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Qui a tué nos villages ?

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 14:06
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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 09:28

Crédité de 14 % des voix, le parti d'extrême-droite grec profite de la crise économique et politique du pays. Reportage sur ce que veut vraiment l'Aube Dorée.

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14% d'intentions de vote. Vendredi dernier, un nouveau sondage publié par Athens news a révélé la progression de l'Aube dorée (en grec Chrisi Avgi). Ce parti ultranationaliste se place désormais troisième derrière Nouvelle démocratie (droite conservatrice) et Syriza (coalition de gauche radicale).Marlène Katsinopoulou, attachée parlementaire de l'Aube dorée réagit. « Nous savons que les sondages se sont toujours trompés, aux dernières élections (17 juin, NDLR), nous avions récolté 7% des suffrages, alors que les sondages nous plaçaient à 4% ! », martèle cette jeune blonde de 27 ans. « Aujourd'hui nous sommes à 15 voire 17% d'intentions de vote!»

 

Nationalistes exacerbés
En mai dernier, une vidéo du leader du parti Nikos Mihaloliakos fait scandale. Interrogé sur une chaîne grecque, ce dernier nie l'existence des chambres à gaz. L'Aube dorée refuse toutefois l'étiquette néonazie et se défend de toute ressemblance entre son emblème et la croix gammée d'Hitler. Stathis Boucouras, député de Corinthe, écarte tout rapprochement : «Nous n'avons pas de rapport avec l'extrême droite, nous sommes nationalistes et cela veut dire aimer sa patrie et à être prêt à mourir pour elle.»

 

Humiliation européenne
Au bureau du parti à Athènes, les références au passé et à la gloire de la nation grecque sont d'ailleurs nombreuses. Drapeaux anciens, illustrations du patrimoine historique, livres sur l'antiquité grecque qui s'étalent sur les étagères... D'après Aristos Doxiadis, chercheur grec, « L'Aube Dorée défend l'idéologie que les Grecs sont des gens spéciaux, uniques, avec une langue unique, des racines dans l'antiquité et des références anciennes. C'est une caricature de l'histoire.» Le chercheur ajoute que « les médias ont présenté une image humiliante des Grecs depuis 2010, ce qui a touché la fierté nationale » et favorisé la montée du parti ultra-nationaliste. Cette humiliation au niveau européen « a conduit à la colère grecque et à un sentiment de conspiration ambiant. » Résultat, les migrants, nombreux en Grèce (près de 1 million), sont les principales cibles du parti, fréquemment soupçonnés et accusés de violences à leur encontre migrants. « Ce sont des personnes externes à l'Aube dorée », assure Marlène Katsinopoulou.

 

Sur une vidéorécente, diffusée sur la toile, on peut voir plusieurs personnes de l'Aube dorée détruire violemment plusieurs stands de migrants. L'attachée parlementaire légitime l'acte : « Nous avions appelé la police à plusieurs reprises, mais elle n'est pas venue. Si la police dit non quel est notre rôle ? De protéger notre peuple....» A l'évocation de l'image d'un parti agressif ou effrayant, Marlène Katsipoulou répond : « Ceux qui pensent cela n'ont pas lu notre programme !» La suite sur la Tribune
 

 

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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 09:26

Comme les mouvements d’extrême gauche, l’extrême droite à une longue tradition en Grèce. Une tradition dans laquelle s’inscrit Aube Dorée.

L’extrême droite nationaliste grecque a une longue tradition. Le nationalisme agressif et militariste a été alimentée pendant près de cent ans par la « Grande Idée » qui voulait faire de la Grèce le creuset de la reconstitution de l’empire byzantin par la conquête de Constantinople. La catastrophique défaite de l’armée grecque devant l’armée turque en 1922 a ruiné définitivement cette ambition. Mais elle a laissé à la Grèce une armée puissante et profondément nationaliste qui s’emparera du pouvoir par deux fois entre les deux guerres.

 

Le régime de Metaxas

En 1936, le général Metaxas s’appuya sur le rejet du parlementarisme pour instaurer une dictature très inspirée par les fascismes balkaniques et italiens, mais assez peu par le national-socialisme allemand. En réalité, le régime brutal de Metaxas comptait plus sur l’appui de Londres que sur celui de Berlin ou Rome. Mussolini, du reste, finit par envahir la Grèce devant le refus du général de faire de son pays un Etat client de l’Italie.

L’occupation

L’occupation du pays de 1941 à 1944 sonne la véritable naissance du fascisme grec. Sous la protection des Allemands fut établi un « Etat hellénique », pendant exact de l’Etat français vichyste. Comme en France, plusieurs politiciens d’avant-guerre se rallièrent à la collaboration, comme Ioannis Rallis, dernier dirigeant de cet Etat fantoche. L’Etat hellénique eut fort à faire avec les différents mouvements de résistance grecs, notamment l’EAM pro-communiste. En 1943, Rallis fonda les « Bataillons de sécurité », véritable armée pro-nazie formée de Grecs et qui s’est illustrée par des massacres et des destructions durant les mois qui ont précédé la libération.

L’après-guerre

Après le départ des Allemands, la Grèce est passée sans pause de la lutte pour la libération à la guerre civile entre le gouvernement pro-britannique et les résistants communistes. Officiellement, les « bataillons de sécurité » sont démantelés et Rallis est condamné à de la prison à vie. En réalité, il n’y a pas eu d’épuration en Grèce et le gouvernement s’est appuyé dans sa lutte contre les Communistes sur les membres des anciens bataillons de sécurité et les cadres du régime collaborationniste. Dans un récent ouvrage, Joëlle Fontaine montre très bien le rôle de ces collaborateurs dans les premiers moments de la guerre civile et l’impunité dont ils bénéficièrent. Dans les années 1950, il était courant de voir les anciens résistants en prison et les anciens collaborateurs en liberté.

Les années 1950 et 1960

Le régime semi-démocratique des années 1950 et 1960 s’appuyait du reste souvent sur les groupes d’extrême droite pour faire pression sur la gauche et empêcher cette dernière de revenir au pouvoir. L’armée semblait alors gangrenée par des éléments fascistes. La situation apparut au grand jour lorsque le député de gauche, Georges Lambrakis, fut assassiné par des groupes fascistes dans les rues de Thessalonique le 27 mai 1963. Le livre de Vassilis Vassilikos « Z », repris à l’écran par Costa Gavras, rend bien alors l’atmosphère de l’époque et les liens troubles entre l’Etat, l’armée et les groupes fascistes. Par Romaric Godin / La suite sur Initiative Grecque à Paris
 

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 16:18

La scène se passe devant un petit théâtre avant-gardiste d’Athènes. Une foule inhabituelle est rassemblée : des hommes en noir, gros bras et crânes rasés – et quelques vieilles dames, une croix orthodoxe autour du cou. Les premiers sont membres du parti néonazi Chryssi Avgui (« Aube Dorée » en grec) ; les secondes, pratiquantes du Vieux-Calendrier – une branche intégriste de l’orthodoxie, issue d’un schisme en 1924. A priori l’un et l’autre n’ont rien à faire ensemble : Chryssi Avgui n’est pas un parti religieux, il a même flirté avec le satanisme à ses débuts. Mais ce 11 octobre, cette foule hétéroclite dénonce ensemble une pièce « blasphématoire ».

L’œuvre en question, écrite par l’Américain Terrence McNally, imagine un Christ et des apôtres… homosexuels. Le metteur en scène est gréco-albanais. Pour qui prône l’intolérance, c’en est trop. Le rassemblement tourne à l’affrontement, les forces de l’ordre se révèlent incapables d’assurer la sécurité des spectateurs et des comédiens, les noms d’oiseaux fusent.

« Sales pédés, vous allez y passer, vous comprenez ? C’est fini pour les pédés. Allez, les enculés… Connards d’acteurs. Regarde-moi espèce de pute, ton heure viendra. Oui, oui, filme-moi, mais ton heure viendra (…) Trous du cul d’Albanais baisés. » L’auteur de ces paroles est député. Il s’agit d’Ilias Panayotaros, élu au parlement au printemps dernier, tout comme dix-sept autres membres du parti Aube Dorée. Il hurle ces insanités face aux artistes et journalistes abasourdis
 

 

Le lendemain, la scène se reproduit à peu de choses près. La représentation est annulée une fois de plus… et la troupe décide de se retirer définitivement : le metteur en scène a reçu chez lui des menaces de mort.

La culture est le dernier domaine dans lequel Aube Dorée n’était pas encore intervenu depuis son entrée au parlement. Cet été, on avait surtout vu ses membres attaquer des étrangers. En septembre, deux expéditions punitives menées par des députés avaient entraîné une destruction de stands sur des marchés où travaillaient, selon eux, des immigrés clandestins… Les propos haineux et racistes ne se comptent plus à l’Assemblée où le parti ne se donne même pas la peine de sauver les apparences. Vendredi, une députée a ainsi traité les immigrés de « sous-hommes qui ont envahi notre patrie, avec toutes les maladies qu’ils trimballent ». Cela peut sembler incroyable, mais cette parlementaire, qui n’est autre que la femme du dirigeant du parti, a été nommée au début du mois pour représenter le parlement grec auprès d’un comité anti-discrimination du Conseil de l’Europe…

« La principale force d’Aube Dorée aujourd’hui, c’est qu’elle exprime la haine, analyse Yorgos Siakantaris, directeur scientifique de l’institut Istame – le think tank du PASOK, le parti socialiste.Elle prospère sur le fait qu’une partie de la population est désespérée, prête à se rebeller contre les lois, rejetant avec haine le système politique. Or ce parti a l’immense avantage de ne pas avoir fait partie du système auparavant. » Dans ce nouvel ordre des choses né de la crise et de la cure d’austérité sans précédent que connaît la Grèce depuis bientôt trois ans, dans un paysage politique dévasté qui contraste de manière saisissante avec les 35 ans de stabilité qui ont suivi la chute de la dictature (1974), et face à une coalition gouvernementale tripartite qui maintient la ligne de la rigueur, « celui qui frappe a raison », poursuit le chercheur. Par Correspondante à Athènes, Amélie Poinssot / la suite surInitiative Grecque à Paris

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 07:37

Alors que le Parti communiste, la Parti de gauche et le Parti socialiste ont exigé la dissolution du mouvement d'extrême-droite Génération identitaire, le Mrap, SOS Racisme et le Rassemblement des Musulmans de France (RMF) réclament plus de fermeté contre les groupuscules identitaires au lendemain de l'occupation d'une mosquée en construction à Poitiers par des militants d'extrême droite.

"Ce groupuscule doit être dissous et ses responsables poursuivis pour provocation à la haine raciale", indiquait le Parti communiste français, hier, dans un communiqué après l'occupation samedi matin par 73 militants du groupe d'extrême droite Génération Identitaire de la mosquée de Poitiers pour protester contre "l'islamisation de la France". "Cette provocation stupide et pleine de fiel est inacceptable", poursuit le communiqué du PCF. Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche (PG) a aussi demandé samedi la dissolution des "groupes impliqués" dans l'occupation du chantier de la mosquée de Poitiers, une action qui selon lui "marque un franchissement de seuil dans la violence politique de l'extrême droite en France". Toute comme le nouveau secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir qui "demande la dissolution de ce groupuscule fanatique dont les agissements violents sont une menace pour l'ordre public, la sécurité des personnes et pour la cohésion républicaine" écrit dans un communiqué l'ancien président de SOS Racisme. La suite sur l'Humanité
 

 

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 12:23
« Le minimum vieillesse (ASPA) ne doit plus bénéficier aux étrangers de plus de 65 ans le lendemain de leur arrivée en France ! Nous proposons 10 ans de présence au moins en France pour pouvoir y prétendre. C’est le sens de la priorité nationale »

Ce fut un classique de la très droitière campagne présidentielle. De Sarkozy à Marine Le Pen en passant par Laurent Wauquiez, la droite s'était déchaînée, avec force intox,  contre le minimum vieillesse attribué aux ressortissants étrangers. Quatre mois plus tard, le FN ne lâche pas le filon. Et dans un tract dénonçant la paupérisation des retraités français, le parti d'extrême-droite formule une exigence :  « Le minimum vieillesse (ASPA) ne doit plus bénéficier aux étrangers de plus de 65 ans le lendemain de leur arrivée en France ! Nous proposons 10 ans de présence au moins en France pour pouvoir y prétendre. C’est le sens de la priorité nationale ».

C'est une proposition qui a de bonnes chances d'être entendue, vu qu'elle est déjà dans la loi... Contrairement à ce qu'affirme Le Pen, le minimum vieillesse (devenu Allocation de solidarité aux personnes âgées -Aspa) ne peut être demandé par un ressortissant étranger dès le lendemain de son arrivée... Une condition d’antériorité de résidence de cinq ans était exigée depuis 2005. Laquelle, sous la pression de la droite populaire, a été étendue à dix années en décembre dernier.

Détail amusant, Nicolas Sarkozy s'était rendu coupable de la même intox pendant la campagne. Il n'avait cessé durant ses meetings d'exiger avec moult coups de menton l'allongement à 10 années de l'antériorité de résidence.... lequel était déjà en vigueur. Nous en avions parlé ici. Source Désintox

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 10:05

 

MARÉCHAL-LE PEN A ÉTÉ SARKOZYSTE

La députée du Front national, Marion Maréchal-Le Pen, dit avoir été "séduite" par Nicolas Sarkozy et plaide pour "l'union des droites", aujourd'hui dans un entretien avec Présent, le quotidien catholique-traditionaliste d'extrême droite.

"J'ai commencé à avoir de l'intérêt pour la politique vers l'âge de 16 ans" et "j'ai suivi d'abord un peu de loin la campagne présidentielle de 2007 de mon grand-père", raconte la jeune parlementaire, étudiante en droit âgée de 22 ans. "J'ai eu mon petit parcours en marge du Front national et j'ai été séduite (comme beaucoup je crois) par le personnage Sarkozy. J'ai commencé à fréquenter certains milieux de jeunes UMP, je voulais en connaître plus, j'étais intriguée. Puis comme beaucoup de déçus du sarkozysme, j'ai réfléchi", affirme-t-elle.

L'union des droites

Marion Maréchal-Le Pen avait été candidate sur une liste FN aux municipales à Saint-Cloud, en 2008, puis aux régionales d'Ile-de-France, en 2010. Étudiante à l'université d'Assas (Paris 2), elle déclare avoir eu ses "écrits de Master 2", "mais je dois repasser mes oraux à la rentrée (j'ai eu très peu de temps pour les travailler pendant la campagne législative!)". Interrogée sur un rapprochement avec le député d'extrême droite Jacques Bompard . Lire la suite sur Le Figaro 

Lire aussi :

Marion Maréchal-Le Pen accorde un entretien à "Présent", organe de l'extrême droite catholique

et aussi :

Un FN gentil ça n'interesse personne

 

 

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 12:03

Cette jeunesse française’ n’est pas et ne sera jamais la jeunesse de France.

 

Au soir du second tour des élections législatives, Marion Maréchal-Le Pen a déclaré être « heureuse d’être la porte-parole de cette jeunesse française ». La nièce de Mme Le Pen a en effet été élue dans la 3e circonscription du Vaucluse, département qui selon l’INSEE est en pleine « révolution grise », avec une population en moyenne moins jeune que sur l’ensemble du territoire. De quelle jeunesse la toute nouvelle benjamine de l’Assemblée Nationale nous parle-t-elle ? Nous n’oublions pas que le premier comportement électoral de la jeunesse en France est tout simplement l’abstention, ce qui en fait une génération en péril démocratique. La cadette des Le Pen ne représente que sa propre vision de la « jeunesse française » et les électeurs du Vaucluse qui choisirent dimanche de donner leur voix à une héritière de la dynastie Le Pen.

 

Cette déclaration est donc un mensonge, d’autant plus que le programme que défendra cette députée n’offre aucun avenir aux jeunes. Alors que la jeunesse de France est plongée dans la précarité dont elle est la première victime, le Front National aspire à aggraver cette situation en proposant le recours à l’apprentissage dès 14 ans et en refusant toute augmentation de budget pour l’Éducation nationale ou l’Enseignement supérieur. Marion Maréchal Le Pen ne représente que les valeurs conservatrices et racistes de son parti, pas la jeunesse de France, sa diversité et ses espoirs.

 

Ce sont au contraire les députés du Front de Gauche qui défendront à l’Assemblée Nationale des politiques sociales en direction de la jeunesse, comme ils l’ont déjà fait en proposant en décembre dernier une loi pour l’émancipation et l’autonomie des jeunes. Scolarisée, professionnelle ou précarisée, la jeunesse de France ne pourra jamais se reconnaitre dans le parti du passé, le parti de la haine, le parti des dynastes, le parti de la ségrégation.

 

C’est à nous, jeunes militant-e-s du Parti de Gauche et du Front de Gauche de redonner envie et espoir aux jeunesses de France, contre « cette jeunesse française » et son parti, pour donner toute leur place aux jeunes dans la vie politique, dans leurs diversités et leur totalité. Maëlle Dubois, pour le Réseau Jeunes du Parti de Gauche

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 17:22

Quatorze suspects interpellés à Toulouse, Carcassonne et Orange en région Paca. Au petit matin ce mercredi 27 juin, les policiers de la Sureté départementale ont procédé à vaste coup de filet dans les milieux d’extrême droite.

Sur commission rogatoire du juge Colson, l'objectif des enquêteurs était de remonter aux auteurs de l’agression ultra-violente d’un étudiant chilien dans la nuit du 30 mars au 1er avril à Toulouse

La plupart des mis en garde à vue font partie du groupuscule du Bloc Identitaire toulousain et de la mouvance "hooligans" des supporters du TFC. Une perquisition a été menée au local dudit groupe, "la maison de l’identité" connue sous le nom de "l’Oustal" et situé sur les allées de Barcelone.

Pour mémoire, dans la nuit du 30 mars au 1er avril 2012 vers 1 heure du matin, une quinzaine d’individus, le visage masqué, déboulaient armés de bates de base-ball devant le café "le Communard" sur la place Arnaud-Bernard. La bande entonnait des chants et tenait des propos fascistes en se revendiquant du mouvement Holligans.

«Ils étaient surexcités», raconte un témoin de la scène à LibeToulouse. Dans la foulée le groupe s’en prenait aux clients et au serveur d’un kebab de la place Arnaud Bernard avant de fuir vers la place Saint-Sernin, poursuivi par des témoins de la scène. Les deux groupes se rejoignaient dans la rue Gatien-Arnoult.

Manuel Andrès Pardo, un étudiant chilien venu passer la soirée dans un café-concert du quartier était pris à partie par la bande. Il recevait un violent coup de pied au thorax entrainant sa chute et une fracture du crâne. Andres Pardo était transporté aux urgences de l’hôpital Purpan. La suite sur LibéToulouse

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 16:26

Le Front National a eu 35 députés élus aux législatives du 16 mars 1986 jusqu’à la réélection de Mitterrand qui a dissous l’Assemblée, le vote des 5 et 12 juin 1988 n’en n’ayant réélu aucun.

Il est intéressant de savoir comment ces députés ont voté pour quelles lois. Marine Le Pen et ses amis disant qu’elle veut le bien des Français ne précisent jamais de quels Français elle parle. En examinant les votes ont comprend mieux :

L’institution d’une cotisation sociale au taux de 12,6 % sur les revenus du capital : CONTRE

Prélèvement sur les revenus du capital pour le financement de la Sécurité sociale : CONTRE

Rétablissement de l’impôt sur les grandes fortunes : CONTRE

Fixation à 50 % du taux de l’impôt sur le bénéfice des sociétés : CONTRE

Suppression du forfait hospitalier : CONTRE

Privatisations : POUR

Donc Marine Le Pen veut donner du travail, augmenter les salaires, rendre au peuple sa dignité perdue ? Tout cela en refusant de s’en prendre aux capitalistes qui défendent farouchement les centaines de milliards accumulés. C’est pourquoi le FN soutient et a toujours soutenu les puissances de l’argent comme celles du CAC 40, tout en ayant l’air de les combattre.

En 2009 il proposait une solution à la crise en « conserver le modèle du capitalisme » d’utiliser « de manière équilibrée le capital humain et le capital financier ». Lire la suite sur Pensée Libre

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