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Qui a tué nos villages ?

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 19:58

 

 

Des milliers d'étudiants ont défilé jeudi dans le centre-ville de Montréal pour protester contre la hausse des droits de scolarité de 75 % sur cinq ans décrétée par Québec.

Si les organisateurs parlaient d'une foule de quelque 30 000 manifestants par un après-midi pluvieux et frisquet, les estimations officielles s'arrêtaient plutôt à 12 000.

La grande marche organisée à Montréal par des associations étudiantes de partout au Québec pour protester contre la hausse des droits de scolarité s'est terminée par des discours de leurs représentants.

« Aujourd'hui, dans les rues de Montréal, c'est l'avenir du Québec qui se lève et se met en marche », a notamment lancé le secrétaire général de la Table de concertation étudiante du Québec, Simon Gosselin.

Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a recensé quelques incidents survenus en marge de la manifestation. Un petit groupe d'une quinzaine de personnes aurait lancé des projectiles remplis de peinture sur les fenêtres du bureau du premier ministre Jean Charest. Aucun blessé n'est à déplorer, et les policiers ont procédé à quatre arrestations.

Des travailleurs syndiqués, des groupes sociaux des quatre coins du Québec et des politiciens se sont associés au mouvement, dont plusieurs députés du Parti québécois, qui appuie les étudiants et estime que les hausses des droits de scolarité nuiront à l'accessibilité aux études supérieures. Amir Khadir et Françoise David, porte-parole de Québec solidaire, ont eux aussi pris part à la marche.

La semaine dernière, les centrales syndicales québécoises, regroupées au sein de l'Alliance sociale, avaient annoncé qu'elles appuieraient les étudiants dans leur bataille et qu'elles marcheraient à leurs côtés durant la manifestation.

Dans plusieurs villes, dont Québec et Sherbrooke, des étudiants ont manifesté devant leurs institutions avant de prendre la route pour Montréal.

Selon le décompte fait par la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ), plus de 200 000 étudiants étaient en grève partout dans la province jeudi, soit près de la moitié des étudiants de niveau postsecondaire au Québec.

La source de la contestation

À compter de 2012, les droits de scolarité augmenteront de 325 $ par année pendant cinq ans au Québec, pour une hausse totale de 1625 $. À terme, le montant annuel pour une année d'études universitaires passera donc d'environ 2200 $ à 3800 $ par année, ce qui le ferait toutefois demeurer parmi les plus bas au pays.

La FEUQ estime qu'avant de passer la facture aux étudiants, le gouvernement devrait présenter une évaluation des besoins réels des universités.

« On est en train de demander à des étudiants, les plus pauvres, d'aller payer pour, finalement, dépenser de l'argent, mais on ne sait même pas où on va le mettre », a déclaré en entrevue Martine Desjardins, présidente de la FEUQ.

« C'est quand même assez étonnant de voir un gouvernement essayer de justifier que tout le monde va avoir accès aux études universitaires, mais jamais être capable de chiffrer les besoins des universités », a souligné Mme Desjardins.

De son côté, le président de la FECQ estime que les prêts et bourses ne correspondent pas aux besoins actuels des étudiants.

« À titre d'exemple, tous les enfants de la classe moyenne, pratiquement, n'ont pas accès aux bourses du gouvernement du Québec. En fait, dès que notre famille fait un revenu de 60 000 $, donc deux parents à 30 000 $, on a accès à zéro bourse, ce qui fait en sorte que 80 % des étudiants universitaires n'ont pas accès aux bourses gouvernementales », a expliqué à RDI Léo Bureau-Blouin, l'un des membres du comité d'organisation de la manifestation montréalaise.

Il suggère au gouvernement de trouver de nouvelles façons de financer les institutions postsecondaires plutôt que de demander un effort de plus à la classe moyenne, qui a déjà de la difficulté à joindre les deux bouts. Léo Bureau-Blouin souligne entre autres que les ponctions financières pourraient plutôt être faites lorsque les étudiants ont terminé leurs études et trouvent un emploi. La suite sur Radio Canada

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 19:57

 

Le ènième plan d'austérité imposé par le couple FILLON/SARKOZY et l'UMP, appauvrira encore une fois les français. Ce plan est soit-disant un remède à la crise.

Mais cette crise ils l'ont eux-mêmes provoqués en misant aveuglement sur le capitalisme financier , en pratiquant depuis les années Barre (1977) des politiques d'austérité qui ont précipité nombres de jeunes, des salariés et des retraités dans la pauvreté, qui ont appauvri sans cesse les services publics et les protections sociales et qui ont permis ainsi aux plus riches d'être toujours plus riches! Et aujourd'hui ils viennent encore justifier l'injustifiable, justifier les saignées par l'anémie qu'ils provoquent, justifier la l'austérité par leur crise! 

Sous couvert de pratiquer " un langage de vérité " face la crise, leur représentant FILLON propose d'en finir avec toute solidarité nationale et décrète une nouvelle guerre aux plus pauvres. Réduisant les dépenses publiques, la protection sociale, les retraites et les prestations familiales, augmentant la TVA dans des secteurs qui vont pénaliser le pouvoir d'achat populaire tandis que la mise à contribution des revenus financiers et des grandes entreprises reste cosmétique, il confirme et aggrave le choix de la rigueur.
Mais la rigueur ne permettra pas à la croissance réelle de reprendre . Elle l'affaiblira tout comme la saignée affaiblissait les malades.  La suite sur le blog FDG de Médiapart


 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 12:42

 

 

Il n'y a pas que les JO et les Coupes du monde : la présidence française du G20 et du G8 accueillent également des "partenaires officiels". Et certains ont de quoi surprendre...

 

A l'heure des plans d'austérité et des économies, il fallait bien que cela arrive : le G20 et le G8, qui sont cette année sous la présidence française à Cannes, accueillent des "partenaires officiels" comme pour les Jeux Olympiques ou les Coupes du monde.

Des sociétés privées qui sponsorisent un sommet où va se jouer l'avenir de la Grèce et peut-être de l'Europe ? Voila qui a de quoi de surprendre... Et encore plus lorsque l'on découvre le nom des sponsors en question.

Le plus étrange est sans conteste la présence de la Société Générale comme partenaire officiel du G20/G8, alors que les banques sont au coeur de la tourmente de la crise de la dette. Rappelons qu'à l'occasion du dernier sommet européen, ce sont les banques qui ont empêché pendant plusieurs heures que soit signé le plan d'aide à la Grèce.

Comme la seule valeur refuge, en pleine crise financière, c'est l'or, rien d'étonnant en revanche de retrouver la Monnaie de Paris, dont les pièces en or et en argent se vendent comme des petits pains depuis 2008.

Pour signer leurs résolutions, les acteurs du G20 auront par ailleurs l'embarras du choix, puisque S.T. Dupont, Parker, Waterman et Bicsont partenaires ou soutiens officiels. Lire la suite sur La Tribune 



Pour voir la totalité des sponsors du G20 et G8, cliquez ici

pétition lancée par le site Avaaz.org

 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 12:39

 

 

Vous l'aurez sans doute remarqué, le G20 sous présidence française aura été étrangement absent dans la communication de l'Elysée. Mais que fait Nicolas Sarkozy, qui allait moraliser le capitalisme lors des derniers G20 et impulser un "nouvel ordre mondial" ? Le G20 qui va se tenir en France s'annonce bien vide. Nicolas Sarkozy a multiplié les annonces en direction de la "société civile" pour mieux dissimuler la vacuité des décisions finales. Le G20 restera fidèle à lui-même : d'un côté une finance sauvée par les contribuables qui reste libre de toute nouvelle contrainte, de l'autre des plans d'austérité sociale qui se multiplient.

 

Les tensions nouvelles au sujet de la crise de l'euro annoncent un fiasco au sommet du G20.L'Union européenne et la zone euro exposent au grand jour leur incapacité à mener une réelle politique monétaire et économique qui puisse s'attaquer aux racines de la crise. Et les autres grandes puissances économiques, qui craignent la contagion, sont parties pour demander au G20 des comptes à leurs homologues européens. Les pays émergents proposent même de leur venir en aide via le FMI : les tractations du G20 marquent un chamboulement dans l'ordre mondial et dans les rapports Nord-Sud. Et Nicolas Sarkozy ne se rend plus au G20 comme donneur de leçon, mais comme mauvais élève.

 

Dans ce contexte, l'annonce du référendum en Grèce à quelques jours du G20 n'arrange pas du tout le chef de l'Etat. La parole va être donnée aux citoyens grecs et il est très probable que ceux-ci refusent le plan d'aide européen, assorti d'un nouveau plan d'austérité sociale sous contrôle étroit des institutions européennes et du FMI : baisse drastique des salaires, hausse des impôts, casse des services publics... Ces mesures se multiplient en Europe mais se révèlent à la fois inefficaces et injustes. Et les citoyens grecs l'ont bien compris.Par Aurélie Trouvé, présidente d'Attac France /La suite sur Le Monde 

 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 12:37

 

Les grandes puissances du G20 ont tenté jeudi à Cannes (France) d’afficher un front uni face à la crise de la dette et aux soubresauts grecs qui risquent de déclencher une «réaction en chaîne» pour l’économie mondiale, tout en exhortant l’Europe à résoudre ses problèmes.

Les chefs d’Etat et de gouvernement des principaux pays riches et émergents, réunis jusqu’à vendredi sur la Côte d’Azur, ont au moins reçu deux bonnes nouvelles: d’abord de la Banque centrale européenne (BCE), qui a baissé ses taux et égayé des marchés déprimés; puis d’Athènes, où un gouvernement d’union nationale pourrait voir le jour.

Face à la crise politique qui s’ajoute à la crise financière, l’opposition de droite grecque a appelé à la formation d’un gouvernement de transition pour «garantir» le plan de sauvetage, ce à quoi elle se refusait jusqu’à présent.

Mais un bras de fer est engagé sur le sort du Premier ministre Georges Papandréou, dont l’opposition réclame la démission.

Abandon du référundum

Ce dernier a même évoqué l’hypothèse d’un abandon du référendum controversé sur le plan anti-crise de la zone euro, dont l’annonce a plongé lundi l’Europe et les marchés dans le désarroi. «L’enjeu pour la Grèce est de mettre en oeuvre» le plan européen décidé la semaine dernière, a-t-il reconnu jeudi.

Cette annonce a été applaudie par les dirigeants du G20, qui ont regardé le discours du chef du gouvernement grec à la télévision pendant leur sommet, a rapporté à l’AFP un témoin de la scène.

«Les choses progressent», s’est réjoui le président français Nicolas Sarkozy, assurant qu’un tel revirement d’Athènes «serait salué par tout le monde».

Et au premier chef les marchés: après le pétrole jeudi soir à New York, les Bourses asiatiques reprenaient de belles couleurs vendredi matin. Lire la suite sur Libé

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 11:52

 

L'aide au développement, qui figurait parmi les priorités du G20 à Cannes, a trouvé hier jeudi un avocat de poids. Bill Gates s'est invité dans la tragédie grecque en mettant l'Afrique sur le devant de la scène, alors que les participants au sommet avaient les yeux braqués sur la crise de la zone euro.

Avec notre envoyé spécial à Cannes

Le fondateur de Microsoft, sollicité pour rédiger un rapport au G20 sur les financements innovants du développement, a été la première personne privée à s'exprimer devant ce forum. Et les nombreuses organisations non gouvernementales conviées à Cannes ont applaudi ses propositions considérées comme une « lueur d'espoir».

Bill Gates a pressé les pays du G20 de ne pas tailler dans leurs budgets d'aide, malgré la crise. Il les a invités en outre à faire preuve d'innovation en faisant valoir que l'argent investi dans les vaccins ou de nouvelles semences permettait de sauver des milliards de
vies. Bill Gates a également proposé des taxes sur les transactions financières, sur le kérosène ou sur le fioul pour le transport maritime, ainsi que sur le tabac comme moyen de lever de nouvelles ressources destinées aux pays les plus pauvres. Lire la suite sur RFI 



 

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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 11:50

 

A la veille de la clôture du G20, qui se tient à Cannes jeudi 3 et vendredi 4 novembre, et alors que la zone euro connaît une crise sans précédent, les organisations altermondialistes Attac (Association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne) et les Amis de la Terre ont publié un rapport dit de "notation citoyenne" sur dix banques opérant en France : BNP Paribas, Banques Populaires-Caisses d'épargne (BPCE), Crédit agricole, Crédit coopératif, Crédit mutuel-CIC, Dexia, HSBC, La Banque postale, La Nef et la Société générale.

"Ça n'est pas vraiment un hasard de calendrier, même si le document était annoncé pour le mois de septembre, a confié au Monde.fr Juliette Renaud, chargée de campagne sur la responsabilité des acteurs financiers pour les Amis de la Terre et corédactrice du rapport.Depuis plusieurs années, on nous promet une régulation de la finance. Les banques sont au cœur de la crise. Or depuis 2008, rien n'a été fait !"Une inertie des pouvoirs publics qu'elle explique par deux facteurs : "le manque de volonté et de courage politique des députés français et européens" et"le lobbying intense des marchés financiers et des institutions bancaires".

"RENDRE DES COMPTES À LA SOCIÉTÉ"

Leur document se base sur les résultats d'un questionnaire envoyé mi-avril, dans la foulée du G20 finance à Washington, aux sièges nationaux des établissements bancaires dans le cadre d'une campagne commune aux deux organismes. Baptisée "A nous les banques !", elle a pour objectif de mieux cerner l'impact économique, social et environnemental de leurs activités. D'après les Amis de la Terre, cette initiative a mobilisé de nombreux citoyens, certains particuliers n'ayant pas hésiter à se rendre dans leur agence pour déposer les questionnaires et s’assurer de la participation de leur banque au projet.

Fin juin, lors de la publication du premier rapport d'étape dédié à la question de la transparence, les deux organismes se sont félicités que huit des dix établissements sollicités aient répondu favorablement à leur initiative. "Ce fort taux de réponse indique que les banques (...) – sauf exceptions regrettables – ont compris qu'elles doivent commencerà rendre des comptes à la société. Elles devront en rendre sans cesse davantage", estimait alors Attac sur son site Internet.

Les groupes BPCE et Crédit mutuel-CIC n'ont pas voulu y participer en dépit des relances de certains de leurs clients et des syndicats, précisent les associations. Selon les Amis de la Terre, un service du groupe BPCE aurait toutefois préparé les réponses au questionnaire, mais ce dernier n'a jamais été validé par la direction. François Pérol, à la tête du groupe bancaire, a néanmoins exprimé en septembre le souhait de rencontrer des représentants des deux organismes. Contacté par le Monde.fr, le groupe Crédit mutuel-CIC affirme n'avoirreçu "aucune question"des associations. "Le fonctionnement de notre groupe est un peu particulier, il est tout à fait possible qu'ils se soient adressés au mauvais service", nous a-t-on expliqué. Lire la suite sur Le Monde

 

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 15:49

 

 

 

 

Voyez l’excellent documentaire, en français, sur la crise financière qui a frappée l’Argentine et la Turquie il y a une dizaine d’années. Une réalité qui pourrait devenir la nôtre très bientôt puisque la situation financière de la Grèce, de l’Europe et des États-Unis, est relativement la même que celle qui a déclenchée la crise dans ces deux pays. Isaak Isitan est présent sur place pour nous montrer l’horreur du désastre qui s’est installé du jour au lendemain…


Je vous suggère de faire circuler ce documentaire parce qu’il montre avec des images, parfois dures, comment nous sommes devenus dépendants du système bancaire et financier, comment notre quotidien peut basculer extrêmement rapidement. Le producteur se penche aussi sur un segment de la crise qui pourrait être qualifié comme étant « la force qui jaillit du malheur »: les citoyens s’assemblent, s’organisent et créent leur propre système financier…


L’argent d’Isaak Isitan

La monnaie est le sang de l’économie et le moteur de l’échange. Récemment, l’Argentine et la Turquie ont vu leurs monnaies nationales se dévaluer dramatiquement et ces pays dits riches se sont retrouvés au bord de la faillite. Emprisonnées dans une spirale d’endettement, l’Argentine et la Turquie en sont venues à se vider de leurs ressources financières à travers les privatisations et le paiement de leur dette extérieure, précipitant la « dollarisation » de leurs économies nationales. Isaac Isitan mène une enquête passionnante auprès d’économistes et décortique les mécanismes de création et de régularisation du contrôle monétaire à l’échelle nationale et internationale. Prenant comme terrain d’investigation l’Argentine, la Turquie mais aussi l’État de New York, il observe l’émergence d’initiatives communautaires alternatives et de réseaux parallèles de troc, des outils dont se dotent les citoyens pour survivre ou pour soutenir et développer les échanges locaux. 


L’économie selon Isaac Isitan
Il filme les injustices pour transmettre des solutions. Son dernier documentaire se penche sur la cause des plus grandes iniquités sur cette planète. par Mélanie Navarro
2001, dans les rues d’Argentine, des millions de personnes manifestent au rythme des cuillères frappant les casseroles vides, los cacerolazos.
C’est la famine, la misère, la crise économique. Les banques étrangères fuient. Les comptes des épargnants sont bloqués. Les institutions financières ferment. En Turquie, même situation, des désespérés s’immolent par le feu devant les portes cadenassées des établissements bancaires. La caméra d’Isaac Isitan présente une femme aux yeux fatigués. La directrice de l’école Beatriz, à Quilmes, nous interroge : « Le peuple argentin est riche avec ses terres fertiles.
Nous avons assez d’eau potable ici pour abreuver la planète entière. Vous n’avez qu’à rouler à 50 km pour trouver des vaches, des terres où l’on cultive du blé, du riz, des pommes de terre. Comment un pays aussi riche, qui n’a pas connu la guerre comme en Afghanistan, qui n’est pas non plus un pays minuscule comme l’Équateur, peut-il souffrir ainsi de la faim ? »
Dans sa petite cuisine ensoleillée de la rue Jeanne-Mance, à Montréal, Isaac Isitan reprend les propos du fondateur de Ford Motors, lors de la grande dépression de 1929 : « Si les gens de cette nation (les États-Unis) comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin ». En sirotant son thé matinal, le réalisateur raconte à quel point cette réflexion l’a frappé : « j’ai voulu comprendre le message d’Henry Ford ».
Après trois ans et demi de recherches, il expose la face cachée de L’Argent dans son film qui a remporté le prix du public lors des Rencontres internationales du documentaire de Montréal en 2003. Pour illustrer les mécanismes de l’économie de marché, Isitan retrace le parcours de l’Argentine et de la Turquie, deux pays riches ayant sombré dans une crise économique à cause de leur endettement.
Il montre l’impact des privatisations imposées par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale (BM) obligeant les États à céder leurs marchés nationaux et à couper dans les services sociaux pour payer leurs dettes. « Comment se fait-il que l’humanité en soit arrivée à un point où l’outil qu’elle a inventé, l’argent, possède plus de valeur que l’être humain », décrie Isitan. « Il reste seulement la dignité des Argentins à vendre, tout le reste est privatisé », lui lance un ouvrier de chemin de fer sans emploi pendant le tournage. Lire la suite sur les moutons enragés

 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 20:15

 

Le Vatican propose une autorité supranationale sur l'économie...

Le Vatican a appelé lundi à la création d'une « Autorité publique universelle » et d'une « banque centrale mondiale » pour réguler les institutions financières dans la période actuelle de tourmente et d'incertitudes.

Le document de 18 pages, intitulé « Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique à compétence universelle », devrait trouver un certain écho chez les "indignés" du monde entier qui protestent contre les dérives du système économique actuel.

Contre « l'idôlatrie du marché »

« La crise économique et financière que traversent les pays interpelle tout le monde - les personnes comme les peuples - à effectuer un discernement approfondi des principes et des valeurs culturelles et morales qui sont à la base de la vie sociale en commun », indique le Conseil pontifical pour la Justice et la Paix dans une note.  Le Vatican met en garde contre « l'idôlatrie du marché » et « l'idéologie néo-libérale » selon laquelle les problèmes actuels seraient exclusivement d'ordre technique.

« La crise a révélé des attitudes d'égoïsme, de cupidité collective et d'accaparement des biens sur une vaste échelle », poursuit-il, ajoutant que les économies mondiales devaient assumer une éthique de la solidarité entre pays pauvres et riches. « Si aucun remède n'est apporté aux différentes formes d'injustice, les effets négatifs qui s'en suivront au plan social, politique et économique seront de nature à engendrer un climat d'hostilité croissante et même de violence, jusqu'à miner les bases mêmes des institutions démocratiques, celles qui sont également considérées comme les plus solides et les plus sûres », peut-on lire dans le document.

Le Saint-Siège appelle à la mise en place d'une autorité supranationale à dimension planétaire et à une juridiction universelle chargée de guider les politiques et décisions économiques. Une telle autorité devrait prendre comme référence l'Organisation des Nations unies pour gagner ensuite en indépendance.    

Un manifeste pour les « indignés »? Lire la suite sur 20 Minutes 



 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 20:08

 

 

Face aux mesures d’hyper-austérité menées par le gouvernement britannique, un seul mot d’ordre : No Cuts ! – Non aux coupes budgétaires. Partie prenante du mouvement de fond qui traverse la Grande-Bretagne, le collectif UK Uncut invente de nouveaux modes d’organisation et d’action. Capable de transformer en quelques heures une banque en une bibliothèque municipale, ce mouvement citoyen prend de l’ampleur. Et témoigne d’un important réveil des mouvements sociaux en Grande-Bretagne.

« UK Uncut, c’est une vraie bouffée d’air frais. » Vera Weghmann est une activiste londonienne impliquée dans les mouvements « no cuts ! » (non aux coupes budgétaires), et en particulier dans le collectif UK Uncut. Adepte des occupations festives de banques ou de magasins de luxe qui pratiquent l’évasion fiscale, UK Uncut mène des actions diverses et souvent très créatives. Le 8 octobre dernier, avec le soutien de syndicats, le collectif a bloqué le pont de Westminster en plein Londres pour protester contre le démantèlement par le gouvernement du système de santé public.

« UK Uncut rassemble de nombreux jeunes qui ne se retrouvent pas forcément dans les formes "traditionnelles" de mobilisations », témoigne Vera. Le contexte social, particulièrement tendu, semble favoriser le succès du collectif. Car depuis la déroute financière des subprimes, la Grande-Bretagne vacille.

Contre « l’austérité juste » du gouvernement

L’État a renfloué les banques, dopées aux produits financiers toxiques, à hauteur de plus de 1 000 milliards d’euros. Et ce sont principalement les salariés et les précaires qui passent à la caisse. Le plan d’austérité du gouvernement prévoit des coupes considérables dans les dépenses publiques, à hauteur de 90 milliards d’euros d’ici à 2014. Soit une diminution d’environ 12 % du budget de l’État ! Au programme : des coupes dans la protection sociale (18 milliards), dans les services publics (36 milliards) et une hausse de la TVA. « Les mesures de rigueur les plus drastiques depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale », selon Rowena Crawford, de l’Institut d’études fiscales. Et surtout, les 3 % de la population les plus vulnérables(personnes handicapés, personnes âgées, précaires…) se trouveront affectés par un quart des coupes budgétaires.

Face à cette situation, l’année 2011 a marqué au Royaume-Uni un regain considérable de mobilisation dans les mouvements sociaux. Un exemple marquant : la manifestation du 26 mars dernier, qui a rassemblé plus de 500 000 manifestants à Londres – la plus importante mobilisation sociale depuis les années Thatcher. Le programme d’hyper-austérité – ou d’« austérité juste » selon les termes employés par le Premier ministre, David Cameron, en 2010 – ravive la combativité de syndicats. La politique du gouvernement (qui compte à ce jour 18 millionnaires sur 25 de ses membres) n’est en effet sans doute jamais apparue aussi clairement inégalitaire aux yeux des Britanniques. Lire la suite sur Basta

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