#PlusJamaisCa #OnOublieraPas
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Vidéo par Michèle Tirone.
À l’occasion du nouveau Projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS), passé en première lecture à l’Assemblée nationale malgré une fronde ralliant l’opposition à une partie de la majorité, ressurgit un refrain qui avait déjà entonné cet été : « Les gilets jaunes ont coûté cher au pays », auquel s’ajoute la rengaine tant attendue sur le « trou de la Sécu ». Non content de faire porter aux gilets jaunes le chapeau des échecs de sa politique de baisse de cotisations sociales, le gouvernement, bien aidé par certains éditorialistes, essaie de masquer aux Français le véritable objectif de la non-compensation par l’État des comptes sociaux. Explications par Léo Rosell et Simon Woillet.
Depuis cet été, une petite musique s’est installée dans la sphère médiatique à l’instigation du gouvernement : les mesures « sociales » censées répondre à la crise des gilets jaunes seraient à l’origine des difficultés budgétaires du gouvernement, alors que d’autres analyses tendraient à démontrer l’impact relativement positif de ces mesures. Reprise en cœur, entonnée en cadence, cette ritournelle revient ces derniers jours avec la question de la réduction du déficit public, dont le montant actuel s’élève à 3,1 % de PIB pour 2019 au lieu des 2,2 % initialement prévus dans le Projet de loi de Finances pour 2019.
La sanction ne se fait pas attendre : la Commission européenne rappelle le gouvernement français à l’ordre, et le ministre de l’économie et des finances de plaider le contexte social ainsi que le ralentissement économique structurel en Europe. Pourtant un doute surgit : les 10 milliards « offerts aux gilets jaunes » ne seraient-ils pas un écran de fumée destiné à cacher une réalité plus crue, à savoir le coût économique et social des politiques néolibérales du gouvernement Philippe, notamment les baisses de cotisations sociales liées à la conversion du CICE en baisse de « charges » ? Un petit retour historique s’impose pour saisir la profondeur des débats autour de ce nouveau PLFSS, qui constitue une menace majeure contre le modèle social français, en passe d’être sacrifié sur l’autel du néolibéralisme et de la flexisécurité. Lire la suite sur Le vent se lève
Puisque des « grandes gueules » se permettent de l'ouvrir, je vais en faire de même avec ma « petite bouche »... Marre qu'on parle à ma place !
Quand Onfray accuse Mélenchon d'avoir traité les Gilets Jaunes de fachos (en lien ci-dessous) La réponse est dans l'article, c'est NON !! Ces critiques deviennent tellement lourdes, qu'au final ça se retournera contre eux, et c'est tant mieux !! JLM a toujours dit qu'il ne fallait pas confondre "fâchés" et "fachos". Ça devrait être clair pour des gens qui pensent faire partie de l'élite intello... dommage qu' «ils» utilisent leur intellect à de telles basses besognes...
Pour ma part, OUI, je suis LFI et Gilets Jaunes. Et NON, je ne les ai pas rejoint avec des idées de "récupération" politique. Et NON, ce n'est pas Mélenchon qui m'a dit d'y aller ! Je n'avais rien à y gagner, sauf à voir appliquer une autre politique que celle qui nous prend tout, au nom du « sacro saint libéralisme »... C'est pourtant simple à comprendre : quel militant de base aurait pu participer à cette lutte, se geler sur des ronds-points (même lors des fêtes de fin d'année), manifester tous les samedis, se réunir, discuter durant 7 mois... juste pour plaire à un « gourou » comme « ils » aiment à nommer Mélenchon.
Je suis comme beaucoup, j'ai rejoint ce mouvement pour appuyer des revendications qui partaient du peuple. Et cerise sur le gâteaux, leurs revendications étaient déjà dans le programme de La France Insoumise « L'Avenir en commun » (AEC), des présidentielles de 2017. Ce programme, que nous avons été des milliers à la FI à proposer et à écrire.
«Ils» sont tellement persuadés que le peuple est incapable de prendre en main son destin, que tout ceci est improbable pour eux, car le peuple est bête... Mais surtout le Peuple fait peur. Le Peuple, c'est toi, toi et moi. Tous ceux qui triment, ont trimé ou aimeraient trimer au quotidien, pour pouvoir vivre décemment, alors que la fin du mois pour eux commence le 15, voire avant.
Le peuple, n'est pas incapable, le peuple a la tête dans le guidon, ne regarde plus la route et donc pas les programmes politiques depuis le référendum de 2005 que ces élites leur ont volé. Bref, le peuple trompé n'a plus confiance.
Le détonateur a été l'augmentation des taxes sur l'essence, puis ce sont ajoutées d'autres revendications telles que le RIC (référendum d'initiative citoyenne)... Ça tombait bien, c'était aussi dans le programme de la FI pour les présidentielles. Et oui, nous voulions changer la Constitution, passer à la 6ème avec la possibilité de révocation des élus. C'est sûr, que ça ne convenait pas à ceux qui sont royalement installés au pouvoir, pas plus qu'à ceux qui sont payés à démolir toutes idées qui pourraient scier la branche sur laquelle ils sont confortablement assis.
En fait, je suis en adéquation avec leurs revendications. Je ne regrette pas mon engagement auprès des Gilets Jaunes. En les rejoignant j'ai rencontré de belles personnes.
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Les loups hurlent et chassent en meute... J'en ai donc également après ceux de la France Insoumise, qui joignent leurs voix aux critiques publiques. Quoi ? Il n'y a pas de démocratie au sein de la FI ? Ils n'ont pas eu le poste qu'ils espéraient ? Il n'y a pas eu les résultats escomptés aux Européennes ?… Pour un mouvement vieux de 3-4 ans, avoir à ce jour 23 députés, c'est un échec ?
Que dire de ceux qui en 2012, tenaient l’ensemble des pouvoirs entre leurs mains ( la quasi-totalité des régions, 60 % des départements, les deux tiers des villes et même, pour la première fois de leur histoire, le Sénat) et n'obtiennent pas les 5% aux dernières élections ? Que dire de ceux qui se disaient socialistes et ont rejoint le parti présidentiel ? Petit rappel : « Le socialisme est un système économique qui prône la justice sociale et la répartition des richesses et de la production à l'État ou aux ouvriers. Ce système vise à réduire les inégalités sociales, et à l'opposé du libéralisme, favorise l'intérêt général et non pas l'intérêt particulier. »
Bien sûr, le mouvement LFI est à adapter. Il est jeune, ce n'est pas un parti, où il n'y a pas d'adhésion payante, où chacun peut s'inscrire afin de recevoir les infos, participer à son fonctionnement, voter, apporter ses idées, son vécu etc... Et il y a des aménagements à faire. Mais cela valait-il ces déclarations hors sol accablant le mouvement tout entier ? A moins qu'on ne soit en plein complexe d'Oedipe !
« Dire du mal des autres est une façon malhonnête de se flatter. » Oscar Wilde
VMH
Et voici les éventuelles propositions pour répondre à
Bon, ce n'est pas terrible vu que la France compte 67 millions d'habitants... Mais ne soyons pas mesquins..
Ah ! j'oubliais, ça a coûté que 12 millions d’euros.
En attendant la conférence de presse jeudi 25 avril, quelques fuites ici ou là permettent d'analyser. Ici c'est RTL et là Le Parisien
Baisse d'impôts en faveur des classes moyennes. Pour financer cet effort, Emmanuel Macron a décidé de supprimer certaines niches fiscales....
Lesquelles ? Celles des aides pour garde d'enfants, pour personnes âgées ou handicapées ?
Il va demander aux Français de travailler davantage, sans préciser de quelle manière...
Par exemple, un ou deux jours fériés travaillés sans être payé pour la solidarité envers Notre Dame Heu !! pardon envers les personnes âgées dépendantes
La réindexation des retraites de moins de 2.000 euros sur l'inflation...
Avec paiement des arriérés ?
Le chef de l'État ne reviendra pas sur la suppression de l'ISF.
On n'est jamais assez prudents, au cas où il y aurait à sauver un autre patrimoine..
En réponse à l'injustice territoriale, le président a décidé de suspendre toutes les fermetures d'écoles et d’hôpitaux jusqu'à la fin du quinquennat....
La question c'est, combien de suppressions de classes ou de lits ?
Référendum d'initiative citoyenne (RIC) réclamé par les "gilets jaunes", une instauration partielle est prévue, qui concernera uniquement les sujets locaux...
Mince, on ne pourra pas demander la dissolution de l'Assemblée Nationale !
Le référendum d'initiative partagé qui figure déjà dans la constitution sera facilité..
Facilité pour qui ?
Et enfin, la suppression de l'ENA..
Pour remplacer l'ENA ou la changer de nom, comme par exemple ISF (Institut Supérieur des Fonctionnaires ) ?
Je suis impatiente. Quand je pense qu'il faut attendre pour toutes ces bonnes nouvelles ! Quand je pense au nombre de personnes qui vont sauter de joie en écoutant ces annonces. Enfin !! Une communion du peuple, des audimats qui vont péter, une grande reprise de la confiance !
Wahou !!!!!
VMH
Ce week-end, c’était l’Acte 16 des Gilets jaunes. J’étais à Lille où la mobilisation était nettement supérieure à celle de la semaine précédente. Tous savent bien l’importance de tenir jusqu’après la fin du Grand débat national de Macron.
En effet, ils savent que ce dernier a tout misé sur le fait qu’à son issue, la contestation populaire aurait disparu et qu’il aurait alors les mains libres pour continuer à dérouler son programme libéral en faisant croire qu’il est le débouché désirable au mouvement qui dure depuis maintenant quatre mois.
Ainsi, dans dix jours, le Grand débat sera terminé. Pas le mouvement des Gilets jaunes. Le Grand débat s’essouffle. Pas le mouvement des Gilets jaunes.
Pourtant, les deux ne jouent pas dans la même catégorie. D’un côté le Grand débat national jouit d’une propagande incroyable. De l’autre, le mouvement des Gilets jaunes subit toutes les accusations et tentatives de diversions pour éviter d’avoir à dire ce qu’il est vraiment, à savoir un grand mouvement populaire pour la justice sociale et fiscale et la refondation de nos institutions.
Malgré ces multiples tentatives de les faire passer pour des anti-écologistes, puis d’extrême-droite, puis violents dans leur ensemble, homophobes, puis pourquoi pas antisémites, ils sont admirables d’abnégation : ils réclament le rétablissement de l’Impôt de solidarité sur la fortune, l’instauration du Référendum d’initiative citoyenne, une révolution fiscale qui permette la meilleure répartition de l’effort entre tous, la hausse des salaires, des pensions et des minimas sociaux et ils n’en démordent pas, parfaits de constance.
Qu’une mobilisation commencée en novembre soit encore dynamique au mois de mars malgré la répression disproportionnée qu’elle subit est bien le signe de la puissante détermination de ses participants.
Dernier épisode en date : les Français en auraient marre des manifestations. C’est le sondage qui tourne en boucle pour accompagner la petite musique macroniste qui exige « le retour au calme ».
Ceux-là nous empêchent de parler de l’essentiel. Pourquoi refusent-ils de continuer à dire la vérité : les Français, qu’ils soient ou non d’accord avec la forme du mouvement des Gilets jaunes et avec les manifestations, sont d’accord sur le fond avec eux.
On sait par exemple que 74% des Français sont pour le rétablissement de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Pas la macronie, qui est en minorité sur ce sujet.
On sait aussi, pour prendre un autre exemple, que 69% des Français sont favorables au référendum d’initiative citoyenne (RIC) que le groupe parlementaire La France insoumise a proposé à l’Assemblée nationale. Pas la macronie, qui est en minorité sur ce sujet et à rejeté notre proposition de loi.
L’issue du Grand débat approche. L’étau se resserre sur la macronie.
Le Grand Débat s’essouffle par Adrien Quatennens, la suite ici
Il est déplorable que tant de dirigeants de l'ancienne gauche qualifient notre soutien aux gilets jaunes de "dérive populiste". De quelle dérive parle-t-on?
Jusqu'où et jusqu'à quand constatera-t-on un tel décalage entre le moment politique et les comportements des responsables de l'ancienne gauche traditionnelle?
Depuis plus de 12 semaines, des centaines de milliers de femmes et d'hommes du peuple revêtissent un gilet jaune pour dire leur envie d'en finir avec une société dominée par l'argent, la compétition et l'inégalité. Dans leurs revendications, ils demandent le partage des richesses et le partage du pouvoir. Ils s'inscrivent dans une opposition humaniste, sociale et démocratique à Emmanuel Macron. Le pouvoir leur répond en prenant la pente d'une dérive autoritaire. Sa répression a fait 1700 blessés, 18 éborgnés, 5 mains arrachées, 7000 gardes à vue et 1000 condamnations en deux mois. Au parlement, gouvernement et majorité font encore passer une loi qui restreint considérablement le droit de manifester.
À tout cela s'ajoute un mépris du peuple qu'expriment plus fort que tous les autres La République En Marche et particulièrement le Président de la République qui dans ses vœux a qualifié de "foule haineuse" les gilets jaunes. Il moque dorénavant "Jojo le gilet jaune". Il est déplorable que tant de dirigeants de l'ancienne gauche se sentent obligés de se justifier avant d'exprimer un soutien au mouvement. Il est encore plus déplorable qu'ils qualifient le soutien que nous leur apportons de "dérive populiste". De quelle dérive parle-t-on?
Il est déplorable que tant de dirigeants de l'ancienne gauche se sentent obligés de se justifier avant d'exprimer un soutien aux gilets jaunes. Il est encore plus déplorable qu'ils qualifient le soutien que nous leur apportons de "dérive populiste". De quelle dérive parle-t-on?
Voici le moment politique. D'un côté une résistance farouche à l'injustice. De l'autre, les menaces sur les libertés publiques. Pour ceux qui se réclament du camp du progrès humain, la priorité devrait donc être d'apporter le plus de force possible du côté des "gilets jaunes". Mais celle des dirigeants des organisations de la vieille gauche politique et médiatique semble être de taper à bras raccourcis sur les Insoumis en général et sur Jean-Luc Mélenchon en particulier. Ainsi, Benoît Hamon l'accusait le 2 janvier dernier d'avoir "quitté les rives de la gauche" puis dans un entretien au Point, d'entretenir une "zone grise" avec l'extrême-droite. Le 10 janvier, le socialiste Olivier Faure jugeait que sa "dérive insupportable" pouvait conduire à une "fusion des rouges et des bruns". Dans un entretien au Monde du 2 février, il nous range encore aux côtés de Marine Le Pen et Laurent Wauquiez. Quant au communiste Ian Brossat, il atteignait carrément le point Godwin en septembre dernier pour répondre à Adrien Quatennens. La presse de ce courant politique n'est pas en reste comme l'ont montré la Une de Libération du 16 janvier dernier et de L'Obs de cette semaine. Tous ont laissé passer quand ils ne les ont pas encouragées les perquisitions politiques dont 17 d'entre eux nous ont fait l'objet ainsi que nos sièges politiques.
Quel est l'objectif de toutes ces attaques? Peut-être des esprits subtils croient qu'ils vont récupérer de cette façon des suffrages. Pour l'instant, elles affaiblissent autant ceux qui les profèrent que ceux qui les subissent. Pour nous, elles sont blessantes. Les insoumis s'inscrivent clairement dans le combat contre l'extrême-droite. Nous assumons de nous adresser aux "fachés mais pas fachos". Sur le terrain, ce sont les insoumis qui expliquent que Marine Le Pen est contre la hausse du smic ou le passage à la sixième république. En prétendant qu'il pourrait y avoir quelque chose de commun entre les insoumis et l'extrême-droite, Benoît Hamon, Olivier Faure et les autres ne se rendent-ils pas compte qu'ils participent à une manœuvre du pouvoir? Son but est, à force d'outrances et de mensonges, d'ostraciser suffisamment la France insoumise pour rendre impossible le regroupement de deuxième tour. Emmanuel Macron rêve de n'avoir plus à affronter que Marine Le Pen et pour rejouer le coup de 2017: un vote bloqué en sa faveur.
Quel est l'objectif de toutes ces attaques? Pour nous, elles sont blessantes. Les insoumis s'inscrivent clairement dans le combat contre l'extrême-droite. Sur le terrain, ce sont les insoumis qui expliquent que Marine Le Pen est contre la hausse du smic ou le passage à la sixième république. La suite ici
Cette tribune est signée par Ugo Bernalicis - Eric Coquerel - Alexis Corbière - Michel Larive - Mathilde Panot - Adrien Quatennens