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Qui a tué nos villages ?

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 11:13

 

L’équipe du professeur Xavier Chojnicki de l’université de Lille vient de publier les résultats d’une étude menée en 2009 pour le ministère des Affaires sociales, démontrant que les immigrés apportent des avantages économiques à l’État français. La population française compte environ 5,3 millions d’immigrés vivant avec leur famille, et 6,5 millions de Français ayant au moins un immigré dans leur famille. Si l’État dépense en moyenne 47,9 milliards d’euros pour ces étrangers, ces derniers, par contre, reversent à l’économie de l’Hexagone 60,3 milliards d’euros. Les immigrés apportent donc un solde positif de 12,4 milliards d’euros aux finances publiques chaque année.


Dans le détail, les 47,9 milliards d’euros dépensés par l’État en 2009 comprennent les retraites pour 16,3 milliards d’euros, les prestations de santé pour 11,5 milliards d’euros et les allocations familiales pour 6,7 milliards d’euros. Le reste est ventilé entre les allocations de chômage, les aides au logement, les prestations de l’éducation et le RMI. En contrepartie, les immigrés ont apporté 26,4 milliards d’euros aux caisses sociales, 18,4 milliards d’euros comme taxes et impôts à la consommation, et 6,2 milliards comme CRDS et CSG. Ils ont également reversé aux finances publiques des impôts sur le revenu et sur le patrimoine, ainsi que des impôts locaux.

L’immigration stabilise les prix à la consommation

Outre les intérêts financiers directs que les immigrés apportent à l’État, ils occupent également une place importante sur le marché du travail. En effet, ils occupent la plupart des emplois ne nécessitant pas de qualifications spécifiques dont les Français ne veulent pas. En l’occurrence, la construction des autoroutes françaises a été assurée à hauteur de 90 % par les immigrés, ce qui est aussi le cas en ce qui concerne les nouvelles constructions et l’entretien des réseaux routiers de l’Hexagone. Par ailleurs, l’immigration permet aussi de stabiliser les prix à la consommation, grâce notamment à des salaires moins élevés. Lire la suite sur Finance Banque

 

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 08:50

 

ll n'est plus possible, depuis jeudi 28 avril, d'emprisonner un étranger au seul motif qu'il est en situation irrégulière. Il peut toujours être placé dans un centre de rétention en attendant son expulsion, mais plus en prison, même s'il n'a pas obéi à un ordre de quitter le territoire. La décision de la Cour de justice de l'union européenne, à Luxembourg, a cueilli à froid le gouvernement français qui emprisonne les sans-papiers depuis 1938. Mais elle est d'application immédiate, et les étrangers qui purgent une peine pour séjour irrégulier sont donc aujourd'hui détenus arbitrairement.

Le coup de tonnerre est venu d'Italie. Hassen El Dridi, un Algérien entré illégalement dans la péninsule, a reçu en mai 2010 l'ordre de quitter le territoire dans les cinq jours. Il n'a bougé, et lorsqu'il a été interpellé le 29 septembre 2010, il a été condamné à un an de prison. La Cour d'appel de Trente s'est alors demandé si la seule violation d'un ordre de quitter le territoire pouvait justifier une peine de prison, la Cour de justice de l'Union européenne a clairement répondu non.

« L'Europe déjà ne nous aide pas, mais aujourd'hui elle nous complique la vie, a déclaré Roberto Maroni, le ministre italien de l'intérieur. Mais pourquoi l'Europe ne s'en prend-elle qu'à l'Italie ? » Le ministre n'a pas bien saisi la portée de la décision : la Cour de Luxembourg veille à l'application du droit de l'Union européenne, et s'impose évidemment à tous ses membres, dont la France.

Le directive retour

Dans son arrêt du 28 avril (le communiqué de presse est moins aride), la Cour s'appuie sur « la directive retour », adoptée par l'Union européenne, et entrée en vigueur le 13 janvier 2009. Cette directive avait fait frémir les associations parce qu'elle durcissait sérieusement les conditions d'éloignement des étrangers, en portant notamment la durée maximale de rétention à dix-huit mois. Mais la Cour, pour la seconde fois, s'applique à faire exécuter à la lettre la Directive avec une jurisprudence plus conforme à la défense des libertés fondamentales.

Lorsqu'il est décidé de renvoyer un sans-papier, il a 7 à 30 jours pour partir de lui-même. S'il ne s'y conforme pas, les Etats peuvent utiliser « en dernier ressort » des mesures coercitives « proportionnées », c'est à dire un placement en rétention, « aussi bref que possible ». Ce n'est qu'en cas de refus d'embarquer qu'il est possible d'envisager des mesures pénales. Ainsi, conclut la Cour, la directive « s'oppose à une réglementation d'un Etat membre (...) qui prévoit l'infliction d'une peine d'emprisonnement à un ressortissant d'un pays tiers en séjour irrégulier pour le seul motif que celui demeure, en violation d'un ordre de quitter le territoire (...) sur ledit territoire sans motif justifié ».

Etre sans-papiers est déjà un délit

Or, en France, être sans papiers est déjà un délit (art. L621-1 du Code des étrangers) et risque un an de prison et 3750 euros d'amende. Il est alors placé en garde à vue, le parquet décide ensuite soit de le renvoyer devant le tribunal, soit dans la très grande majorité des cas, de le remettre à la préfecture et de classer le dossier : on passe d'une procédure pénale à une procédure administrative. Le préfet, s'il ne régularise pas l'étranger, délivre un APRF, un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière. L'étranger a sept jours pour partir, il peut aussi être directement placé dans un centre de rétention avant son expulsion.

Un étranger qui n'a pas respecté cet ordre de quitter le territoire - ce qui est souvent le cas - commet un nouveau délit, « une soustraction d'APRF » et encoure trois ans de prison (art. L624-1 ). La jurisprudence de plusieurs tribunaux de région parisienne est dans ce cas de « trois mois, trois ans », trois mois de prison ferme et trois ans d'interdiction du territoire français (ITF). Une « soustraction d'ITF » est à son tour punie de trois ans de prison.

La décision de la Cour de justice rend désormais impossible ces condamnations et peu importe que la France, pas plus que l'Italie, n'ait encore transposé la directive dans son droit interne : « selon une jurisprudence constante, (...) les particuliers sont fondés à invoquer contre cet Etat les dispositions de cette directive ». Elle donne même le mode d'emploi : « il appartiendra à la juridiction de renvoi » - en France, la cour d'appel - « de laisser inappliquée toute disposition (...) contraire au résultat de la directive ». Lire la suite sur Libertés Le Monde 



 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 09:31

 

Cette semaine, la police a évacué trois camps de Roms, à Gerland (Lyon 7) et à Saint-Fons. Au total, quelque 350 Roms, dont environ 150 enfants ont dû quitter leurs habitations insalubres. Bienvenus nulle part, ils errent depuis dans les rues, chassés à nouveau dès qu’ils tentent de s’installer quelque part. Gilberte Renard, membre de l’association Classes et infatigable défenseure de la cause rom, les a suivis ces dernières nuits. Elle dénonce le « harcèlement » du préfet. Nous publions ci-dessous son témoignage :

« Vendredi 16 septembre, 20 policiers sont venus à partir de 22h20, chasser les familles roms qui avaient monté leurs tentes ou se protégeaient sous les quelques couvertures qu’elles avaient pu emporter lors de leur départ des terrains de Saint-Fons. Parmi eux, une jeune femme près d’accoucher. Le 115, qui avait été prévenu du nombre important de familles avec enfants, a envoyé la Croix Rouge pour apporter des couvertures et de la nourriture. A cette occasion, les bénévoles ont pu obtenir des policiers de ne pas les expulser de suite. Cela a été accepté à condition qu’au lever du jour ils soient partis. Toutefois, les policiers ont tout de même, pour se sentir utile, relevé les identités de toutes les personnes.

Les familles sont finalement parties à 2h du matin avec enfants et baluchons, sachant que leurs baluchons maigrissent de lieu en lieu au gré de la fatigue. Elles sont entrées dans le terrain de la Soie à Villeurbanne où en 2006/2007 un campement avait été évacué (cinq ans plus tard, les constructions ne sont toujours pas sorties de terre...), mais la police de Villeurbanne les a expulsées dans la matinée. Et encore une fois elles se sont installées sur le trottoir en face du terrain, qu’elles ont dû quitter pour une autre destination.

Puis, ils se sont rendus sur le terrain derrière le Château d’eau à Vaulx-en-Velin en face à la voie du tram. Cachés de la route par un monticule, adultes et enfants pouvaient profiter de quelques arbustes qui faisaient de l’ombre pour se reposer. A nouveau, la police de Vaulx-en-Velin est passée pour leur dire qu’ils ne pouvaient rester sur ce terrain. Alors qu’il s’agit d’un terrain vague sans aucun bâtiment ou habitation alentour. Deux policiers sont revenus vers 15h30. Le chef nous a dit que, si dans trois-quarts d’heure ils n’étaient pas partis, il serait obligé d’appeler du renfort pour les expulser. Nous lui avons rappelé qu’il a besoin de l’accord du propriétaire pour évacuer un terrain privé. Sans succès. Les policiers nous ont fait comprendre qu’ils appliquaient des ordres venus d’en haut.

Le chef était plutôt sympa, nous avons expliqué le périple de ces familles depuis mercredi. Il leur a suggéré d’aller dans un squat à proximité, rue Catupolan, leur disant qu’il y avait de la place. Je connaissais un peu les familles de la rue Catupolan. Je les avais rencontrées ce jeudi midi, pour tâter un peu le terrain, mais j’avais bien compris qu’ils ne voulaient pas que d’autres personnes viennent. Que faire ? je dis à trois Roms qui ont l’air plutôt actifs d’y aller pour discuter avec les autres, ils me demandent de les accompagner. Il faut trouver une solution, ils ne vont pas continuer à se déplacer car ils sont tous épuisés, sans nourriture, sans eau... Arrivés rue Catupolan, nous ne sommes pas accueillis à bras ouverts. Ils discutent entre eux, j’essaie d’expliquer leur situation. Rapidement les Roms me disent “laisse, on part”.Lire la suite sur LyonInfo 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 09:30

 

Un sommet des maires européens se tiendra le 22 septembre à Strasbourg pour débattre de la question de l'intégration des Roms, dont la population est estimée entre 10 et 12 millions en Europe. "Le but est de rassembler les élus locaux et régionaux et les représentants des Roms avec des organisations qui travaillent dans ce champ là pour améliorer l'inclusion des Roms et des gens du voyage, réduire les malentendus et les préjugés", explique à Localtis Andreas Kiefer, le secrétaire général du congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe, organisateur du sommet.


Environ 300 personnes dont de nombreux élus sont attendus pour examiner les actions qu'ils peuvent mener sur le terrain. "La discrimination croissante à l'encontre des Roms en Europe et la persistance de leur marginalisation économique et sociale sont préoccupantes", estiment les organisateurs. Le sommet s'inscrit ainsi dans la déclaration de Strasbourg sur les Roms du 20 octobre 2010. Mais la vive polémique suscitée par l'évacuation des camps illicites de Roms en France à l'été 2010 n'y est pas étrangère non plus. Lire la suite sur Localtis Info 



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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 09:10

 

 

Pour atteindre le chiffre des 30 000 expulsions, le gouvernement enfreint les lois européennes et françaises sans états d’âme.

 

Claude Guéant l’a dit et redit : il veut accroître le nombre d’expulsions d’étrangers en situation irrégulière, battre le record de son prédécesseur. À cette fin, tous les moyens semblent bons. La nouvelle loi sur l’immigration du 16 juin 2011 est ainsi présentée comme un arsenal d’armes toujours plus efficaces contre les migrants en situation irrégulière. Ces nouveaux « outils », comme les appellent nombre de médias, comprennent notamment, l’instauration de l’interdiction de retour sur le territoire, l’augmentation de la durée de la rétention ou la mise à l’écart du juge. Et le plus dangereux de ces « outils » semble bien être ce dernier. En effet, retarder le contrôle du juge des libertés sur les premiers jours de privation de liberté, c’est permettre la multiplication des arrestations et gardes à vue illégales. Or, c’est bien ce à quoi nous assistons depuis plusieurs mois.

 

Au mépris des dispositions européennes.

 

La France n’ayant pas transposé à temps la directive Retour, celle-ci a en effet été invocable directement par les étrangers arrêtés entre le 25 décembre 2010 et le 18 juillet 2011, date d’entrée en vigueur de la nouvelle loi lire la suite sur la Cimade

 

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 09:09

 

Communiqué inter-associatif Le 1er août, le plus grand centre de rétention  administrative pour étrangers a ouvert à proximité de l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle sur la commune du Mesnil-Amelot.  Profitant encore de la période estivale, ce véritable camp, de conception carcérale, "ouvre" désormais ses portes aux familles et donc aux enfants. En effet, ce jour, sont enfermés une mère de famille géorgienne et ses trois enfants de 5, 2 et 1 ans, tous nés en France. Alors même qu’un recours est en cours, ils ont été arrêtés à leur domicile, à Guéret dans la Creuse, le 30 août au matin. Le père lui n’était pas présent à ce moment-là au domicile.

Illégal car contraire à la Convention internationale des droits de l'Enfant, l'enfermement est au surplus, pour ces derniers, un véritable traumatisme, comme l'ont clairement affirmé diverses institutions indépendantes, telles le Conseil de l'Europe, la Commission nationale de déontologie de la sécurité et la Défenseure des enfants.  Arrêtés avec leur famille dans des conditions souvent violentes, arrachés brutalement à leur vie quotidienne, privés de scolarisation et d'activités, ces enfants sont aussi confrontés à l'angoisse et à la dévalorisation de leurs parents qu'ils voient menottés, entourés de policiers , présentés devant des juges, tels des délinquants.

Les associations intervenant dans les CRA auprès des familles retenues, peuvent témoigner des symptômes révélateurs d'un délabrement psychique au quotidien, causé par la rétention sur les enfants. D'autant que la durée maximale de l'enfermement a récemment été portée à 45 jours, ce qui accroît encore les risques de psychotraumatisme.

Rappelons que les centres de rétention et zones d'attente sont les seuls lieux où des enfants de moins de 13 ans peuvent être enfermés, comme si le seul fait d'être étranger rendait cette maltraitance institutionnalisée acceptable.  Récemment encore, la juridiction de Lille a sanctionné cette pratique au motif qu'elle constituait un traitement inhumain et dégradant au sens de l'article 3 de la CEDH. La Cour européenne elle-même a condamné cette pratique dans une affaire concernant la Belgique.

Les organisations signataires dénoncent la banalisation de l'enfermement administratif, et la pénalisation du séjour irrégulier comme mode de gestion des étrangers. Avec l'enfermement de ces enfants et de  ceux qui suivront, c'est à la protection des plus vulnérables que le ministère de l'Intérieur s'en prend cette fois-ci,  toujours dans son obsession de la politique du chiffre en matière d'expulsions.

Signataires : - Observatoire de l'enfermement des étrangers (ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Anafé, Comede, Emmaüs France, Fasti, Gisti, La Cimade, Ligue des droits de l'homme, MRAP, Revue Pratiques, Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG))

- Observatoire citoyen de la rétention 77

- Réseau éducation sans frontières (RESF)

 

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 16:07
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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 06:37

 

 

Communiqué de presse du MRAP

L'expulsion à Marseille d'une centaine de Roms, dont une trentaine d'enfants, de la Porte d'Aix le jeudi 11 août, a suscité une forte mobilisation des médias, des associations qui soutiennent les Roms et de certains élus de gauche, révoltés par une telle situation .

Cette expulsion faisait suite à un arrêté municipal validé par le tribunal administratif, faisant état de "conditions d'indignité, d'une extrême précarité, d'insalubrité, sans eau ni sanitaires". Ces familles étaient
arrivées là le 12 juillet ne sachant plus où aller, la plupart des espaces possibles leur étant un à un interdits.

Depuis plusieurs mois, expulsion après expulsion, les conditions de survie de ces familles se sont dégradées. Comment peut-on infliger un tel traitement à des êtres humains et à leurs enfants sans qu'aucune solution alternative ne soit recherchée ?

A bout de forces, certaines familles ont accepté de se rendre à l'Unité d'hébergement d'urgence pour SDF de la Madrague Ville, même si ce lieu n'est pas adapté à leur situation. Elles ne pourront d’ailleurs y rester qu’une semaine.

Suite à une mobilisation importante, un dialogue s'est engagé avec les autorités municipales. Il est urgent qu'une table ronde puisse se tenir, réunissant l'ensemble des acteurs publics du territoire ainsi que les
partenaires associatifs, pour rechercher une solution pérenne à la situation dramatique de ces familles.

Marseille, 'ville métisse', se doit de ne pas aggraver la précarité de citoyens européens empêchés, depuis l’adhésion à l’UE de leurs pays le 1er janvier 2007, d'accéder au travail par des « mesures transitoires » visant au sein de l’UE les seuls Roumains et Bulgares, discriminés par des restrictions à leur liberté de circulation, au point de représenter la moitié des expulsés du territoire français en 2010.

Le MRAP dénonce la politique anti-sociale, répressive, d’expulsion des Roms - mise en place en France par le président de la République et son ministre de l’intérieur - qui n'a eu pour résultat que de rejeter ces migrants « citoyens européens » dans une précarité encore plus grande.

Au delà, une chose est sûre: le "régime transitoire" auquel la France soumet ces populations se terminera fin 2013. Dès le 1er janvier 2014, ils devront être traités comme les autres européens: il n’est que temps de préparer
l'avenir!


Le Conseil de l’Europe, quant à lui, s’en inquiète : la « Déclaration de Strasbourg sur les Roms », adoptée par la Réunion de haut niveau des Etats membres du Conseil de l'Europe le 20 octobre 2010, a insisté sur l’importance de l’action locale et régionale pour améliorer leur situation. Le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe organisera un Sommet des Maires le 22 septembre 2011 à Strasbourg (France) pour traiter de la situation des Roms et des Gens du voyage. Nous souhaitons que ce sommet
apporte des réponses pour lutter contre la discrimination croissante à l’encontre des Roms en Europe et à leur marginalisation économique et sociale.

Le MRAP poursuivra ses mobilisations à travers la France pour obtenir que les Roms soient reconnus comme des citoyens à part entière.

Paris, 16 août 2011

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 07:42

 

La jeune Somalienne placée en centre de rétention à Rennes avec son bébé de six mois a été libérée, samedi 13 août, par une décision judiciaire, mais elle risque toujours une reconduite à la frontière.

 

Saisi par la jeune femme, le juge des libertés et de la détention de Rennes (JLD) a considéré que la rétention n'était pas compatible avec sa situation familiale. "Elle a fait valoir à l'audience qu'elle avait du apporter les couches et le biberon", et le juge a considéré qu'une rétention dans ces conditions était "un traitement dégradant"a expliqué Carole Bohanne, une militante des droits de l'homme rennaise. Le parquet n'a pas fait appel de la décision.

La décision du juge des libertés ne change toutefois rien à la situation de la jeune femme, arrivée en France en mai 2010 et arrêtée jeudi à Angers. Elle peut à tout moment être reconduite à la frontière.

"UN PAYS RAVAGÉ PAR LA GUERRE CIVILE" Lire la suite sur Le Monde 



 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 07:40

 

 

Un Roumain de 45 ans qui était détenu au centre de rétention de Nîmes depuis le 31 juillet s’est donné la mort par pendaison. Le suicide a été découvert aujourd’hui, à 6 h.

Ce Roumain, qui était en France depuis deux ans et travaillait sur des chantiers, indique la Cimade, ne voulait pas revenir dans son pays qu’il avait quitté en vendant tout ce qu’il y possédait. Il ne comprenait pas non plus pourquoi, en tant que citoyen européen, il avait été enfermé au centre de rétention, dans l’attente de son expulsion de France.

La nouvelle de ce suicide provoque une vive émotion au sein des associations, mouvements et collectifs divers agissant pour venir en aide aux sans-papiers. Source MidiLibre 



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