court terme – précision temporelle importante, car bien sûr le jacquattalisme du gouvernement mondial, lui, a le temps d’attendre… –, prononcer le mot « nation », donc, c’est s’exposer aux foudres de l’internationalisme, en tout cas de sa forme la plus inconséquente : celle qui, soit rêve un internationalisme politiquement vide puisqu’on en n’indique jamais les conditions concrètes de la délibération collective, soit qui, les indiquant, n’aperçoit pas qu’elle est simplement en train de réinventer le principe (moderne) de la nation mais à une échelle étendue !

En ce lieu de la souveraineté, qui donne naissance à toutes les confusions politiquement intéressées, il pourrait être utile de commencer par montrer en quoi un souverainisme de gauche se distingue aisément d’un souverainisme de droite, ce dernier se concevant généralement comme souveraineté « de la nation », quand le premier revendique de faire droit à la souveraineté « du peuple ». Les tenants de la « souveraineté nationale » en effet ne se posent guère la question de savoir qui est l’incarnation de cette souveraineté, ou plutôt, une fois les évocations filandreuses du corps mystique de la nation mises de côté, ils y répondent « tout naturellement » en tournant leurs regards vers le grand homme, l’homme providentiel – l’imaginaire de la souveraineté nationale dans la droite française, par exemple, n’étant toujours pas décollé de la figure de de Gaulle. L’homme providentiel donc, ou tous ses possibles succédanés, comités de sages, de savants, de compétents ou de quelque autre qualité, avant-gardes qualifiées, etc., c’est-à-dire le petit nombre des aristoi(« les meilleurs ») à qui revient « légitimement » de conduire le grand nombre. Par Frédéric Lordon / La suite surles blogs du Diplo

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 18:49

Invitée ce matin de France Inter, Marine Le Pen a prétendu effrontément que son père « a toujours condamné l’apartheid » en Afrique du Sud. Il n’en est rien, comme le prouve une rapide plongée dans nos archives.

Plus c’est gros, plus ça passe. Marine Le Pen, interrogée sur la disparition prochaine de Nelson Mandela, a affirmé au micro de France Inter qu’il était « une figure d’apaisement » et que la fin de l’apartheid, « un système évidemment profondément contestable, condamnable et injuste », avait été « une bonne nouvelle pour le monde entier ».

Au journaliste Patrick Cohen, qui lui faisait remarquer qu’au moment de la libération de Nelson Mandela, Jean-Marie Le Pen s’était dit « ni ému ni ravi », la présidente du Front national, qui n’en est pas à son premier mensonge dans une émission, a lancé à plusieurs reprises : « Vous vous trompez. » Avant de soupçonner notre confrère d’avoir été « chercher [ses] informations à Libération ou à Mediapart ».

La pauvresse a décidément la mémoire courte (ou sélective) car son père a bien tenu ces propos au cours d’une émission « l’Heure de vérité » en mai 1990. Quant à son affirmation, « mon père a toujours condamné l’apartheid », elle est contredite par ses propos dans cette émission à laquelle elle assistait pourtant, et au premier rang, comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous.

Il y qualifiait encore Nelson Mandela de « terroriste » en affirmant à 57’ :

« J’ai toujours une espèce de méfiance à l’égard des terroristes, quel que soit le niveau auquel ils se situent. » la suite sur Politis

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 06:42

Quand le Front National poursuit pénalement une avocate

Raquel Garrido, avocate d’un candidat aux législatives en 2012, est poursuivie par le Front national devant le tribunal correctionnel, pour des propos tenus dans le cadre de sa mission de défense de son client.

En poursuivant un avocat directement dans l’exercice de ses fonctions, le Front national affiche sa conception des droits de la défense, composante essentielle des droits de l’homme et des libertés individuelles. Ces pratiques qui visent à museler la parole de l'avocat sont d'un autre temps ou d'un autre lieu, mais n'ont pas leur place dans une société démocratique.

Ce parti d’extrême droite nous montre ici son vrai visage.

Cette action du Front national nous rappelle qu’il doit être combattu avec force par notre engagement social comme dans les urnes.

Pour ces raisons, Raquel Garrido reçoit tout notre soutien.

Paris, le 22 juin 2013 Source Syndicat des Avocats de France(SAF)

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20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 08:26

2013-06-09-LP Cérémonie 18 juin Bollène

 

Récidive, de la part de M-C Bompard, maire de Bollène qui interdit pour la 2ème année le "Chant des Partisans" entonné par des personnes issues d'associations patriotiques, de membres du PCF et du PS...

Insultes de la part de l'élue, envers ceux-ci traités de "quarteron de staliniens" insultes d'un adjoint ajoutant « le Parti Communiste est un parti de collabos et de traitres »...

La démesure verbale n'a pas de prix, mais a au moins l'avantage de démontrer l'excessivité de certains membres de la ligue du Sud ou de certains adjoints.

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 07:36

Revenons un peu sur la proposition de loi de J. Bompard pour obliger les chômeurs à travailler en échange de leur allocation (voir article précédent ici). 

Il y a de quoi être étonné de la méconnaissance du député, par ailleurs maire de la ville d'Orange depuis 1995, quant à la Loi Française tout comme des textes, conventions et traités internationaux que notre pays a signés, lorsqu'il déclare "Tout travail mérite salaire" mais "tout salaire mérite travail".

Rappelons que des allocations chômage et autre RSA ne sont pas des salaires, mais une obligation des États en particulier signataires de ces accords. Obligation donc, qui ne se monnaie pas par quelques heures de travail.

Dans la solution miraculeuse de M. Bompard et malgré les quasi 5 millions de chômeurs, il y aurait du travail... à condition qu'il ne soit pas payé.

Outre le fait de ne pas respecter les textes que la France a signés, qu'un élu de la République confonde un droit social avec un salaire qui plus est, dans le pays des Droits de l'Homme est pour le moins curieux. Que diraient les retaités, protégés particuliers du maire d'Orange, si demain cette règle «Tout travail mérite salaire" mais "tout salaire mérite travail" leur était appliquée ?  

Allez, on va essayer de se rappeler quelques textes (entre autres) que la France a signés :

-> Déclaration des Droits de l'Homme

Article 4

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 23

1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.

2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.

3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.

Article 25

1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

 

-> Déclaration de Philadelphie (Organisation Internationale du Travail) (Mai 1944)

Titre III

a)la plénitude de l'emploi et l'élévation des niveaux de vie;

b)l'emploi des travailleurs à des occupations où ils aient la satisfaction de donner toute la mesure de leur habiletés et de leurs connaissances et de contribuer le mieux au bien-être commun;

d)la possibilité pour tous d'une participation équitable aux fruits du progrès en matière de salaires et de gains, de durée du travail et autres conditions de travail, et un salaire minimum vital pour tous ceux qui ont un emploi et ont besoin d'une telle protection;

/) l'extension des mesures de sécurité sociale en vue d'assurer un revenu de base a tous ceux qui ont besoin d'une telle protection, ainsi que des soins médicaux complets;

i)un niveau adéquat d'alimentation, de logement, et de moyens de recréation et de culture;

j)la garantie de chances égales dans le domaine éducatif et professionnel.


-> La Convention n°105 concernant l'abolition du travail forcé. (Juin 1957)

Article premier 
Tout Membre de l'Organisation internationale du Travail qui ratifie la présente Convention s'engage à supprimer le travail forcé ou obligatoire et à n'y recourir sous aucune forme :

a) En tant que mesure de coercition ou d'éducation politique ou en tant que sanction à l'égard de personnes qui ont ou expriment certaines opinions politiques ou manifestent leur opposition idéologique à l'ordre politique, social ou économique établi;

b) En tant que méthode de mobilisation et d'utilisation de la main-d'oeuvre à des fins de développement économique;

c) En tant que mesure de discipline du travail;

d) En tant que punition pour avoir participé à des grèves;

e) En tant que mesure de discrimination raciale, sociale, nationale ou religieuse.

2°) Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (Décembre 1966)

Article 7

Les Etats parties au présent Pacte reconnaissent le droit qu'a toute personne de jouir de conditions de travail justes et favorables, qui assurent notamment:

a) La rémunération qui procure, au minimum, à tous les travailleurs:

i) Un salaire équitable et une rémunération égale pour un travail de valeur égale sans distinction aucune

Faut-il rappeler que l'Organisation internationale du travail (OIT) considère que la «participation obligatoire à des travaux publics» s'apparente à du travail forcé : «Une relation de travail devrait être librement consentie et exempte de menaces. »

VMH

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D'ailleurs, les chômeurs qui vivent la crise européenne ne se laissent pas faire et font appliquer ces règles bafouées par la justice :

 

La justice Britannique condamne le travail gratuit et forcé

 

Deux chômeurs de 24 et 40 ans, contraints d'aller travailler gratuitement pour mériter le versement de leurs allocations, ont refusé ce chantage et osé porter plainte contre le gouvernement. Le 12 février, ils ont finalement obtenu gain de cause.

 

C'est un camouflet pour le gouvernement ultra-conservateur de David Cameron, dont la haine envers ses chômeurs atteint des sommets et où la stigmatisation des "assistés" bat son plein. Car, outre-Manche et dans le monde anglo-saxon en général, il est commun de confondre allègrement salaire et aide sociale tandis que la notion de "mérite", aussi fallacieuse que chez nous, est, par contre, nettement plus aiguë...

Ainsi, au Royaume-Uni, pour lutter contre le chômage, on lutte contre les chômeurs et le travail forcé est une tradition. Ce pays en récession, qui affiche malgré tout un honorable taux de chômage à 7,8% derrière lequel se cachent exploitation, précarité et pauvreté (elle touche plus de 17% de la population, soit près de 11 millions de personnes), symbolise l'extrême dureté d'un capitalisme particulièrement sauvage et inégalitaire.

Le principe du «
workfare-to-work» (allocations en échange de travaux), installé depuis la fin des années 1990, a été enrichi par des «back-to-work schemes» (programmes de réinsertion dans l'emploi) où, pour conserver leur allocation de 65 euros par semaine, les chômeurs sont sommés par les Jobcentred'effectuer un "stage" non rémunéré dans des organismes communautaires ou dans les rayons de riches grandes enseignes comme Tesco, Poundland, Argos ou Sainsbury’s, jusqu'à 30 heures par semaine pendant un mois. A ceux qui refusent, on coupe les vivres pendant 6 mois.

Un programme inefficace, et jugé illégal

Malheureusement, ces jobs ne sont pas pérennisés et le taux de réinsertion dans l'emploi est nul : une récente étude du gouvernement l'a prouvé, court-termisme et absence de volontariat étant le trou noir de ces politiques. Mais celui-ci persiste et signe au motif de faire comprendre aux chômeurs qu'ils ne doivent pas «jouer avec le système», dixitle ministre de l'Emploi tout en éludant que ce programme permet en revanche aux employeurs de jouer, eux, avec le système en exploitant à l'infini une main d'œuvre abondante et gratuite, comme au bon vieux temps de l'esclavage.

Cait Reilly, 24 ans, jeune diplômée universitaire de Birmingham sans emploi et Jamieson Wilson, 40 ans, chauffeur poids-lourd au chômage habitant Nottingham, l'une et l'autre obligés d'aller travailler gratuitement dans un supermarché sous peine de voir leurs allocations suspendues, ont refusé ce chantage, porté plainte et gagné leur procès contre l'Etat britannique. Après plus d'une année de procédure, la Cour d'appel leur a donné raison, jugeant illégale cette méthode de "réinsertion dans le travail".

Le ministère de l'Emploi est donc prié de revoir sa copie et de se mettre en conformité avec le droit. En attendant, les chômeurs peuvent dès à présent refuser ces "stages" sans être sanctionnés, tandis que ceux qui les ont refusés et à qui on a coupé les vivres peuvent réclamer leur dû rétroactivement.

Grâce au courage et à l'entêtement de Cait et Jamieson, coup d'arrêt est porté à cette absurde politique coercitive qui punit et exploite les chômeurs au lieu de les aider, tandis que rappel au respect des conventions internationales (notamment
la Convention n°105 de l'OIT sur l'abolition du travail forcé) est fait. Une excellente nouvelle qui n'a visiblement pas intéressé les médias français...source ActuChômage

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 07:23

John Aravosis Rédacteur en chef d’americablog, joint JD / MSFS de Georgetown, a travaillé au Sénat américain, à la Banque mondiale, au Fonds de défense des enfants, et comme pigiste pour The economist. Il donne sur son blog la vision d’une partie de la presse américaine sur la manifestation des anti mariage pour tous du 24 mars.

Voici la traduction de son dernier billet sur le sujet - merci à Laurence...

Vidéo : les émeutiers de la droite religieuse font le salut fasciste, puis s’attaque aux forces de police française à propos du mariage gay ici

Dans une nouvelle vidéo, on peut visualiser plus de preuves de la violence considérable dans Paris hier, émanant des voyous anti-gay de la droite religieuse qui se sont opposés et ont attaqué la police française tout en faisant le salut fasciste.

Sacré manière de célébrer le dimanche des rameaux...

La droite religieuse défilait pour s’opposer à la loi de légalisation du mariage gay dans le pays.

La vidéo fait froid dans le dos. Ces serviteurs du christ qui revendiquent leur inquiétude vis à vis des “pauvres enfants” sont, en réalité de vicieux hooligans de la droite religieuse, utilisant le salut à la façon des Mussolini et autres Hitler tant en lattant les officiers de police, en laçant des bombes fumigènes et en agitant des drapeaux vantant la suprématie raciste blanche.

Une vision qui fait frissonner, surtout de la part de personnes qui se disent supporter les “valeurs familiales” au sein d’une droite religieuse française qui a d’inquiétants liens étroits avec les propres activistes anti-gays américain du mouvement NOM (National Organization for Marriage).

La vidéo la plus récente montre encore de nombreuses violences provoquées par les manifestants anti-gays de la droite religieuse,dans encore plus de lieux parisiens. C’était littéralement une vrai émeute. Tout cela dépasse les images que j’ai déjà montré hier où l’on pouvait voir ces manifestants de la droite religieuse lançant des appels à leurs compagnons afin que ceux-ci utilisent leurs enfants comme bouclier humain contre les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre. Ces gens-là sont clairement de violents fascistes racistes.

Laissez-moi vous vous préparer à cette vidéo de LinePressFrance que vous trouverez dans son intégralité à la fin de l’article.

Légendes des photos :

1- Les manifestants anti mariage-gay font le salut nazi en chantant l’hymne national français

2 - Durant la Marseillaise, un manifestant de la droite religieuse tente d'attraper le bouclier d’un policier

3 - Il réussit à attraper le bouclier et c’est alors que ça se déchaîne

4 - Dans la mêlée qui s’ensuit, un autre manifestant lance un coup de pied à un policier

5 - Et un autre tente de frapper un officier de police

6 - Est-ce juste une brebis galeuse ? A peine....

Et alors un autre en profite pour asséner un coup de pied aux policiers.

7- A ce moment là, l’émeute devient totale.

Et voilà donc les “valeurs familiales” des éléments issus du Bloc Identitaire prônant la suprématie blanche.

8 - Et à présent, les protestataires anti-gay de la droite religieuse allument leurs bombes fumigènes

9 - Encore d’autres images de l’émeute

Et beaucoup de ces manifestants ont amené leurs enfants juste pour voir ça !

La suite sur le Kiosque aux canards

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 16:58

Bompard propose que tous les chômeurs travaillent 20 heures par semaine

Le député d'extrême droite Jacques Bompard a annoncé mercredi avoir déposé une proposition de loi visant à instaurer "un droit à l'emploi" de 20 heures par semaine pour tous les chômeurs, auprès des collectivités ou du privé, en échange de leur indemnisation.

"Il faut remplacer le traitement social du chômage par un droit au travail que pourraient donner (...) les collectivités, les associations mais aussi le privé", a expliqué le député non-inscrit, lors d'une conférence de presse dans les locaux de l'Assemblée.

"Pourquoi le privé ne donnerait pas du travail et ne bénéficierait-il pas de ces gens déjà indemnisés, (...) Au départ, ce serait de la main d’œuvre gratuite, mais ensuite le privé prendrait le relais", a ajouté le parlementaire, sans préciser à partir de quand. La suite sur L'Entreprise / L'Express 

Lire la proposition de Loi

 

 

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 09:18

Le FN avait besoin de reprendre une initiative plus ou moins spectaculaire, après les difficultés de positionnement tactique auxquelles se sont livrés récemment ses dirigeants, face aux manifestations contre le « Mariage pour tous ». Aussi avait-il besoin de réinvestir le terrain « social », ou plus exactement, celui du discours empreint de démagogie sociale.

L’Accord sur l’emploi, signé le 11 janvier 2013 par une partie des confédérations syndicales représentatives (CFDT, CFTC et CFE-CGC) – mais critiqué par d’autres (CGT, Solidaires, FSU, FO...) – et les organisations d’employeurs (MEDEF, CGPME, UPA), lui en fournit l’occasion. Depuis le 17 janvier, le parti d’extrême droite a mis en ligne sur son site une pétition contre cet accord, qualifié par Marine Le Pen de « déclaration de guerre aux salariés ». Bien qu’il n’appartienne pas à VISA, en tant que collectif unitaire qui s’adresse à tous les syndicalistes pour combattre ensemble l’extrême droite, de prendre position sur le contenu même de l’accord, il est de notre tâche d’analyser les buts poursuivis par le FN sur ce terrain.

 

Déconsidérer les syndicats en tant quel tels

Le premier objectif de l’exercice, à travers lequel le FN – en tant que parti politique – se mêle ouvertement du débat qui touche le mouvement syndical, est de déconsidérer publiquement ce dernier. En effet, sa présidente fustige, dans une vidéo mise en ligne en parallèle à la pétition pour servir d’explication de texte, « des syndicats représentant une infime partie des travailleurs français ». Elle ne fait d’ailleurs pas de distinction, dans son propos, entre les différentes organisations syndicales, alors que leurs positions vis-à-vis du récent Accord national interprofessionnel ont pu être fortement divergentes.

Cet argument fallacieux est évidemment faux. Certes, il est vrai que le taux de syndicalisation est plus bas en France que dans certains pays voisins. Encore ne faut-il pas comparer ce qui n’est pas comparable ! Le plus fort taux d’adhésion en Allemagne par exemple, parfois cité à titre de comparaison, ne repose pas majoritairement sur des militant-e-s, au sens courant dans les organisations françaises ; mais en large partie sur des adhérents passifs. Les avantages résultant d’une convention collective y sont parfois réservés aux seuls adhérents de l’organisation syndicale signataire, une conception n’existant pas en droit français.

Or, s’il est en effet souhaitable de relever ce taux de syndicalisation, l’état actuel des choses ne permet absolument pas de délégitimer les organisations syndicales en tant que telles, en prétendant les séparer de la majorité des salariés. Dans beaucoup de domaines, l’intervention d’une organisation syndicale, qui reposait historiquement avant tout sur l’action collective, émanant des militants, est couplée depuis quelques années à une deuxième légitimation, de type électoral. Ainsi l’action de l’organisation syndicale doit-elle être validée par l’approbation majoritaire, directe ou indirecte, des salariés. Notamment, depuis la loi du 20 août 2008, un accord collectif ne peut-il être signé que par des organisations syndicales représentatives ayant obtenu au moins 30 % des voix aux dernières élections dans l’entreprise ; et l’opposition exprimée par les syndicats ayant réuni 50 % ou plus, empêche l’accord d’entrer en vigueur.

Aussi un syndicat n’est-il plus considéré comme représentatif, dans l’entreprise, s’il n’a pas obtenu au moins 10 % des voix aux élections professionnelles. Bientôt, la même chose sera aussi vraie pour les confédérations, qui doivent, elles, avoir obtenu au moins une moyenne de 8 % des voix dans les entreprises pour être encore considérées comme représentatives. D’ici six mois, la signature d’un Accord collectif national et interprofessionnel sera également soumise au critère de l’audience électorale, que les confédérations syndicales doivent remplir (même si cette règle n’est pas encore applicable en janvier 2013).

Quel que soit le cas de figure, toute organisation syndicale se battant – en adoptant telle ou telle stratégie, tel ou tel moyen – pour les intérêts de ses militant-e-s et des salarié-e-s est autrement plus légitime sur le terrain social que le FN. Au fond, l’ensemble de propositions avancées par de dernier en matière « sociale » repose avant tout sur l’idée d’une division entre travailleurs, au nom de la « préférence nationale ». Ce qui n’est pas le cas des organisations syndicales, qui doivent se battre pour les « intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu’individuelle » de l’ensemble des travailleurs et travailleuses (selon l’article L.2131-1 du Code du travail). Ainsi, le FN sera certainement le dernier à pouvoir donner des leçons en la matière.

Critiquer les « gros », mais favoriser le « petit » capital La suite sur Parti de Gauche 

 

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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 17:44

 

Posted on 14/01/2013 by panos

 

Un appel à la solidarité internationale

Nous appelons les antifascistes qui ont été alertés par la montée d’Aube Dorée et des néo-nazis et ceux qui sont dans la solidarité avec le peuple grec. Notre appel à la solidarité internationale est aujourd’hui devenu celui pour un mouvement international antifasciste.

 

Des manifestations devant les ambassades et consulats grecs sont maintenant organisés à Londres (Royaume-Uni), Dublin et Derry (Irlande), Barcelone et Ossona (Catalunya), Lyon (France), Tampere (Finlande), Chicago et New York (États-Unis) et des nouvelles d’initiatives dans d’autres pays sont reluisantes.

 

Nous demandons plus de manifestations en solidarité avec le mouvement antifasciste grec, qui se prépare à une grande manifestation de force sur la place Syntagma, le 19 Janvier. Ce n’est pas seulement une affaire internationale, il fait partie d’un effort concerté visant à construire un mouvement qui va cibler le fascisme et le racisme en hausse en Europe et dans le monde entier. 

Nous vous demandons:

  1. De nous contacter et nous donner les détails de vos activités sur la journée, grâce à facebook, twitter ou par courriel: antiracismfascism@yahoo.gr

  2. Pour nous envoyer des photos et des vidéos de soutien, affiches, en indiquant votre solidarité.

  3. Pour nous envoyer des déclarations de soutien qui seront lues à partir de la plate-forme le jour de la manif et concert à la place Syntagma.

  4. De prendre des photos de vos événements/actions de solidarité et de nous les envoyer, afin de faire connaître la taille et l’ampleur de notre mouvement.

Dans le cas où les gens se déplacent à Athènes pour se joindre à nous pour la journée, nous serions reconnaissants si vous pouviez nous contacter. Nous ne pouvons pas fournir de facilités, nous sommes déjà débordés de l’activité, mais il y aura une réunion informelle des invités internationaux, le vendredi soir, la veille de la manif. Et nous voulons que la présence internationale soit aussi organisée que possible à la manifestation elle-même.

 

Si vous avez d’autres idées sur la façon d’aider, n’hésitez pas à nous contacter afin de coordonner nos activités. Le mouvement antifasciste grec est à la tête d’une grande confrontation avec ce qui semble être le soulèvement le plus dangereux de l’extrême-droite néo-nazie depuis des décennies. Nous demandons à nos amis de se lever et de se compter pour le 19 Janvier.

En toute solidarité,

 

Le comité d’organisation du « 19 Janvier – Athènes ville antifasciste »

Source Initiative grecque à Paris 

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 19:36

En Grèce, depuis les élections du printemps dernier marquées la percée du parti néo-nazi Aube Dorée, les associations de défense des droits relèvent une hausse des violences racistes. Pour Benjamin Abtan, président du Mouvement antiraciste européen (EGAM), Aube Dorée est investie d'un funeste sentiment de toute-puissance offert par la démission des démocrates européens.

Dans une indifférence européenne coupable, la Grèce se rapproche dangereusement de l’explosion sociale et raciale.

Dans les rues d’Athènes, les réfugiés et les immigrés ont peur. Des quartiers entiers leur sont de facto interdits car y rôdent les milices du parti néo-nazi Aube Dorée qui organisent régulièrement des ratonnades.

Les déclarations racistes, antisémites et négationnistes se multiplient, notamment de la part de hauts responsables politiques.

La présidente du Comité du parlement pour les droits de l’homme a ainsi récemment comparé les immigrés à des cafards, dans l’indifférence générale. Le porte-parole d’Aube Dorée a pu citer le célèbre faux antisémite "Les Protocoles des Sages de Sion" en plein parlement sans que cela ne provoque de condamnations. Le Premier ministre Samaras s’entête à sanctuariser la présence au Conseil de l’Europe de la néo-nazie Eleni Zaroulia, qui qualifiait récemment les immigrés de "sous-hommes".

Les journalistes qui dénoncent cet état de fait sont quant à eux régulièrement menacés.

Les institutions démocratiques en panne

Face à la montée du racisme, de l’antisémitisme et du néo-nazisme, les institutions démocratiques dysfonctionnent coupablement.

La police tout d’abord, présente un niveau de corruption record et une collusion extrêmement forte avec le néo-nazisme : entre 30% et 50% des officiers de police ont voté pour Aube Dorée, et nombre d’entre eux en font partie.

On ne compte plus les victimes d’attaques racistes, arrivées en sang au poste de police, à qui l’on intime l’ordre de ne pas porter plainte, que l’on menace mais ne secourt pas.

La Justice ensuite : alors que le nombre de déclarations et de passages à l’acte explose, aucun procureur n’engage de poursuites, et aucune condamnation avec la circonstance aggravante de racisme n’a été prononcée depuis 2008.

L’essor du néo-nazisme en Grèce 

Cette montée du racisme s’explique également par le fait que, depuis mai, les néo-nazis n’ont pas connu de véritable défaite ni buté sur les limites qu’impose la démocratie, agissant en toute impunité.

De plus en plus, comme le montre la très récente création d’une branche de Aube Dorée en Italie, ils représentent un exemple pour les mouvements et partis néo-nazis en Europe, de la Hongrie à la Lettonie et du Danemark à l’Autriche.

En effet, ils n’ont jamais fait mine d’abandonner l’antisémitisme comme idéologie structurante, ni le racisme comme discours dominant, contrairement à ceux qui ont tenté une stratégie de communication de "dédiabolisation". Ils combinent l’action légale – la présentation aux élections – et l’action illégale – les agressions physiques dans la rue - avec efficacité. Ils mettent à jour la démission des démocrates, au premier rang desquels les partis grecs démocratiques et l’UE, qui leur offrent la permissivité avec laquelle ils agissent depuis des mois, investis d’un funeste sentiment de toute-puissance.

L’UE, et en particulier l’Allemagne, portent une lourde responsabilité dans l’essor du néo-nazisme en Grèce. Par  Benjamin Abtan Mouvement antiraciste européen / la suite sur Le plus NouvelObs

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