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Qui a tué nos villages ?

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7 avril 2011 4 07 /04 /avril /2011 09:18

 

Le déclin économique entraîné par la spéculation et l’argent roi explique le mécontentement des Égyptiens.

 

La révolution en Égypte est autant une rébellion contre la pénible dégradation des conditions économiques que l’opposition à un dictateur, bien que les deux éléments soient liés. C’est la raison pour laquelle l’annonce du président Hosni Moubarak de vouloir rester en place jusqu’en septembre a été accueillie avec un déferlement de colère.

 

Lorsque les gens sont confrontés à un avenir sombre, dans un pays pris en otage par un régime corrompu qui a déstabilisé son économie « en menant », selon la formule de la CIA, « de manière agressive des réformes économiques pour attirer les investissements étrangers » (en d’autres termes, la privatisation et la vente du système financier de son pays à des requins internationaux), attendre n’est pas une réponse adéquate.

 

Mohamed Bouazizi, le Tunisien de 26 ans qui a agi comme un catalyseur de cette révolution, ne s’est pas immolé par le feu pour protester contre l’impossibilité de voter, mais à cause de l’angoisse provoquée par son statut de travailleur dans un pays où le chômage s’élève à 15,7%. Les six autres hommes qui sont suivi son exemple en Algérie, Egypte et Mauritanie étaient également au chômage.

 

La situation économique morose en Tunisie résulte directement de sa politique de plus en plus « libérale » à l’égard des spéculateurs étrangers. Des cinq pays mesurés par l’Indicateur d’investissement dans tous les secteurs de la Banque mondiale, la Tunisie était celui qui posait le moins de contraintes à l’investissement étranger. Elle a ouvert tous les pans de son économie à l’actionnariat étranger, à l’exception du secteur de l’électricité. (…) 

 

Ce texte, publié originellement en anglais par AlterNet, a été traduit par Séverine Desiles, traductrice bénévole pour rinoceros.

Source Rinoceros

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 08:36

 

 

Les aspirations libérales et démocratiques des Egyptiens et Tunisiens ne sont peut être pas les principales motivations de la Révolution du Printemps Arabe. L’inflation alimentaire dans ces pays du Moyen-Orient serait probablement l’élément déclencheur de cette révolution.

 

Les émeutes de la faim

 

Dans une région du monde où la part de l’alimentation occupe une proportion importante (+30%) dans budget des ménages, l’inflation alimentaire est perçue comme une taxe sur la consommation des citoyens. En 2008, l’Egypte a connu une inflation supérieur à 20% tiré principalement par l’envolé des denrées alimentaires notamment du blé et les premières manifestations de la faim éclate dans cette même région du globe. M. Ben Ali, l’ancien chef d’Etat Tunisien, était même monté au créneau au sommet du FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) pour dénoncer l’envolé des prix alimentaires dans le monde.

 

Quantitative Easing et inflation.

 

Or depuis 2007, la FED a injecté plus de 3 000 milliards de dollars dans l’économie et rien que cette semaine, la BCE a racheté pour plus de 700 millions d’euro de bond du trésor pour soutenir les déficits publics des Etats européens. Ainsi plus de 10% du PIB mondiale a été créé par ces deux principales institutions, autrement dit, 10% des richesses mondiales a été crée ex-nihilo.

 

Cette injection de liquidité a permis d’amorcer la reprise économique dans les pays occidentaux mais elle a surtout fourni les ingrédients des prochaines bulles financières : les matières premières et les pays émergents. Ce Tsunami de liquidité s’est abattu sur les matières premières en 2010 et sur les marchés financiers des pays émergents provoquant une inflation alimentaire dans ces pays. Le prix du blé a grimpé de 48% en 2010, le sucre de 140 % et le soja et le maïs de plus 60%. Quand on sait que la plupart des pays du Moyen Orient sont de gros importateur de céréale, cette envolé des prix se répercute immédiatement sur le budget des ménages de ces pays.

 

Tout comme la Révolution Française, cette révolution du Printemps Arabe est avant tout déclenchée par une crise alimentaire.

 

Source e.delit  par A.S.

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 08:29

 

Alors qu’un formidable mouvement révolutionnaire enflamme déjà tout le Maghreb et tout le Moyen-Orient, au Wisconsin (Etats-Unis), par dizaines de milliers, les travailleuses et les travailleurs manifestent contre le projet de rigueur budgétaire et d’austérité du gouverneur Scott Walker et sa volonté de remettre en cause la convention collective et les droits syndicaux des salarié(e)s de la fonction publique. Samedi 19 février, ce sont, selon la presse, 68.000 travailleurs et travailleuses qui ont manifesté à Madison, la capitale de l’Etat. Sur les pancartes ils avaient des slogans comme « Hosni Walker », « Un dictateur au tapis, un autre à abattre », avec la photo de Walker à côté de celle de Moubarak apparus après que Scott Walker ait menacé de faire appel aux gardes nationaux pour disperser les manifestants.

Le 20 février, Kamel Abbas a lancé un message de solidarité au nom des syndicats indépendants d’Egypte aux travailleurs du Wisconsin :

 

 

 

Traduction de l’intervention (d’après la traduction anglaise) :

Je vous parle depuis un lieu très proche de la Place Tahir au Caire, la « Place de la Libération », qui était le coeur de la révolution en Egypte. C’est une place où de nombreux de nos jeunes ont payé de leurs vies et avec le sang la lutte pour nos justes droits.

Depuis cette place, je veux que vous sachiez que nous sommes à vos côtés comme vous avez été à nos côtés.

Je veux que vous sachiez qu’aucun pouvoir ne peut faire face à la volonté des gens lorsqu’ils croient en leurs droits. Lorsqu’ils lèvent fortement et clairement leurs voix et luttent contre l’exploitation.

Personne ne croyait que notre révolution pourrait vaincre contre la plus dure dictature de la région. Mais en 18 jours, la révolution a permis la victoire du peuple. Lorsque la classe ouvrière d’Egypte a rejoint la révolution les 9 et 10 février, la dictature était condamnée et la victoire du peuple est devenue inévitable.

Nous voulons que vous sachiez que nous sommes à vos côtés. Tenez bon et ne lâchez pas. Ne renoncez pas à vos droits. La victoire appartient toujours aux gens qui tiennent bon et revendiquent leurs justes droits.

Nous et tous les peuples du monde sommes à vos côtés et nous vous donnons notre soutien total.

Comme notre juste lutte pour la liberté, la démocratie et la justice a réussi, votre lutte réussira. La victoire vous appartient si vous tenez bon et restez fermes en revendiquant vos justes droits.

Nous vous soutenons. Nous soutenons la luttes des peuples de Libye, du Bahreïn et d’Algérie, ceux qui luttent pour leurs justes droits et tombent en martyrs face aux régimes autocratiques. Les peuples sont déterminés à vaincre quelques soient les sacrifices et ils seront victorieux.

Aujourd’hui c’est le jour des travailleurs américains. Nous vous saluons travailleurs américains ! Vous serez victorieux. La victoire appartient au peuple du monde, à celles et ceux qui luttent contre l’exploitation et pour leurs justes droits.


Ces quelques révoltes condamnent définitivement les théories réactionnaires sur le « choc des civilisations » qui voulaient diviser l’humanité en deux entités irréconciliables que seraient l’Occident et le Moyen-Orient. Tout comme il n’y a qu’une humanité, il n’y a qu’une seule classe ouvrière et elle se bat, partout dans le monde, pour un monde meilleur, pour le pain et la liberté. L’aspiration à la liberté, au bien-être, à l’égalité, à une vie meilleure est bien universelle.



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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 12:46

 

C’est là un sujet récurrent depuis plusieurs mois : les prix des matières premières agricoles, tout particulièrement les céréales, ne cessent de grimper en flèche sur les marchés mondiaux. Si, initialement, c’est la mesure qui prédominait quant à l’ampleur ou la durabilité de cette hausse, la situation est désormais toute autre. Car loin de s’endiguer, la hausse perdure et s’accentue. Augmentation du prix des denrées alimentaires ici, possible retour des émeutes de la faim ailleurs, le contexte actuel a comme un arrière-goût de déjà vu. Tour d’horizon des répercussions de cette "flambée" des prix des matières premières agricoles au fil de cette revue de presse de la Mission Agrobiosciences.

 

Souviens-toi l’été dernier
La situation est critique depuis plusieurs mois. Dans une brève du 25 août 2010, le CIHEAM – le Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes – se faisait déjà l’écho de «  l’agitation [qui gagnait] les marchés mondiaux du blé  ». Alors, en l’espace de quelques mois, de mai à août 2010, le prix du blé avait «  grimpé de 54% ». Pour cette organisation intergouvernementale, le contexte s’annonçait tendu : sécheresse en Russie, prévisions de récolte moindre dans les pays fortement producteurs et traditionnellement exportateurs comme l’Ukraine ou le Canada... Autant d’éléments qui laissaient craindre une persistance de l’augmentation des prix agricoles sur les marchés mondiaux.
Pourtant, à la fin de l’été, la FAO [1] se voulait rassurante : d’une part « le marché mondial du blé restait nettement plus équilibré que lors de la crise alimentaire de 2007/2008 ». D’autre part, après deux années exceptionnelles, les stocks mondiaux étaient au plus haut. Bref, alors, il n’y avait vraiment «  pas de quoi paniquer », pour reprendre les termes employés à l’époque par l’Usine Nouvelle.
Où en sommes-nous aujourd’hui ? Les cours mondiaux ont continué leur escalade avec de multiples incidences.

Qui sème le vent, récolte l’émeute (…)

(article revue de presse) Brèves du CIHEAM, France Info, Le Monde, Les Echos, La France Agricole, Ouest France... Source Agrobiosciences

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 09:18
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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 09:13

 

 

Des manifestants ont affronté des policiers anti-émeute et ont défilé dans des rues encombrées de déchet, dimanche, en Irak, afin d'exiger de meilleures perspectives d'emploi et des services publics plus efficaces.

 

Ils ont notamment réitéré les plaintes du peuple irakien envers le réseau de distribution électrique et le système d'aqueduc déficients ainsi que contre d'éventuelles mises à pied dans la fonction publique.

 

Les autorités ont estimé à plusieurs milliers le nombre de protestataires dans les rues de Bagdad, Bassorah, Ramadi, Mossoul et d'une autre petite ville de l'est du pays. Leurs actions ont notamment été déclenchées par la vague de soulèvements qui a récemment déferlé sur le Moyen-Orient. (…) 

Source Radio Canada

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 09:23

 

 

En 2009, des émeutes éclatent après les élections présidentielles en Iran. Des dizaines de morts, dont une jeune fille du nom de Neda qui deviendra l'emblème de cette révolte populaire.

Toutefois, le régime autoritaire du président Ahmadinejad tient bon. Encore une fois, les ayatollahs secondés par les Gardiens de la révolution démontrent leur mainmise sur le pouvoir iranien. Pour combien de temps?

Au début janvier de cette année, c'est en Tunisie que le ras-le-bol populaire éclate, à l'annonce du décès d'un jeune homme, Mohamed Bouazizi, qui s'était immolé par le feu pour protester contre un abus policier. Par ricochet, cette mort est devenue le symbole de l'oppression du peuple tunisien qui est alors descendu dans la rue.

On a cru que le président du pays s'accrocherait au pouvoir, mais contre toute attente, Ben Ali et Madame son épouse, une croqueuse de diamants, filent à l'anglaise en Arabie saoudite, où le régime est encore plus totalitaire qu'en Tunisie. Ils ne seront pas trop dépaysés.

 

***

 

Les échos de la liberté retrouvée par les Tunisiens résonnaient encore à nos oreilles quand un tohu-bohu cacophonique nous parvient du Caire, en Égypte.

Un autre ras-le-bol d'un autre peuple épuisé de subir un régime politique autoritaire et antidémocratique. Le monde entier est assis sur le bord de sa chaise. On attend. On espère.

Au moment où j'écris cette chronique, on attend toujours. Une «marche du million» (de personnes) se déroule au Caire et dans plusieurs villes du pays pour exiger le départ du président Moubarak.

En guise de réponse, Moubarak annonce qu'il ne se représentera pas à la présidence aux prochaines élections. Mais pendant combien de jours pourra-t-il encore s'accrocher à un pouvoir qui lui a déjà échappé de toute façon, comme l'atteste l'échec d'un couvre-feu dont personne ne tient compte? Surtout que l'armée, dont il est issu, a indiqué qu'elle ne tirerait pas sur la foule, signalant ainsi qu'elle ne désavoue pas totalement la révolte populaire, même si elle est toujours, officiellement, pour l'instant, fidèle au Raïs.

Et ensuite? D'où nous parviendront les échos d'une nouvelle révolution dans le monde arabo-musulman?

Au Yémen, en Algérie, en Jordanie, en Syrie les citoyens sont aussi descendus dans la rue, ou prévoient le faire, pour protester contre l'étau des régimes politiques de leurs pays. Certains dirigeants, constatant que la grogne se répand comme une tache d'huile, ont annoncé des remaniements ministériels ou des accommodements politiques pour tenter de calmer le jeu, mais il y a fort à parier que si la lame de fond qui s'annonce n'est pas stoppée, c'est un tsunami politique qui frappera les pays arabo-musulmans.

 

***

 

Vus d'ici, ces soulèvements sont fascinants. Ils semblent jaillir de nulle part, et ça nous étonne à chaque nouvelle éruption de colère.

Notre étonnement est un signe évident que nous ne nous préoccupons pas outre mesure de ce qui se passe dans ces pays, et que nous nous intéressons peu à leurs habitants, à leurs dirigeants, à leurs régimes autocratiques. Sinon, nous ne serions pas aussi étonnés!

Alors, quand la révolte apparaît au grand jour, nous forçant à voir ce qui s'y passe, nous enfilons nos oripeaux de grands démocrates pour crier à qui veut bien l'entendre notre aversion profonde pour ces odieux tyrans.

Sans oublier d'agonir nos propres gouvernements «démocratiques» d'avoir toléré ces dictateurs et d'avoir frayé avec eux.

Pensons à la Birmanie, la Libye, la Syrie, le Pakistan, le Zimbabwe, la Corée du Nord, Cuba, le Soudan, la Chine, pour n'en citer que quelques-uns, où le pouvoir a été confisqué par des dictateurs. Ça n'empêche pas les autres chefs d'État ou de gouvernement de les accueillir en grande pompe lors de rencontres au sommet, telles que celles du G-20, du Commonwealth, de la Francophonie, de l'OUA, de l'ASEAN, de l'OEA. Ou à leur réserver des places de choix aux rencontres de Davos, du FMI, de l'OCDE, de la Banque mondiale, de l'OMC, de l'OMS, de l'UNESCO. Même l'ONU leur déroule le tapis rouge! (…)

 

Source CapAcadie/ Par Rino Morin Rossignol

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 09:40
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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 09:32

 

 
Depuis trente ans, les revenus des plus fortunés ont grimpé dans les pays industrialisés. Ces inégalités sont très inégalement corrigées selon les pays. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Extrait du hors-série "L’état de la mondialisation", d’Alternatives Internationales.

Les riches sont doublement heureux. Ils vivent bien mieux que les autres, et leurs revenus progressent encore plus vite. Alors que les démocraties occidentales affichent leur goût pour l’égalité entre citoyens, du côté des revenus la situation se dégrade. Aux Etats-Unis, les 1% les plus aisés recevaient 9% du revenu national au milieu des années 1970. En 2006, ils en percevaient 23%. En France, la proportion est passée de 7,7% à 9% entre 1995 et 2006.


Alors qu’elle s’était réduite de façon sensible après la crise de 1929, la part des plus riches dans le revenu national des pays occidentaux s’est remise à augmenter à partir des années 1970 aux Etats-Unis et une décennie plus tard en Europe. Au Royaume-Uni, le phénomène est perceptible au tout début des années 1980. Il est observé à partir de 1985 en Suède et à la fin des années 1980 en France. Dans la plus vaste étude jamais réalisée sur le sujet, les économistes Tony Atkinson, Thomas Piketty et Emmanuel Saez notent que, parmi les seize pays les plus riches, les seuls où la part du revenu détenue par les 1% les plus riches n’augmente pas - Suisse, Allemagne et Pays-Bas - sont ceux pour lesquels les données sur la période récente ne sont pas disponibles… Même l’OCDE - peu soupçonnable d’antilibéralisme et qui a consacré un rapport conséquent à cette question - constate une "intensification des inégalités", "assez générale et significative". L’ampleur du phénomène est cependant extrêmement variable d’un pays à l’autre (voir graphique ci-dessous).


Evolution de la part des 1 % les plus riches dans le revenu global, en %


Tab 1

Bal des baisses d’impôt. (…) 

Source Observatoire des Inégalités

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 09:30

 

 

D’après le journal français « Le Temps », qui cite des sources officielles de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation (Fao), 80 pays dans le monde sont actuellement en situation de déficit alimentaire. Cette situation résulte fondamentalement de la nouvelle flambée des prix des denrées de première nécessité, depuis le début de l’année. Et au regard de la vague contestatrice qui secoue le Maghreb, l’effet contagion est à prendre très au sérieux.

 

La pénurie de denrées alimentaires continue sa marche dévastatrice. D’après le journal le Temps, qui s’appuie sur des données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation (Fao), 80 pays dans le monde sont sous la menace de déficit alimentaire. L’indice de l’institution onusienne, qui mesure l’évolution des prix, indique que les céréales, les produits laitiers, la viande et le sucre ont atteint en Décembre dernier leur plus haut niveau depuis 1990.

 

A preuve, le prix du blé meunier est passé du simple au double en une année. Cette montée en flèche des prix n’est pas sans conséquence. D’Afrique en Asie, d’Europe en Amérique, les gouvernements sont à la manœuvre pour contenir la flambée généralisée. D’ailleurs, ils y ont intérêt. Car la solidité de leur pouvoir ne tient qu’à un fil. En Inde et en Chine par exemple, la hausse des prix a créé la panique. Dans le premier pays cité, la pénurie d’oignons, produit de base dans la cuisine indienne, est devenue une affaire d’Etat. Au point que des importateurs ont ravalé leur hostilité en sollicitant le Pakistan voisin.

 

D’après toujours le journal français « Le Temps », une étude publiée par la Banque suisse Sarasin renseigne que la Chine, qui a de nombreuses bouches à nourrir, multiplie ses importations à cause d’un déficit de terres arables. La vague de contestations qui secoue actuellement tout le Maghreb est nourrie par le déficit alimentaire. C’est l’Algérie qui a ouvert le bal. Dès le début de l’année, des manifestations violentes ont opposé à Alger les forces anti-émeutes à la population. A l’origine, la cherté de l’huile, de la farine et du sucre. Cette révolte s’est répandue comme une trainée de poudre en Tunisie et en Egypte. La suite 

Source Lasquotidien

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