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Qui a tué nos villages ?

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13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 15:28

La commission des lois du Sénat a rejeté, ce 11 septembre, les projets de loi organique et ordinaire interdisant le cumul d'un mandat parlementaire (député, député européen et sénateur) avec un mandat exécutif local.

Vingt-quatre sénateurs ont voté contre les deux textes du gouvernement, seize pour, tandis que trois se sont abstenus. Dans le détail, l'ensemble de la droite, UMP et UDI-UC ont voté contre, ainsi qu'à gauche le RDSE à majorité PRG. En revanche, une grande partie des socialistes, le CRC (communistes) et les écologistes ont voté pour. Les trois abstentions sont celles de socialistes.

Ce rejet n'est pas une surprise, dans la mesure où de nombreux sénateurs, y compris à gauche, avaient ouvertement déclaré être opposés à cette réforme, qui constitue l'un des engagements de François Hollande lors de la campagne présidentielle.

Le ministre de l'Intérieur, qui s'était employé, le 10 septembre lors de son audition par les sénateurs, à convaincre ceux-ci de participer "à ce beau mouvement de modernisation et de changement", n'a donc pas été suivi. "Ce texte de loi (…) représentera une véritable révolution dans nos pratiques politiques. (...) C'est une forme d'aboutissement de la logique de décentralisation lancée il y a plus de trente ans", a déclaré Manuel Valls à cette occasion. Constatant que "les élus dans les territoires ont un rôle primordial à jouer" et que par ailleurs, "le mandat national parlementaire est lui aussi prenant et exigeant", il a présenté l'interdiction du cumul comme une évidence.

"La loi s'appliquera à tous"

Le ministre s'est par ailleurs opposé à ce que certains élus, notamment ceux des petites communes, échappent aux règles du non-cumul. "En imaginant un seuil à mille habitants, le seul juridiquement solide, presque les trois quarts des communes seraient exclus du non-cumul. Cela ne semble pas très compréhensible pour nos concitoyens", a-t-il dit. Manuel Valls a aussi exclu la mise en place d'un régime particulier en faveur des sénateurs, régime revendiqué le patron du groupe socialiste au sénat, François Rebsamen. La suite sur LocaltisInfo

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 07:16

En France, les présidents ont toujours vécu dans le luxe. Les dépenses de l'Elysée n'ont jamais été contrôlées. Aujourd'hui, François Hollande souhaite faire des économies. Du moins, un peu.

Situé à côté du PC Jupiter – le poste de commandement du feu nucléaire installé sous les jardins de l'Elysée - se trouve un des lieux les plus secrets du palais présidentiel : ses caves. Près de 15 000 bouteilles des meilleurs crus français – Châteaux Petrus, Figeac, Ausaune et Yquem - sont entreposées sous ces voûtes.

Depuis 2007, c'est une femme, Virginie Routis, qui choisit quels vins auront l'honneur de la table présidentielle. La chef sommelière de l'Elysée n'est toutefois pas autorisée à faire trop de confidences. Elle dira seulement que tous les vins sont français et qu'ils coûtent moins cher qu'à une certaine époque.

 

Un budget royal

La Cour des comptes a déjà complimenté le président Hollande pour les six millions d'euros qu'il a permis d'épargner au bout d'un an de mandat en économisant non seulement sur les vins, mais aussi sur les frais de bouche de ses réceptions, les décorations florales, les voyages et autres dépenses. Et pourtant, on ne peut pas dire que le président se soit tellement serré la ceinture. Avec un budget annuel de 102,9 millions d'euros, il peut encore dépenser plus du double que la reine d'Angleterre.

De fait, les présidents français, qui gouvernent depuis le “palais” de l'Elysée, ont longtemps pu régner comme des rois sans couronne. Jusqu'en 2008, les dépenses présidentielles échappaient à tout contrôle. Les diverses majorités au Parlement approuvaient le budget de l'Elysée sans jamais poser trop de questions. Cela ne se faisait tout simplement pas de surveiller les comptes du monarque républicain. Charles de Gaulle jugeait inutile de faire contrôler ses dépenses, et il faut dire que dans son cas, cela n'était pas nécessaire : le général faisait même établir les factures d'électricité de ses appartements privés à l'Elysée et les réglait de sa poche.

Tous ses successeurs n'eurent toutefois pas la même élégance et finirent par céder au cérémonial de cour inspiré par tant de lustres, de colonnes dorées, de pilastres, de damas et de marbres.

 

Un luxe qui semble plaire à Hollande

Aujourd'hui encore, le président français peut se sentir comme un être élu, constamment devancé par un laquais en livrée, arborant chaîne en or et gants blancs, chargé d'annoncer solennellement : "Monsieur le Président". Les journalistes, dont certains l'avaient traité "d'incapable" en une de leurs journaux, se lèvent désormais respectueusement chaque fois que le président arrive pour une conférence de presse. François Hollande, qui avait promis durant sa campagne d'être un président “normal”, apprécie manifestement toutes ces marques de respect. Alors qu'il s'était engagé, en tant que candidat, à résister aux coulisses monarchiques, le président Hollande s'est bel bien mis en scène, le 14 juillet dernier, devant les allées fraîchement sablées de l'Elysée.

Le président s'accommode dorénavant aussi d'autres privilèges liés à son statut. En 2007, lorsque Nicolas Sarkozy avait investi le pavillon de la Lanterne, non loin du château de Versailles, François Hollande n'avait pas manqué de souligner ses mauvaises manières. Aujourd'hui, il y a lui-même élu domicile après y avoir installé une piscine et un cour de tennis. Et son Premier ministre n'a rien à dire non plus. Cette décision a bien fait tiquer la cour des comptes, mais voilà, il n'y a pas de règles, seulement des coutumes. Et l'une d'elles mettait le pavillon de la Lanterne à la disposition du Premier ministre. La suite sur Courrier international

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 07:54

Qui aurait pu croire que, sous un gouvernement soit-disant socialiste, et écologiste, la question des gaz de schiste allait être remise sur la table ? Qui aurait pu croire qu’après la déclaration du Président de la République, François Hollande, avec le soutien de son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, nous serions obligé de descendre dans la rue pour sauver nos terres et empêcher les lobbies de faire leurs petites affaires ?

Et pourtant… Nous étions près d’un millier devant la préfecture, à Nîmes, hier après-midi, mobilisé-e-s suite à l’appel des maires du Gard et de l’Ardèche. Cet appel, relayé par les collectifs, associations et partis politiques, est un appel à la résistance.

En effet, cela fait plusieurs mois que nous pouvons constater que les lobbies pétroliers et même certains hommes politiques essaient de minimiser le problème de la fracturation hydraulique pour qu’enfin la porte à l’exploration, l’extraction et l’exploitation s’ouvre… A l’UMP comme au PS, on plaide pour une fracturation hydraulique dite "améliorée", voire "écologique" (qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre !). C’est dans un rapport parlementaire déposé le 6 juin dernier que le sénateur Jean-Claude Lenoir et le député Christian Bataille ont relancé la polémique de l’exploitation des hydrocarbures, en prenant comme argument principal le fait que la fracturation hydraulique serait utilisée en géothermie profonde. Ce qui est totalement faux, je l’avais démontré dans ce précédent article. Ne parlons pas de la déclaration du ministre du développement productiviste, Arnaud Montebourg, qui se dit complètement favorable à cette exploitation.

Ce n’est pas tout. Si nous nous sentions jusqu’à présent protégé-e-s par la loi de juillet 2011, ce n’est plus le cas et ce, depuis que le Conseil d’Etat a renvoyé devant le Conseil Constitutionnel le 12 juillet dernier la QPC (Question Prioritaire de Constitutionnalité) qui concerne l’article 1 de la loi de celle-ci, qui interdit l’exploitation des mines d’hydrocarbure par fracturation hydraulique, et l’article 3, qui vise à abroger les permis de recherche ayant recours à cette technique. Du coup, les pétroliers en profitent pour faire pression sur le gouvernement et autres représentants de l’Etat, et certains ont même commencé à forer. C’est le cas à Jouarre, par exemple…

Hier donc, les maires de plusieurs communes du Gard et de l’Ardèche se sont vu remettre par le préfet, un rapport d’expertise du bassin d’Alès qui en arrive à la conclusion suivante : "Ces hydrocarbures peuvent être exploités suivant les moyens standard de l’industrie pétrolière, c’est-à-dire sans recourir à la fracturation hydraulique conformément à la loi 2011 – 385. Il s’agit principalement d’huile lourde à forte teneur en soufre."

Effectivement, la société MouvOil SA, qui devait effectuer les recherches, affirmait ne pas recourir à la fracturation hydraulique, mais effectuer des recherches sismiques. Celles-ci se basent sur l’émission d’ondes acoustiques artificielles qui, réfléchies par les couches géologiques, permettraient de produire une image du sous-sol et donc d’évaluer les réserves. Concrètement, des camions de 20 à 30 tonnes parcouraient le bassin d’Alès, dans le but d’émettre des ondes acoustiques. Seulement, l’émission de ces augmente le risque d’éboulements de roches dans l’eau souterraine, avec pour conséquences de polluer ces eaux. Et c’est ce qui nous attendait…Par Julie Del Papa / la suite sur À Contretemps

Lire aussi

Les camions sismiques interdits de passage

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 10:52

Ma réaction au nom du PG à la proposition du PS d'un comité de liaison permanent de la majorité gouvernementale et du PCF :

Neuf mois après une première tentative sans lendemain, le PS relance l'idée d'un comité de liaison permanent de sa majorité pouvant aller jusqu'au PCF en vue des prochaines échéances électorale. La ficelle pour diviser le Front de Gauche reste toujours aussi grosse que vaine.

Après huit partielles perdues de suite, le PS reprend donc son disque rayé pour éviter le naufrage. Pour convaincre ses partenaires de remonter sur le radeau de la Méduse, la direction du PS agite au culot l'épouvantail du FN. Il est vrai qu'on chercherait en vain d'autres arguments : en neuf mois la majorité gouvernementale a été invitée à gober l'ANI, le refus de la loi d'amnistie sociale, l'annonce du budget le plus austère depuis la Libération et l'ouverture des négociations du GMT malgré les révélations sur l'espionnage Etats-unien. La rentrée promet d'être pire encore puisque François Hollande a balayé la timide revendication du PS consistant à retarder l'augmentation de la durée de cotisation des retraites après 2020. Le PS n'a d'ailleurs pas réagi à ce rappel à l'ordre Elyséen.

Ce sont autant de mesures inefficaces et toujours plus à droite qui ne peuvent que diviser toujours plus la gauche politique et sociale. Voilà ce qui fait le lit de la droite et l'extrême droite comme l'a très bien diagnostiquée Delphine Batho.

Il est une seule politique qui peut rassembler tous ceux qui ont voulu le changement en mai 2012 : celle du refus de l'austérité, du partage des richesses et de la 6ème République. C'est celle que propose le Front de Gauche. Elle tourne le dos à la politique du gouvernement Ayrault et au radeau de la Méduse des Solfériniens. Source Éric Coquerel

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 07:20

 

J’étais, mardi 20 août, l’invité d’un jour de la matinale de France Inter pour un éditorial politique. Sujet : le séminaire gouvernemental sur la France de 2025 tenu la veille. C’est à écouter ou à lire ci après, agrémenté d’un post-scriptum inédit.

C’était il y a tout juste un an. François Hollande donnait le « bon à tirer » d’un petit livre de dialogue avec Edgar Morin, cet esprit libre qui a toujours bousculé la gauche. Le sociologue lui disait ceci : « On ne peut rétablir confiance et espérance que si l’on indique une voie nouvelle. Pas seulement la promesse de sortir de la crise mais aussi de changer la logique dominante. »Et celui qui, entretemps, est devenu président de la République lui répondait cela : « La politique ne se réduit pas à la bonne intendance de l’économie. On semble l’avoir oublié. Pendant les dernières décennies, la politique a trop abdiqué devant l’économique. »

C’est d’abord ce qu’il faut retenir de ce séminaire de rentrée : l’aveu que le nouveau pouvoir avait oublié cet avertissement. Qu’il manquait de vision, d’ambition, d’audace.... Bref, qu’il gouvernait au jour le jour.  En somme, qu’il était tombé exactement dans ce piège qui menace toujours ceux qui sont aux affaires, piège sur lequel l’avait alerté le même Edgar Morin : à force de faire de l’urgence l’essentiel, on perd de vue l’urgence de l’essentiel. C’est pourquoi ce séminaire sur la France de 2025 n’est pas en soi une mauvaise idée. Un pouvoir qui réfléchit, qui débat, qui échange, ça nous change, et plutôt en bien.

Mais c’est alors que les difficultés commencent. Le séminaire s’est ouvert sur un rapport du Commissaire général à la prospective, Jean Pisani-Ferry. Or la prospective, c’est une fausse science ou une science faussée, comme vous voudrez. C’est cette croyance que l’avenir est écrit par avance, c’est cette illusion de puissance des supposés experts qui accompagne une conception verticale de la politique où le pouvoir d’en haut saurait toujours mieux que le peuple ce qui est bon pour lui.

La prospective se heurte à deux limites, et elles sont de taille. D’abord, elle oublie l’imprévu, l’improbable, voire l’impensable qui bousculent toujours ses plans. Et nous ne cessons de vivre avec cet inattendu, de la crise financière aux révolutions arabes, sans oublier notre cascade d’affaires et de scandales politiques. Ensuite, la prospective ne remplace pas le projet, c’est-à-dire l’imagination, cet horizon qui élève et qui rassemble.

Candidat – mais que ne dit-on pas en campagne électorale ! –, Hollande en avait souligné la nécessité, n’hésitant pas à dire : ceux qui ont échoué, c’est parce qu’ils avaient oublié le rêve. Oui, le rêve. Autrement dit, le dépassement de soi, le risque, l’ambition. Ce n’est pas un catalogue de mesures, c’est un horizon qui élève, qui emporte. Et là, c’est mal parti ! Car quand j’écoute, par exemple, le ministre de l’intérieur parler de nos compatriotes musulmans, de notre peuple issu des immigrations, de nos quartiers populaires, je me dis que ce sont plutôt le repli sur soi, la peur, le conservatisme qui l’emportent.

Bref, ce pouvoir manque d’une vision commune : comment rêver avec les uns si on cauchemarde avec Manuel Valls ? C’est cet horizon d’élévation qui fait toujours défaut à l’heure du nouvel âge démocratique ouvert par la révolution  numérique, avec ses citoyens lanceurs d’alerte, acteurs d’une information participative sans frontières. C’est le principal oubli de ce séminaire : l’avenir sera d’abord ce que nous en ferons nous-mêmes, nous les citoyens. Par Edwy Plenel/ la suite sur Médiapart

 

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 09:38

S’allier au PS aux municipales ? Par Raoul-Marc Jennar

 

Ceux qui ont adhéré à une économie de marché dérégulée et soutiennent le démantèlement des avancées démocratiques, sociales, écologiques et sanitaires, dont on assiste à la mise en œuvre, par vagues successives, depuis une trentaine d’années ne verront aucune difficulté à s’allier, à l’occasion des élections municipales prochaines, à un parti qui est, avec la droite, le principal acteur de ce démantèlement.

Mais qu’en est-il de ceux qui, par leurs écrits, par leurs discours et même leurs votes, dénoncent ce démantèlement, critiquent la casse des services publics, la démolition du droit du travail, les atteintes aux droits syndicaux, les multiples cadeaux et concessions au monde de la finance ?

L’argument le plus souvent avancé par ces derniers, lorsque des considérations peu avouables les amènent à envisager une alliance avec le PS aux prochaines municipales, c’est qu’il ne faudrait pas confondre le niveau local et le niveau national. Comme si ce dernier, par ses décisions, n’affectait pas profondément la vie locale !

Le gouvernement PS-EELV, à l’instar des gouvernements UMP depuis 2002, continue la politique qui consiste à se décharger sur les collectivités locales de tâches qu’il ne veut plus financer lui-même.

Le gouvernement PS-EELV, comme les gouvernements UMP depuis 2002, poursuit le même soutien aux politiques néo-libérales de l’Union européenne à la décision desquelles il participe activement. Ces politiques soumettent de plus en plus les municipalités aux logiques destructrices de la mondialisation néo-libérale.

Depuis le 8 juillet, à travers ses représentants, le gouvernement PS-EELV participe aux négociations UE-USA en vue de la création d’un « Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement » (PTCI). Or, ce projet vise directement les collectivités locales et en particulier les municipalités.

Ainsi qu’il est inscrit à plusieurs reprises dans le mandat de négociation de ce PCTI approuvé par le gouvernement PS-EELV « l’accord devra inclure des engagements à l’égard des entités à tous les niveaux de gouvernement » (point 2 de l’exposé des motifs du mandat) ;« toutes les autorités et entités infranationales (telles que les Etats ou les municipalités) devront effectivement obéir aux dispositions de l’accord » (point 23 du mandat) ou encore « L’accord vise à améliorer l’accès mutuel aux marchés publics à tous les niveaux administratifs (national, régional et local) » (point 24). Les négociateurs européens veilleront donc à ce que cette nouvelle avancée majeure de la dérégulation s’applique dans tous les domaines aux municipalités. Celles-ci seront privées de l’autonomie dont elles jouissent aujourd’hui.

Il en résulte que le gouvernement PS-EELV soutient une négociation qui va porter gravement préjudice aux municipalités en France et dans toute l’Europe. Comment s’allier dès lors avec de tels partis pour les élections municipales ? Surtout si, dans le même temps, on combat ce PTCI ! La suite sur R-M. Jennar

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19 août 2013 1 19 /08 /août /2013 16:06

D'après D. Assouline, J-L Mélenchon veut « empêcher l'unité de la gauche, si nécessaire face à la montée de l'extrême droite, et à celle que nous appelons de nos vœux pour les municipales, mais cette dernière provocation ne nous fera pas changerde ligne ni d'attitude, parce que l'intérêt du pays comme celui des progressistes est dans le rassemblement".

C'est un cri de ras-le-bol de la part d'une citoyenne de Gauche, une électrice de la Gauche avec un grand G que je pousse en cette rentrée.

Tu sais « camarade » Assouline, cette Gauche qui pense "peuple" plutôt qu'aux « pépètes » que les travailleurs peuvent encore procurer à ces nantis qui viennent par médias interposés leur donner des leçons de démocratie.

Oui ! nous voudrions l'unité de la Gauche. Mais es-tu sûr camarade de faire encore partie de cette grande famille, appelée la Gauche ?

Il ne suffit pas d'apposer « socialiste » derrière « parti » pour se dire de Gauche, en se défaussant des conséquences de la politique menée en direct de Bruxelles. Car, ce sont bien tes pairs qui se sont abstenus en majorité sur le Traité de Versailles, donnant la possibilité au gouvernement de N. Sarkozy de nous repasser le plat du Traité de Constitution Européenne, alors que les électeurs que tu caresses aujourd'hui dans le sens du poil l'avaient rejeté massivement en 2005. Et ce sont bien encore tes pairs qui ont voté le TSCG et le MES...

Il ne suffit pas d'appeler à l'union, quand ton parti s'est assis royalement sur les voix apportées par ces électeurs de Gauche afin de permettre à tes amis aujourd'hui de diriger le pays. L'union, vous l'aviez au soir du 5 mai, et qu'en avez-vous fait ? La réponse prend tout son sens dans ta phrase : «cette dernière provocation [J-L Mélenchon]ne nous fera pas changer de ligne ni d'attitude »

Soit !! ne changez pas de ligne, continuez dans l'erreur, mais ne venez pas nous dire demain que c'est la faute des autres. Car l'union, exclusivement sur VOS bases n'est qu'une union factice. Vous n'avez pas besoin d'une union de Gauche, mais d'une union de voix pour assoir votre pouvoir !!

D'après toi, J-L Mélenchon voudrait « empêcher l'unité de la gauche, si nécessaire face à la montée de l'extrême droite », permets-moi de te rappeler qu'on ne combat pas l'extrême droite en sortant le bout de son nez quelques mois avant une élection. De plus, nous ne vous avons pas beaucoup entendu lorsque le même J-L Mélenchon faisait face à Marine Le Pen. Comme si tout-à-coup il fallait regarder ailleurs qu'à Hénin-Beaumont. Pas un mot n'est sorti de Solférino pour soutenir le « camarade » Mélenchon et "accessoirement" les militants-électeurs de Gauche sur place, à la suite du faux tract montrant JL Mélenchon grimé en Hitler.

Il ne suffit pas de courtiser les électeurs pour mépriser les simples citoyens qu'ils redeviennent au lendemain d'une élection. Si les électeurs ont fait l'union un certain 21 avril 2002, quand la politique libérale du gouvernement Jospin a permis à J-M Le Pen d'accéder au second tour, quel est le bilan ? 

10 ans de droite, un petit score au 1er tour de la présidentielle en 2012 avec la montée de Marine Le Pen qui vous a permis d'agiter pour le second tour, l'habituel fanion de l'extrême droite et un accès au pouvoir grâce aux voix de la Gauche. Quelle leçon en avez-vous tirée ?

Il semblerait aujourd'hui que vous vouliez nous rejouer la même gamme de l'union, au prétexte que « l'intérêt du pays comme celui des progressistes est dans le rassemblement », oubliant au passage que le pays c'est nous les électeurs, et que nous n'avons pas trop l'impression de progresser dans nos vies quotidiennes. Tirant un trait sur ce que vous avez fait des unions passées et oubliant qu'une union pour diriger un pays ne se fait pas sur des noms, des personnages, des postes, mais sur un programme. On ne dirige pas un pays sans le peuple.

Continuez votre programme « progressiste », continuez à claironner à l'union. Vous arriverez bien à faire monter sur votre train quelques friands d'avenir politique. Mais en ce qui concerne la majorité des voyageurs, je crois que "ça va pas l'faire".

VMH

 

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 11:09

François Hollande se voulait volontariste sur ce projet emblématique. Son ministre de l’Économie engage une volte-face radicale.

C’est une revendication historique du mouvement altermondialiste,timidement réactivée par la droite, que le PS s’apprête à enterrer. Le projet de taxe sur les transactions financières (TTF) en cours de négociation avec 10 pays européens a subi, jeudi 11 juillet, un sérieux coup de canif, par la voix du ministre de l’Économie, Pierre Moscovici.

« Il faut être pragmatique et réaliste », a lancé le ministre français devant un parterre de banquiers réunis par le lobbyiste « Europlace », « la proposition de la Commission (…) m’apparaît excessive et risque d’aboutir au résultat inverse si nous ne remettons pas les choses dans les rails. La taxe sur les transactions financières suscite des inquiétudes quant à l’avenir industriel de la place de Paris et quant au financement de l’économie française. »

La TTF constituait « l’engagement nº 7 » du programme du candidat Hollande. Aux détours de ses célèbres tirades contre « [s]on véritable ennemi, la finance », le 22 janvier 2012 au Bourget, il s’était clairement prononcé en faveur d’une « véritable taxe ». Cette taxe, « nous ne pouvons plus en parler »uniquement, clamait-il encore en juin 2012, à peine élu. « Il faut la faire. »

« Un pas décisif »

Devant le blocage de certains ténors européens (Grande-Bretagne, la Suède et le Luxembourg ), le projet a donc été relancé il y a un an par 11 pays, dont l’Allemagne et la France [1]. C’est ainsi qu’en janvier 2013, 70 organisations franco-allemandes saluaient un « pas décisif [qui] n’aurait pu se faire en l’absence du couple franco-allemand ». 

Le projet esquissé par la Commission européenne tablait sur une recette de 7 milliards par an pour la France et 35 milliards pour les 11 pays engagés, à raison de 0,1% [2] d’impôt sur les actions et obligations et 0,01% sur les produits dérivés. 

Mais les négociations ont débuté en février sous la pression des banquiers. En avril, 6 associations professionnelles, dont le Médef, « mettaient en garde »publiquement le ministre de l’Économie contre un projet « qui affaiblira gravement la compétitivité des entreprises ». Il aurait « pour effet immédiat (...) de détruire des compartiments de marché », lançait aussi le 28 mai le gouverneur de la Banque de France, Christian Noyer.

Lire > Taxe Tobin : les banquiers veulent sa peau Lire la suite sur Politis

 

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12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 06:12

J'apprends dans les DNA que l'UMP et le PS ont voté en toute discrétion la suppression du référendum en cas regroupement de départements, de changement de limites d’une région, de regroupement de régions et de fusion d’une région et des départements qui la composent.

Dans les quatre cas, la loi impose un vote au suffrage universel, et pour une fois l'exigeance démocratique est forte puisqu'il faut l’accord de la majorité absolue des suffrages exprimés représentant au moins le quart des électeurs inscrits, ce qui détonne à une époque où la majorité des édiles se satisfait, sans mot piper, d'être élu dans un océan d'abstention.

Au creux de l'été, comme sont faites les meilleures réformes anti-démocratiques, Hervé Gaymard (UMP) et Olivier Dussopt (PS) ont ainsi fait voter un amendement au Code Général des Collectivités Territoriales.

Cela pourrait avoir pour conséquence de refaire voter les alsaciens qui avaient voté NON à la création d'une Collectivité Territoriale d'Alsace. Procès d'intention? Pas du tout.

Rappellons-nous du précédent européen, où l'habitude a été prise de refaire le suffrage lorsque les peuples ne votent pas selon les desideratas oligarchiques. En France, c'est le vote NON de 2005 qui a été contourné sans vergogne.

Pour une fois que le peuple avait le dernier mot.. on lui supprime! La réforme doit maintenant être étudiée au Sénat. Je m'attends au pire. Dans cette 5ème République où la souveraineté est concentrée entre les seules mains du Président de la République, la suppression d'un référendum populaire c'est une broutille. En fait, ces fous rêvent de supprimer le peuple!

 

LA VIDEO de la forfaiture! Il n’aura pas fallu plus de 3 minutes à Hervé Gaymard et Olivier Dussopt pour retirer le pouvoir aux citoyens.

Source Raquel Garrido

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 09:03

 

Chaque année, le festival d'Avignon sert de baromètre du climat social dans la culture et les arts. On peut dire que l'année 2013 est sensible. Un an après l'élection de François Hollande, le mécontentement, ou le doute, se lit jusque sur les affiches de spectacle du off.

"Le changement, c'est maintenu ?", interroge la pièce d'Yves Cusset, à l'espace Alya, en souvenir du slogan du candidat François Hollande. Les raisons du mécontentement sont multiples : le ministère de la culture verra son budget diminuer en 2014 ; le dégel des crédits ne touche que le spectacle vivant en région, ainsi que les arts plastiques, mais pas les grands opérateurs (opéras, théâtres nationaux...) ; le mot "culture" ne figure pas dans le projet de loi de décentralisation, etc. Le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui fait les arbitrages, est dans la ligne de mire. L'ancien maire, qui a fait de Nantes une ville culturelle, déçoit. "Jean-Marc Ayrault, vérité à Nantes, erreur au-delà", résume François Le Pillouër, patron du Syndeac, qui regroupe les employeurs des plus gros établissements culturels.

Lire le point de vue de Catherine Tasca(Sénatrice, ancienne ministre de la culture (2000-2002)) : "Alerte sur le budget de la culture"

Mais un sujet occupe particulièrement les esprits : l'assurance-chômage des artistes et des techniciens. Les annexes 8 et 10 de l'Unedic prévoient des règles spécifiques pour compenser les aléas de l'emploi artistique. Depuis 2003, les techniciens doivent réaliser 507 heures en dix mois – et les artistes 507 heures en 10,5 mois – et ouvrent des droits sur une période de 243 jours (soit 8 mois). Auparavant, les 507 heures pouvaient être réalisées sur douze mois, et l'indemnisation courait sur autant.

ANNULATION DU FESTIVAL D'AVIGNON EN 2003

La réforme de 2003, signée par le Medef et la CFDT, avait été à l'origine de l'annulation du festival d'Avignon. Dix ans plus tard, il s'agit d'endiguer la contestation : en septembre, les négociations sur l'assurance-chômage vont commencer entre les partenaires sociaux. En période de crise, les annexes 8 et 10 vont-elles être rabotées ? Samedi 13 juillet, dès 9 heures du matin, et avant la manifestation des professionnels du spectacle vivant, vers 11h30, les deux ministres en charge du dossier, Aurélie Filippetti pour la culture, et Michel Sapin pour le travail, ont tenu à réunir les organisations syndicales et patronales du secteur, sans oublier la Coordination nationale des intermittents. La suite sur Le Monde

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Campagne 2017

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