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Qui a tué nos villages ?

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 18:05

 

Plusieurs agences Pôle Emploi étaient occupées mardi notamment à Lyon, en Bretagne ou en région parisienne par des militants de différentes organisations, dont les Indignés, suivant un appel à "occuper Pôle Emploi" à la veille du sommet social organisé par l'Elysée.

Une trentaine de personnes avaient investi dans l'après-midi les locaux d'une agence de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), a rapporté à l'AFP un porte-parole du collectif les Désobéissants, présent sur place.

En Bretagne, trois agences (à Rennes, Quimper et Pontivy) étaient occupées "dans le calme" mardi, selon la direction régionale de Pôle emploi.

A Lyon, plusieurs dizaines de personnes - une cinquantaine selon la CGT, une trentaine selon Pôle Emploi - ont fait irruption mardi matin dans une plate-forme de traitement.

Enfin à Toulouse, une vingtaine de personnes se sont réunies devant une agence du centre, provoquant sa fermeture, a rapporté Thomas Domenech, syndicaliste CGT.

Par ailleurs, des membres du cabinet du ministre du Travail devaient recevoir mardi après-midi des associations de chômeurs, qui demandent à participer au sommet social de mercredi.

Un sommet qui intervient "après plus d'un mois de silence de la part du gouvernement et à l'annonce d'un mouvement de protestation dans toute la France", souligne dans un communiqué le collectif "Les raisons de la colère", qui réunit les principales associations de chômeurs.

Depuis quelques jours, un appel à "occuper Pôle Emploi" a été lancé sur Internet par des associations de chômeurs, d'altermondialistes et d'intermittents, ainsi que les Indignés. Ces mouvements ne sont cependant pas coordonnés et l'origine de l'appel reste inconnu. Lire la suite sur Les Échos


Lire aussi :


Pôle emploi Fréville occupé par des chômeurs et précaires


Quimper. Une manifestation devant une agence Pôle emploi

 

Suivre sur Facebook "Occupons Pôle Emploi"

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 19:17

 

 

Depuis 2007, la SNCF a décidé de verser un dividende à l’Etat qui est propriétaire du groupe ferroviaire et son unique actionnaire. En 2010, le groupe de transport avait versé 69 millions d’euros à l’Etat, et au titre de l’année 2011 la SNCF va verser un dividende record à l’État français de 230 millions d’euros. Ce montant traduit une très bonne performance opérationnelle en 2011 et correspond à 30% du résultat net. Et quels sont les projets du gouvernement devant un si bon résultat ? Et bien, pour continuer la logique capitaliste de destruction des entreprises publiques, l’Etat va ouvrir ce secteur à la concurrence, et peut-être plus !

 

Pour cela tous les coups sont permis, les méthodes managériales directement importées de chez France Télécom sont responsables de l’augmentation de la souffrance au travail et la direction de la SNCF a mis en place une véritable politique de répression syndicale, destinée à faire peur, à faire taire et à décourager les militants qui luttent et dérangent les projets du gouvernement. Depuis plusieurs années, la direction et le gouvernement font tout pour que les conflits dégénèrent en grèves impopulaires, relayés par les médias aux ordres. Ce sont les mauvaises décisions politiques ou patronales qui sont responsables de ces « prises en otage » décriées. Malheureusement, c’est celui qui détient le monopole des médias qui donne l’image de la grève dans un conflit social. Ensuite il est facile d’effectuer un sondage laissant apparaitre que prés de70% des français se disent favorables à l’ouverture à la concurrence du marché ferroviaire.

 

Le 11 décembre 2011, 85 % des horaires de train SNCF ont été modifiés pour préparer l’arrivée des concurrents privés. La modification des horaires a été décidée afin de libérer des créneaux horaires aux nouvelles entreprises ferroviaires privées. La date du 11 décembre n’a d’ailleurs pas été choisie au hasard  : ce jour-là, c’était l’arrivée du premier train de voyageurs privé. Un train de nuit entre Venise et Paris, exploité par Thello, une nouvelle société créée par Veolia Transdev et Trenitalia. Une ouverture à la concurrence internationale qui officialise la fin du monopole de la SNCF. Remarquons au passage que Veolia est de plus en plus présent dans notre vie de tous les jours, peut-être qu’un jour nous payerons directement nos impôts à cette multinationale ! La suite sur AgoraVox 

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 13:13

 

La collaboration école-police-justice fonctionne bien. Surtout lorsque les responsables des syndicats de ces secteurs échangent sur la façon de manager la pénurie. Mercredi 30 novembre ils ont prévenu à l'unisson: "On ne peut plus faire aussi bien avec moins".

 

Mercredi après-midi, les chefs d’établissement du SNPDEN, le principal syndicat des proviseurs, ont invité des syndicats de la police, ceux des inspections, l’USM pour les magistrats et le syndicat des managers de la santé à discuter de l’état de leurs troupes après cinq années de RGPP. Si la veille le ministre Luc Chatel expliquait les “vertus de la RGPP dans l’éducation”, c’est plutôt un état des lieux inquiétant qui est ressorti de cette réunion. Un management public au bord du burn out.

 

Services publics hors la loiLa justice et l’hôpital sont hors la loi, “l’école le devient parfois”, ont ajouté des proviseurs en écho à une situation catastrophique dépeinte par Virginie Duval la secrétaire générale de l’Union syndicale des magistrats, USM, ou de Philillpe Blua, président du syndicat de santé et directeur de deux hôpitaux.

Dans la justice on fait dorénavant des audiences sans greffier ce qui n’est pas prévu dans les textes; à l’hôpital on hospitalise en surnombre. “Parce qu’on ne va pas laisser mourir les gens”... comme le rappelait Philippe Blua. “Et demain, serons-nous capables de faire face à une crise majeure sanitaire?”, se demandait le syndicaliste, de plus en plus dubitatif.

 

Dans la police, ce n’est pas mieux. “150 000 policier, 190 000 agents de sécurité privés”, précisait Sylvie Feucher, la secrétaire générale du syndicat des commisaires de police. Un glissement vers le privé qui inquiète aussi Philippe Capon, le secrétaire général de l’UNSA police. Comme la sollicitation des jeunes retraités pour reprendre du service. Situation commune avec l’éducation nationale.

 

Burn out des managers Lire la suite sur Le Monde 

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 09:50

 

Confrontés à des mécontentements d'usagers concernant la mise en place des nouveaux horaires le 11 décembre prochain, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF) ont annoncé mardi 8 novembre 2011 la nomination d'un médiateur uniquement dédié à ces problèmes.

 

« Depuis l’annonce des nouveaux horaires, nous avons mené une nouvelle concertation avec les élus et les usagers mécontents. Nous avions identifié une centaine de problèmes : 75 à 80 ont été résolus et pour les difficultés restantes nous nommerons un médiateur », a annoncé Guillaume Pepy, président de la SNCF, lors d’un point presse organisé conjointement par la compagnie ferroviaire et RFF.

 

85 % des horaires seront modifiés - MM. Pepy et Hubert du Mesnil, président de RFF, ont rappelé que 85% des horaires des trains allaient changer le 11 décembre 2011, contre environ 30% chaque année. Pour certains trains, le temps de parcours pourra être rallongé de quelques minutes, pour d’autres de plus d’une heure. Ce bouleversement a des origines multiples : le développement du cadencement (qui consiste à faire rouler des trains à horaires réguliers), le lancement de la ligne Paris Rhin-Rhône (qui par ricochet a des répercussions sur les autres lignes) et surtout la multitude de travaux prévus sur le réseau.La suite sur La Gazette des Communes 

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 13:28

 

 

Alors que le gouvernement devrait annoncer dans quelques mois un calendrier d'ouverture à la concurrence de certaines lignes ferroviaires, le Centre d'analyse stratégique éclaire dans un rapport les bénéfices que peuvent en tirer les collectivités. Sans pour autant omettre les risques que représente un tel changement.

 

Dans la continuité du rapport Grignon publié en mai dernier, le Centre d’analyse stratégique (CAS) décrypte dans un rapport présenté ce 5 octobre les volets stratégiques et prospectifs de l’ouverture à la concurrence des transports ferroviaires. Volontairement, il ne développe ni le volet social ni le cas francilien. Il rappelle que la Commission européenne a prévu d’étudier l’an prochain un projet de réglementation sur cette ouverture et qu’il ne faut donc pas tarder à préparer le terrain, en s’interrogeant pour commencer sur les bénéfices que peuvent en tirer les collectivités. Pour Claude Abraham, président du groupe de travail à l’origine du rapport, cette ouverture à la concurrence est "inéluctable". "Les régions ont tort de s’y opposer fermement, car elles s’exposent au risque de mal maîtriser les obligations auxquelles elles auront tôt ou tard à faire face. Et donc à subir le changement sans l’anticiper", avance-t-il.

 

Ce rapport se penche sur les cas étrangers. Un exercice presque classique, mais dont il tire quelques chiffres intéressants. En Suède, l’ouverture a réduit d’environ 20% le coût des services de transport ferroviaire supportés par les collectivités publiques (Etat et collectivités locales). Une vingtaine d’entreprises y quadrillent un marché toujours dominé par l’opérateur historique. En Allemagne, le degré d’ouverture varie selon les Länder et a contribué au développement de l’offre et du cadencement. Mais l’ouverture y a été opérée dans le cadre d’une vaste réforme du secteur. Or, en France, c’est bien ce qui inquiète : un tel changement ne nécessitera-t-il que des ajustements ou bousculera-t-il un système déjà fragilisé sur bien des points ? Autre risque : que le parc de matériel roulant soit moins bien optimisé en cas de partage de certaines dessertes entre l’opérateur historique et un concurrent.

La piste de l'allotissement par groupes de lignes Lire la suite sur Localtis Info

 

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 06:55

 

 

La SNCF fête le 30e anniversaire du TGV samedi 24 septembre. Mais le coeur n'est pas à la fête pour tout le monde. Eclairage de Marc Fressoz, auteur de "F. G. V., faillite à grande vitesse".

Dans votre livre, vous poussez un coup de gueule : la privatisation du rail est en cours, écrivez-vous, et nous n’y avons vu que du feu…

- Les syndicats et les politiques étaient trop occupés à ferrailler avec Bruxelles pour freiner la libéralisation des chemins de fer. De ce point de vue, d’ailleurs, ils ont plutôt réussi. La France est l’un des pays d’Europe les moins ouverts à la concurrence, hormis dans le fret.

La privatisation est arrivée par là où on ne l’attendait pas : les voies. Pour financer les 2.000 kilomètres de lignes promises par le Grenelle de l’environnement, l’Etat, qui n’a plus un sou en caisse, doit faire appel à des capitaux privés.

Tous les projets qui démarreront après 2016 ont été confiés à des concessionnaires. On y retrouve les mêmes acteurs que dans les autoroutes : Vinci, Eiffage et peut-être, demain, Bouygues.

Vous affirmez que les partenariats public-privé qui ont été signés, les "PPP", l’ont été au seul profit des grands groupes. L’Etat s’est-il fait avoir ?

  • Difficile de voir ça autrement. Les investissements sont en effet partagés entre public et privé, mais seules les entreprises touchent les bénéfices. Prenez la ligne Tours-Bordeaux, qui est le plus grand PPP jamais conclu en Europe, avec un montant des travaux de 6,8?milliards d’euros. Lire la suite sur NouvelObs 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 07:58

 

 

Trois arrêtés parus au Journal officiel du 23 juillet 2011 témoignent d'une accélération du mouvement de départementalisation des CAF, consistant à passer d'une situation de départ avec 123 CAF en métropole à un dispositif reposant sur la base d'une CAF par département.

 

Si plusieurs opérations de regroupement ont déjà eu lieu (CAF du Doubs, de l'Hérault, de l'Oise ou, plus récemment, de la Loire par fusion des CAF de Saint-Etienne et de Roanne, et de Maine-et-Loire par fusion des caisses d'Angers et de Cholet...), les trois opérations officialisées par les arrêtés du 13 juillet 2011 revêtent une importance particulière. Celle-ci tient d'abord à l'ampleur de l'opération : les quatorze caisses préexistantes doivent en effet donner naissance à seulement trois CAF départementales. La seconde caractéristique des fusions prévues par les arrêtés du 13 juillet tient à la nature des départements concernés.

 

Il s'agit en effet de trois des plus grands départements français : le Nord, le Rhône et la Seine-Maritime. Dans cette dernière, les CAF de Dieppe, d'Elbeuf, du Havre et de Rouen vont se regrouper pour donner naissance, le 20 octobre prochain, à la CAF de Seine-Maritime. Celle-ci sera néanmoins bicéphale, puisqu'à la suite de dissensions qui ont failli faire capoter l'opération, son siège social sera situé au Havre et son siège administratif à Rouen.

 

Dans le Rhône, l'opération est plus modeste, puisqu'elle consiste à regrouper les caisses de Lyon et de Villefranche-sur-Saône. Compte tenu de la disproportion de taille entre les deux villes, le choix de Lyon comme siège de la toute nouvelle CAF du Rhône - qui verra officiellement le jour le 7 novembre 2011 - s'est naturellement imposé.

 

Mais l'opération la plus spectaculaire et la plus emblématique reste celle du Nord, le département le plus peuplé. Pas moins de huit CAF - Armentières, Cambrai, Douai, Dunkerque, Lille, Maubeuge, Roubaix et Valenciennes - vont en effet fusionner pour donner naissance, le 23 novembre 2011, à la CAF du Nord. Le siège de cette dernière sera, de façon logique, situé à Lille. Lire la suite sur Localtis Info 



Note personnelle :

Départementalisation ou "mutualisation des moyens", (mais pas pour l’utilisateur) que ce soit dans le secteur de la santé, de la justice, de la police... n'est pas une bonne nouvelle pour l’environnement et le pouvoir d’achat (+ de déplacements pour l’utilisateur = + d’essence achetée= + de pollution)... A moins de "mutualiser" nos démarches en une seule journée (CAF, soins, commissariat, tribunal...). Mais là, c’est pas gagné !

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 08:59

 

 

 

Fermeture de casernes, fermeture de classes, avenir des sous-préfectures, retrait de l'ingénierie publique... Si la RGPP est d'abord une réforme interne aux services de l'Etat, elle a des conséquences directes sur la vie quotidienne des collectivités... et accessoirement de leurs habitants. Une quinzaine de sénateurs viennent de rendre un rapport sur le sujet.


Les sénateurs ne sont pas parvenus à un accord sur la révision générale des politiques publiques (RGPP). On pourrait s'en tenir là et considérer que la mission sénatoriale créée en février dernier à l'initiative du groupe socialiste du Sénat et dont Localtis a suivi avec attention les travaux (voir nos articles ci-contre) se solde par un échec. En effet, le 23 juin lors de la dernière séance de la mission, son président, François Patriat (PS, Côte-d'Or), n'a pas réussi à faire adopter une position commune. La gauche a demandé une "pause" parfois un "moratoire" dans les réformes, la droite a parlé "d'inflexion" ou de "concertation". Bref, élus de gauche et élus de droite s'opposent sur la RGPP. Mais cela, sauf à vivre sur la planète Mars, on le savait dès l'origine. Et ce serait une erreur, de résumer ces travaux à ce désaccord, finalement de nature, entre les deux parties. Car le produit de cette mission, c'est surtout un rapport très riche sur les réformes en cours dans les administrations de l'Etat. Plus de 200 pages de constats et 50 propositions sur lesquelles, globalement - si l'on met de côté les postures politiciennes - les parlementaires se sont entendus. Ce rapport, porté par Dominique de Legge, sénateur UMP d'Ille-et-Vilaine, a été rendu public le 28 juin.

Manque de concertation, de coordination, de transparence Lire la suite sur Localtis Info
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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 08:23

 

 

L’ère de l’accès inconditionnel et gratuit aux droits fondamentaux semble décidément bien révolue. Ce fut d’abord la remise en cause de l’aide médicale d’Etat gratuite. Ce dispositif qui permet aux étrangers sans papier – et donc sans droit au travail et droits sociaux - d’être soignés a été créé en 1999 dans la même loi que celle portant création de la CMU. Il était gratuit jusqu’à une réforme votée cet hiver et qui vient d’entrer en vigueur. Désormais les étrangers doivent payer chaque année un droit d’entrée de 30 euros pour pouvoir bénéficier de l’aide médicale d’Etat. Et c’est à présent l’accès au droit gratuit qui risque d’être remis en cause.
A chaque fois les arguments sont les mêmes : lutter contre les abus de droits, participer à l’effort collectif, contribuer à équilibrer les budgets afférents… Pour les uns le déficit de l’assurance maladie, pour les autres le coût de la réforme de la garde à vue. Soyons sérieux, ce ne sont pas ces modestes sommes qui permettront de corriger de telles faillites. Par contre il est clair qu’elles joueront un effet dissuasif certain, et probablement escompté.

D’ores et déjà on constate que de nombreux migrants irréguliers renoncent ou diffèrent le plus tardivement possible leur accès aux soins pour retarder le paiement d’une somme qui peut s’avérer rédhibitoire pour les plus précaires. Ce qui ne peut être que préjudiciable à leur santé et plus généralement à la santé publique. Le risque est le même en matière d’accès au droit. Cette somme ne peut que dissuader de nombreuses personnes à exercer leurs droits. Le pari gouvernemental est donc gagnant-gagnant : des fonds seront collectés d’une part et le nombre de requêtes diminuera d’autre part, allégeant ce faisant la demande de justice.

Une fois ces brèches ouvertes, il sera ensuite aisé d’augmenter le droit d’entrée au gré des difficultés budgétaires. Parions malheureusement que la trentaine d’euros ne durera pas. Et espérons que cette guerre à la gratuité ne touchera pas d’autres services publics sous peine qu’ils perdent ce qui fait leur définition même.

Christophe Daadouch/ blog Laurent Mucchielli 



 

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 08:02

 

 

C’est sans créer un seul emploi que La Poste Mobile, (filiale de La Poste 51% et SFR 49%) souhaite se lancer dans la téléphonie mobile. D’ici la fin de l’année, jusqu’à 3000 guichetiers seraient détournés de leurs fonctions pour vendre des forfaits et des mobiles. Ce seront autant de positions de travail de moins pour accueillir les usagers, notamment dans les 230 « points noirs » où l’attente peut durer jusqu’à 50 minutes.


L’offre mobile à La Poste est conçue comme un relais de croissance pour compenser les baisses de volume de courrier. Elle ne présente aucune originalité et vise principalement à « fidéliser » les consommateurs de cartes pré-payées et à conserver les 250 000 abonnés de l’offre SIMPLICIME que SFR a vendus à « La Poste Telecom » pour plusieurs millions d’€.


Vendredi 20 mai, il était toujours possible d’acheter des forfaits chez SIMPLICIME. Questionnés sur la fusion SIMPLICIME / Poste Mobile de lundi 23 mai, les télé-conseillers du centre d’appel offshore continuaient à vendre des forfaits aux tarifs SIMPLICIME et parlaient de « nouvelles conditions » à venir.


Il y a encore d’importantes zones d’ombre dans ce dossier, comme la vente directe de forfaits par internet, mais surtout il s’agit à notre avis d’une prise de risques importante pour La Poste. Pour les postières et postiers, il y a une vraie exposition aux risques industriels du projet et il en va de même pour l’image de marque de La Poste qui dégringole lentement mais régulièrement dans les enquêtes d’opinion.


Un SAV de mauvaise qualité, comme cela arrive dans le domaine du mobile porterait un nouveau coup à un réseau postal déjà affaibli par les restructurations.


Si La Poste Mobile se positionne en opérateur virtuel « comme les autres », sur un marché ultra concurrentiel, on ne voit pas comment elle pourra tirer son épingle du jeu. En cas d’accident industriel, c’est l’emploi qui en pâtira. La Fédération SUD PTT sera très vigilante sur l’activité Mobiles de La Poste, tant sur la question sociale que sur les aspects économiques du projet.

Le tract diffusé dans les services

SUD PTT

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