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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 08:45

 

 

Le gouvernement botswanais coupable de ‘traitement dégradant’.

Un cas décrit comme une ‘déchirante histoire de souffrance et de désespoir’.

La Cour d’appel botswanaise a pris la décision de rejeter un jugement qui interdisait aux Bushmen l’accès à l’eau sur leurs terres ancestrales.

Appuyés par Survival, les Bushmen avaient fait appel d’une décision de la Haute cour botswanaise de 2010 qui leur interdisait l’accès à un puits dont ils dépendent pour s’approvisionner en eau. Le panel de cinq juges a estimé que :

-  les Bushmen ont le droit d’utiliser leur ancien puits qui avait été interdit par le gouvernement ;
-  les Bushmen ont le droit de forer de nouveaux puits ;
-  l’attitude du gouvernement à l’égard des Bushmen équivalait à un ‘traitement dégradant’ ;
-  le gouvernement est redevable des frais du procès en appel engagés par les Bushmen.


Se réjouissant de cette décision, un porte-parole bushman a déclaré : ‘Nous sommes très heureux que nos droits soient enfin reconnus. Cela fait si longtemps que nous attendons ce moment. Comme tout être humain, nous avons besoin d’eau pour vivre. Nous avons aussi besoin de notre terre. Nous prions pour que le gouvernement nous traite désormais avec le respect qu’il nous doit’.


En 2002, le gouvernement botswanais a expulsé les Bushmen de leurs terres ancestrales dans la réserve du Kalahari central. Ils ont alors intenté un procès au gouvernement et après quatre années de bataille judiciaire, la Haute cour botswanaise a reconnu qu’ils avaient été évincés de manière ‘illégale et anticonstitutionnelle’ et qu’ils avaient le droit de retourner sur leurs terres ancestrales.


Cependant, le gouvernement a tenté par tous les moyens d’empêcher les Bushmen de retourner chez eux, notamment en scellant l’unique puits dont ils disposaient dans la réserve. Bien que privés d’eau, de nombreux Bushmen purent rentrer chez eux, survivant grâce à l’eau de pluie et des melons qu’ils cultivent dans le désert, ou parcourant de longues distances à pied ou à dos d’âne pour s’approvisionner en dehors de la réserve.


Les Bushmen ont intenté un nouveau procès au gouvernement afin de récupérer l’accès à leur puits. Cependant, le juge Walia qui présidait l’audience de 2010 s’était prononcé en faveur du gouvernement argumentant que ‘si les Bushmen vivaient dans l’inconfort, ils ne pouvaient s’en prendre qu’à eux-mêmes’. Sa décision a été renversée de manière unanime par la Cour d’appel qui a statué qu’interdire l’accès au puits relevait d’un ‘traitement dégradant’ contraire à la Constitution.


L’attitude du gouvernement vis-à-vis des Bushmen a été amplement condamnée : la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples l’a critiqué pour leur dénier le ‘droit à la vie’ et le Rapporteur spécial des Nations-Unies sur les peuples indigènes a estimé que les Bushmen étaient confrontés à des conditions de vie ‘déplorables et dangereuses en raison de leur manque d’accès à l’eau’.


Aggravant la détresse des Bushmen, le gouvernement a fait forer dans la réserve de nouveaux puits exclusivement destinés à la faune sauvage et a autorisé la compagnie Wilderness Safaris à implanter un lodge touristique de luxe avec piscine au cœur même de leur territoire. Une pétition appelant Wilderness Safaris à installer son lodge en dehors du territoire bushman a recueilli à ce jour 30 000 signatures.


Le gouvernement a également donné son feu vert à la compagnie Gem Diamonds pour exploiter un gisement de diamants d’un potentiel de 3 milliards de dollars dans l’une des communautés bushmen et continue d’interdire la chasse alimentaire dans la réserve.


Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ’C’est une immense victoire, tant pour les Bushmen que pour le Botswana. Nous espérons que cette décision sera respectée par les autorités et qu’elle ne sera pas perçue comme un obstacle à leurs efforts visant à chasser les Bushmen de la Réserve pour faire place à l’exploitation diamantifère. Il appartient désormais au président Khama de décider si oui ou non la position du gouvernement changera à la lumière du verdict. Il s’agit au demeurant d’une victoire pour les droits de l’homme et pour la primauté du droit au Botswana’.

Source Survival

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 15:14

 

 

Le but du G20 est de favoriser la stabilité financière internationale et de créer des possibilités de dialogues entre pays industrialisés et pays émergents


Au sommet du G20 de 2008, il était question de

  • réviser les modes de rémunération des traders ;

  • renforcer la surveillance des grandes sociétés financières internationales ;

  • demander au FMI (Fonds Monétaire international) et au Forum de stabilité financière de formuler des recommandations pour limiter les effets cycliques de la finance ;

  • renforcer la capacité des institutions financières internationales à aider les économies en difficulté

Au sommet de 2009, Londres

  • Dotation de 1000 milliards de dollars supplémentaires pour le FMI et la Banque mondiale . Les dirigeants de ces deux entités seront nommés au mérite (?);

  • Une liste noire des paradis fiscaux sera établie ;

  • Les Hedge funds et les fonds seront encadrés par des superviseurs ;

  • L'activité des banques sera contrôlée ;

  • Un nouvel organisme de la finance mondiale doit également voir le jour pour prévenir les crises ;

G20 de Toronto de juin 2010

  • Déficits publics: Il est demandé de diviser par deux les déficits publics avant 2013

  • Dette publique : Les pays doivent stabiliser leur dette puis la réduire avant 2016 ;

  • Déséquilibres commerciaux : Les pays excédentaires doivent accroître leur consommation intérieure et laisser leur monnaie s'apprécier. Les pays déficitaires, quant à eux, doivent exporter plus et épargner plus.

(Source Wikipédia)



Pour qui ne connaît de la finance que la maigreur famélique de mon pouvoir d’achat, ces réunions ont in fine apporté un plan d’aides pour la finance et des promesses de régulation des banques, restées pour la plupart au stade de promesses. Par contre, les mesures d’austérité pour les peuples ont été promptement mises en place.

En Europe, les plans d’austérité qui touchent l’Irlande, la Grande Bretagne, le Portugal, l’Espagne, la Grèce … la France (appelons un chat un chat!) entrainent forcément nos voisins Méditerranéens dans la tourmente... Pourtant, nos gouvernants feignent de découvrir aujourd’hui une situation sociale mondiale qui semble être arrivée à un point de non retour.


Les suicides dans divers pays en attestent, tout comme les émeutes tant contre les pouvoirs en place que pour le pouvoir d’achat ou contre le chômage de masse : le peuple des travailleurs en a marre !


Hier encore, en Egypte lors de la "Journée de révolte contre la torture, la pauvreté, la corruption et le chômage" où deux manifestants et un policier ont été tués, les participants criaient "Pain, Liberté, Dignité

 

Déjà en 2008 des émeutes de la faim avaient eu lieu en Egypte, au Maroc, au Cameroun, en Cote-d'Ivoire, en Mauritanie, au Sénégal, au Burkina Faso...

 

Des manifestations avaient également eu lieu en Haïti et l’armée Philippine distribuait des produits de première nécessité dans les quartiers pauvres de Manille.

 

A quoi servent ces sommets, si ce n’est à chercher sur qui pèsera le plus, le poids du néolibéralisme permettant à quelques riches de s’enrichir encore plus par un système social et économique flirtant de plus en plus avec l’esclavagisme en transformant les travailleurs en ce que Marx appelait "l’armée de réserve" ?

 

Cependant,

 

Ces sommets des G8 et G20 au Canada auraient coûté 960 millions d’eurosaux contribuables ; celui de Londres leur aurait coûté 24 millions d’euros ;

Cette année, G8 et G20 se passeront en France... , la cure d’amaigrissement de mon pouvoir d’achat a de beaux jours devant elle !

MHV

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 16:41

 

 

La part des spéculateurs sur les marchés alimentaires explique en partie la hausse continue des prix depuis l'été 2010. Les produits alimentaires sont devenus des actifs financiers comme les autres. Par Aurélie Trouvé, co-présidente d'Attac France.

 

On se souvient en 2008 des images des «émeutes de la faim». Depuis, plus rien ou presque sur nos écrans, même si le nombre de sous-nutris a bondi et dépassé le milliard. Surtout, les causes de la flambée des prix n'ont en rien été supprimées. Il n'est donc pas étonnant que le monde connaisse de nouveau le même phénomène, avec une hausse continue des prix des produits alimentaires depuis l'été dernier et un indice des prix désormais plus élevé qu'en 2008. Comme vient de l'exprimer le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l'alimentation, Olivier de Schutter, nous vivons le début d'une crise alimentaire similaire à celle de 2008.

 

Difficile de ne pas pointer tout d'abord la responsabilité majeure des Etats-Unis et de l'Union européenne dans la baisse des stocks céréaliers mondiaux, et ainsi dans la tendance à la hausse des prix. Difficile également de ne pas souligner le rôle des agrocarburants, qui ont détourné plus du tiers de la production de maïs des Etats-Unis l'année dernière. Les terres qui y sont consacrées sont autant de terres disponibles en moins pour le soja ou le blé, ce qui explique la hausse corrélative des cours mondiaux, directement liés aux prix américains.

Source Les invités de Mediapart / 14 Janvier 2011 / la suite 

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 20:53

 

 

Depuis que de grandes exploitations de primeurs ou d’agrumes et des industries du secteur cosmétique tirent profit de la plaine du Souss, de plus en plus de paysannes berbères sont acculées à trimer comme ouvrières agricoles dans des conditions déplorables pour fournir l’Europe en tomates, en oranges et en huile de beauté. En dépouillant les familles rurales de leurs maigres ressources hydriques et forestières, ce modèle de développement a un lourd coût social et écologique.

Par Cécile Raimbeau

 

Douar Tamgoute El-Jadid, à la périphérie d’Aoulouz (Maroc). Avant l’aube, Kabira, 26 ans, et une quinzaine de voisines s’entassent, debout, à l’arrière d’une camionnette. Elles soupirent : « Nous ne reviendrons que vers 20 heures à la maison. » Après la première prière, des véhicules transportant comme du bétail des ouvrières agricoles drapées dans leurs voiles parcourent les routes de la plaine du Souss. On les achemine vers des exploitations intensives à capitaux marocains (notamment royaux), français ou espagnols pour la plupart. « Avant, on travaillait dans nos champs et dans ceux des voisins, se lamentent ces paysannes. Ça se faisait sans autorités ni conflits entre membres de la communauté. Dans ces grandes fermes, nous n’avons pas le droit de parler. Quand l’une d’entre nous ne travaille pas assez vite, elle se fait insulter par les chefs. Par endroits, ils frappent avec des bâtons... » L’une des exploitations de la zone a si mauvaise réputation qu’elles la surnomment Guantánamo.

 

La plaine du Souss s’étend d’Agadir vers l’est, entre l’Atlas et l’Anti-Atlas, jusqu’à Aoulouz. Une région peuplée d’environ 3 millions d’habitants, dont 60 % de ruraux, essentiellement de culture amazighe (berbère). De génération en génération, leur vie est liée à l’arganeraie : une forêt qui, dans un climat semi-aride, fait rempart à la désertification. Depuis 1925, une loi leur reconnaît des droits d’usage de cette ressource domaniale où, en fonction des crues ou de rares pluies, ils cultivent du blé entre les arbres, font paître leurs chèvres, et récoltent les fruits qui tombent en été pour en extraire une huile appelée argane.

 

Le Monde Diplomatique / Avril 2009 / La suite

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 20:47

 

En 1996, dans le sillage de la conférence euro-méditerranéenne de Barcelone, le Maroc signait un accord de partenariat avec l’Union européenne. Entré en vigueur en mars 2000, ce texte est officiellement fondé sur le principe de la « réciprocité ». Il prescrit le libre accès des produits industriels marocains au marché communautaire tandis que le Maroc s’engage à démanteler progressivement son dispositif tarifaire pour les produits industriels européens. La libéralisation du commerce des services constitue une composante essentielle du mécanisme visant à établir une zone de libre-échange en 2012. « Quand l’accord sur les services sera signé, on aura fait un pas important », soulignait fin février, à Rabat, M. Bruno Dethomas, le chef de la délégation de la Commission européenne, clôturant la première phase des négociations bilatérales sur ce dossier.

 

Pour l’heure, sur le marché européen, les produits agricoles marocains sont soumis à des droits de douane réduits ou nuls et à des prix d’entrée minimaux, le tout dans la limite de contingents stricts et de calendriers contraignants. « Alors que l’on impose la réciprocité en ce qui concerne les produits industriels, on maintient l’exception agricole, ironise l’économiste Najib Akesbi, professeur à l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan-II. Autrement dit, libre-échange là où le Maroc a peu de chances de tenir tête à la concurrence européenne et protectionnisme là où il est assez compétitif ! »


L’accord avec les Etats-Unis s’affirme, lui, résolument libre-échangiste, y compris dans le domaine agricole. Ratifié en janvier 2005, il enclenche un compte à rebours qui doit conduire à l’ouverture du marché marocain aux productions américaines, plus compétitives et subventionnées. Conclu après treize mois de négociations opaques, ce texte n’aura pas suscité de débat public et le Parlement marocain n’y a pas été associé. Lorsque des associations ont appelé à un rassemblement pour revendiquer le « droit à l’information », leurs actions ont été réprimées par les forces de l’ordre...

Le monde Diplomatique / Avril 2009 / La suite

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