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Qui a tué nos villages ?

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 15:51

 

Sur le site du PS, en date du 4 octobre 2011 :

Situation des migrants Roms en France

Le 30 juillet 2010, Nicolas Sarkozy, dans un discours nauséabond, lançait une offensive stigmatisante et répressive à l’encontre des Roms, faisant en outre l’amalgame avec les gens du voyage, pourtant français pour la plupart. Dans les faits, ces annonces s’étaient traduites par une circulaire (celle du 5 août 2010), finalement jugée illégale car visant directement une catégorie de population.

Un an après, on ne peut que constater l’inhumanité et l’inefficacité de cette politique d’expulsions massives et de destruction systématique des campements, qui ruine les efforts d’insertion, d’accès à la santé et à la scolarisation menées par les collectivités sans aucun soutien de l’Etat. Il faut souligner que le nombre de Roms présents sur le territoire est resté stable depuis dix ans mais leurs conditions de vie sont devenues plus précaires.

Sans cesse pourchassée, la population Rom, première minorité en Europe, subit brimades et discriminations dans de nombreux pays d’Europe, devenant la cible des groupes et partis d’extrême droite en Hongrie, en Bulgarie, en Roumanie… Personne ne peut plus ignorer la situation de ces minorités dans leur pays d’origine. Les événements récents intervenus notamment en Hongrie à Gyöngyöspata, et l’instauration d’un travail forcé pour les Roms, l’illustrent de manière terrible.

C’est pour dénoncer le racisme et les discriminations que subissent en France, comme dans toute l’Europe, les Roms, et plus généralement, les gens du voyage, que s’est tenue ce samedi 1er octobre la première « Roma Pride » à Paris et dans plusieurs villes françaises et européennes, à l’initiative notamment de SOS Racisme et de l’Union Française des Associations Tsiganes.

Présent aux côtés de ces associations à cette occasion, le Parti socialiste veut réaffirmer son attachement aux droits fondamentaux de tous les citoyens de l’Union Européenne.

Le Parti socialiste dénonce les discriminations subies au jour le jour par les Roms en France et en particulier les mesures transitoires qui empêchent les Bulgares et les Roumains d’avoir accès aux mêmes emplois que les citoyens européens en France.

Le PS dénonce la politique d’ethnicisation systématique par le gouvernement des questions de pauvreté et de délinquance.

Face à la politique du bouc émissaire pratiquée par le gouvernement pour tenter de masquer l’échec patent de sa politique, le Parti socialiste demande l’arrêt de la stigmatisation des Roms.

Alors que le gouvernement s’enferre dans une politique d’expulsions systématiques absurde et inefficace, le Parti socialiste rappelle que la Commission Européenne a présenté le 5 avril dernier des préconisations aux Etats membres pour améliorer la l’insertion sociale des populations Roms, la scolarisation des enfants, la protection des mineurs et pour assurer leur intégration dans chacun de leurs pays.

Il est temps aujourd’hui de sortir d’une logique d’exclusion pour mettre en œuvre une véritable politique d’intégration de ces populations.

Source PS 

 

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 12:01

 

Le débat sur le traité budgétaire européen promet d'être risqué pour le Président: une bonne partie de la gauche, y compris au PS, ne veut pas entendre parler de la fameuse règle d'or qu'il contient.

 

Jeudi, François Hollande devrait savoir s'il a remporté sa première bataille sur le traité budgétaire européen. D'abord conçu par Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, il avait ensuite été modifié à la demande du nouveau président français pour inclure un volet croissance, avec un plan de 120 milliards d'euros. Or, le coeur de ce nouveau texte intitulé «Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance», c'est bien la discipline budgétaire et une «règle d'or» qui imposera aux Etats signataires de limiter leur déficit structurel à 0,5% du PIB dans leur constitution. Une disposition défendue durant la campagne présidentielle par Nicolas Sarkozy et constamment écartée par François Hollande. Jeudi, le Conseil constitutionnel doit dire si la règle prévue par le traité impose une modification de la Constitution ou si l'adoption d'une simple loi organique pourra suffire. Le verdict des Sages sera lourd de sens pour le président de la République: s'ils exigent que la Constitution soit amendée, son refus d'une «règle d'or» constitutionnelle aura été balayé. Pis, quel que soit le verdict du Conseil constitutionnel, le chef de l'Etat devra de toute façon faire face à l'hostilité d'une partie de sa majorité.

 

L'ancien premier secrétaire du PS qui a vécu l'échec du traité établissant une constitution pour l'Europe en 2005 n'a pas oublié les dégâts que peut causer la question européenne. Certains des opposants au traité que défendait à l'époque François Hollande ont fait leur chemin loin du PS. C'est le cas de Jean-Luc Mélenchon et de son Parti de gauche. «Au lieu de chercher à cacher le contenu du nouveau traité européen, François Hollande devrait au contraire organiser le débat public pour que le peuple français sache ce qui l’attend si ce traité est ratifié. Monsieur le Président, un peu de courage. Consultez le peuple. Organisez le référendum au lieu de chercher un minable tour de passe passe», écrivait notamment dans un communiqué la co-présidente du parti, Martine Billard, fin juillet. La semaine dernière, c'est le patron des Verts au Sénat, Jean-Vincent Placé, qui indiquait sur BFMTV ne pas vouloir voter le traité.

 

Même au sein du PS, le doute s'installe La suite sur ParisMatch

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 11:52

Enquête Le «pacte budgétaire» européen doit être examiné au Parlement à la rentrée. Au sein de la majorité comme au Front de gauche, l’opposition se prépare.

Comme un air de 2005. Le traité européen «sur la stabilité, la coordination et la gouvernance» (TSCG) doit débarquer au Parlement en septembre. A gauche, comme il y a 7 ans, certains refusent ce «pacte budgétaire» qui impose aux Etats membres de l’UE de garantir l’équilibre de leurs comptes publics, à travers la fameuse «règle d’or», interdisant les Etats à livrer un déficit supérieur à 0,5% du PIB. Approuver ou pas ? Demander un référendum ou se contenter de la voie parlementaire prévue ? En 2005, opposé au «traité établissant une Constitution pour l’Europe» (TCE), une partie de la gauche avait fait une campagne victorieuse : 54,7% pour le non au référendum convoqué le 29 mai par le président de l’époque, Jacques Chirac.

L’extrême gauche, les communistes, des associations comme Attac, des personnalités tels José Bové et une partie du PS emmenée par Jean-Luc Mélenchon avaient fait tréteaux communs contre le texte. Ils lui reprochaient notamment d’«inscrire dans le marbre» constitutionnel les «politiques libérales» de l’UE et de ne pas aller assez loin dans les garanties démocratiques. Ecologistes et socialistes, après référendum interne, avaient fait campagne en faveur du TCE. Mais, dans leurs camps, plusieurs voix s’étaient élevées pour le "non", et nombre de militants avaient rejoint les troupes de la gauche anti-TCE. 7 ans après, la question européenne s’invite de nouveau dans les débats de la gauche.

Si le Conseil constitutionnel décide, probablement le 9 août, qu’il faut une révision de la Constitution pour ratifier le traité, François Hollande devrait choisir la voie du Congrès du Parlement à Versailles. Car pas question pour le chef de l’Etat d’opter pour un référendum. François Hollande garde un trop mauvais souvenir de 2005. La défaite du "oui", qu’il portait comme premier secrétaire du PS, lui avait coupé l’élan vers une candidature présidentielle en 2007. Pas question non plus de prendre le risque d’un rejet du texte et d’une nouvelle pagaille européenne.

Durant la campagne présidentielle, il avait juré qu’il allait «renégocier» un traité déjà ratifié par plusieurs pays. Le chef de l’Etat est rentré du sommet de Bruxelles fin juin avec un «pacte de croissance». Trop peu, répondent les opposants au TSCG, qui contient la «règle d’or» sur l’équilibre des comptes publics. Un traité qui menace, à la rentrée, de fracturer de nouveau la gauche sur les questions européennes. Même si la droite votera un texte signé sous l’ère Sarkozy, permettant ainsi d’abréger le temps des divisions socialistes et écologistes. Hier, le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux, a souhaité que la majorité présidentielle soit «clairement rassemblée» autour du chef de l’Etat. Vœu pieu ?

La position instable de la gauche du PS

Un «verrou libéral». Un «enfermement à double tour des politiques économiques de chaque Etat membre de la zone euro». Les socialistes de l’aile gauche du PS ont un «sérieux problème» avec ce traité, euphémise le député de Paris Pascal Cherki. Autant la droite serait au pouvoir, la gauche du PS n’aurait eu aucune hésitation. Comme en 2005, ces socialistes auraient déjà annoncé un vote contre le texte. Comme fin février, où ils figuraient parmi la quinzaine de députés socialistes qui ont voté contre le mécanisme européen de stabilité (MES) alors que le PS - encore dans l’opposition - appelait à s’abstenir. Et maintenant que la gauche est au pouvoir ? Sortiront-ils du rang ? «On va voir les textes qu’ils nous proposent, élude Henri Emmanuelli, leader du courant avec Benoît Hamon. Et on verra où en est l’Europe en septembre…» «Ce serait un aveu d’échec qu’au sein du PS ceux qui ont voté "non" en 2005 ne se fassent pas entendre», tance Alexis Corbière, soutien de Mélenchon au Parti de gauche (PG) et ex-socialiste.

Mais, à entendre les responsables du courant Hamon, on sent que la pente du «vote contre» est prise. «C’est la pire manière d’organiser l’Europe, explique Cherki. On prive les Etats de leur souveraineté économique et budgétaire, on ne fait pas un seul pas démocratique, et on se tourne vers la protection de la rente.» La vingtaine de députés étiquetés aile gauche du PS a commencé à attaquer en réunion de groupe. «Je suis très surpris de la virulence qui confine souvent à la maladresse des mecs d’Hamon», grince un député. «Il est probable que je vote contre», assure déjà Jérôme Guedj, nouvel élu de l’Essonne. «Ce n’est pas de la défiance, assure cet ex-protégé de Mélenchon. Il y a besoin de faire de la pédagogie et de pouvoir enfoncer le clou dans les prochaines négociations européennes.» Sa contribution, déposée la semaine dernière avec la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann en prévision du congrès PS de Toulouse en octobre, est plus claire : «Nous ne pouvons voter le TSCG en l’état, et nous plaidons pour une véritable renégociation.» Ces socialistes réclament «le contrôle des capitaux», «l’harmonisation fiscale garantissant une juste redistribution des richesses», la transformation des «missions de la banque centrale qui doit prêter directement aux Etats, racheter les dettes souveraines, recapitaliser des banques». «J’entends les mots. J’attends les actes», lance Alexis Corbière, du PG. On n’entend pas les proches de Fabius et Peillon, tous deux porteurs du "non" en 2005. Un fidèle de Montebourg, lui aussi ancien noniste, adresse un satisfecit à Hollande : «Il est rentré de Bruxelles avec des outils de croissance. Je ne pensais pas qu’on aurait des leviers comme ça au niveau européen.» Bien loin des tirades anti-austérité du défenseur de «la démondialisation».

Le Front de gauche réclame la voix du peuple Lire la suite sur Réinventer la gauche 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 19:46

 

La couleur politique du nouveau gouvernement n’y change rien. La France va prochainement adopter un plan de rigueur d’une brutalité sans précédent. C’est une immense erreur économique car c’est la première fois que le moteur de la deuxième économie du continent sera ainsi éteint. Il y aura des réactions en chaîne. Même l’opinion allemande pouvait le comprendre : son économie est rattrapée par les difficultés de ses voisins condamnés au régime sec par leur propre chancelière. Et les statistiques économiques désastreuses qui se succèdent pour justifier le tour de vis plaident au contraire pour une politique inverse. C’est en effet la baisse du pouvoir d’achat inédite depuis plus de 25 ans qui explique la forte baisse des prévisions de croissance pour cette année. Comprimer encore les revenus salariaux et de la protection sociale tout en diminuant l’investissement va faire reculer l’activité. Ce choix de Hollande est d’autant plus dramatique qu’il a permis de renforcer le tour de vis donné au même moment partout en Europe. En soutenant le traité Merkozy et en se disant prêt à accepter les évolutions soi-disant « fédérales » proposées par Merkel (un plus grand contrôle des politiques nationales par les partisans de l’austérité), Hollande prend la responsabilité de renforcer le verrou austéritaire que la défaite de Sarkozy aurait permis de faire éclater.

Ce choix lui vaut en revanche le soutien actif des puissants. Les instruments du bourrage de crâne sont en batterie. L’enthousiasme médiatique autour de l’audit de la Cour des Comptes explique par contrecoup l’acharnement de la presse dominante contre le Front de Gauche, seule force significative à refuser l’austérité. Cela rappelle la préparation d’artillerie sur les retraites. Il faut lire les éditorialistes qui jubilent en prétendant que les contraintes économiques s’imposent à tous par-delà les appartenances politiques. Ils expriment sans s’en rendre compte une haine bienpensante du peuple et de la démocratie dans leur joie de voir les élections renvoyées au rang d’épisodes sans conséquence. Mais dans la société ce fait a au contraire de grandes conséquences. La continuité dans l’alternance ne peut être sans conséquences. De ce point de vue, la couleur politique du nouveau gouvernement change tout.

Beaucoup d’abstentionnistes dont il ne faut pas oublier qu’ils furent un nombre sans précédent lors des dernières législatives y verront la justification de leur position. A quoi servait ce vote dès lors que ce sont les traités européens qui imposent le cadre général et les hauts fonctionnaires non élus de la Cour des comptes qui fixent le détail de la feuille de route du gouvernement ? Pour les plus impressionnables le climat d’intimidation sur les comptes publics fonctionnera sans doute… jusqu’au jour où ils en mesureront les conséquences concrètes. Les espoirs douchés du changement créeront aussi de la colère chez ceux qui attendaient une politique de gauche de la victoire du PS. Le Front de Gauche ne peut donc attendre qu’une prise de conscience mécanique se produise. Il sera un Front d’action pour impulser des alternatives et aider aux résistances. Il sera un front d’éducation populaire pour montrer que l’austérité n’est pas une fatalité. Il sera un front ouvert à tous ceux qui ont besoin d’une force de gauche dans ce pays. Ce programme sera mis en œuvre à la rentrée. Elle commence tôt cette année, avant même la Fête de l’Huma, lors d’Estivales Citoyennes organisées pour la première fois de son histoire par toutes les forces du Front de Gauche. Parti de Gauche 65 

 

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 16:22

 

L'annonce les a surpris puis mis en colère. La décision de Martine Aubry de rédiger une contribution commune avec Jean-Marc Ayrault pour le congrès du PS, prévu du 26 au 28 octobre à Toulouse, a pris de court la gauche du parti. Le courant "Un monde d'avance", codirigé par Benoît Hamon et Henri Emmanuelli, entendait bien y faire entendre sa petite musique. Elle hésite sur la manière de s'y prendre.

L'espace est désormais étroit pour cette aile remuante qui a fait 18,5 % au congrès de Reims, en 2008. La première secrétaire et le premier ministre ont balisé – voire cadenassé – le terrain laissé au débat du congrès. En affichant leur volonté de "tracer les perspectives d'avenir pour le Parti socialiste et la gauche au pouvoir", leur texte assure que le PS doit "soutenir le gouvernement dans la mise en œuvre des 60 engagements du programme présidentiel".

Lors de sa présentation, mardi 10 juillet en bureau national, les deux signataires ont précisé qu'ils appelaient "l'ensemble des dirigeants du PS, comme les membres du gouvernement, de soutenir de façon exclusive" leur texte.

"VERROUILLAGE DU CONGRÈS"

La méthode en a énervé quelques uns dans l'entourage de Hamon et Emmanuelli. Première à réagir mardi, Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, a ironisé sur le "verrouillage" du congrès. Ses amis lui ont emboité le pas. "Le caractère exclusif est pour le moins étonnant. Le dialogue dans le parti doit exister", note Pouria Amirshahi, député des Français de l'étranger. "Ils sont en train de fermer le rideau sur l'étape des contributions, rare moment de liberté intellectuelle où on se renifle", peste Jérome Guedj, conseiller général de l'Essonne qui tweete son énervement.

Jérôme Guedj

Une contribution générale avec soutien exclusif,c est une motion avant l heure.Et se priver du débat des contrib et du reniflage qui va avec

10 Juill 12

Henri Emmanuelli, l'autre animateur du courant, est plus mesuré. "Je suis surpris. Je ne connais pas de précédent, même sous un gouvernement de gauche", souligne le député des Landes pour qui la contribution Aubry/Ayrault est "manifestement annonciatrice d'une motion commune". Aux yeux du ténor de la gauche du PS, "le congrès ne peut être achevé avant d'avoir commencé". Ses amis et lui travaillent à une contribution qui sera déposée avant le 18 juillet. Pour la suite, "nous allons réfléchir", dit-il.La suite sur Le Monde 

Lire aussi

Congrès du PS : les ministres priés de s'aligner sur une motion unique

La contribution Aubry-Ayrault provoque des remous au PS

 

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 16:16

· François Asensi (93) FASE

· Jacqueline Fraysse (92) FASE

· Gaby Charroux (13) PCF

· Nicolas Sansu (28) PCF

· Alain Bocquet (59) PCF

· Jean-Jacques Candelier (59) PCF

· Patrice Carvalho (60) PCF

· André Chasssaigne (63) PCF

· Marie-George Buffet (93) PCF

· Marc Dolez (59) PG

 

Avec le renfort de 5 député-es de la Réunion, de la Martinique et de la Guadeloupe, les 10 députés du Front de Gauche pourront constituer un groupe qui conservera le nom du groupe sortant : GDR, Gauche Démocrate et Républicaine.

Lire : Pourquoi les partis veulent-ils tous un groupe parlementaire?

 

 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 08:53

Monsieur le Président de la République,

 

J'ai bien reçu, et vous en remercie, la lettre que vous avez destinée à tous les parlementaires au sujet de la crise de l'euro et de l'état des finances publiques de la France.

J'ai compris que vous souhaitiez assainir les finances publiques de la France.

Il était temps. Car votre responsabilité est écrasante et historique dans l'aggravation de notre endettement national. Sous votre Présidence, vous avez, à chaque loi de finances, employé l'énergie de votre Gouvernement à réduire les impôts et les recettes de l'Etat en provenance de contribuables privilégiés qui ont eu inutilement votre faveur, pendant que la France empruntait pour payer ses dépenses courantes. Cette imprévoyance s'est accompagnée d'une désinvolture inégalée en ne prenant aucune mesure pour mettre le pays à l'abri des pressions inadmissibles exercées par les marchés financiers : excès de créanciers étrangers, insuffisance de créanciers nationaux, dégradation de notre exposition financière, explosion des intérêts de la dette.

Vous aurez été le premier Président de la République à créer les conditions d'une dangereuse dépendance de notre pays aux comportements de marchés erratiques, volatils et irresponsables. On se souviendra malheureusement que, sous votre magistrature, la politique de la France se sera désormais faite pour et sur les marchés financiers, trahissant une phrase résumant à elle seule une part du consensus national dans laquelle je me reconnais et dont vous reconnaîtrez l’auteur, le Général de Gaulle : "La politique de la France ne se fait pas à la corbeille".

Vous réclamez la recherche de l'unité nationale autour des problèmes financiers nationaux que vous avez créés et aggravés. Serait-ce le signe de votre incapacité à remettre en ordre les difficultés que vous avez provoquées? Qu'avez vous pris comme peine pour écouter pendant ces dernières années d'autres que vous-même, et éviter au pays les graves erreurs qui resteront comme une tache sur la gravure de notre histoire économique et financière ?

Vous semblez considérer que cette crise viendrait de nulle part, qu'elle est un accident malheureux inévitable, comme le sont les catastrophes naturelles. Pourtant, cette crise a des origines politiques bien connues, relevées par nombres d'économistes parmi lesquels figurent quelques célèbres Prix Nobel.

Cette crise n'est pas étrangère à la volonté de certains responsables politiques de laisser leur pouvoir aux marchés, notamment de capitaux, ainsi qu'à l'industrie financière qui est en train de détruire l'économie européenne. Vous faites partie de ces responsables, car aucune décision de nature à combattre ce pouvoir n'a été prise ni proposée par vos soins pour contrôler ces excès qui coûtent tant aux peuples, aux contribuables des classes moyennes et populaires, désormais convoqués pour payer la facture d'une crise dans laquelle ils n'ont aucune espèce de responsabilité. Lire la suite sur InfoChalon 

 

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