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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 11:14
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2 novembre 2018 5 02 /11 /novembre /2018 13:42

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 12:03

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29 octobre 2018 1 29 /10 /octobre /2018 11:58

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 18:58

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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 16:31
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22 octobre 2018 1 22 /10 /octobre /2018 10:57

Macron a reçu jusqu’à 16,7 millions d’euros à dépenser pour sa campagne (631 donateurs fortunés auraient versé 3,1 millions selon Médiapart – alors que lui-même, pourtant gagnant de sommes plus que confortables dans ses ex activités de banquier d’affaires, ne déclarait curieusement qu’un patrimoine de 35 514 euros, moins que Nathalie Artaud et tout juste un peu plus que Philippe Poutou).. (Sources : Le Parisien du 22 mars 2017 et le livre de Mathieu Magnaudeix de Mediapart… et aussi dans « Macron et la casse sociale »)  Et pas de perquisition chez Macron, au Touquet ou ailleurs !

Les procédures ne sont donc pas les mêmes pour tous, souvenez vous aussi de la perquisition bien « arrangée » chez Benalla

La perquisition brutale, disproportionnée contre les locaux et logements de FI et de ses membres pose problème en ce qu’aucun but clair ne la justifiait, qu’aucune  limite ne l’encadrait et aucun procès-verbal n’a été donné pour les matériaux confisqués.

Depuis quand peut il y avoir des perquisitions pouvant tout saisir chez des partis d’opposition ? Comment tolérer cela ?

C’est une question de principe, si on accepte que les partis d’opposition soient perquisitionnes, et leurs fichiers saisis, ce sont les bases de la démocratie qui meurent, demain ce sera toi

On nous dit, vous n’avez rien dit quand c’étaient d’autres ?

C’était une question stratégique importante dans la lutte contre le fascisme : Léon Trotski demandait à ce qu’on ne tombe pas dans le panneau en demandant aux gouvernements bourgeois « l’interdiction » des partis ou groupes racistes ou fascisants. Il disait en gros :   »Luttez contre les fascistes, mobilisez contre les fascistes, faites un front unique de la gauche contre les fascistes, mais ne demandez pas au pouvoir bourgeois, l’interdiction par la loi des fascistes, car les lois qu’ils feront contre l’extrême droite, ils s’en serviront ensuite contre vous, la gauche et l’extrême gauche » -

La démocratie est une question de principe, elle ne se négocie pas, il faut l’exiger pour tous, et toutes. Il ne faut pas la considérer comme étant à « géométrie variable » pour nos adversaires et pour nous. Par exemple, souvent Mélenchon a réclamé « l’interdiction du FN » j’ai toujours été contre, pas pour défendre le FN bien sûr, mais pour NOUS défendre si le gouvernement se retournait de la même façon, avec les mêmes textes contre nous.

Pour ma part, je ne demande jamais à un pouvoir de droite de combattre l’extrême droite à ma place car je sais qu’il va utiliser des lois et des méthodes qui se retourneront antidémocratiquement contre moi et contre la gauche.

j’ai appelé depuis trois ans sous Hollande et sous Macron à voter contre tous les textes qui constituaient un état d’urgence permanent et là, il se trouve que les « enquêtes préliminaires » de ce type rentrent dans ce cadre

Le cadre juridique dans lequel se sont menées les perquisitions de mardi date de 2004 et le vote de la loi « Perben II ». Cette loi a notamment élargi les pouvoirs du procureur pour mener des perquisitions et des saisies dans le cadre d’une enquête préliminaire (comme la possibilité de le mener en se passant du consentement des personnes visées). A l’époque cette loi avait été largement dénoncée comme attentatoire aux libertés.  » Le Monde  » titrait : « Inquiétant pour les libertés publiques » dans un article du 27 janvier 2004. La Ligue des droits de l’Homme qualifiait la loi comme « un grave recul de l’État de droit « . Un recours au conseil constitutionnel contre la loi Perben II avait à l’époque été signé par, entre autres : Martine Billard, Robert Badinter, Manuel Valls, François Hollande, Gérard Collomb…

Certaines des lois en vigueur, dans l’état d’urgence permanent qui a été créé de façon inconsidéré, permettent des abus qu’il ne faut pas accepter, encore une fois il s’agit d’une perquisition contre un parti d’opposition et de la saisie de tous ses fichiers et documents, ce qui est intolérable partout dans le monde ! La suite sur le blog de G. Filoche

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 12:51

Croyez-moi, je n'oublie pas les convenances. Ni le respect dû aux institutions. Non, ça ne se fait pas de bousculer un procureur en pleine perquisition. Ni d'insulter une journaliste qui a l'accent du sud-ouest. Quand une journaliste est agressée verbalement, ce sont tous les journalistes qui sont agressés -et je suis au premier rang. Ce sont des violences visibles, insupportables. 

 

Mais tout de même, vous ne percevez pas comme un léger problème d'agenda ? Trois jours après la perquisition fatale, voilà la cellule d'investigation de Radio France qui (re) sort le bazooka contre Mélenchon, et contre des surfacturations Chikirou. Sur toutes les antennes de Radio France, l'investigateur en chef Sylvain Tronchet (nous l'avions reçu ici) fait concurrence à l'album posthume de Johnny, pour expliquer que Sophia Chikirou, donneuse d'ordre et prestataire de la campagne de 2017,  a facturé 250 euros pièce la mise en ligne de discours de Mélenchon (dix minutes de travail maximum). L'exemple est excellent. Il parle à l'auditeur, le nez dans son café.

 

De deux choses l'une : soit ces nouvelles révélations se fondent sur les documents saisis mardi lors des fatales perquisitions. Dans lequel cas, le circuit menant de la police aux investigateurs aura été particulièrement court. Soit l'équipe de Sylvain Tronchet se fonde sur des documents en sa possession depuis longtemps. Et dans ce cas, pourquoi les publier précisément trois jours après lesdites perquisitions ? Et comme si ça ne suffisait pas, France Inter repasse le best of des dernières mélenchonneries. Il parait, sussure le chef du service politique Yaël Goosz, que la colère monte dans la Mélenchonnie. Ecoutez donc le silence de Clémentine Autain et de François Ruffin ! Et même Benoit Hamon gronderait dans son coin. Et même (retenez votre souffle !) Raphaël Glucksmann. Alors, si même Raphaël Glucksmann...

 

Je n'oublie pas le fond. N'oublions jamais le fond. Si un seul euro a été surfacturé par Sophia Chikirou, c'est encore un euro de trop. Une brutalité verbale à l'égard d'un journaliste, c'est une brutalité de trop. Mais regardons des deux côtés. Dans la bataille d'opinion, l'agenda est une arme. Un des enseignements de notre émission du printemps dernier, avec Sylvain Tronchet, c'est que si les scoops sur la campagne Mélenchon avaient précédé les scoops sur la campagne Macron, c'est parce que...la commission des comptes de campagne les avait publiés en premier. Et si elle les avait publiés en premier, c'est que...c'étaient les plus demandés par la presse. Quand les medias exhibent la violence de Mélenchon, n'oublions pas la violence invisible des agendas. Daniel Shneidermann. Lire  la suite sur Arrêt sur Images

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21 octobre 2018 7 21 /10 /octobre /2018 08:38
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18 octobre 2018 4 18 /10 /octobre /2018 07:13

Extrait d'un article de F. Bonnet sur Médiapart

(…) Le député vient souligner à sa façon un scandale très français : la persistance de liens et de sujétions entre la justice et le pouvoir exécutif. Une fois de plus sont pointés la dépendance du parquet envers le ministère de la justice et le gouvernement, comme ses extravagants pouvoirs d'enquête. (…)

 

« La justice est indépendante », ont répété mardi le premier ministre Édouard Philippe et la ministre de la justice Nicole Belloubet. Non, quand elle est administrée par un procureur. De plus, ce dernier dispose dans le cadre de l'enquête préliminaire de pouvoirs discrétionnaires et exorbitants. (…)

 

Magistrat indépendant, le juge d'instruction travaille dans un cadre strictement balisé et ses pouvoirs ont été régulièrement rognés ou équilibrés depuis quinze ans (collégialité, recours devant la chambre de l'instruction). Rien de tel pour un procureur qui n'a de compte à rendre à personne sur la conduite d'une enquête préliminaire où les droits de la défense sont réduits à néant. Entendues comme témoins, les personnes ne peuvent pas être assistées d'un avocat. Ces mêmes avocats n'ont pas accès aux dossiers. Ils ne peuvent demander d'acte supplémentaire et pas plus formuler de recours. Enfin, le droit à l'information est anéanti et le pouvoir exécutif peut même se livrer à toutes les manipulations possibles en faisant fuiter quelques éléments choisis (ce fut le cas sous la présidence Sarkozy lors de l'affaire Bettencourt). (…)

 

Emmanuel Macron assume pleinement cette tutelle sur l'appareil judiciaire. A deux reprises cette année, le président de la République a écarté toute possibilité d'une indépendance du parquet, indépendance demandée pourtant par les deux plus hauts magistrats de France. En janvier 2018 d'abord puis début octobre, à l'occasion de son discours sur les soixante ans de la VRépublique, le chef de l'État a revendiqué ce qu'il décrit comme « une parfaite articulation de l'autorité judiciaire et des autres pouvoirs publics ». (…)

 

Après les discours, les travaux pratiques. Là encore, ce pouvoir a montré jusqu'à la caricature son souci de maîtriser de bout en bout la nomination des procureurs. Ce fut le cas en septembre pour le remplacement de François Molins, actuel procureur de Paris promu au poste de procureur général de la Cour de cassation. Le choix de son successeur à ce poste stratégique a rappelé les belles heures de la présidence Sarkozy (lire ici l'article de Michel Deléan) quand on apprit que l'Élysée avait recalé le candidat choisi par la ministre de la justice.

Pire et jamais vu, le premier ministre Édouard Philippe avait organisé courant juillet à Matignon des « examens de passage » avec certains candidats.

 

Et pour achever cette reprise en mains, un nouvel appel à candidatures fut lancé permettant finalement de nommer Rémy Heitz, actuel directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la justice, un poste éminemment politique. Le CSM a, ce mardi, rendu un avis favorable à cette nomination voulue par l'Élysée, au prix de la marginalisation de sa ministre de la justice… L'interventionnisme de l'Élysée dans cette affaire avait alors été dénoncé par les deux principaux syndicats de magistrats (SM et USM).(...)


 

L'inévitable politisation du parquet et la tutelle de l'exécutif donnent ainsi des arguments à La France insoumise. Car même si le procureur décidait de s'affranchir de cette tutelle, les procédures demeurent. Et la plus importante d'entre elles, les remontées d'informations au cabinet du ministère de la justice (donc au gouvernement), systématiques pour tout dossier sensible. On avait pu constater, lors de l'affaire Bettencourt, que des procès-verbaux d'interrogatoire atterrissaient aussitôt rédigés sur le bureau de Claude Guéant (alors ministre de l'intérieur) qui pouvait choisir de faire fuiter des éléments qui arrangeaient alors le pouvoir. (…)


 

L'absence de réforme du statut du parquet est ainsi une mèche lente qui décrédibilise toute l'institution judiciaire. Le Syndicat de la magistrature l'a d'ailleurs rappelé hier, demandant à nouveau que soit coupé tout lien entre exécutif et parquet. « Il faut répondre à Jean-Luc Mélenchon en disant que la classe politique n’est pas hors du jeu démocratique. On ne peut pas accepter que la classe politique crie systématiquement au complot politique, au cabinet noir lorsqu’elle est visée par une enquête, estime sa secrétaire générale Laurence Blisson, sur France Info. Mais il faut aussi répondre au gouvernement qui dit “indépendance de la justice” et qui par ailleurs refuse de faire une véritable réforme constitutionnelle, qui permettrait de couper le lien entre le ministère de la justice et les parquets, en prévoyant des modes de nomination des procureurs qui seraient absolument indépendants. »

Lire l'article sur Médiapart

 

 

Dans deux arrêts rendus en 2008 et 2010, la Cour européenne des droits de l'homme a estimé que le parquet dans son statut actuel ne pouvait être considéré comme « une autorité judiciaire » puisqu'il n'est pas indépendant du pouvoir exécutif.

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