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Qui a tué nos villages ?

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 14:30

 

La loi du 5 mars 2007 portant protection juridique des majeurs - entrée en vigueur le 1er janvier 2009 - prévoit que certains établissements sanitaires, sociaux ou médicosociaux sont tenus d'assurer une fonction de mandataire judiciaire à la protection juridique des majeurs (MJPM) pour le compte des personnes soignées ou hébergées en leur sein. C'est notamment le cas des établissements sociaux ou médicosociaux publics d'une capacité supérieure à 80 places (personnes âgées ou handicapées), ainsi que des établissements psychiatriques publics ou privés participant au service public hospitalier.

 

Nombre de ces structures se sont organisées pour mutualiser et partager un "préposé MJPM". Mais l'activité de ce dernier ne fait l'objet d'aucun financement spécifique, car le coût de ces mesures est supposé être à la charge totale ou partielle de la personne protégée, en fonction de ses ressources. Mais ce cas de figure est très loin de correspondre à la réalité et se heurte à deux difficultés majeures : les capacités financières des personnes hébergées et la complexité des règles qui président, dans une structure publique, au versement d'émoluments pour la gestion de mesures de protection. Il existe cependant une possibilité de financement.

 

Dans les établissements pour personnes âgées, l'article R.314-182 du Code de l'action sociale et des familles prévoit ainsi la possibilité de moduler le tarif d'hébergement pour tenir compte des surcoûts nets de dépenses de personnel résultant de la prestation de MJPM. Dans les établissements pour adultes handicapés, ces coûts sont également supposés être intégrés au budget global de la structure.

Une inégalité du citoyen devant la loi (…)

Source Localtis Info

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 14:29

 

 

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 18:26

 

Les autorités italiennes ont interdit l'entrée de leurs eaux territoriales à un ferry marocain transportant 1.850 personnes essentiellement des Marocains évacués de Libye, qui cherchait à se ravitailler en Sicile, a indiqué mardi un responsable portuaire italien.

 

«Le bateau se trouve au large de nos côtes, dans les eaux internationales», a déclaré à l'AFP Antonio Giummo, un responsable du port d'Augusta, en Sicile.

 

«Ils avaient demandé d'entrer dans le port pour refaire le plein de carburant. Nous leur avons dit que le ministère de l'Intérieur avait interdit leur entrée», a ajouté M. Giummo.

 

Les autorités marocaines ont assuré qu'il ne s'agit pas d'un problème lié à l'immigration clandestine.

 

«Nous sommes en train de travailler sur la procédure administrative avec nos homologues italiens pour avoir les autorisations exceptionnelles. C'est un simple problème administratif et de procédure exceptionnels», a déclaré l'ambassadeur du Maroc en Italie, Hassan Abouyoub, à la radio marocaine privée Radio-Plus.

 

Une source du ministère des Affaires étrangères marocain, ayant requis l'anonymat, a confirmé à l'AFP que «c'est une simple question administrative».

 

39 Libyens à bord (…) 

Source Libération

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 09:31

 

Nouvel appel des 39 Contre la Nuit Sécuritaire

 

EXIGEONS le retrait de ce projet loi qui va organiser le retour au "grand renfermement".

 

Masqué par une appellation toute séduisante : « Projet de loi relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge», il a été adopté au Conseil des Ministres du 26 janvier 2011, et va être débattu au Parlement au printemps.

 

Trente mille personnes ont signé avec nous l’Appel contre La Nuit Sécuritaire, lancé en réaction au discours du président de la République le 2 décembre 2008 qui assimilait la maladie mentale à une supposée dangerosité. À nouveau, le Collectif des 39* en appelle à l’ensemble des citoyens.

 

Ce discours promettait un traitement sécuritaire des malades mentaux.

 

Il a depuis largement pris corps dans la pratique quotidienne : les lieux de soins psychiatriques sont désormais truffés de caméras de surveillance et de chambres d’isolement, des grillages ont été disposés, des protocoles de neutralisation physique des patients ont vu le jour, les préfets empêchent les levées d’internements caducs.

 

Un projet de loi propose aujourd’hui un cadre juridique à cette dérive sécuritaire.

 

Adopté le 26 janvier 2011 en Conseil des Ministres, il sera discuté au Parlement le 15 mars après un simulacre de concertation.

 

- Dans un vocabulaire relevant du code pénal, il cautionne la défiance à l’égard de citoyens souffrants.

- Dans ce dispositif, seul le trouble à l’ordre public est pris en compte.

- Il instaure un changement paradigmatique sans précédent : l’institution des « soins » sans consentement en ambulatoire.

 

En effet, le projet de loi n’identifie plus seulement l'hospitalisation comme contraignante, mais les soins eux-mêmes,à l’hôpital comme à l’extérieur, avec le risque majeur de la mise en place d’une surveillance sociale planifiée.

 

Ainsi, pour répondre à l’inquiétude légitime des patients et de leurs familles, ce projet de loi, sous couvert de déstigmatisation, va instituer une logique de dérive sécuritaire induisant un contrôle inédit de la population. Il s’appuie sur un principe de précaution inapproprié.

 

La mystification est totale :

Il ne s’agit pas d’un projet de soins, mais d’un engrenage portant atteinte aux libertés fondamentales dans un état démocratique.

 

Prétendant améliorer « l’accès aux soins » et leur « continuité », ce projet propose uniquement un accès à la contrainte sans limite de durée. Il détourne la fonction des soignants vers une orientation de dénonciation, de rétention, de « soins » sous contraintes et de surveillance.

 

Il impose aux patients d’accepter des « soins » stéréotypés, protocolisés, identiques pour tous. Ils seront sous surveillance, associée à un contrôle de leur dignité : ainsi se met en place une police de l’intime. Il instaure un fichier national, « un casier psychiatrique ? », de toute personne ayant été soumise ne serait-ce qu’une seule fois aux soins sans consentement.

 

Il institue un mensonge en laissant penser que seuls les médicaments psychotropes administrés sous contrainte suffisent à soigner les patients gravement atteints : enfermés chez eux, malgré eux.

 

Une partie des citoyens a été désignée à la vindicte médiatique. Le mot schizophrène, jeté à tort et à travers, en bafouant le secret médical, n’est plus un diagnostic mais une menace, qui accable les malades et leurs familles, effraie jusqu’à leur voisinage.

 

Penser que ce projet de loi va améliorer cette situation est une déraison d’Etat. Bien plus, il risque de s’opposer frontalement à toute réforme sanitaire digne de ce nom, qui aurait pour principes élémentaires de reposer sur une fonction d’accueil, une logique ouverte et déségrégative, des thérapeutiques diversifiées centrées sur le lien relationnel et la confiance, dans la durée.

 

Ce projet va à l’encontre d’une politique de soins psychiatriques respectueuse des libertés, offrant une hospitalité pour la folie au cœur du lien social, qui allierait sécurité publique et soins à la personne.

 

Il institue la défiance envers les professionnels dans une démarche politique analogue à celle appliquée récemment aux magistrats et à la Justice, comme à d’autres professions.

- Nous voulons que les budgets subventionnent des soins et non des aménagements carcéraux, la formation des personnels, des effectifs conséquents, pour une conception humaine de l’accueil de la souffrance.

- Nous rejetons les réponses démagogiques qui amplifient délibérément l’émotion suscitée par des faits-divers dramatiques. Ces réponses ne font qu’accroître et entretenir la peur de l’autre.

- Nous voulons résister, nous opposer, avec une élaboration citoyenne de propositions pour une politique de soins psychiatriques au plus proche des réalités de terrain. La psychiatrie est l’affaire de tous.

 

Nous soignants, patients, familles, citoyens appelons au retrait immédiat de ce projet de loi.

 

SIGNER LA PETITION

 

Par Collectif des 39

  • Le Collectif des 39 s'est constitué le 12 décembre 2008, autour de l'Appel contre La Nuit Sécuritaire signé depuis par près de 30.000 citoyens. Il réunit des professionnels de la psychiatrie tous statuts confondus (en grande majorité), et des personnes du monde de la Culture et des citoyens qui nous ont rejoints.

 

Non à la réforme sécuritaire de la psychiatrie

 

 

Rassemblement

Mardi 15 mars 2011

de 16h à 20h

Place Edouard Herriot

75007 Paris.

Métro Assemblée Nationale

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 09:26

 

Promesse de 2007, le fameux « 5ème risque qui serait géré par la Sécurité sociale et les départements » va simplement devenir une rente pour les assureurs. Il faut dire que ceux-ci n'auront pas ménagé leur peine !

Retour en juin 2007 : Nicolas Sarkozy annonçait à Tours : « (...) Nous créerons, à partir de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) et en concertation avec tous les acteurs du secteur, un organisme dont le but sera de préparer notre pays au défi de la dépendance (...) Je veux que la France soit un modèle dans la prise en charge de toutes les personnes dépendantes (...) » - Archive Les Echos

Rendons nous, à présent, le 23 juin 2010 à l'Assemblée Nationale pour y écouter les députés discuter du rapport « sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes » présenté à la commission des affaires sociales, par la députée UMP Valérie Rosso-Debord et intéressons nous à la proposition 12 : « Rendre obligatoire dès l’âge de cinquante ans, la souscription d’une assurance perte d’autonomie liée à l’âge et assurer son universalité progressive par la mutualisation des cotisations et la création d’un fonds de garantie »

Danièle Hoffman-Rispal (groupe socialiste, citoyen et divers gauche ) : « (...) Quelle surprise de constater que la promesse de la création d’un cinquième risque soit en fait remplacée, trois ans après l’élection présidentielle, par un recours à l’assurance privée. Non seulement il conviendra de payer, mais en plus sans garantie de résultat ! Le rapport précise même que le système d’assurance privée se substituerait àl’APA (...) J’ajoute que l’âge de cinquante ans est celui où les compagnies d’assurance privées commencent à s’inquiéter des risques de santé des assurés au point de refuser la prise en charge de certains d’entre eux (...) »

M. le président Pierre Méhaignerie, UMP : « Il n’y a pas que les compagnies d’assurance privées. Les mutuelles pourraient également jouer un rôle important » Lire la suite sur Slovar / Marianne 2 (…)

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 09:18

 

 

Madame la Députée, Monsieur le Député,

 

Nous vous écrivons afin de vous alerter contre le projet de réforme de la loi de 1990 « relatif aux droits et à la protection des personnes faisant l’objet d’une prise en charge psychiatrique », qui doit être discuté à l’Assemblée nationale à partir du 15 mars 2011. Celui-ci marque un tournant sécuritaire gravissime concernant la psychiatrie, où le contrôle social généralisé de la normalité des comportements va remplacer l’accompagnement bienveillant des personnes en souffrance psychique.

 

Le pouvoir dévolu à l’autorité administrative d’enfermer toute personne présentant un « trouble », autrement dit tout déviant potentiel à l’ordre public, va être renforcé : sur le seul avis d’un médecin ne connaissant généralement pas le patient et soumis aux pressions, continuera de reposer la décision d’enfermement. Celle-ci pourra être prorogée indéfiniment, puisque le préfet ne tiendra pas forcément compte de l’avis du psychiatre de l’établissement mais surtout des nécessités de l’ordre public et de la sûreté des personnes, et qu’il multipliera les expertises, émanant d’experts qu’il choisira. Une scène de ménage un peu vive, une alcoolisation trop bruyante, une interpellation trop musclée, voire une simple manifestation de résistance ou d’opposition pourront ainsi conduire à un enfermement prolongé, sans raison médicale avérée.

 

Certes, pour tenir compte de la décision récente du Conseil constitutionnel, ce projet de loi prévoit que le juge des libertés et de la détention statue sur la mesure d’hospitalisation sans consentement au terme des quinze premiers jours, puis tous les six mois, pouvant en ordonner la mainlevée. Mais il est sûr que la justice ne disposera d’aucun moyen supplémentaire pour cela et, faute de compétence sur la maladie mentale, tendra à se reposer sur des experts médicaux déjà débordés ou, pire, à suivre l’injonction administrative. L’enfermement psychiatrique demeurerait en tout cas une loi d’exception. Ainsi, l’intervention du juge ne concernera pas le bien-fondé de l’hospitalisation en elle-même, qui commencera par une période d’observation et de soins de soixante-douze heures, véritable garde à vue psychiatrique.

 

Elle ne concernera pas plus les soins sans consentement en ambulatoire, y compris à domicile, dont le développement non contrôlé conduira au règne de l’arbitraire le plus total.

 

Les droits des patients et des familles seront gravement réduits : le patient ne sera informé sur ses droits que si son état le permet, et l’hospitalisation à la demande d’un tiers pourra être prononcée, aussi paradoxal que ce soit, sans demande de tiers ! Jusqu’à présent, le tiers demandeur, le conjoint, les ascendants ou descendants, pouvaient décider de la levée de l’hospitalisation. Désormais, le médecin pourra maintenir une personne hospitalisée contre l’avis de l’entourage. En outre, tout patient hospitalisé sous contrainte se verra fiché, et ce casier psychiatrique le suivra toute sa vie.

 

Le contre-pouvoir médical, comme celui des proches et des juges, sera réduit comme peau de chagrin : avec la nouvelle loi hospitalière, l’indépendance déontologique des psychiatres n’existe déjà plus puisqu’ils sont nommés par le directeur de l’établissement et sont récompensés à l’activité qu’ils produisent, ils sont autrement dit poussés à faire du chiffre et hospitaliser plus. Soumis aux pressions administratives et par peur de la faute, ils seront contraints à devenir des gardiens de l’ordre public, des experts en bon comportement ne pouvant garantir les libertés et donc la santé de leurs patients. La multiplication des certificats, fournis par des praticiens mis en rivalité et parfois triés sur le volet, conduira l’exercice médical à devenir une entreprise de contrôle régie par les lois du profit et de la concurrence. Mais cette gestion médicale de la paix sociale se paiera au prix fort : la confiance, à la base de l’alliance thérapeutique, va laisser place à davantage d’opposition et de violence de la part de patients qui auront toutes les raisons d’être persécutés.

 

Le plus dangereux est à venir : en introduisant la possibilité de soins sous contrainte à domicile, qui vont rapidement se généraliser en raison de l’encombrement des hôpitaux, ce projet de loi porte frontalement atteinte à la vie privée et à la liberté d’aller et venir. Compte tenu de l’absence de moyens alloués aux secteurs extra-hospitaliers, ces soins se limiteront la plupart du temps à injecter un neuroleptique retard, en attendant la géolocalisation, au plus grand bénéfice de l’industrie pharmaceutique et de l’ordre public réunis. Cette disposition d’une extrême gravité augure l’avènement d’une société de contrôle inédite où chacun sera tenu, au moindre écart de conduite, d’être enfermé et « traité » chez soi !

 

On voit comment l’ensemble de ce projet de loi fait glisser délibérément la psychiatrie, pratique médicale centrée sur la personne en souffrance, vers une police des comportements visant à éliminer symboliquement tout fauteur de troubles. En effet, ce n’est plus seulement le malade qui est visé, sous prétexte de dangerosité, mais l’ensemble de la population devant laquelle est agité l’épouvantail de l’exclusion morale, médicalisée, aseptisée. Il s’agit de soumettre le peuple en douceur, par la peur, en conditionnant une subjectivité passive et conformiste. Ce faisant, cette loi va aggraver la violence sociale, ce qui justifiera en retour son durcissement : cercle vicieux sécuritaire permettant au pouvoir en place de prospérer…

 

Voici venue l’ère du grand renfermement, chez soi et à l’intérieur de soi : sa seule fin est l’implosion psychologique, pour éviter une explosion sociale… Au fou !

 

Au contraire, c’est de davantage de moyens que la psychiatrie publique a besoin, de davantage de confiance et d’indépendance, au service des populations en souffrance. Il faut donc défendre la politique solidaire de secteur, et restaurer les contre-pouvoirs médical et judiciaire face à l’arbitraire d’un Etat de plus en plus policier. Il y a urgence : nous devons tous nous mobiliser pour la défense des libertés fondamentales et des valeurs républicaines, et pour la promotion de notre psychiatrie humaniste.

 

Espérant vous avoir éclairé(e) sur les dangers de ce projet de loi profondément antisocial et liberticide, et que vous aurez à cœur de lutter avec nous contre son adoption, nous vous prions d’agréer, Madame la Députée, Monsieur le Député, l’expression de notre sincère considération.

 

 

Claude LOUZOUN (USP)

Françoise DUMONT (LDH)

Jean VIGNES (SUD Santé Sociaux)

 

Source : Coordination nationale de la défense des hôpitaux / Paris, le 4 mars 2011

 

 

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 09:53

25 santé manif nationale

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 10:50

 

Le Monde s'intéresse à la « désertification médicale ».

 

Le quotidien se penche sur le département de Lozère, ou « tous les habitants ont une histoire sur la difficulté de se faire soigner » et « les médecins, eux, racontent leur épuisement. Mais les mesures visant à obliger des praticiens à s’installer dans certaines zones pourraient être supprimées par le Sénat ».

 

En effet que « le Sénat s’apprête, 18 mois après le vote du texte [loi Hôpital, patients, santé et territoire], à en retirer les deux seules mesures qui imposaient quelques efforts aux médecins ».

 

Le Monde explique que « pour veiller à l’accès de tous les Français à une offre de soins, l’une les obligeait à déclarer leurs congés, l’autre instaurait un «contrat santé solidarité». Celui-ci consistait, quand aucune autre solution n’avait été trouvée, à obliger les professionnels installés dans une zone surdotée en médecins à exercer quelques demi-journées par mois dans une zone proche de leur cabinet, mais sous-dotée ».

 

« Face à des syndicats de médecins qui ne décoléraient pas, même s’ils venaient d’obtenir une hausse de 1 euro du prix de la consultation, le gouvernement a annoncé qu’il reculait, au congrès de la CSMF ».

 

« Il semble loin le temps où Nicolas Sarkozy disait vouloir jouer la carte de la sévérité avec les médecins. […] Désormais, il n’y en a plus que pour «l’incitation», avec l’aide à la création de maisons de santé ou les bourses d’études de 1 200 € par mois pour des étudiants qui, en contrepartie, s’engagent à exercer plusieurs années où des médecins manquent ». (…) 

Source Informations hospitalières

 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 09:49

 

 

Notre ministre Mme Bachelot a validé l’ordonnance Ballereau du 15.01.2010; les conséquences sont catastrophiques…
Au plus tôt en 2013 et au + tard en 2016, les laboratoires d’analyses médicales de proximité, VOTRE laboratoire et tous les autres auront probablement DISPARU au profit d’USINES à analyses (une par département pour les départements qui le « méritent »; pour les départements les + ruraux il faudra faire un peu + de route…).

Pourquoi ? Et bien en vertu d’une ordonnance parue en 2010 qui livre le « marché » de l’analyse médicale aux FINANCIERS du CAC 40…

Parmi ces groupes financiers qui ont déjà largement entamé les rachats massifs de labo, figurent des assurances de santé privées, peut-être la votre, qui auront ainsi accès à vos données médicales et pourront « personnaliser » vos factures…

Il y a une solution pour s’opposer à ce scandale : FAIRE CIRCULER massivement et SIGNER cette pétition
50 000 signatures à ce jour; c’est peu dans l’absolu mais au vu de la discrétion de cette ordonnance, c’est beaucoup !
C’est parce que très peu de gens sont au courant que cette réforme peut passer; il faut donc la REVELER au grand jour : DIFFUSEZ CE MESSAGE, DIFFUSEZ LE LIEN DE LA PETITION  SIGNEZ ET FAITES SIGNER !!!
cordialement
Annie Vatré
médecin biologiste
**********

Témoignage d'une infirmière.

Objet : les politiques détériorent nos conditions de santé

 

Il faut que je vous raconte la dernière de Roselyne, et je compte sur vous pour faire passer !

 

Aujourd'hui, j'avais formation obligatoire sur les prélèvements (sanguins et autres).

 

Là, le directeur du principal labo avec lequel notre hôpital travaille nous apprend (tenez-vous bien !) que nous, les infirmières, n'avons plus le droit de faire les prises de sang !!!

 

D'après la dernière ordonnance de notre chère ministre de la santé (donc, pas de passage devant députés et sénateurs !), les laboratoires, pour subsister, devront passer une certification assez contraignante et compliquée, et pour ce faire, doivent, entre-autres, se porter garants du préleveur (c'est à dire, nous, en

l'occurrence !).

 

Conséquence immédiate : les infirmières ne seront autorisées à prélever que si elles ont été formées et agrées par le labo dans lequel le prélèvement est analysé ! Exit, donc, les infirmières intérimaires ou remplaçantes...

 

Seconde conséquence, et non des moindres : les prélèvements à domicile seront désormais interdits ! Les patients devront donc se rendre au laboratoire par leurs propres moyens, quel que soit leur état ou bien se faire hospitaliser !

 

Troisième conséquence : les laboratoires étant tenus de s'équiper de machines hyper-performantes, avec le moins de personnel possible, (ah oui, parce que j'ai oublié de vous préciser que l'état a décidé de diminuer fortement le remboursement des examens sanguins aux laboratoires !) pour pouvoir continuer à fonctionner, ils vont devoir se regrouper (but final avoué : 1 à 2 labos seulement par département !!!).

 

Bref, les hôpitaux de taille moyenne qui possèdent leur propre labo vont le fermer (c'est déjà fait à Paoli-Calmette, par exemple, Cavaillon et Orange vont suivre) et il faudra donc se déplacer vers un grand plateau technique pour faire les examens qui ne sont pas hyper-courants. Comme ces grands plateaux techniques

seront les seuls à accueillir une grande partie des examens à réaliser, nous n'aurons les résultats qu'au bout de plusieurs jours (et mieux vaut ne pas en avoir besoin un vendredi après-midi !)

 

Enfin, cerise sur le gâteau : en toute discrétion, il a été décidé que désormais le directeur d'un labo n'a plus besoin d'être biologiste !

 

La Générale de Santé, ainsi que d'autres grands groupes financiers sont donc en train de racheter tous les labos de France et de Navarre et il devient donc impossible à un médecin biologiste de posséder son propre labo...

 

Voilà, je ne peux vous conseiller qu'une seule chose : surtout, ne tombez pas malade ! Et si toutefois cela vous arrivait malgré tout, déménagez aussitôt vers une grande ville, seul moyen d'ici très peu de temps de pouvoir être soigné dans des conditions acceptables !

 

P.S. : Je viens d'entendre aux infos que le gouvernement envisage sérieusement de réduire les cotations des examens radiologiques : ça ne vous rappelle pas quelque chose ???

 

Nous avions le meilleur système de santé au monde, mais c'était avant que le gouvernement Sarkozy n'arrive au pouvoir !

 

Encore un grand merci à tous ceux qui ont voté pour lui !!!

 

Une infirmière démoralisée et dégoûtée...

 

J'ai fait suivre l'info à une copine biologiste, voici sa réponse

 

**********

 

Bonjour,

 

Étant biologiste directrice d'un petit labo (3 personnes) de proximité, je confirme cette info. L'ordonnance est passée en janvier 2010 et nous avons jusqu'en 2013 pour nous mettre aux nouvelles normes. Ce qui est

totalement impossible pour les petits et moyens labos vu le coût car bien évidemment tout cela n'est pas gratuit. Donc pour ma part, étant trop petite, je suis condamnée à disparaître!!! A 54 ans c'est un peu dur à avaler!!!

 

Quant aux regroupements de labos c'est un pis aller, pour faire face aux structures financières qui attendent ( comme pour les cliniques) de racheter et rentabiliser au maximum aux dépens de la relation avec les patients. Des labos traitant plus de 1000 dossiers jours ne peuvent être à l'écoute de la personne. Et effectivement à terme il n'y aura plus que 1 ou 2 labos par département y compris pour les labos des petits hôpitaux. Ceci est le système américain, allemand, et autres pays européens.

 

Voilà donc l'avenir de la santé vendue aux grands groupes financiers.

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 09:13

 

Je suis assez catastrophée en ce moment, car dans aucun média, aucune presse, même dans les discours de nos chers politiques, personne ne parle de ce qui se passe du côté de l'hôpital public... Et pourtant, moi qui le vis de l'intérieur, je vous garantis qu'il y a de quoi sauter au plafond (peut-être autant que les fautes d'orthographe dans ce mail, je m'en excuse...!).

 

Tout ce qui va suivre est un peu compliqué, peut-être, mais nécessaire pour vous expliquer ce qui se passe sur le terrain.

 

Je suis infirmière dans un service de Médecine adulte (Médecine interne et thérapeutique, pavillon 5, hôpital Bellevue à St-Etienne) avec une capacité d'accueil de 21 patients, dont 95% est muté directement des urgences. Autrement dit, la plupart ne sont pas encore très stabilisés sur le plan médical et ont donc besoin d'une surveillance étroite et efficace de la part des infirmiers et aide-soignants.

 

Les femmes de ménage (ASH) ont elles aussi un rôle important, car au détour d'un couloir ou pendant qu'elles nettoient une chambre, elles peuvent être les premiers signaux d'alarme d'un patient en détresse. Sans parler de leur travail primordial pour assurer l'hygiène des services, rôle majeur dans la lutte des infections nosocomiales.

 

Nos équipes s'organisent ainsi : (les équipes de jour et de nuit sont indépendantes, je ne travaille que le jour matin-soir)

2 infirmières + 2 aide-soignantes + 1 ASH le matin

2 infirmières + 2 aide-soignantes + 1 ASH le soir

1 infirmière + 1 aide-soignante la nuit

 

Ceci est ce qu'on appelle le service minimum, autrement dit, c'est le minimum réglementaire pour assurer la sécurité des patients. Or il faut savoir que nous n'avons jamais de personnel en plus et que la tendance actuelle est de nous faire tourner en sous-effectif de manière presque systématique les soirs et les week-end, soit un seul infirmier pour 21 patients.

 

Depuis 2 mois, une de mes collègues infirmières a démissionné et n'est pas remplacée, une autre est en arrêt de travail qui risque d'être prolongé et n'est pas non plus remplacée. Nous ne sommes donc plus que 6 infirmiers au lieu de 8 à assurer un roulement sur 4 semaines, jours de semaine, week-end et fériés compris. Alors nous effectuons 1 puis 2 puis 3 week-end supplémentaires (nous en travaillons déjà 2 sur 4 habituellement) et ainsi de suite pour que le service tourne, avec des jours de repos qui sautent et des alternances de rythme incessantes. Si bien qu'il devient impossible de prévoir quoi que ce soit en dehors de la vie au CHU, sous peine de devoir annuler au dernier moment pour cause : boulot!

 

Samedi dernier, une autre collègue s'est arrêtée et, étant la seule infirmière du soir, il n'y avait donc personne pour prendre la relève du matin... C'est un infirmier des urgences qui a été détaché de son service pour venir dans le nôtre, qui a assuré les soins de nos 21 patients, alors qu'il ne les connaissait pas, et qui a dû faire face en plus à une situation d'urgence vitale de l'un d'eux...

 

Une des ASH est arrêtée depuis 1 an en étant remplacée de manière très ponctuelle, obligeant les 3 ASH restantes du service à se partager un roulement sur 4 semaines, jours de semaine, week-end et fériés compris. Leur tâche est de nettoyer à elles seules, tous les jours, la totalité des 16 chambres du service de fond en comble (vitres, mobilier, murs, WC), les bureaux médicaux, les pièces de vie (office, douche, WC, couloirs), la salle de soins...

 

Il faut savoir que le CHU de St-Etienne est en pleine réorganisation, puisqu'un gros complexe est en fin de construction à l'hôpital Nord, promettant parait-il des technologies de pointe, des locaux modernes et surtout des soins efficaces et de qualité...

 

Alors expliquez-moi comment être à la hauteur de ces exigences quand le personnel est déjà largement en sous-effectif? L'hôpital refuse d'embaucher, car déficit budgétaire, mais préfère faire appel à l'intérim, qui coûte plus cher que des contractuels...

 

Hier, j'étais normalement en 'repos' et j'ai passé une bonne partie de ma journée à démarcher la Médecine du Travail, les syndicats et à parler avec notre chef de service, pour essayer de trouver des solutions pour que notre direction nous entende...

 

Nous sommes par chance soutenus par notre chef de service, qui connaît la valeur de notre travail et sait que nous ne protestons pas pour rien. Il nous connaît suffisamment pour lui même remuer ciel et terre pour qu'on s'occupe du sort des soignants à l'hôpital. Il nous soutient par ce que lui-même est très inquiet de la situation et voit notre gouvernement asphyxier le service public hospitalier, or lui a choisi de travailler au CHU par foi en ce service public et dans le respect du serment d' Hippocrate.

 

Je dors très mal et pour être honnête je pense au boulot constamment. J'ai peur que le stress me fasse oublier un soin, que la pression m' empêche de prendre le temps avec un patient déprimé, que la fatigue me fasse faire un mauvais calcul de dose, administrer un produit au mauvais patient... J'ai peur que ce métier que j'aime me transforme en assassin, involontairement, par ce qu'on aura laissé la situation se dégrader. Parce que nous sommes tous responsables : je suis l'infirmière d'aujourd'hui mais nous sommes tous les patients de demain. VOUS pouvez être au bout de ma seringue, ou votre mari, votre enfant, votre Je vis l'insécurité dans mon travail, alors que je le maîtrise pourtant. Mais je suis humaine avant tout.

 

Vous serez ceux qui pâtirez du manque de soignants dans les services :

je n'aurai pas pu prendre le temps de vous donner des nouvelles du patient que vous aimez, je n'aurai pas pu gérer 2 situations d'urgence à la fois... Faut-il attendre qu'il y ait des morts pour réagir et prendre conscience de ce qui se passe dans les hôpitaux???

 

Aujourd'hui, j'ai besoin de vous. Merci de bien vouloir transférer ce mail de manière la plus large possible, pour informer le plus de monde possible. Si vous connaissez des personnes du monde hospitalier, journalistique, politique ou autre, n'hésitez pas à les solliciter.

Il faut se mobiliser en masse pour être plus efficace, moi toute seule, je n'intéresse personne.'

 

Merci pour votre attention!

 

Note du webmaster :

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Caravane Insoumis du Haut Vaucluse 2