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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 09:18

 

 

 

Depuis quelques années, l'Etat et les collectivités ont multiplié les initiatives et les dispositifs - y compris fiscaux - pour inciter les productions étrangères à tourner en France (voir nos articles ci-contre du 15 avril 2011 et du 3 juillet 2009) ou pour mettre à disposition le patrimoine public (voir notre article ci-contre du 20 avril 2012). Mais qu'en est-il du tournage des productions françaises, cinématographiques ou audiovisuelles ? Les chiffres publiés le 19 juillet par la Fédération des industries techniques du cinéma (Ficam) n'incitent pas à l'optimisme.

 

La situation est d'autant plus paradoxale que la production de longs métrages français connaît simultanément une hausse du nombre de films de fiction (+12%) et de semaines de tournage (+9%), hors documentaire et animation, ainsi qu'une hausse du montant des investissements estimés (+11%). Mais cette augmentation des semaines de tournage (612 semaines au premier semestre 2012 contre 560 à la même période de 2011) profite presque exclusivement aux tournages à l'étranger. Ces derniers voient en effet leur nombre de semaines progresser de 64%, alors que les tournages en France reculent de 7%.

 

Le taux de délocalisation atteint ainsi 35% au premier semestre 2012 pour l'ensemble des films français de long métrage, contre 23% au premier semestre 2011. Le taux observé sur les premiers mois de 2012 est le plus élevé de ces cinq dernières années. La Ficam relève que "cette évolution inquiète les industries techniques, d'autant plus que les films à gros budgets sont beaucoup plus sujets à la délocalisation". Le taux de délocalisation monte en effet à 69% pour les films français à gros budget (plus de 10 millions d'euros). Et il ne s'agit pas d'une question de coût de la vie ou de niveau de salaires de la main d'œuvre locale : les lieux de tournage délocalisés se situent essentiellement dans des pays européens, dont l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, le Luxembourg...Lire la suite sur Localtis Info 

 

 

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 07:16

 

 

15 % des enfants des pays riches sont considérés comme pauvres. Le taux de pauvreté des enfants est de 25,5 % en Roumanie contre 4,7 % en Finlande.

 

A la fin des années 2000, 15 % des enfants de moins de 17 ans vivant dans un pays riche [1] sont pauvres, si l’on retient un seuil à 50 % du niveau de vie médian national (voir encadré), soit 30 millions d’enfants sur les 200 millions que comptent les pays ici concernés.

 

Le taux de pauvreté le plus élevé est observé en Roumanie, où 25,5 % d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté. Viennent ensuite les Etats-Unis où 23,1 % des enfants sont dans ce cas. A l’inverse, l‘Islande (4,7 %) et la Finlande (5,3 %) ont les taux les plus faibles, comme dans l’ensemble des pays scandinaves. Le taux de pauvreté des enfants français est de 8,8 %, parmi les plus bas. Les classements des pays sont approximativement les mêmes si l’on retient les seuils à 40 ou 60 % du revenu médian national. A 40 %, c’est-à-dire si l’on considère la grande pauvreté, la Finlande enregistre le taux le plus faible (1,5 %) devant l’Islande (1,9 %). L’ensemble des pays scandinaves, les Pays-Bas, la Hongrie ou encore la France ont des taux inférieurs à 4 %. A l’inverse, quatre pays affichent des taux de pauvreté supérieurs à 10 % : l’Espagne (11,5 %), la Bulgarie (12,2 %), les Etats-Unis (16,6 %) et la Roumanie (17,8 %). A 60 %, l’Islande et les pays scandinaves ont des taux compris entre 10 et 13 %. Celui des enfants français est de 16,8 %. Les enfants grecs, espagnols, italiens et bulgares ont des taux de pauvreté autour de 24 %, tandis que les Etats-Unis (31,1 %) et la Roumanie (32,3 %) ferment toujours la marche.

 

Les enfants pauvres le sont parce qu’ils vivent dans une famille pauvre. Soit parce que les revenus de la famille sont faibles (bas salaires, chômage, précarité, temps partiel, etc.), soit parce que les membres de cette famille sont nombreux à se partager un (en cas de famille monoparentale) ou deux revenus. Les États qui offrent un niveau de protection sociale plus élevé réduisent en partie la dépendance de la pauvreté à la situation familiale. La suite sur Observatoire des Inégalités 

 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 11:11

 

 

 

REYKJAVIK (Reuters) - Le procès de l'ancien Premier ministre islandais Geir Haarde s'est ouvert lundi, dans ce qui semble être un cas unique au monde de poursuites engagées contre un responsable pol pour la crise f de 2008 ici

 

Source Cap 2012

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 16:58

 

L’ex-ministre de l’Economie argentin Roberto Lavagna dénonce les conditions imposées à Athènes :

Par GÉRARD THOMAS(à Buenos Aires)

L’ancien ministre de l’Economie argentin Roberto Lavagna, 69 ans, est le principal artisan du redressement de l’Argentine engluée dans une terrible crise économique il y a dix ans. Lorsqu’il prend ses fonctions, en avril 2002, le peso vient d’être dévalué de 70%, le pays est en cessation de paiement, la dette privée s’élève à plus de 72 milliards d’euros, l’inflation annuelle flirte avec les 125%, le chômage explose, les petits épargnants sont ruinés et les troubles sociaux ont déjà fait plus de 30 morts dans le pays. Cet ancien ambassadeur auprès de l’Union européenne décide immédiatement de se passer de «l’aide» du Fonds monétaire international (FMI) et des marchés financiers.

Quelles sont les similitudes entre la crise argentine de 2001-2002 et la crise grecque ?

Sur le plan économique, tout est semblable. L’Argentine avait établi une parité fixe entre le peso et le dollar, la Grèce est ficelée à l’euro, perdant ainsi le contrôle de sa monnaie. Un taux de change fixe, associant des pays à forte productivité et d’autres dont la compétitivité est beaucoup plus faible, ne peut qu’engendrer une crise. La Grèce est déjà dans sa quatrième année de récession, l’Argentine l’était aussi. Le déficit fiscal, le déficit des comptes courants, la chute vertigineuse du PIB, l’endettement, l’explosion du chômage… toutes les grandes données macroéconomiques sont similaires. En revanche, la situation sociale de la Grèce est bien meilleure qu’elle ne l’était en Argentine. Sur le plan institutionnel, l’Argentine était un pays isolé alors que la Grèce fait partie de l’ensemble économique le plus puissant du monde.

Comment avez-vous tiré l’Argentine du chaos ?

Dès mon entrée en fonction, en avril 2002, j’ai décidé de changer radicalement notre manière de penser la sortie de crise. Le mois suivant, j’étais à Washington pour rencontrer les dirigeants du FMI et leur expliquer que nos rapports allaient s’en ressentir. Depuis le début du marasme économique, en 1998, nous avions déjà eu deux programmes du Fonds pour un total de 51 milliards d’euros. Les deux avaient été des échecs retentissants et certaines voix s’élevaient pour demander une troisième tournée de quelque 17 milliards supplémentaires. Je n’ai pas voulu suivre cette voie et j’ai expliqué au Fonds que nous ne voulions plus de prêt et que nous sortirions seuls de la crise. La seule chose que j’ai demandée était un «roll over» [report, ndlr]partiel de toutes les échéances. Je me suis également engagé à payer les intérêts de la dette et une partie du capital. Mais pas tout et pas tout de suite.

Cette position était tout simplement impensable pour le FMI, car nous affichions notre volonté de fixer nous-même notre propre politique économique. J’ai dû leur expliquer trois fois de suite ma position avant qu’ils finissent par comprendre. A partir de là, nous avons arrêté de soutenir financièrement les banques alors que le FMI nous l’imposait, exigeant même que nous privatisions la Banque de la nation. Mais comme nous étions sortis du jeu, le Fonds n’avait plus de moyen de pression sur l’Argentine ! Lire la suite sur Libération 





 

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15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 18:46

 

 

Les pompiers se battent déjà depuis plusieurs mois pour s’opposer au projet destructeur de la nouvelle filière voulu par le gouvernement, initié par la FNSPF, et soutenu par des organisations syndicales minoritaires (pour une d’entre elles pas présente) au conseil supérieur de la Fonction Publique Territoriale.
 Durant ce CSFPT du mercredi 15 février une manifestation nationale des sapeurs-pompiers est prévue à Paris.

 

A l’occasion de la visite de Sarkozy à l’entreprise Photowatt de Bourgoin-Jallieu ce 14 février, les Syndicats SUD, CGT et FA de l’Isére, du Rhône, de Nîmes et d’autres départements ont décidé de manifester leur colère.

 

Arrivés à 9h30 sur le par­king du Leclerc de Bourgoin-Jallieu, les pom­piers et leurs syn­di­cats se ras­sem­blent et se pré­pa­rent « sage­ment » pour la mani­fes­ta­tion. Déjà des jour­na­lis­tes arri­vent et les prises de paro­les des repré­sen­tants s’enchai­nent.

 

La « machine-à-boom-boom » est mise en œuvre (machine rem­plis­sant des bal­lons avec de l’acé­ty­lène et de l’oxy­gène pour pro­vo­quer une explo­sion bruyante mais inof­fen­sive).

 

D’autres pom­piers gon­flent des bal­lons bleus et blancs (cou­leurs de l’UMP…) à l’hélium où seront accro­chées des étiquettes avec le slogan « TES PROMESSES S’ENVOLENT MAIS LES PROBLEMES RESTENT ».



 

10H30 : ban­de­role de tête en place, bal­lons gon­flés, tenue de feu plus casque enfi­lés, « boom- boom » en place mais petit pro­blème de mélange… sans inci­dence puis­que la mani­fes­ta­tion part avec envi­ron une cen­taine de pom­piers sur­veillés par un hélico et les RG s’assu­rant du res­pecte du par­cours auto­risé par la pré­fec­ture.

A­près 500 mètres à pied dans une zone indus­trielle et com­mer­ciale qui nous éloignait de Photowatt – et ou per­sonne ne nous voyait ! – le cor­tège, décida comme un seul homme et au pre­mier- rond point de faire demi tour, direc­tion Photowatt.
Les CRS pris de cours com­men­cent à courir de par­tout, un fumi­gène est craqué, c’est parti...
 Malgré les coups de matra­ques, les gaz lacry­mo­gè­nes et grâce à la téna­cité des pom­piers, les CRS recu­lent.

Puis, fati­gués des gaz, des matra­ques, des chas­ses à l’homme et face à plu­sieurs four­gons de gen­dar­me­rie, les pom­piers déci­dent de faire un sit­ting pour les médias et pour le lâcher de bal­lons repré­sen­tant « les belles pro­mes­ses » de N.Sarkozy qui s’envo­lent.

 

Tout se passe bien à part quel­ques ten­sions pro­vo­quées par un jeune CRS « qui n’a pas fait exprès » de gazer trois pom­piers (et les jour­na­lis­tes par la même occa­sion !) qui se fai­saient inter­vie­wer.

 

Lire la suite sur Rebellyon

 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 18:53

 

 

Ce sous-titre, emprunté à l’économiste Pierre Larrouturou, souligne le caractère aberrant des politiques menées depuis plusieurs années au bénéfice de quelques uns, politiques qui sont à l’origine d’un surendettement que l’on entend aujourd’hui faire payer au peuple.

 

Depuis trente ans, nous vivons au dessus de nos moyens, nous serine la propagande officielle. C’est ce laxisme, ajoute-t-on, qui a causé l’accumulation d’une dette colossale (de 1780 milliards d’euros pour la France, soit 86% de son PIB). Les marchés qui financent cette dette ne font plus confiance à notre capacité de remboursement et relèvent les taux d’intérêt, ce qui rend la dette de plus en plus lourde. Vient alors la terrible menace (réalisée au cours de la rédaction de ce document) : Les Agences de notation menacent d’abaisser notre note. Il est donc indispensable, pour rassurer les marchés, de réduire les dépenses publiques (entendez : réduire les dépenses sociales et celles qui font vivre les Services publics). Ce discours vise à nous faire accepter des plans d’austérité encore limités, période préélectorale oblige, mais le sort réservé au peuple grec nous donne une idée de ce qui nous attend après l’élection présidentielle, même en cas de victoire d’une gauche libérale.

 

En fait, ce discours dans lequel nos dirigeants se retranchent derrière une sorte de Zorro que l’on nomme « les Marchés » marque, en fait, la phase finale d’une offensive contre les Services publics, la législation du travail et les acquis sociaux durement conquis à la suite de la grande crise des années trente et dans l’après-guerre, une offensive qui a débuté à la fin des années 70 et au début des années 80 avec l’irruption sur la scène politique du capitalisme néo-libéral.

 

On ne peut rien comprendre à ce qui se passe de nos jours dans les pays d’Europe occidentale, en particulier à la crise de la dette, si l’on n’a pas en mémoire le fait qu’il y a trente ans, le capitalisme a changé radicalement, passant d’un capitalisme de compromis qui s’était établi dans les années qui ont suivi la deuxième guerre mondiale à un capitalisme radical et sauvage, dit « néolibéral », incarné aux Etats-Unis par Ronald Reagan et au Royaume Uni par Margaret Thatcher.

 

Alors qu’à la suite de la grande crise des années 30 et des horreurs qui l’ont suivie (fascisme, nazisme et deuxième guerre mondiale) le capitalisme avait été relativement ramené à la raison par des règles strictes de régulation instaurées par Roosevelt, par les luttes sociales, par l’influence de la social-démocratie, par la pensée de l’économiste Keynes qui voulait que l’Etat intervienne pour soutenir l’économie lorsqu’elle fléchissait en y injectant de l’argent sous forme d’investissements et de hausse des salaires, afin de relancer l’emploi et la consommation. Les grands capitaines d’industrie eux-mêmes, tels John Ford, avaient compris que s’ils voulaient vendre leurs produits, ils devaient mieux partager les gains de productivité entre le capital et le travail (compromis fordiste). Par ailleurs, afin d’éviter la spéculation, les Accords de Bretton Woods avaient, à la sortie de la guerre, établi la stabilité des taux de change et, chez nous, le Conseil national de la Résistance avait imposé un remarquable système de solidarité dont les différentes branches constituent ce que nous appelons la « Sécurité sociale ». Ces réformes avaient accompagné l’éclosion de la Société de consommation avec ses commodités, mais aussi ses dommages qui provoquèrent des mouvements de révolte comme en mai 68 et causèrent des dégâts à l’environnement dont nous commençons à mesurer aujourd’hui la gravité.

 

Cette évolution qui dura tout au long d’une période de reconstruction de l’Europe que nous appelons « les Trente Glorieuses », jusqu’à la fin des années 70, fut en permanence contestée par une idéologie « néolibérale », qui remonte aux années trente, représentée principalement, en Autriche, par l’économiste Friedrich Hayek et aux Etats-Unis par l’Ecole de Chicago dont le chef de file, Milton Friedman fut le maître à penser de Reagan et Thatcher. Les thèmes centraux de cette idéologie (que nous retrouvons aujourd’hui dans le discours de nos hommes politiques) étaient :

 

- La « théorie monétariste », qui, à l’opposé de la pensée de Keynes, estime que toute injection d’argent par l’Etat dans l’économie a un effet néfaste, engendrant de l’inflation (ce qui fait horreur aux rentiers !).

- Un système de valeurs qui, à l’opposé de la solidarité, prône un individualisme selon lequel chacun est seul responsable de son sort et ne doit compter que sur sa capacité à s’engager dans la compétition avec tous les autres.

- A ce titre, une dénonciation permanente de « l’Etat Providence » et de « l’Assistanat », visant à réduire au strict minimum tout ce qui ressemble à une protection sociale.

- La remise au goût du jour de la théorie d’Adam Smith sur les bienfaits de « la main invisible du marché », censée contribuer au bien général à partir de la confrontation des intérêts individuels.

- En conséquence de ce rôle conféré au marché, une théorie de l’Etat minimal, les Etats devant se désengager de l’économie pour laisser la place aux marchés dont les lois sont censées assurer le bonheur de tous (« L’Etat n’est pas la solution mais le problème »), avec pour corollaire l’impératif de la réduction des impôts et la privatisation des Services publics. Le rôle de l’Etat est réduit à son rôle régalien qui consiste, pour l’essentiel, à défendre le pays contre les agressions extérieures et à protéger la propriété.

- Dans la logique de ce système de valeurs, la priorité accordée à tous niveaux (personnel, social, entreprises, nations) à la concurrence « libre et non faussée », selon l’expression qui prévaut aujourd’hui dans l’Union européenne. Cette concurrence est étendue à toutes les activités humaines, qui doivent toutes fonctionner sur le modèle de l’échange de marchandises. La suite sur Médiapart 

 

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 18:01

 

 

Au coeur de la campagne polonaise, quelque 500 ouvriers chinois s'affairent jour et nuit sur le chantier de l'autoroute A2 qui reliera Berlin à Varsovie, du jamais vu dans ce nouveau pays-membre de l'UE, le premier des 27 à entrouvrir sa porte à une entreprise chinoise de BTP.

Là où l'année dernière poussaient des pommes de terres, une brigade d'ouvriers chinois installent des armatures métalliques qui seront noyées dans le béton du futur embranchement de Wiskitki, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Varsovie.

"Ces deux tronçons de l'A2, c'est un projet prioritaire pour nous", déclare Wang Junmin, directeur adjoint de China Overseas Engineering Group (Covec). C'est aussi une priorité pour la Pologne. Ce pays qui, au moment de son entrée dans l'Union européenne en 2004, avait un réseau autoroutier quasiment inexistant, veut disposer d'ici un an de 1 800 km d'autoroutes, pour l'Euro-2012 de football.

"Outre les 500 ouvriers venus en janvier, quelque 300 ne tarderont pas à venir en renfort de Chine. Avec les Polonais, il devrait y avoir 1.300 personnes sur le chantier", assure-il. Covec a arraché le contrat à ses concurrents européens grâce à des prix défiant toute concurrence. Pour expliquer ses bas coûts, la direction de Covec se borne à dire qu'elle a son "propre style de management".

Cette gestion se traduit notamment par des dortoirs collectifs avec des lits superposés, aménagés dans une ancienne école. A midi, les repas sont apportés aux ouvriers directement sur le chantier. "Les Chinois travaillent jour et nuit, 12 heures par jour, sept jours sur sept, même pendant les jours fériés", raconte Krzysztof Lenarczyk, responsable des infrastructures à la mairie de Wiskitki.

"Ils ont lancé les travaux en janvier (période d'arrêt pour le BTP en Pologne) et ont travaillé même par les plus grands froids", ajoute-t-il. "Le travail n'est pas plus dur qu'ailleurs", explique Xu Chengbing, 38 ans de la province Anhui, rentré du chantier au petit matin, au bout des 12 heures de travail nocturne. Il ne sait pas encore combien il va gagner, l'argent doit être versé directement en Chine. Lire la suite sur Midi Libre 



 

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29 janvier 2012 7 29 /01 /janvier /2012 10:09



Discours de Thomas Sankara [1]  au sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) [2], le 29 juillet 1987 à Addis Abeba


"Je voudrais que nous établissions, M. Le Président un barème de sanctions pour les chefs d’état qui ne répondent pas présents à l’appel. Faisons en sorte que par un ensemble de point de bonne conduite, ceux qui viennent régulièrement, comme nous par exemple puissent (rires) puissent être soutenus dans certains de leurs efforts. Exemple, les projets que nous menons à la Banque Africaine de Développement (BAD) doivent être affectés d’un coefficient d’africanité  (applaudissements). Les moins Africains seront pénalisés et comme cela, tout le monde viendra aux réunions ici."


Voix off : "Le Président du CNR et du Faso, aborde maintenant le problème de la dette des pays Africains."

 

"Nous estimons que la dette s’analyse d’abord de quelques analyses.
Les origines de la dette remonte aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêté de l’argent, ce sont ceux-là qui nous ont colonisés ; ce sont les mêmes qui dirigeaient nos États et nos économies. Ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fonds, leurs frères et cousins. Nous étions étrangers à cette dette. Nous ne pouvons donc pas la payer !


La dette c’est encore le néocolonialisme où les colonisateurs se sont transformés en assistants techniques. En fait nous devrions dire qu’ils se sont transformés en assassins techniques. Et ce sont eux qui nous ont proposé des sources de financement : des bailleurs de fonds ! Un terme que l’on emploie chaque jour, comme s’il y avait des hommes dont les "baillements" suffisaient à créer le développement chez les autres !


Ces bailleurs de fonds nos ont été conseillés, recommandés. On nous a proposé des montages financiers alléchants.. Des dossiers !! Nous nous sommes endettés pour 50 ans, 60 ans, même plus. C’est-à-dire qu’on nous a amenés à compromettre nos peuples pendant 50 ans et plus .
Mais la dette sous sa forme actuelle, est contrôlée, dominée par l’impérialisme. Une reconquête savamment organisée pour que l’Afrique, sa croissance, son développement obéisse à des paliers, à des normes qui nous sont totalement étrangers, faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier, c’est-à-dire l’esclave tout court de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer leurs fonds chez-nous avec obligation de rembourser.


On nous dit de rembourser la dette. Ce n’est pas une question de rendre. Ce n’est pas au nom de ce prétendu honneur que de rembourser ou de ne pas rembourser...
M.Le Président, nous avons écouté, applaudi le premier Ministre de Norvège qui ait intervenu ici même. Elle a dit, elle qui est Européenne que toute la dette ne peut être remboursée.


La dette ne peut pas être remboursée parce-que d’abord, si nous ne remboursons pas la dette, nos bailleurs de fonds ne mourront pas, soyons -en sûrs. Par contre, si on payait, c’est nous qui allons mourir, soyons en sûrs également.

Ceux qui nous ont conduits à l’endettement ont joué comme dans un casino : quand ils gagnaient il n’y avait point de débat, maintenant qu’ils ont perdu, ils exigent le remboursement et on parle de crise, NON !


M. Le président, ils ont joué, ils ont perdu, c’est la règle du jeu, la vie continue ! (rires, applaudissements)


Nous ne pouvons pas rembourser la dette parce-que nous n’avons pas de quoi payer.
Nous ne pouvons pas rembourser la dette parce-que nous ne sommes pas responsables de la dette.
Nous ne pouvons pas payer la dette parce-que au contraire, les autres nous doivent ce que les plus grandes richesses ne pourront jamais payer, c’est-à-dire la dette de sang. C’est notre sang qui a été versé !


On parle du Plan Marshall qui a refait l’Europe économique, mais on ne parle jamais du plan Africain qui a permis à l’Europe de faire face aux hordes hitlériennes, lorsque leur économie était menacée, leur stabilité était menacée. Qui a sauvé l’Europe ? C’est l’Afrique ! On en parle très peu. On en parle si peu que nous ne pouvons pas, nous, être complices de ce silence ingrat. Si les autres ne peuvent pas chanter nos louanges, nous avons au moins ce devoir de dire que nos pères furent courageux et que nos anciens combattants ont sauvé l’Europe et finalement ont permis au monde de se débarrasser du nazisme.


La dette s’est aussi la conséquence des affrontements et lorsqu’on nous parle aujourd’hui de la crise économique, on oublie de nous dire que la crise n’est pas venue de façon subite. La crise existe de tous temps et elle ira en s’aggravant, chaque fois que les masse populaires seront de plus en plus conscientes de leurs droits face aux exploiteurs qui accusent.


Il y a crise aujourd’hui parce-que les masses refusent que les richesses soient concentrées entre les mains de quelques individus.
Il y a crise parce-que quelques individus déposent dans des banques à l’étranger des sommes colossales qui suffiraient à développer l’Afrique.
Il y a crise parce-que face à ces richesses individuelles (…*) les masses populaires refusent de vivre dans des ghettos ou dans des bas quartiers (...*)
Non ! Nous ne pouvons pas être complices ! Non, nous ne pouvons pas accompagner ceux qui sucent le sang de nos peuples et qui vivent de la sueur de nos peuples.


M Le Président, nous entendons parler de "clubs". Club de Rome, Club de Paris, clubs de partout. Nous entendons parler du groupe des 5, du groupe des 7, du groupe des 10, peut-être du groupe des 100 et que sais-je encore ? Il est normal que nous créions notre club et notre groupe. Faisons en sorte que dès aujourd’hui, Addis Abeba devienne également le siège, le centre d’où partira le souffle nouveau, le Club d’Addis Abeba.


Nous avons aujourd’hui le devoir de créer la "Front Uni d’Addis Abeba contre la dette". Il n’y a que de cette façon que nous pourrons dire aux autres, en refusant de payer la dette, nous ne venons pas dans une démarche belliqueuse, au contraire mais dans une démarche fraternelle pour dire ce qui est. Du reste, les masses populaires en Europe ne sont pas opposées aux masses populaires en Afrique, mais à ceux qui veulent exploiter l’Afrique. Ce sont les mêmes qui exploitent l’Europe. Nous avons un ennemi commun.


Donc, notre club d’Addis Abeba devra également dire aux uns et aux autres que la dette ne saurait être payée. Et quand nous disons que la dette ne saurait être payée, ce n’est point que nous sommes contre la morale, la dignité, le respect de la parole. Nous estimons que nous n’avons pas la même morale que les autres.
Entre le riche et le pauvre, il n’y a pas la même morale. La Bible, le Coran ne peuvent servir de la même manière celui qui exploite le peuple et celui qui est exploité... Il faudrait 2 éditions de la bible et du Coran. (applaudissements) 
Nous ne pouvons pas accepter qu’on nous parle de dignité.
Nous ne pouvons pas accepter qu’on nous parle du mérite de ceux qui paient et de perte de confiance de ceux qui ne paieraient pas (...*)

Un pauvre quand il vole, il ne commet qu’un larcin ou une peccadille. Les riches, ce sont eux qui volent le fisc , les douanes et qui exploitent les pauvres.


M. le Président, ma proposition ne vise pas simplement à provoquer ou à faire du spectacle je voudrais dire ce que chacun pense et souhaite. Qui, ici ne souhaite pas que la dette soit purement effacée ? Celui qui ne le souhaite pas, il peut sortir, prendre son avion et aller tout de suite à la banque mondiale payer ! (rires) Tous, nous le souhaitons. (applaudissements)


Ma proposition n’est pas non plus … Je ne voudrais pas qu’on prenne la proposition du Burkina Faso comme (…*) qui viendrait de la part de...de jeunes sans maturité, sans expérience.


Je ne voudrais pas non plus que l’on pense qu’il n’y a que les révolutionnaires à parler de cette façon. Je voudrais simplement que l’on pense que c’est simplement de l’objectivité et l’obligation. Et je peux citer dans les exemples de ceux qui ont décidé de ne pas payer la dette, des révolutionnaires comme des non révolutionnaires, des jeunes comme des vieux.

Je citerai par exemple, Fidel Castro a déjà dit ne pas payer. Il n’a pas mon âge, même s’il est révolutionnaire !

Je voudrais citer également François Mitterrand qui a dit que les pays Africains ne pouvaient pas payer. Les pays pauvres ne peuvent pas !

Je voudrais citer M. Le Premier Ministre, je ne connais pas son âge et je m’en voudrais de lui demander. Mais...c’est un exemple.

Je voudrais citer également le Président Félix Houphouet Bouagny. Il n’a pas mon âge, cependant il a déclaré officiellement et publiquement (…*) . La Côte d’Ivoire ne peut pas payer. Or la Côte d’Ivoire est placée parmi un des pays les plus aisés d’Afrique, au moins d’Afrique Francophone. C’est pourquoi il est normal qu’elle paie plus en contribution ici ! (rires)


M.Le Président, ce n’est donc pas de la provocation, je voudrais que très sagement, vous nous offriez des solutions. Je voudrais que votre conférence adopte la nécessité de dire clairement que nous ne pourrons pas payer la dette. Non pas dans un esprit belliqueux, belliciste. Ceci pour éviter que nous allions individuellement nous faire assassiner.


Si le Burkina Faso tout seul refuse de payer la dette, je ne serai pas à la prochaine conférence [3].

Par contre, avec le soutien de tous dont j’ai besoin (applaudissements) avec le soutien de tous, nous pourrons éviter de payer . En évitant de payer nous pourrons (...*) à notre développement.


Et je voudrais terminer en disant : chaque fois qu’un pays Africain achète une arme, c’est contre un Africain. Ce n’est pas contre un Européen, ce n’est pas contre un Asiatique. C’est contre un Africain ! Par conséquent, nous devons également dans la lancée de la résolution de la question de la dette trouver une solution au problème de l’armement. Je suis militaire et je porte une arme, mais, M. Le Président, je voudrais que nous nous désarmions parce-que moi, je porte l’unique arme que je possède mais d’autres ont camouflé les armes qu’ils ont. (applaudissements)

Alors chers frères avec le soutien de tous, avec le soutien de tous, nous pourrons faire la paix chez nous. Nous pourrons également utiliser ces immenses potentialités pour développer l’Afrique. Parce que notre sol, notre sous-sol sont riches. Nous avons suffisamment de capacités intellectuelles pour créer ou tout au moins prendre la technologie et la science partout où nous pourrons les trouver.


M. Le Président, faisons en sorte que nous mettions ce fond (...*) d’Addis Abeba contre la dette. Faisons en sorte que ce soit à partir d’Addis Abeba que nous décidions de limiter la course aux armements entre pays faibles et pauvres. Les gourdins et les coutelas que nous achetons sont inutiles.


Faisons en sorte également que le marché Africain soit le marché des Africains. Produire en Afrique, transformer en Afrique et consommer  en Afrique. Produisons ce dont nous avons besoin et consommons ce que nous produisons au lieu d’importer.

 

Le Burkina Faso est venu exposer ici, la cotonnade produite au Burkina Faso, tissée au Burkina Faso (...*) pour habiller les Burkinabés. Ma délégation et moi-même nous  sommes habillés par nos tisserands et nos paysans. Il n’y a pas un seul fil qui vienne de l’Europe ou de l’Amérique. (applaudissements) Je ne fais pas un défilé de mode (rires), mais je voulais simplement dire que nous devons accepter de vivre Africain. C’est la seule façon de vivre libre et vivre digne.


Je remercie M. Le président. La patrie (...*) nous incombe."

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[...*] inaudible


[1] Thomas Sankara, Président du "Burkina Fasso" (Pays des hommes intègres), né le 21 décembre 1949 en Haute Volta. Il dirigea la révolution Burkinabé qui le mena au pouvoir le 4 août 1983. Devenu Président de la Haute Volta il en changea le nom en "Burkina Faso" qui signifie "le pays des hommes intègres". Il fût assassiné, lors d’un coup d’État, le 15 octobre 1987 à Ouagadougou.


[2] OUA L'Organisation de l'unité africaine (OUA) a fonctionné de 1963 à 2002, date à laquelle elle a été dissoute et remplacée par l'Union africaine (UA). Son objectif était de promouvoir l'unité et la solidarité des États africains et de faire acte de voix collective du continent. L'organisation était aussi dédiée à l'éradication du colonialisme et avait établi un Comité de libération afin d'aider les mouvements d'indépendance.


[3] Prémonition ? Il est mort assassiné le 15 octobre 1987, soit 2 mois et demi plus tard.

 

 

 

Lire aussi Thomas Sankara , l’homme intègre / Monde Diplomatique

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 17:20



Un accord va être trouvé "dans les jours qui viennent" sur la reprise par la Caisse des dépôts de l'activité de prêts aux collectivités de la banque Dexia, a déclaré lundi 23 janvier 2012 le commissaire général à l'investissement René Ricol, chargé d'une médiation dans ce dossier.

« Il y aura une solution de trouvée dans les jours qui viennent. [...] C’est essentiel pour maintenir l’activité économique, nous devons réussir », a-t-il affirmé à la radio BFM Business. Il a précisé que « plusieurs schémas » étaient à l’étude entre Dexia, la Caisse des dépôts et la Banque postale, et assuré qu’ »il n’y aura pas de krach ».

René Ricol a par ailleurs contesté une estimation du coût de la reprise de ces activités par la Caisse d’environ 1,9 milliard d’euros, qui avait été évoquée récemment dans Le Monde, et émanerait du numéro deux de l’établissement, Antoine Gosset-Grainville.
« Nous (avons) des chiffres beaucoup plus faibles, peut-être zéro en réalité », a indiqué René Ricol, précisant qu’il ne s’agissait pas de « pertes enregistrées », mais de « risques de contentieux ».

Le commissaire général à l’investissement a par ailleurs rejeté l’idée d’une nationalisation de la banque en difficultés. « Il n’y a pas besoin de nationaliser Dexia », a-t-il souligné en ajoutant que c’était « une fausse idée », sachant que la France et la Belgique étaient « déjà présentes au capital » de la banque. Lire la suite sur La Gazette des Communes

Lire aussi :
S&P dégrade trois banques françaises et la Caisse des dépôts

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 17:16



Invité par Sauramps, Jean Ziegler, professeur émérite de sociologie à l’Université de Genève donnera une conférence à Montpellier SupAgro autour de « Destruction Massive ».

Globalement, l’état des lieux que vous dressez de la situation fait pâlir. Quels sont les nouveaux paramètres de la faim au XXIe ?
Le massacre annuel de dizaines de millions d’êtres humains par la faim est le scandale de notre siècle. Toutes les cinq secondes, un enfant âgé de moins de dix ans meurt de faim, 37 000 personnes meurent de faim tous les jours et 1 milliard – sur les 7 milliards que nous sommes – sont mutilés par la sous-alimentation permanente… Et cela sur une planète qui déborde de richesses ! Le rapport sur l’insécurité alimentaire dans le monde de la FAO dit que l’agriculture mondiale pourrait nourrir normalement 12 milliards d’êtres humains. Au seuil de ce nouveau millénaire, il n’existe donc aucune fatalité, aucun manque objectif. Un enfant qui meurt de faim est assassiné.


Les populations les plus exposées sont les pauvres des communautés rurales des pays du Sud où se cumulent aux conditions environnementales une violence physique et économique ?
Un fléau particulier qui frappe les paysans depuis peu est l’accaparement des terres arables dans les pays du Sud. Selon la Banque mondiale, l’année dernière, 41 millions d’hectares de terres arables ont été accaparés par des fonds d’investissements et des multinationales en Afrique. Avec pour résultat, l’expulsion des petits paysans. Ce qu’il faut dénoncer, c’est le rôle de la Banque mondiale, mais aussi celui de la Banque africaine de développement, qui financent ces vols de terre. La théorie pernicieuse qui avance que la productivité agricole est très basse en Afrique ne tient pas. Ces pays sont étranglés par leur dette extérieure. Ils n’ont donc pas d’argent pour constituer des réserves en cas de catastrophes ni pour investir dans l’agriculture de subsistance. Un autre scandale dont souffrent les populations dans l’hémisphère sud est le dumping agricole pratiqué par les États industriels. L’année dernière, les pays industriels ont versé à leurs paysans 349 milliards de dollars à titre de subsides à la production et à l’exportation. Résultat : sur n’importe quel marché africain, on peut acheter des fruits, des poulets et des légumes français, grecs, portugais, allemands, etc. au tiers ou à la moitié du prix du produit africain équivalent.


L’hypocrisie des commissaires de Bruxelles est abyssale : d’une part, ils organisent la faim en Afrique et, d’autre part, ils rejettent à la mer, par des moyens militaires, des milliers de réfugiés de la faim qui, chaque semaine, tentent d’atteindre la frontière sud de la forteresse Europe.


Pourquoi cette conscience se heurte-t-elle à une opinion publique indifférente ?
La théorie néolibérale empoisonne l’opinion. Une dizaine de sociétés privées dominent complètement le marché alimentaire. Elles fixent les prix, contrôlent les stocks et décident qui va vivre ou mourir. Ces trusts disposent d’organisations mercenaires : l’OMC, le FMI et la Banque mondiale, pour qui réclamer une réforme agraire, un salaire minimum ou le subventionnement des aliments de base pour sauver les vies des plus pauvres est une hérésie. Au cours des vingt dernières années, le capitalisme financier s’est répandu comme un feu de brousse à travers le monde. Le meurtre collectif par la faim devient chaque jour plus effrayant. L’ONU devrait soumettre à un contrôle social étroit les pieuvres du commerce mondial agroalimentaire. La suite sur La Marseillaise


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