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Qui a tué nos villages ?

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 15:19

 

Vingt familles Roms ont été expulsées mercredi matin d'une unité d'hébergement d'urgence (UHU) à Marseille, qui ne pourra désormais plus les accueillir en journée suite à une décision de la ville et de la préfecture dénoncée par des associations.

 

La fondation de l'Armée du Salut, gestionnaire de l'UHU, avait accepté en août 2011, à la demande de l'Etat, d'accueillir provisoirement jour et nuit des familles Roms, qui venaient d'être délogées notamment des pelouses de la porte d'Aix, à l'entrée de la ville.

 

"Devant l'impossibilité de maintenir plus longtemps cette solution temporaire, l'Etat et la Ville de Marseille ont exigé que l'UHU repasse, à partir du 1er août, à un hébergement de nuit uniquement", explique l'Armée du Salut, rappelant que l'UHU est "un centre d'accueil d'urgence de nuit destiné aux adultes en grande précarité et proposant un hébergement de 17H à 9H le lendemain".

 

"La mission de prise en charge des familles en journée est confiée au Samu social, ces dernières retrouvant leur chambre habituelle le soir", précise le gestionnaire qui "réitère ses alertes sur l'urgence à agir".

 

Les 54 personnes concernées par l'expulsion restaient mercredi matin sur le trottoir devant les portes, non loin d'un autre campement de quelque 150 personnes, installées là depuis plusieurs semaines et dont la municipalité vient de demander l'expulsion, selon le collectif de solidarité avec les Roms de Marseille, qui réunit plusieurs associations humanitaires. La suite sur MSN / M6 

 

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 12:56

 

 

ZONE D’ATTENTE DE TOULOUSE BLAGNAC:

 

Un jeune Sénégalais menacé de renvoi alors qu’il demande l’asile en raison de son homosexualité

 

Le ministère sanctionné par le juge administratif !

 

Maintenu en zone d’attente depuis samedi 21 juillet, Lamine, jeune Sénégalais homosexuel, avait déposé une demande d’asile qui a été rejetée par le ministère de l’Intérieur. L’Anafé l’a assisté pour contester cette décision, le juge administratif lui a donné raison jeudi et a annulé la décision du ministère. Lamine est désormais libre mais il lui reste à affronter une procédure longue et difficile.

 

Persécuté au Sénégal notamment en raison de son homosexualité, Lamine a décidé de fuir son pays. Il est alors arrivé le 21 juillet à l’aéroport de Toulouse Blagnac et a sollicité son admission sur le territoire au titre de l’asile. Cette demande a été examinée en une trentaine de minutes par téléphone par un agent de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) et en présence de deux policiers, au mépris total du principe de confidentialité d’une telle demande.

 

Le 23 juillet, le ministère de l’Intérieur, sur avis de l’OFPRA, a rejeté la demande de Lamine, estimant qu’elle manquait d’éléments concrets.

 

Pourtant, aucun examen au fond n'est supposé être pratiqué en zone d'attente : il ne s’agit pas de se prononcer sur la reconnaissance du statut de réfugié, mais uniquement d’autoriser l’entrée sur le territoire français pour permettre le dépôt d’une demande d’asile formelle. En pratique, il s’agit bien d’une procédure expéditive et l’examen exige toujours plus de précisions dans le récit.

 

L’Anafé a aidé Lamine à contester le rejet de sa demande devant le tribunal administratif de Paris. L’audience s’est tenue le jeudi 26 juillet et le juge a annulé la décision du ministère, autorisant ainsi Lamine à entrer sur le territoire. Pour ce jeune Sénégalais, la procédure d’asile ne fait que commencer.

 

L’Anafé le répète, il faut que cesse cette politique migratoire restrictive qui n’hésite pas à écarter les principes de protection pourtant ratifiés par la France, sous prétexte de vouloir limiter l’accès à son territoire.

 

Anafé

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 16:17

 

A 7h30, lundi 9 juillet, la police encercle le campement situé au niveau de l’esplanade des taxis de la gare de Lyon Perrache. Plus personne n’est autorisé à rentrer ou à sortir du périmètre de sécurité.

 

TUEZ-LES-TOUS--CA-IRA-PLUS-VITE.JPGUn officier de la PAF (Police de l’Air et des Frontières) est à l’affût. Comme un chasseur qui flaire sa proie, il passe de tente en tente avec une traductrice et demande frénétiquement : « Il y a des roumains ? Il y a des roumains ? ». Le roumain, c’est du gros gibier. Si la PAF peut en attraper un qui est en France depuis plus de 3 mois, c’est le jackpot. Ce soir la préfecture communiquera sur: « la police démantèle un campement de roms et expulse des étrangers en situation irrégulière. » Mauvaise pioche. Pas plus de roumains dans le camp que de socialisme dans la politique de Valls.

 

Ce campement est en effet occupé par des demandeurs d’asile qui sont tous en situation parfaitement régulière sur le territoire français. Théoriquement, ils devraient être hébergés en CADA (Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile). Théoriquement seulement, parce qu’à Lyon, cela fait belle lurette que les centres sont saturés et que des centaines de demandeurs d’asile sont abandonnés à la rue.

 

Toutes les personnes sont recensées, fichées puis regroupées dans un coin avant d’être autorisées à prendre leurs affaires et à partir. Les enfants, le regard perdu entre des dizaines de policiers, ne comprennent pas ce qui leur arrive. Les adultes non plus. L’un d’entre eux regrette : « Pourquoi on nous autorise à demander l’asile politique en France si c’est pour nous jeter à la rue ? La France n’avait qu’à nous dire qu’elle ne veut pas de nous, on serait allé dans un autre pays. » En voyant les familles regroupées dans un coin et encerclées par la police, un parent d’élève dont le fils était en classe avec un enfant du campement se désole : « Je n’étais pas là en 40, mais les rafles, ça devaient ressembler à ça. »

 

Dans l’après-midi les familles ont été bloquées sur la place Carnot située juste à côté de la gare par la police qui les empêchait de quitter les lieux alors que la matin même elle avait promis de les empêcher de s’y installer. Pour être exact, les familles avaient le droit de circuler, mais pas d’emmener leurs affaires, de peur qu’elles se réinstallent autre part. C’est nouveau, en France, si vous êtes étranger, vous n’avez plus le droit de circuler avec une tente et des couvertures. Pourvu que le préfet du Rhône, monsieur Carenco ne soit pas appelé à des fonctions nationales sinon il va ruiner notre activité touristique en interdisant le territoire aux millions de hollandais qui viennent camper en France chaque année.

 

En fin de journée, le préfet à reçu une délégation conduite par Nathalie Perrin-Gilbert, la maire du 1er arrondissement de Lyon et Armand Creus, conseiller régional du Front de Gauche. Le bilan de la réunion est bien maigre, mais le numéro de théâtre du préfet valait le déplacement. Lyon, c’est la ville de Guignol.

 

Morceaux choisis.

 

Le préfet n’a plus d’argent pour héberger les demandeurs d’asile. En revanche, il en a encore beaucoup pour les expulser par charters… s’ils acceptent. Tous étant en situation régulière, il a besoin de leur accord…

 

Le droit au logement n’est pas inconditionnel et il est réservé en priorité aux français.

 

Ses interlocuteurs n’en croyant pas leurs oreilles lui ont demandé de répéter car ils ne pensaient pas qu’un préfet pouvait ignorer à ce point la loi.

 

Cerise sur le gâteau, le préfet a finalement proposé que les familles l’attaquent au tribunal administratif afin qu’il les reloge lorsqu’il sera condamné. Autrement dit, il sait qu’il est hors la loi en laissant des femmes et des enfants dehors, mais si un juge ne le lui rappelle pas avec une condamnation sous astreinte, il ne les logera pas.

 

Plus de 2 mois après l’élection de François Hollande, les préfets sarkozystes continuent donc à appliquer la politique inhumaine de stigmatisation des étrangers de leur ancien patron. A moins qu’ils n’appliquent tout simplement la nouvelle politique définie par messieurs Hollande et Valls.

 

Ce matin, des dossiers pour des référés libertés vont être constitués afin d’attaquer l’état socialiste pour qu’il ne laisse pas dormir à la rue des demandeurs d’asile qui devraient être hébergés en CADA. En attendant, plus de cent personnes, dont de très nombreux enfants en bas âge, ont passé cette nuit dans des tentes ou à la belle étoile, à quelques dizaines de mètres de l’endroit où elles étaient la veille.

 

Ce soir à Lyon, des orages sont annoncés. Où les familles vont-elles dormir ?

La police avait expliqué lors de l’expulsion avoir reçu des consignes pour que les familles ne s’installent nulle part. Un militant a fait remarquer aux policiers qu'elles seraient encore à Lyon ce soir et qu’il faudra bien qu’elles dorment quelque part : « Ce n’est pas en les pourchassant jour et nuit que vous réglerez le problème d’autant plus qu’ils sont en situation régulière. Tuez-les tous, ça ira plus vite. » Source Blog Médiapart Philippe Alain

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 09:13

 

 

Aux discriminations dont sont trop souvent l’objet les populations migrantes dans notre pays, s’ajoutent des discriminations spécifiques envers les plus âgées d’entre elles.

 

Alors que leur contribution à la production de richesses et de services en France s’est déployée des années durant, souvent dans des conditions difficiles, des pratiques vexatoires, stigmatisantes, voire discriminantes persistent aujourd’hui encore, en direction des migrants âgés.

 

Cette situation concerne 1,7 millions de personnes originaires du Maghreb ou de l'Afrique de l'Ouest, dont 45.000 résident dans les foyers de travailleurs migrants (1) qui pour certains sont dans un état de vétusté avancé et inadaptés à l’accueil d’une population vieillissante.

A cela s’ajoute l’abandon du suivi social par les gestionnaires de FTM ou de résidences sociales.

 

Les indicateurs en matière de santé sont alarmants pour les migrants âgés en foyer de travailleurs mais également ceux qui vivent en habitat diffus et particulièrement les femmes. Elle se retrouvent souvent très isolées dans des conditions sociales et sanitaires extrêmement précaires.

 

De plus, l’interprétation très restrictive des textes sur le séjour alterné des retraités migrants entre la France où ils conservent un logement en général très sommaire (7m² dans certains foyers) et leur pays, où se trouvent leurs dernières attaches familiales, aboutit à la confiscation de leur carte vitale et à la suppression de leurs aides au logement (APL) voire d’autres prestations.

 

C’est avec un zèle administratif inhabituel que des caisses de retraite envoient des agents au domicile de ces personnes, pour contrôler leur passeport, leurs relevés bancaires…

 

Partout sur le territoire depuis des mois et même des années, les retraités migrants font, de la part des administrations publiques, l’objet de tracasseries pouvant aller jusqu’au harcèlement, aboutissant à les priver de leurs droits élémentaires.

 

Un jugement récent de la Halde (Délibération n°2009-148 du 6 avril 2009) rend en partie compte de cette situation.

 

Oui, pour les migrants âgés, en matière de santé, de logement, de droits sociaux, beaucoup reste à faire.

Une nouvelle séquence politique s’est ouverte avec l’élection de François Hollande. Il est temps d’agir !

Élu(e)s locaux et régionaux écologistes et de gauche, responsables associatifs, responsables syndicaux, citoyen(ne)s… alertons le gouvernement sur le système inhumain qui s’est progressivement mis en place.

 

Face à cette situation, nous appelons à :

• l’arrêt du harcèlement et des contrôles discriminatoires contre les migrants âgés

• la suspension des poursuites et l’annulation des redressements indus

• au respect des textes et leur application avec discernement et humanité, dans le respect de la dignité des migrants âgés

• la reconnaissance du droit fondamental d’aller et venir sans suspension des droits sociaux en France

• l'assouplissement des conditions d'obtention de la nationalité française pour les vieux migrants résidant en France

 

Il convient maintenant de développer une politique globale de solidarité, pour garantir un réel accès au droit commun pour tous.

Des collectifs nationaux se sont mis en place, portant des plateformes de revendication marquées de bon sens et d’humanité. Il est urgent de mettre un terme à cette situation en bloquant les procédures abusives par un moratoire, et par l’ouverture, au niveau national et local, de négociations sur la base des propositions inter-associatives formulées à Perpignan le 29 juin dernier.

 

Pour SIGNER L'APPEL, veuillez vous adresser à Claude Reznik et Halima Menhoudj : appel.migrantsages@gmail.com

 

Parmi les premiers signataires :

Aline Archimbaud Sénatrice de Seine-Saint-Denis ; Nadia Azoug Conseillère Régionale Ile-de-France, adjointe au Maire de Pantin ; Léla Bencharif Vice-présidente de la Région Rhône-Alpes ; Malika Benarab Attou Euro-Députée ; Jacques Boutault Maire de Paris 2ème ; Gérald Calzettoni Adjoint au Maire de Romainville ; Muriel Casalaspro Adjointe à la Maire de Montreuil ; Rémi Fargeas Adjoint au Maire de Saint-Ouen ; Régis Godec Adjoint au Maire de Toulouse ; Claire Grover Adjointe au Maire Paris 2ème ; Pierre Hémon Adjoint au Maire de Lyon ; Claire Lefebvre Adjointe au Maire de Fresnes ; Halima Menhoudj Adjointe à la Maire de Montreuil ; Christiane Pesci Conseillère municipale de Bagnolet ; Claude Reznik Adjoint à la Maire de Montreuil ; Michel Ribay Adjoint au Maire de Saint-Denis ; Djamila Sonzogni Conseillère Régionale Alsace, Présidente d'ALDA association de lutte contre les discriminations et pour l'égalité des droits en Alsace ; Virginie Le Torrec Adjointe au Maire de Saint-Denis ; Dominique Voynet Maire de Montreuil, Patrice leclerc conseiller général des hauts-de-Seine – Gennevilliers. SourceBlog Patrice Leclerc Conseiller Général des Hauts de Seine

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 09:33

 

 

L’année passée, les deux témoignages de Florian Julien, confronté à « l’administration de la honte » à Antony (Hauts-de-Seine), publiés sur Rue89, m’ont beaucoup touché.

 

Je voudrais à mon tour vous partager une expérience similaire dans la sous-préfecture de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

 

C’est la troisième année que ma femme, avec mon aide, tente de renouveler son titre de séjour : je suis français, elle est américaine. Il y a trois ans, elle a obtenu sa mutation professionnelle sur Paris pour que l’on puisse vivre ensemble.

 

Nous étions tous le deux en CDI et propriétaires de notre logement – autrement dit, dans une situation qui nous semblait confortable. Mais malgré cela, un visa de travail était trop lourd à obtenir. Etant Français, nous avons préféré faire une demande de titre de séjour pour « rapprochement familial ».

 

Chaque année, il faut commencer par prendre rendez-vous pour faire la demande de titre de séjour : comme la plupart des villes françaises, notre commune ne permet pas la prise de rendez-vous en ligne.

 

En théorie, il est possible de le faire par téléphone, dans la réalité, les fonctionnaires de la préfecture ne le décrochent plus. Résultat ? Tout le monde se déplace.

 

Jamais sans mon carton de documents

 

Premier arrivé, premier servi : réveil aux aurores, donc, pour venir faire la queue dehors dans le froid (qu’il pleuve ou qu’il neige). Il faut penser à se munir d’une feuille et d’un stylo, pour que chacun note son nom et son ordre d’arrivée, sinon ce sera la loi du plus fort. Même quand vous êtes enceinte de six mois – comme c’était le cas de ma femme lors du dernier renouvellement. Visiblement, la préfecture défend l’égalité pour tous.

 

Deux mois plus tard donc, rebelote : réveil aux aurores pour recommencer à faire la queue.

 

Y compris quand le rendez-vous est à 9 heures : plusieurs dizaines de personnes ont rendez-vous, et il n’y a qu’entre un à six guichets ouverts (variable selon les RTT et congés maladies).

 

Quand notre tour arrive, la fonctionnaire nous appelle. N’attendez ni humanisme, ni flexibilité de sa part.

 

Ce n’est pas son boulot : ces agents semblent être au service de leur employeur, pas à celui du peuple.

 

On commencera par vous demander toute une série de papiers. Un conseil : ne jamais se fier à la liste de documents que l’on vous donne lors de la prise de rendez-vous, ni à celle du site Internet de la préfecture (elles sont d’ailleurs toutes les deux différentes).

 

La première année, il nous manquait un document (qui ne figurait sur aucune liste), nous avons donc du recommencer, deux mois plus tard. Ma femme et moi avons donc retenu la leçon : nous ne nous déplaçons jamais sans notre carton de documents originaux, tous accompagnés de leur photocopie respective.

 

Le dossier est « perdu » chaque année la suite sur Rue 89 

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 16:58

 

 

Communiqué du MRAP

 

Pour le MRAP, il convenait de prendre quelque recul pour mieux évaluer la politique du nouveau gouvernement en matière d' immigration.

 

Le MRAP prend acte de quelques mesures positives, relevant parfois plus de l'intention que de l'action, et ne voit pour l'heure, pas de rupture décisive avec les politiques antérieures.

 

Parmi les intentions positives, le Ministre de l'Intérieur a annoncé par voie de circulaire en date du 6 juillet 2012, vouloir mettre fin à la mise en rétention d'enfants avec leurs parents -véritable déni

d'humanité.

 

C'est le moins que l'on pouvait attendre, dans la mesure où cette mise en rétention est contraire à la Directive "Retour" du 16 décembre 2008, de l'Union Européenne ainsi qu'à l'arrêt POPOV en date du 19 janvier 2012 de la Cour Européenne des Droits de l'Homme.

 

En décidant d'assigner les familles concernées à résidence, le gouvernement instaure une rétention sans murs dont les conditions seront draconiennes car strictement encadrées, avec un périmètre de

circulation et l'obligation périodique de se présenter au commissariat ou à la gendarmerie. Et, si d'aventure, la famille n'en respectait pas les conditions ou ne se présentait pas à l'embarquement, elle pourrait alors être placée en rétention.

 

De plus, une véritable discrimination territoriale est instaurée puisque Mayotte reste en dehors du champ d'application de la circulaire alors qu' en 2011, 5389 enfants y ont été placés au centre

de rétention dans des conditions jugées inhumaines et dégradantes (jugement du Tribunal administratif de Mayotte du 20 février 2012)

 

Positive, certes, l'annonce de création d'une carte de séjour de trois ans, tant la carte d'un an quasi généralisée introduisait d'absurdités administratives ou d'incertitudes pour ceux qui en subissaient le couperet annuel.

 

Faute de précisions concernant les conditions d'attribution de ces cartes, le Mrap restera vigilant.

 

Le Mrap estime essentielle l'harmonisation annoncée des critères de délivrance des titres, jusque là soumis à l'arbitraire le plus absolu. Mais les craintes demeurent lorsque Manuel Valls précise " le droit au séjour doit être rendu plus simple, plus lisible" ajoutant vite " ce qui ne veut pas dire moins exigeant". S'il s'agit de rivaliser avec les exigences du gouvernement précédent, on peut alors s'inquiéter légitimement.

 

Améliorer les conditions dégradantes d'attente des demandeurs de titres de séjour en préfecture est une priorité absolue. Mais, s'il s'agit de délivrer les mêmes refus de séjour, on ne saurait conclure à

un changement de politique.

 

Manuel VALLS annonce également ne plus vouloir de politique du chiffre et donc vouloir rompre avec celle des quotas. Le Mrap attend la circulaire annoncée pour juger la traduction concrète de cette intention.

 

En matière de nationalité, la volonté d'élargir les naturalisations que le précèdent gouvernement avait considérablement diminuées, marque aussi une avancée qui reste à concrétiser. En outre, le MRAP attend du gouvernement un retour intégral au droit du sol sur le seul fondement de la naissance en France.

 

Le Mrap estime inadmissible que Manuel VALLS reprenne l'un des thèmes favoris de la droite en liant chômage et immigration lorsqu'il déclare : "aujourd'hui, la situation économique ne permet pas d'accueillir et de régulariser autant que certains le voudraient".

 

En refusant la régularisation "de tous les sans-papiers", et le principe de la libre circulation des travailleurs migrants, préconisée par de nombreux chercheurs et spécialistes, le gouvernement se prive d'apports indispensables aux défis d'un nécessaire co-développement.

 

Paris, le 16 juillet

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 16:32

 

 

Alors que le ministère de l’Intérieur demeure silencieux sur le sort de Mademoiselle A., dont la demande d’asile a été rejetée à la frontière, l’Anafé a obtenu la suspension de son renvoi vers la Somalie par le Comité contre la torture des Nations Unies.

 

Saisi par l’Anafé le 9 juillet, le Comité contre la torture s’est prononcé le 11 juillet, demandant à la France de ne pas la renvoyer vers la Somalie durant l’examen de sa requête, mettant ainsi fin au maintien en zone d’attente de Mademoiselle A.

 

La situation de cette dernière est loin d’être isolée. Elle est en effet l’énième victime d’une procédure d’asile à la frontière expéditive, instrument d’une politique migratoire restrictive qui n’hésite pas à écarter les principes de protection pourtant ratifiés par la France lorsqu’il s’agit de limiter l’accès à son territoire.


Cette politique peut décider du renvoi forcé de demandeurs d’asile dans leur pays, au mépris des textes internationaux ratifiés et de l’avis d’institutions telles que le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).  

 

Voir Communiqué de presse Anafé :  « Zone d'attente de l'aéroport de Roissy: la France ne doit pas refouler une demandeuse d'asile vers la Somalie », 9 juillet 2012

 

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 08:08

 

 

Le nouveau ministre de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé la publication imminente d’une circulaire visant à proscrire l’enfermement des familles dans les centres de rétention. D’après différentes sources cependant, ces consignes aux préfectures ne concerneraient pas Mayotte…où chaque année pourtant des milliers d’enfants sont privés de libertés dans « des conditions épouvantables » selon les mots du Contrôleur général des lieux de privation de liberté.

 

Le nouveau gouvernement a annoncé la publication prochaine d’une circulaire pour mettre fin à l’enfermement des familles en centres de rétention. Il est urgent en effet de concrétiser cette promesse de campagne de François Hollande. Car, malgré le changement de gouvernement, des préfectures ont continué de placer en rétention des familles. Celles-ci ont été libérées le plus souvent suite à l’intervention du Défenseur des droits. Parfois aussi, elles ont été expulsées en urgence.

 

Dans l’attente d’une véritable refonte législative, ce texte devrait à l’avenir protéger les familles du traitement indigne que jusqu’ici l’administration française leur réservait, au mépris des engagements internationaux pris par la France et de ses condamnations successives.

 

À Mayotte, des milliers d’enfants privés de liberté

 

Mais si ce texte devrait empêcher que des centaines d’enfants de métropole soient privés de liberté du seul fait que leurs parents n’ont pas de papiers, à Mayotte, des milliers d’autres vont continuer à subir ce sort inhumain.

 

À Mayotte, plus de 5 000 enfants ont été enfermés en 2011. Et l’élection de François Hollande n’a strictement rien changé à cette pratique. Dans ce département français, les arrestations et les expulsions sont massives et expéditives. Souvent, lors de leur interpellation, les parents préfèrent taire l’existence de leurs enfants pour leur laisser une chance de grandir à Mayotte. D’autres n’ont pas le temps de les prévenir. Alors, face à la situation terrible et explosive de milliers d’enfants livrés à eux même suite à l’expulsion de leurs parents, l’administration s’est donnée pour mission d’expulser davantage de mineurs, sans trop se soucier de la loi. S’ils ont été interpellés seuls, ils seront rattachés à un adulte arrêté au même moment qui fera office de parent fictif. Si une mère est arrêtée sans ses enfants, on essayera de la convaincre d’être expulsée avec eux. Même, bien sûr, s’ils sont nés et scolarisés à Mayotte, même bien sûr s’ils sont Français. L’important ce sont les chiffres. Lors de son bilan, le préfet Hubert Derache se félicitait ainsi d’avoir expulsé 6 000 mineurs en 2010 contre 3 000 en 2009. La suite sur La Cimade 

 

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22 juin 2012 5 22 /06 /juin /2012 07:25

 

 

Par Anne-Charlotte Jelty et Gaëlle Rougerie, cadres dans l’administration territoriale, 
membres du Bureau de la Fondation Copernic.

 

Quel sort la France fait-elle à celles venues d’ailleurs ?

 

En Arabie saoudite, Adiba était quelqu’un  : diplômée, vétérinaire. Ici, en France, elle n’est rien  : sa carte de séjour «  vie privée et familiale  », la seule qu’elle peut avoir, ne vaut qu’autant qu’elle est mariée et vit en couple. Sans son conjoint, elle n’a plus de droits, plus qu’à faire ses valises. Adiba le sait  : d’urgence, à tout prix, elle doit convaincre son mari, qu’elle n’aime plus, de revenir à la maison. Pour l’instant, elle enchaîne, de nuit, les nettoyages dans des succursales désertes. Elles sont des milliers de femmes immigrées à assurer des métiers difficiles et sous-payés dans la plus grande invisibilité. Elles ne votent pas, personne n’en parle, sauf pour les stigmatiser. Elles font ce que personne ne veut faire  : les ménages, l’aide à domicile, les tâches les plus fatigantes à l’usine, du nettoyage noyé dans les détergents, le dos cassé, les mains abîmées, les poumons et les yeux rongés par les produits chimiques. En silence, angoissées de perdre leur place, corvéables à merci. La paye est si faible et si précieuse. Intérêt bien compris  : elles ne se plaignent pas. Immigrées et femmes, cumul de handicaps au travail, nulle n’a le choix, elles font et se taisent.

 

En Île-de-France, les deux tiers des employées des entreprises de nettoyage sont immigrées. Ici comme ailleurs, la sélection dans l’affectation des salariées n’a rien du hasard  : en termes d’horaires, d’organisation du travail, de tâches. La gestion des ressources humaines est simple  : plus c’est dur, long, haché, du travail en miettes et sous-payé, plus c’est pour les femmes immigrées.

 

Adama nettoie des bureaux vides, 52 heures par semaine, le matin dès 5 heures, puis le soir, après 21 heures. Personne dans l’entreprise ne l’a jamais saluée, la plupart ne l’ont jamais vue. Chaque jour, elle lave les poubelles, les toilettes, passe un chiffon sur les photos de famille que les cadres placent près de l’ordinateur. Pour qu’elles soient nettes et parce que la famille,

 

Adama dit que c’est important. Pour eux, elle n’est personne. De façon invisible mais quotidiennement, les femmes immigrées sont, en même temps, victimes d’un racisme au travail qui se vérifie jusque dans le chômage  : elles ont deux fois plus de risque de s’y retrouver que les femmes non immigrées, déjà surexposées par rapport aux hommes. Cela ne vaut que pour celles à qui est laissée la possibilité de travailler… de travailler officiellement. Car la précarisation accélérée des titres de séjour rejette toujours plus d’immigrées dans le travail illégal. Encore moins payé. Sans droits. Sans recours. Sans choix des conditions de travail. Sans moyen de se défendre  : ni prud’hommes, ni pénal en cas d’agression, de vol ou de viol. Alors elles travaillent de nuit seulement. Et ensuite, vers 5 heures, 4 parfois, elles convergent vers les préfectures. Lire la suite sur Fondation Copernic 

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 16:55

 

 

En France, l’instrumentalisation de la question migratoire a historiquement été le fait de l’extrême droite. Désormais, la digue républicaine a été rompue par la droite traditionnelle qui n’hésite plus à reprendre cette thématique et à stigmatiser les immigrés. Face à ce discours de conviction ou de circonstance destiné à désigner un bouc émissaire à la crise économique et sociale qui ravage l’Europe, il est intéressant de confronter la rhétorique à la réalité des chiffres.

 

En France, en pleine campagne électorale pour les législatives du 10 et 17 juin 2012, la droite et l’extrême droite ont axé leur discours sur le thème de l’immigration et la peur de l’étranger. Marine le Pen, présidente du Front National (FN - extrême droite) et l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP - droite) sont unanimes à ce sujet : le principal problème de la France serait l’immigré, responsable des difficultés économiques et sociales du pays, à savoir le déficit public et le chômage.

 

De façon classique, Marine le Pen accuse l’immigration, officiellement évaluée à 200 000 entrées par an, d’être responsable de tous les maux : « L’immigration représente un coût important pour la communauté nationale[1] ». Elle s’est donc engagée à la réduire de 95%, c’est-à-dire à la limiter à 10 000 entrées par an[2].

 

Lors de la campagne présidentielle, le candidat de l’UMP, Nicolas Sarkozy, dont le conseiller privilégié Patrick Buisson est un transfuge de l’extrême droite, n’avait pas hésité à reprendre le discours de l’extrême droite et à dénoncer l’invasion migratoire en provenance d’Afrique : « Si les frontières extérieures de l’Europe ne sont pas protégées contre une immigration incontrôlée, contre les concurrences déloyales, contre les dumpings, il n’y aura pas de nouveau modèle français et il n’y aura plus de civilisation européenne. Si nous avons fait l’Europe, c’est pour être protégés, pas pour laisser détruire notre identité et notre civilisation[3] ».

 

Pour l’UMP, les problèmes de la France s’expliqueraient par la présence trop nombreuse de la population étrangère en France. Le président-candidat Sarkozy avait insisté à ce sujet : « Nous subissons les conséquences de cinquante années d’immigration[4] ». Selon l’UMP, qui s’est engagé à diminuer par deux le chiffre de l’immigration légale[5], « il y a trop d’immigrés en France[6] ».

 

Les chiffres de l’immigration

 

Ainsi, selon les thuriféraires de « l’identité nationale », le chômage et les déficits publics seraient dus au nombre trop élevé d’immigrés en France. Il convient à présent d’analyser les chiffres de l’immigration légale afin d’évaluer la validité de cette assertion.

 

Tout d’abord, contrairement à ce qu’affirme Marine le Pen, la France n’est pas la première destination des immigrants en Europe mais la cinquième, derrière le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne[7].

 

Par ailleurs, l’immigration européenne, le regroupement familial et les étudiants étrangers représentent 80% de l’immigration totale en France. Il est ainsi impossible pour l’Etat français d’agir sur les deux premiers groupes sans contrevenir aux conventions internationales et notamment à la Convention européenne des droits de l’homme pour ce qui est du regroupement familial. La seule marge de manœuvre possible concerne le nombre d’étudiants. Or il est difficile d’imaginer la nation française fermer ses portes à cette catégorie et à se priver ainsi de ce qui fait son rayonnement international, à savoir l’attractivité de ses universités. En effet, 41% des doctorants en France sont des étudiants étrangers[8].

 

Selon les chiffres de l’Office français pour l’immigration et l’intégration, parmi les 203 017 étrangers (hors Union européenne) accueillis en 2010, se trouvaient 84 126 personnes concernées par le regroupement familial (41,4%), 65 842 étudiants (32,4%) et 31 152 immigrés économiques (26,2%). On découvre ainsi que l’immigration économique n’arrive qu’en troisième position[9].

 

 En réalité, l’immigration est une nécessité économique pour la France. En effet, les allégations concernant l’impact négatif des flux migratoires sur l’économie française (chômage et déficit) sont contredites par la réalité des statistiques. Une étude du Ministère des Affaires sociales portant sur le coût de l’immigration sur l’économie nationale révèle que les immigrés, loin de plomber le budget des prestations sociales, rapportent chaque année aux finances publiques la somme de 12,4 milliards d’euros, contribuant ainsi à l’équilibre du budget national et au paiement des retraites. Ainsi, ces derniers reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros (retraites, aides au logement, RMI, allocations chômage, allocations familiales, prestations de santé, éducation) et versent 60,3 milliards (cotisations sociales, impôts et taxes à la consommation, impôts sur le revenus, impôts sur le patrimoine, impôts locaux, contribution au remboursement de la dette sociale – CRDS et contribution sociale généralisée – CSG). Ce solde amplement positif détruit l’argumentaire du FN et de l’UMP au sujet de l’immigration[10].

 

Les professeurs Xavier Chojnicki et Lionel Ragot, auteurs de l’étude, se montrent même favorables à une « politique migratoire plus ambitieuse » laquelle « contribuerait à une réduction du fardeau fiscal du vieillissement démographique » :

L’immigration a bien des effets sur les finances de la protection sociale en France. Ceux-ci sont globalement positifs. […] L’immigration, telle qu’elle est projetée dans les prévisions officielles, réduit le fardeau fiscal du vieillissement démographique. En son absence, le besoin de financement de la protection sociale à l’horizon du siècle augmente de 2 points de PIB, passant de 3% à environ 5% du PIB[11].

 

En outre, selon cette étude, il convient d’ajouter à ce solde positif net de 12 milliards d’euros par an d’autres revenus non monétaires d’une grande importance économique et sociale. Ainsi, les 5,3 millions de résidents étrangers établis en France (11% de la population) occupent dans leur immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas. Par ailleurs, 90% des autoroutes ont été construites et sont entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère. Enfin, les prix à la consommation pour les produits agricoles, par exemple, seraient bien plus élevés sans les immigrés, ces derniers recevant souvent un salaire inférieur à celui des citoyens français[12].

 

De la même manière, dans le domaine de la santé, plus de la moitié des médecins hospitaliers présents dans les banlieues françaises sont d’origine étrangère. Il en est de même dans d’autres secteurs. Ainsi, 42% du personnel des entreprises de nettoyage est issu de l’immigration et 60% des ateliers de mécanique automobile de la région parisienne appartiennent à des entrepreneurs étrangers[13].

 

Le Comité d’orientation des retraites note, au contraire, que « l’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites[14] ». L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui regroupe les 34 pays les plus développés, estime de son côté que les immigrés jouent un « rôle décisif dans la croissance économique à long terme[15] ».

 

Ainsi, la rhétorique xénophobe visant à stigmatiser les populations issues de la diversité ethnique de la planète ne résiste pas un seul instant à l’analyse scientifique. L’immigration, loin d’être un fléau pour la société française, est au contraire une nécessité économique vitale.

 

Le Front de Gauche contre le Front National

 

Le Front de Gauche (FDG), qui est devenu en l’espace de trois ans la quatrième force politique du pays, dénonce ouvertement la stigmatisation des populations immigrées et affronte le FN et l’UMP sur ce terrain. Jean-Luc Mélenchon, porte-parole du FDG, a condamné les positions de la droite et de l’extrême droite : « Le problème de la France, ce n’est pas l’immigré, c’est le financier. Ce n’est pas l’immigré qui ferme l’usine. Ce n’est pas l’immigré qui condamne les autres à la pauvreté. C’est le capital financier et ses chiens de garde du Front national[16] ».

 

Dans son rapport annuel, la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance, organe du Conseil de l’Europe, a dénoncé la banalisation du discours hostile aux immigrés de la part des hommes politiques. « La réduction des prestations sociales, la diminution des offres d’emploi et l’augmentation conséquente de l’intolérance à l’égard des groupes d’immigrés et des minorités historiques » constituent des « tendances inquiétantes[17]

».
Au lieu d’aborder les questions fondamentales du partage des richesses et de la réduction des inégalités économiques et sociales, l’extrême droite française – désormais rejointe par la droite – préfère surfer sur la haine de l’étranger. En se basant sur des convictions racistes, elles stigmatisent ainsi une population, nommément celle originaire d’Afrique du nord et d’Afrique subsaharienne, et la rendent – à tort – responsable des ravages engendrés par l’application dogmatique de la doctrine ultralibérale.


Article original en portugais

Notes

[1] Front national, « Immigration : stopper l’immigration, renforcer l’identité française ».  (site consulté le 1er juin 2012).

[2] Samuel Laurent, « Sarkozy-Le Pen : ce que rapproche leurs programmes, ce qui les sépare », Le Monde, 26 avril 2012.

[3] Nicolas Sarkozy, « Discours de Nicolas Sarkozy, Place de la Concorde », 15 avril 2012.   (site consulté le 2 juin 2012).

[4] Nicolas Sarkozy, « Discours de Grenoble », 30 juillet 2010. (site consulté le 2 juin 2012)

[5] Le Point, « Sarkozy répète qu’il y a ‘trop’ d’immigrés en France », 1er mai 2012.

[6] Le Monde, « ‘Il y a trop d’immigrés en France’, a déclaré Sarkozy sur RMC/BFMTV », 1er mai 2012.

[7] Cédric Mathiot, « Non, la France n’est pas le pays d’Europe qui accueille le plus d’immigration », Libération, 28 mars 2012.

[8] Le Monde, « Les étudiants étrangers constituent 41% des doctorants en France », 31 mai 2012.

[9]Office Français de l’immigration et de l’Intégration, « Rapport d’activité 2010 », juin 2011, p. 50.  (site consulté le 2 juin 2012).

[10] Juan Pedro Quiñonero, « Les très bons comptes de l’immigration », Courrier International, 2 décembre 2010.   (site consulté le 26 avril 2012).

[11] Xavier Chojnicki et Lionel Ragot, « Immigration, vieillissement démographique et financement de la protection sociale : une évaluation par l’équilibre général calculable appliqué à la France », Centre d’études prospectives et d’informations internationales, mai 2011, n° 2011-13, p. 41.  (site consulté le 2 juin 2012)

[12] Juan Pedro Quiñonero, « Les très bons comptes de l’immigration », op. cit

[13] Ibid.

[14] Ibid.

[15] Organisation de coopération et de développement économique, « Perspectives des migrations internationales », 2010.   (site consulté le 2 juin 2012).

[16] Jean-Luc Mélenchon, « Discours de Strasbourg », 22 mai 2012. http://www.dailymotion.com/video/xr0h1l_j-l-melenchon-discours-de-strasbourg_news  (site consulté le 2 juin 2012).

[17] Le Monde, « Le Conseil de l’Europe s’alarme de la montée des discours xénophobes », 3 mai 2012.


Par Salim Lamrani
Docteur ès Etudes Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, Salim Lamrani est enseignant chargé de cours à l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, et l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. / sourceGauche Républicaine

 

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