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  • : Républicaine donc de Gauche, parce que "capitalisme, libéralisme,mondialisation économique" sont antagonistes avec notre devise "liberté, égalité,fraternité" ;la déclaration des droits de l'Homme et du Citoyen ; le préambule de la constitution de 1946 ; la déclaration de Philadelphie et le Conseil National de la Résistance.
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Qui a tué nos villages ?

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23 août 2019 5 23 /08 /août /2019 08:39

Les gilets jaunes d'Aurillac ont participé à l'ouverture du festival.

 

Ils seront jusqu'à samedi inclus sur leur stand

 

"LA FIÈVRE JAUNE" (pastille 97),

 

place St Géraud

 

de 11h00  à 22h00

 

Vous pourrez les rencontrer, discuter, proposez vos revendications et...

 

signer pour le référendum sur la privatisation des Aéroports de Paris.

 

 

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21 mai 2019 2 21 /05 /mai /2019 13:55

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21 mai 2019 2 21 /05 /mai /2019 13:48
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9 septembre 2018 7 09 /09 /septembre /2018 08:35

Reportage du rassemblement dans la presse :

France3 Régions

 

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25 avril 2018 3 25 /04 /avril /2018 17:22

D'abord centré par le gouvernement sur le statut des cheminots, le débat public sur la réforme du rail s'est déplacé vers le thème de la privatisation de la SNCF. C'est une victoire idéologique pour les cheminots mobilisés.

Les citoyens peuvent constater à cette occasion que les grévistes ne sont pas préoccupés uniquement par leur statut mais aussi par le sort du service public ferroviaire. En défendant leur outil de travail, ils défendent un patrimoine collectif du peuple français.

Mal à l'aise sur ce terrain, le gouvernement et ses soutiens se sont empressés de jurer que la SNCF ne serait pas privatisée. Les médiacrates ont embrayé en dénonçant les « procès d'intention » des syndicats et même la « fake news » de la privatisation selon la radio publique France Info.

Cette privatisation n'a pourtant rien d'un fantasme. Les preuves d'un risque de privatisation sont multiples. Il y a d'abord les précédents de services publics transformés selon le même scénario que l'actuelle réforme de la SNCF et finalement privatisés. C'est même le cas de la quasi totalité d'entre eux !

Par exemple, en 2004 le gouvernement Raffarin tenait à propos d'EDF et GDF, exactement le même discours que celui qu’Édouard Philippe tient aujourd'hui à propos de la SNCF. La transformation de ces entreprises n'avait pas pour but de les privatiser et elles ne seraient pas privatisées, engagement formel de l'Etat. GDF a pourtant été privatisée dans la foulée et des actionnaires privés sont entrés au capital d'EDF.

Le même scénario s'est produit pour France Telecom dont le gouvernement Rocard avait promis en 1990 que l'Etat resterait le seul actionnaire … avant que son capital ne soit ouvert au privé par Dominique Strauss Kahn en 1997 !

Il existe donc une continuité logique entre la transformation en société anonyme d'un service public et sa privatisation à terme. Alors qu'un établissement public ne peut par définition être vendu, une société peut l'être et c'est même sa vocation d'avoir plusieurs actionnaires. D'autres éléments de la réforme envisagée par le gouvernement tendent à préméditer la privatisation de la SNCF. Alors qu'il pourfend d'habitude les déficits publics, le premier ministre s'est mystérieusement déclaré ouvert à la reprise par l’État de la dette de la SNCF : cela n'a d'autre explication rationnelle que de rendre l'entreprise financièrement attractive à long terme pour des capitaux privés. Idem pour le découpage des activités ferroviaires en filiales, plus faciles à vendre en bourse que l'ensemble de l'entreprise. Avec la réforme envisagée, la question n'est donc pas de savoir si la SNCF sera privatisée mais quand. Empêcher cette catastrophe ne dépendra pas que du nombre de jours de grève des cheminots. C'est une bataille idéologique dont les tous les citoyens peuvent s'emparer s'ils veulent rester maître d'un service public vital pour l'avenir du pays.

Laurent Maffeïs

 

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13 avril 2018 5 13 /04 /avril /2018 15:12
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26 mars 2018 1 26 /03 /mars /2018 14:42

Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron en avait fait un argument majeur de sa candidature : contrairement à ses prédécesseurs, il annoncerait les mesures qu’il appliquerait une fois élu. Les Français sauraient donc à quoi s’attendre. Or, moins d’un an après son élection, voici qu’il met en chantier une réforme, ou plutôt une contre-réforme, majeure qui n’a jamais été soumise au vote de nos concitoyen.es. Elle engage la privatisation de la SNCF, le dépérissement du service public du rail, déjà par ailleurs bien entamé, et la fin du statut des cheminots.


 

Ce projet n’a donc aucune légitimité démocratique. Il en a d’autant moins que le gouvernement veut le faire adopter par ordonnances, réduisant ainsi les droits du Parlement à portion congrue, alors même qu’il dispose d’une majorité pléthorique à l’Assemblée. Cette privatisation annoncée, couplée avec l’ouverture totale à la concurrence, c’est la cohésion territoriale, déjà fragilisée, qui est en danger de mort avec la fin programmée du service public ferroviaire.


 

Elle se traduira par la fermeture des lignes non rentables, notamment les petites lignes de desserte locale, une augmentation des tarifs, un entretien du réseau encore plus défectueux car les entreprises privées, poussées par la recherche d’une rentabilité financière toujours plus grande, ont toujours tendance à rogner sur la sécurité. L’exemple du Royaume-Uni est de ce point de vue emblématique : suite à la privatisation, les incidents et les retards se sont multipliés, les tarifs ont fortement augmenté, et l’État britannique a été obligé de verser chaque année 4,6 milliards d’euros de subventions aux compagnies privées qui n’ont pas assez investi. Les enquêtes d’opinion montrent régulièrement qu’une très large majorité de la population est favorable à une renationalisation. 


 

De plus, alors qu’il serait nécessaire de développer le transport ferroviaire dans la perspective de la transition écologique, rien n’est prévu pour un rééquilibre de la route vers le rail. Pire une privatisation de la SNCF, qui verrait la rentabilité financière devenir le critère absolu, serait un obstacle de taille à un tel processus. Tribune à l’initiative d’Attac et de la Fondation Copernic

La suite sur Attac
 

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24 mars 2018 6 24 /03 /mars /2018 14:56
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3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 10:55

Muriel Ressiguier, interroge la Ministre de la Transition énergétique et solidaire chargée des

Transports, sur les préconisations du rapport dit « Spinetta » concernant les petites lignes ferroviaires en France.
Le rapport « L'avenir du Transport ferroviaire », remis par Jean-Cyril Spinetta le 15 février dernier, à Monsieur Le Premier ministre, Edouard Philippe, est construit autour de deux axes principaux :

« Le premier établit le constat d’un système de transport ferroviaire peu performant, coûteux pour les finances publiques, reposant sur des modèles économiques structurellement déséquilibrés [...]

Le second rassemble les recommandations de la mission autour de trois thèmes principaux : recentrer le transport ferroviaire dans son domaine de pertinence, créer les conditions d’un retour à l’équilibre économique, et préparer l’ouverture à la concurrence. »


Un rapport qui ne prévoit pas de fermetures unilatérales par l’exécutif. Il compte augmenter fortement la redevance payée par les régions pour utiliser le réseau ferroviaire et les pousser à fermer des lignes tout en rejetant sur elles la responsabilité de la décision.

Nous nous trouvons face à un rapport dans la droite ligne de la doxa libérale habituelle. Au lieu de toujours pointer le « coût » que peuvent engendrer les services publics, nous devrions garder à l'esprit qu’il s'agit en réalité d’un investissement de l’Etat pour l’intérêt général.

Les petites lignes participent au maillage du territoire, au développement économique de nos communes et sont un moyen de transport écologique et durable. La fermeture pure et simple de 9000 kilomètres de voies, aurait des conséquences désastreuses.

Sur la période 2006-2015, les contrats de plan Etat-Région (CPER) ont permis d’investir 1,5 milliard d’euros pour pérenniser les petites lignes et 1,7 milliards sont prévus pour 2015-2020 , ce qui est déjà peu au regard de l’état inquiétant des réseaux de chemins de fer.

Ce rapport remet en cause les CPER mais ne semble pas s’insurger contre le coût exorbitant de grands projets inutiles, comme par exemple celui de la nouvelle gare LGV de la Mogère (un partenariat public privé) : cette gare « fantôme », au coût de 200 millions d’euros, où circuleront seulement huit trains par jour !

En réalité, il est vital de pérenniser ces petites lignes. En Occitanie, par exemple, les lignes de proximité représentent 50 % des lignes du territoire, contre 30 % en moyenne au niveau national. Si le rapport était appliqué, cette région qui est une des plus vastes de France, serait grandement pénalisée et cela entraînerait une véritable injustice territoriale, car le rail y est un enjeu majeur de désenclavement, d'aménagement du territoire et de développement économique.

En poursuivant la fermeture de ce réseau, le gouvernement irait à l’encontre de ses propres préconisations environnementales.

Le gouvernement, qui semble s’inspirer de ce rapport contesté pour préparer une nouvelle réforme de la SNCF, inquiète notamment l’association des maires de France, les associations des usagers et les syndicats de cheminots.

Derrière la baisse des dépenses publiques, leitmotiv libéral d’usage, il s’agit en fait de la suppression du statut des cheminots et de la fin du service public indispensable qu’est la SNCF, dont la privatisation avait déjà commencé.
 

Madame la ministre, allez-vous maintenir un investissement pour le développement des petites lignes en France? Pouvez-vous certifier qu’il n’y aura pas de désengagement de l’état en transférant la responsabilité et la charge d’exploitation aux seules régions? Et vous engagez-vous à maintenir le statut des cheminots?


 

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1 mars 2018 4 01 /03 /mars /2018 13:16
 
Le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin a justifié la réforme du ferroviaire en arguant que "chacun des Français, qui prend ou pas le train, paie chaque année 340 euros pour faire fonctionner la SNCF". Une ligne d'argumentation rodée mais fallacieuse.

Quand les "Grandes gueules" et un ministre de la République se rejoignent. "J'avais lu une étude, je crois que ça coûte 1.000 euros à chaque Français, la SNCF ! 1.000 euros à chaque Français, même ceux qui ne prennent pas le train !", s'étranglait il y a peu l'éditorialiste Olivier Truchot sur RMC. Dans une belle communauté de pensée, le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin a abondé dans le même sens lundi sur RTL, lançant : "Chacun des Français, qui prend ou pas le train, paie chaque année 340 euros pour faire fonctionner la SNCF".

Alors, qui a le bon compte ? En réalité, le fameux rapport Spinetta, récemment remis au gouvernement, explique que la SNCF coûte 200 euros par Français et par an. Pour arriver à son propre chiffre, comme l'a expliqué ce mercredi 28 février sur BFMTV le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin a fait sa petite sauce comptable, ajoutant à l'addition "les 3,5 milliards d'euros pour le régime spécial des retraites" et ne comptant que les Français qui payent des impôts. Ce qui dément au passage le gouvernement quand il prétend ne pas chercher à noircir le tableau : dans ce cas, pourquoi Gérald Darmanin n'a-t-il pas simplement repris le chiffre référence du rapport Spinetta ? Quoi qu'il en soit, 200 ou 340 euros par Français, est-ce une somme si colossale pour entretenir un réseau de 30.000 kilomètres de rails, et de 15.000 trains transportant 5 millions de passagers par jour ? La suite sur Marianne

 

Lire aussi :

Réforme de la SNCF : les "privilèges" du statut du cheminot sont surtout des fantasmes

 

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