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Qui a tué nos villages ?

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 07:34

 

Au Sénat, selon certains fonctionnaires, ils se comportent en «demi-dieux». Ils se sentent ici chez eux. Les questeurs (deux sénateurs UMP, un PS), inconnus du grand public, jouent un rôle clef en coulisse: ils gèrent les 346 millions d'euros de budget du Sénat, sans que le pouvoir exécutif puisse y mettre le nez. En grands argentiers, ils valident les dépenses, ont autorité sur les services, distribuent les bureaux, attribuent les marchés publics.

Désignés par leurs pairs, ils sont en théorie choisis pour leur moralité, souvent pour leur capacité à garder petits et grand secrets. En contrepartie de leurs responsabilités, ces dignitaires jouissent de privilèges que tout parlementaire de base leur envie. Lesquels? La maison entretient savamment le mystère: dans les documents budgétaires accessibles aux citoyens, aucun détail ne transparaît.

Après une longue enquête, freinée par de hauts fonctionnaires et des élus soucieux d'entretenir l'opacité, Mediapart lève le voile sur le train de vie de ces questeurs, et sur les abus que l'institution tolère.

Pour commencer, ces trois dignitaires – René Garrec (UMP), Jean-Marc Pastor (PS) et Gérard Dériot (rattaché à l'UMP) – bénéficient d'un complément de revenus. En plus de leur traitement de base de sénateur (7.100 euros brut par mois + 6.240 euros net d'«indemnité représentative de frais de mandat»), ils touchent une «indemnité de questeur» qui atteignait, fin 2010, 5.170 euros brut par mois. Ce «bonus» n'est pas vraiment secret: le président du Sénat, Gérard Larcher (UMP), s'est récemment vanté de l'avoir diminué.

Mediapart a cependant fait une découverte: les questeurs bénéficient d'une autre rallonge, annuelle celle-ci, pour «frais de représentation». Son montant? Le service communication du Sénat refuse d'en confirmer ne serait-ce que l'existence. Ces crédits s'élèvent pourtant, d'après nos informations, à 11.600 euros par questeur en 2011. Cet argent n'est pas versé sur leur compte, mais il suffit de présenter des factures au service de la trésorerie.

Peut-on savoir comment les différents questeurs usent de cette enveloppe? En dîners, en costumes, en voyages? La réponse est non. Sur ce sujet, le Sénat se ferme comme une huître, personne ne se risque à répondre: ni les questeurs actuels, ni les anciens, ni les hauts fonctionnaires qui valident les notes de frais, ni la présidence. Ne parlons pas du service de presse. Impossible, de même, de savoir quels moyens le Sénat met en œuvre pour surveiller ces dépenses, prévenir d'éventuelles fausses factures notamment. Lire la suite sur Médiapart

 

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 07:32

 

Selon nos informations, les banques ne respectent pas leurs obligations et détournent à leur profit les fonds du livret A. La Banque de France censée jouer les gendarmes du secteur couvre ces pratiques. Autant d’argent qui manque au financement du logement social ou à celui des PME.

Mille quatre vingt quinze pour cent. En chiffre, 1 095 %, soit 15 fois l’objectif. C’est le genre de résultat que même le plus fou des apparatchiks de feu le Gosplan n’aurait jamais osé écrire dans un de ses rapports. La banque de France, si.

 

Pour sa deuxième édition, l’Observatoire de l’épargne réglementée (OER) affiche en bas d’un tableau cet obscure ratio censé indiquer si le taux cible de 75% fixé aux banques pour l’usage des fonds issus du Livret A et Livret de développement durable a été atteint. Objectif donc assuré, écrabouillé, pulvérisés même. Sauf que, selon nos informations, la Banque de France, pourtant censée être le gendarme du secteur bancaire donne un sérieux coup de main au braquage d’une partie des économies des Français.

Les Sénateurs ont déjà peu apprécié l’entourloupe. Lors de leur audition de Christian Noyer en février 2011, le gouverneur de la Banque de France avait essayé de leur servir la même soupe que celle dispensée dans le rapport de l’OER. Alors que tous les patrons de PME crient à la disette de crédit, le gouverneur affirme, lui, que les banques remplissent correctement leurs obligations de création de prêts pour les PME avec les fonds Livret A et LDD qui bénéficiant d’une niche fiscale sont labellisés « argent public ». Par Emmanuel Lévy Lire la suite sur Marianne2 



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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 20:38

 

Selon l'ancien ministre de l'Education nationale, ce n'est qu'un oubli administratif. Depuis 2004 et son départ du gouvernement, Luc Ferry est officiellement redevenu professeur de philosophie à l'université Paris-VII. Il a été immédiatement « mis à disposition » de Matignon, pour présider le tout nouveau Conseil d'analyse de la société (CAS), chargé de nourrir l'Etat en idées.


« Mis à disposition », c'est-à-dire en restant rémunéré, à son nouveau poste, par son administration d'origine. Depuis 2004, la fac a donc continué à lui verser 4 500 euros par mois. Seulement, Luc Ferry aurait dû enfin reprendre les cours à la dernière rentrée universitaire, et Paris-VII exige qu'il rembourse sa rémunération pour l'année 2010-2011.
Matignon s'est engagé à rembourser Paris-VII. Fin de la polémique ? Pas forcément : l'affaire a jeté une lumière sur le très discret Conseil d'analyse de la société, une institution bien étrange.

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 06:59
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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 07:56

 



La baisse des taux de l’impôt sur la fortune (ISF) réduit par quatre l’impôt des plus fortunés pour un coût total de 1,8 milliard d’euros, l’équivalent du financement de 70 000 emplois dans les services publics. Une analyse de Noam Leandri de l’Observatoire des inégalités.

Aujourd’hui : qui paie l’impôt de solidarité sur la fortune ?

L’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est un impôt sur le patrimoine [1]. Il touche les personnes dont la fortune dépasse 800 000 euros, soit près de 600 000 contribuables. De nombreux biens habituellement considérés comme faisant partie du patrimoine ne sont pas taxés, comme les œuvres d’art ou les biens professionnels. Un abattement de 30 % est appliqué pour la résidence principale : il faut donc que la valeur de cette dernière dépasse 1,14 million [2] pour être imposée à l’ISF.

La moitié des contribuables assujettis à l’ISF ont un patrimoine situé entre 0,8 et 1,3 million d’euros. Du fait de la hausse des prix de l’immobilier, le nombre de redevables a presque triplé en 10 ans. Mais ce n’est pas le seul facteur : les actifs financiers (actions, obligations) ont eux aussi augmenté en dépit de la crise financière [3].

L’ISF est un impôt dit « progressif » : le taux d’imposition augmente avec l’assiette [4] taxée, en l’occurrence le patrimoine. Ainsi, par exemple, un ménage possédant deux millions d’euros ne paiera rien sur les 800 000 premiers euros puis 0,55 % entre 0,8 et 1,3 million et enfin 0,75 % sur la partie supérieure à 1,3 million, soit un ISF total de 8 000 euros. Lire la suite sur l’Observatoire des Inégalités 



 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 08:13

 

 

En parallèle des travaux de la commission Stiglitz, certaines régions, comme le Nord-Pas-de-Calais, ont entamé un travail de réflexion pour créer des indicateurs différents du PIB, capables de mieux refléter la réalité sociale et environnementale d'un territoire. L'ARF a décidé de généraliser la démarche. Charge aux régions de s'approprier ces nouveaux indicateurs et de s'en servir.


Créer et se servir d'indicateurs sociaux, sociétaux ou environnementaux, au-delà du PIB, pour mesurer la richesse d'un territoire. L'idée qui séduit de nombreuses régions découle d'un constat : le PIB ne semble plus être un indicateur pertinent pour rendre compte du bonheur et du progrès social des habitants d'un territoire. Il est pourtant l'indicateur clé dans les comparaisons entre les pays et les régions. Il est notamment utilisé pour déterminer l'attribution des aides européennes au titre des politiques de cohésion. D'où l'envie de trouver de nouveaux indicateurs.


Créée en 2008, la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social (CMPEPS), dite "commission Stiglitz", a traité le sujet, à la demande de Nicolas Sarkozy. Son objectif : développer une réflexion sur les moyens d'échapper à une approche trop quantitative, trop comptable de la mesure de nos performances collectives et élaborer de nouveaux indicateurs. Cette velléité de donner d'autres indicateurs pour mesurer la richesse et le développement d'un territoire était déjà présente dans les travaux du Programme des nations unies pour le développement (Pnud) dans les années 1990. Une démarche dans laquelle s'inscrit la commission Stiglitz qui a suggéré de créer des indicateurs susceptibles de prendre en compte les activités non marchandes (travaux domestiques, bénévolat), les conditions de vie matérielles (revenu par catégorie sociale), l'environnement, la santé ou l'insécurité, tout en reflétant davantage les inégalités sociales, générationnelles, sexuelles, et celles tenant à l'origine culturelle. Mais bien avant 2008, certaines régions, et notamment la région Nord-Pas-de-Calais, avaient posé des jalons.


En 2003, le Nord-Pas-de-Calais a ainsi lancé le projet "Indicateurs 21" pour compléter la mesure du progrès économique par celle du progrès social et de la pression exercée par l'homme sur la nature. "Notre région a souffert d'un développement non durable avec une surexploitation de nos ressources, des défaillances en termes d'innovation industrielle… On cumulait énormément d'indicateurs négatifs, c'est ce qui nous a motivés : on ne veut plus d'un développement non durable ni répéter les erreurs du passé", explique Myriam Cau, vice-présidente au développement durable, à la démocratie participative et à l'évaluation au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, qui pilote le groupe de réflexion de l'Association des régions de France (ARF) sur l'usage des indicateurs alternatifs au PIB dans les politiques publiques. Partant du principe que la croissance assise sur le PIB ne traduit pas du tout cette surexploitation des ressources et les effets négatifs des processus de production sur l'environnement, la région s'est mise à réfléchir à des indicateurs "traduisant le développement que l'on voulait, précise Myriam Cau, pour mesurer nos progrès par rapport à nos objectifs". Lire la suite sur Localtis Info 



 

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 09:03

 

Mauvaise nouvelle pour votre porte-monnaie. Selon le magazine 60 millions de consommateursparu jeudi, les prix des produits alimentaires ont commencé à augmenter mi-avril dans les grandes surfaces. En cause : la hausse des prix des matières premières.

Café, jus de fruits, produits laitiers, farine, poissons surgelés ou en conserves... sur un panier de 92 références que suit le magazine de l'Institut national de la consommation (INC), les deux tiers des produits ont augmenté entre début novembre et fin avril. Une augmentation de 3% en moyenne. Et certains produits voient leur prix s’envoler.

Jusqu’à + 20 % pour le blanc de dinde

Selon 60 millions de consommateurs, la confiture abricot Bonne Maman affiche par exemple + 13%. Le café arabica Carte Noire + 8%. Autres aliments à connaître cette valse des étiquettes : les produits laitiers. Le beurre doux Président a ainsi pris 6% quand le prix du fromage Saint-Môret augmente de 4%. Mais la palme du produit qui a le plus augmenté revient au blanc de dinde Fleury-Michon avec une envolée de 20 % de son prix.

« Attention à l’inflation masquée et aux promotions » Lire la suite sur RMC 

 

 



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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 14:06

 


18 %... qui donnent le vertige.

En l'espace d'un an, la richesse des grosses fortunes britanniques a progressé de 18 % !

Et ce, malgré la crise et un plan d'austérité drastique qui, en mars dernier a poussé les Britanniques à descendre massivement dans la rue pour protester contre une cure de rigueur principalement endossée par les classes moyennes et populaires.

Autrement dit, une poignée de riches est toujours plus riche au détriment du plus grand nombre.

Dans le classement des grosses fortunespublié hier par le Sunday Times, le nombre de milliardaires est même passé, toujours en un an, de 53 à 73, comme avant la crise où on en a compté jusqu'à 75. Et encore, c'était un record.

Les 1000 Britanniques les plus riches peuvent dormir tranquilles. La totalité de leur fortune atteint aujourd'hui l'équivalent de 452 milliards d'euros contre 381 milliards d'euros l'an dernier.

Les sujets de Sa Majesté ("que" 257ème dans le palmarès) pourront toujours se consoler en comparant la situation de leur pays à celle pire encore des Etats-Unis où 1% des plus aisés reçoivent aujourd'hui 23 % du revenu national, contre 9 % au milieu des années 70, comme le souligne l'Observatoire des Inégalités.

La France n'est pas en reste. Lire la suite sur Le Post

 

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9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 12:37

 

En voilà une qu’elle est bien bonne !! Laurent Wauquiez veut plafonner le cumul des minimas sociaux à 75% du SMIC, soit 804,75€/mois.

 

Mr Wauquiez, créateur du fameux "Pôle emploi", dont les salariés eux, "cumulent" les dossiers : "Pôle emploi se trouve infichu de suivre les objectifs fixés par les partenaires sociaux. Au lieu d'avoir un accompagnant pour 50 demandeurs d'emploi en CRP, on en est plutôt à 150 ou 200", a expliqué Maurad Rabhi, représentant CGT au conseil d'admnistration de Pôle emploi." Pôle emploi qui par ailleurs a été, récemment épinglé par l’IGAS (Inspection générale des affaires sociales).

 

Mais, Laurent Wauquiez sait de quoi il parle en matière de cumul, puisqu’il est en même temps Ministre Ministre chargé des Affaires européennes auprès du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes ET maire du Puy-en-Velay (s’agit-il de deux emplois à mi-temps?). Le cumul d'ailleurs semble être le sport favori de 26 ministres de ce gouvernement sur 31 sans compter les élus qui perçoivent des retraites pour des fonctions qu’ils n’ont jamais tenues et certains patrons qui perçoivent entre 200 et 350 SMIC annuels tout en trouvant que le coûts  prix du travail est trop cher et donc bloquant les embauches, si ce n’est en profitant des "aides à l’emploi" et autres exonérations de charges patronales.

 

L. Wauquiez dénonce aujourd’hui, les "dérives de l'assistanat"comme "le cancerde la société française". Et si chacun balayait un peu devant sa porte ? Comment un ministre de la République peut montrer du doigt les plus pauvres d’entre nous ? Doit-on tout accepter au prétexte que nous sommes en campagne électorale ? Le cloisonnement des classes "laborieuses", entre elles : chômeurs, immigrés, travailleurs pauvres, smicards, fonctionnaires ne permettra pas à la droite de gagner 2012, mais amènera du grain à moudre à Marine Le Pen. Mauvais calcul M. Wauquiez !

 

Les prestataires des minimas sociaux, ont des devoirs, mais que dire de ces élus (ceux qui doivent avant tout montrer l’exemple) qui cumulent sans vergogne des postes largement rémunérés. Quand on fait la comparaison entre ces minimas sociaux  et les indemnités de certains élus, on voit où les efforts sont à faire !!

 

 

 

VMH

 

 

 

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 08:19

 

 

Des dizaines de hauts fonctionnaires ont le titre de préfets alors qu’ils ne le sont pas. Un copinage politique qui leur permet notamment de toucher une retraite de préfet. Parmi eux, Michel Vauzelle et Michel Delebarre.

 

C’est un scandale français, un de ces abus qui alimentent la rancœur des citoyens contre les politiques. Un de ces arrangements entre amis que l’on cache soigneusement au citoyen, mais qui coûte cher au contribuable. Certains de nos hommes politiques et certains hauts fonctionnaires ont été nommés préfets par nos présidents de la République successifs, ils bénéficient d’avantages liés à cette fonction… mais ils n’en ont jamais exercé la moindre fonction. Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans.

 

Tous deux indiquent, sur le site informatique de l’Assemblée nationale, la même profession : préfet. Pourtant, le premier est avocat de profession et le second cadre supérieur de collectivités locales. En fait, ces deux grands notables locaux du Parti socialiste qui n’ont jamais exercé les fonctions de préfet avaient été nommés à ce titre, de manière discrétionnaire, par le président François Mitterrand, en 1985 pour le premier et en 1983 pour le second.


Quel intérêt de nommer un préfet fantôme ? C’est un joli cadeau… financier, facile à comprendre. Le 28 avril 2011, Michel Delebarre a fait valoir ses droits à la retraite de préfet, à l’âge de 65 ans, tout comme l’avait fait le 15 août 2010 Michel Vauzelle. Cela permet à ces deux caciques du PS de toucher aujourd’hui une pension mensuelle de 4.000 € brut, qui vient s’ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d’élus locaux : soit 15.124 € brut (Michel Delebarre) et 9.760 € brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6.000 € net. Et cela, en toute discrétion. Lire la suite sur le site de France Soir 





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