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Qui a tué nos villages ?

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12 juillet 2013 5 12 /07 /juillet /2013 08:10

L'Assemblée nationale a adopté hier le projet de loi interdisant le cumul des mandats. Le chemin reste long, et l'échéance lointaine: 2017. Encore quatre ans, donc, d'une peu glorieuse exception française. En Europe, les élus français sont, de loin, les champions du cumul.

Tremblez, cumulards! Enfin, seulement à partir de 2017… L’Assemblée nationale a adopté hier, mardi 9 juillet, le projet de loi interdisant le cumul des mandats en France. Il ne s’agit certes que d’un projet de loi, et il faudra attendre 2017 pour que celle-ci, si elle est finalement ratifiée, s’applique. Un premier petit pas pour les députés, un grand pas à terme pour la démocratie...

D’autant que les députés ont adopté le projet de loi à la majorité absolue avec une confortable avance: 300 voix pour, 228 contre. A l’Assemblée, la majorité absolue est atteinte à partir des 265 votes. Cela veut dire qu’une fois que le Sénat ce sera prononcé (contre, a priori) à l’automne, l’Assemblée pourrait en seconde lecture adopter seule la loi, si elle vote à nouveau pour, à la majorité absolue.

Côté promesses, rien de très glorieux pour la majorité. Reculades après reculades, les socialistes auront finalement fixé à 2017 l’échéance. Soit la fin des mandats actuels. Et après les élections européennes et municipales.

Le non cumul d’un mandat parlementaire avec une fonction exécutive locale, plébiscité par l’opinion publique, forte promesse du candidat Hollande, a également été limité. L’interdiction d’exercer plus de trois mandats parlementaires consécutifs a été torpillée par les députés.

Quatre ans encore, donc, à supporter cette exception française peu flatteuse. La France est en effet la championne d'Europe pour le cumul des mandats. Les députés ou sénateurs peuvent cumuler:

Un mandat territorial: conseiller régional, général ou municipal.

Un mandat exécutif: maire d'une ville de plus de 3500 habitants, président ou vice-président d'un conseil général ou régional.

Un mandat local: maire d'une commune de moins de 3500 habitants ou président d'une intercommunalité de communes.

Certains élus arrivent ainsi à cumuler jusqu'à quatre mandats. Bingo!

Peu de cumul des mandats ailleurs en Europe

Alors que près des trois quarts des députés français ont un mandat local, il n'en est absolument pas de même dans les autres pays européens. Tandis que 24% des députés allemands et 20% des députés espagnols détiennent un mandat local, ils ne sont que 13% en Italie, 6% aux Pays-Bas et 3% en Grande Bretagne. Le cumul d'un mandat local et d'un mandat national est ainsi rare, voire exceptionnel, ailleurs en Europe.

Cependant, comme il y a toujours une divergence entre règles et pratiques, l'étendue des restrictions apportées au cumul ne va pas forcément de pair avec la rareté des élus cumulards. Il reste que le pays ou le cumul est le plus rare en Europe, c'est... l'Italie.

Car, dans la péninsule, il est impossible d'être à la fois député ou sénateur et membre d'une des 20 assemblées régionales. Il est également prohibé de cumuler mandat national et de chef d'un exécutif de région ou de l'une des 110 provinces du pays. Le cumul est seulement possible avec un mandat de conseiller municipal ou de maire d'une commune de moins de 5.000 habitants.

L'Espagne est également un pays où le cumul est très restreint dans la mesure où le travail de parlementaire, précise le statut des députés, doit être "à temps complet". Ce qui veut dire qu'un député ne peut être maire que si cette fonction ne l'occupe qu'à temps très partiel et qu'il n'est pas rémunéré. En revanche, il y a une passerelle entre la Chambre Haute et les assemblées des "autonomies" (grandes régions) puisque 58 sénateurs sont issus des assemblées régionales. La suite sur MyEurope

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 07:53

"Solidarité" c'est le mot entendu de la part du gouvernement concernant Delphine Batho !!

"Solidarité gouvernementale" qu'ils disent. Ah!! la sémantique !!

La solidarité est le sentiment de responsabilité et de dépendance réciproque au sein d'un groupe de personnes qui sont moralement obligées les unes par rapport aux autres. Oui !! Mais un ministre, un gouvernement, des élus en général n'ont d'obligation morale qu'envers ceux qui les ont élus c'est-à-dire les électeurs, en respectant les promesses faites auparavant. La discipline quant à elle est l'obéissance ou la soumission à un ensemble de règles écrites ou coutumières.

  • La seule solidarité qui vaille c'est celle qui est due par un élu, au peuple qui lui a permis d'être élu justement !!

  • La seule solidarité qui vaille et particulièrement pour un parti qui se revendique de gauche, c'est la solidarité envers les plus pauvres.

  • La seule solidarité qui vaille, c'est celle des plus riches envers les plus pauvres et pas l'inverse.

  • La seule solidarité qui vaille c'est l'amnistie pour les salariés ou militants qui se sont battus pour défendre des « droits ».

  • La seule solidarité qui vaille, c'est de faire entrer les jeunes dans le monde du travail plutôt que d'y maintenir les plus âgés ad vitam aeternam.

  • La seule solidarité qui vaille c'est augmenter le montant du SMIC afin que celui-ci permette à minima de payer les factures incompressibles.

  • La seule solidarité qui vaille c'est de permettre à tous de manger sain, de conserver nos salariés en France..., bref de respecter les engagements pris lors de la campagne électorale.

Le temps est révolu où les militants, peu informés pouvaient être baladés au nom de la « discipline de parti »... et nous l'avons vu lors du référendum sur le Traité de Constitution Européenne où malgré le forcing des partis libéraux et des médias, le peuple a voté NON à cette Europe, la voulant plus sociale.

Là, la « discipline démocratique » aurait dû jouer de la part des élus, mais ils ont préféré se ranger du côté de l'Europe libérale en votant pour un remake du TCE lors du Congrès de Versailles. Une Europe faite contre les peuples qui aujourd'hui n'en veulent plus du tout, permettant aux partis d'extrême droite de se refaire une santé au nom du nationalisme et du replis sur soi.

Ce gouvernement aujourd'hui confond solidarité et "discipline gouvernementale" c'est dire comme il est décalé de la réalité du terrain, des électeurs et jusqu'à ses propres militants de base.

VMH

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 20:36

Cet après-midi, la désormais ex-ministre de l’écologie Delphine Batho a tenu une conférence de presse pour s’expliquer sur les raisons de son limogeage. Dénonçant « un tournant de la rigueur qui ne dit pas son nom », elle « en vient aux mêmes conclusions que le Front de gauche » déclare le Président de la Coordination nationale du Front de gauche Christian Picquet. Il s’explique.

« Comme nous, elle constate que l'austérité interdit au peuple d'accéder au changement qui lui avait été promis, que les forces d'argent se sont mises en position de combat pour défendre leurs privilèges et bloquer le passage à un nouveau modèle de développement écologiquement soutenable, qu'une société mobilisée est le seul moyen d'empêcher la réaction et l'extrême droite de tirer les bénéfices politiques du désarroi qui s'empare d'une large partie du pays.

Comme nous, elle constate même que, jusqu'au sein de l'exécutif,  l'autoritarisme va de pair avec la volonté de soumettre notre peuple à des choix économiques et sociaux dont il ne veut d'évidence pas.

L'ancienne ministre de l'Environnement reste, bien sûr, solidaire du dogme de l'équilibre budgétaire au nom duquel le gouvernement cherche à plier la France à une ligne en tout point opposée à ce que la majorité de ses citoyens attendait en mai et juin 2012.

Ce débat est appelé à se poursuivre à gauche. La suite sur ToulouseInfos

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 18:45

Les taux de chômage restent très élevés en Europe du sud, mais pas que...

  • 11% en France

  • 18% au Portugal,

  • 26,8% en Espagne,

  • 26,8% en Grèce...

François Hollande nous l'a promis, il va le faire baisser... Comment ? On ne sait pas !!! Mais surtout il y a de quoi douter avec la conjonction des fermetures ou délocalisations d'entreprises, la suppression d'un fonctionnaire sur deux et l'allongement de la durée de cotisations pour atteindre la retraite qui peut y croire ?

Chaque pays européen a dans sa « boîte à outils » la recette miracle (emplois à 1€, emplois à temps partiels, emplois d'avenir subventionnés en grande partie par … l'État etc..). mais ceci ne fait que baisser les chiffres officiels, sans jamais permettre aux travailleurs de vivre décemment de leur travail... Car parallèlement, les charges (loyer, énergie... ) ne baissent pas et les commerces ferment peu à peu, les clients rognant sur leur consommation.

Si certains pays ont un chiffre plus bas, il faudrait peut-être jeter un œil sur les détails : quel est l'équivalent temps plein ? Pour quel salaire et avec quel couverture sociale. Car nous l'avons tous compris, les pays ayant un salaire minimum plus bas profite artificiellement et provisoirement de l'aubaine des délocalisations des entreprises sur leurs terres. C'est le principe des vases communicants : on vide d'un côté pour remplir de l'autre !

Car les faits sont têtus et les chiffres éloquents  :

Il y a en Europe aujourd'hui (Organisation Internationale du Travail)

  • 26,5 millions de chômeurs,

  • 6 millions d'emplois supprimés en 4 ans.

Le taux de chômage devrait à nouveau augmenter et le nombre de chômeurs dans le monde s’accroître de

- 5,1 millions en 2013 pour dépasser les 202  millions.

  • Actuellement, 73,8  millions de jeunes sont au chômage dans le monde ;

  • 397  millions de travailleurs vivent dans l’extrême pauvreté et

  • 472  millions d’autres travailleurs ne sont pas en mesure de satisfaire régulièrement leurs besoins fondamentaux.

 

A la rentrée (à moins que ce ne soit pendant les vacances) on nous propose une énième réforme des retraites afin de faire travailler plus longtemps ceux qui ont un emploi... On rêve !!

Vous avez dit le « changement c'est maintenant »... Dis maman, c'est quand maintenant ?

VMH

Rapport OIT en Anglais

Synthèse en Français ici

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 20:08

 

2012-Programme-PS_Retraites-1.jpg
Le projet adopté par le PS "clic"
sur les retraites pages 33 et 34
 
 
Le 4 page "clic"
2012-4-pages-PS_Retraites.jpg

2012-4-pages-PS_Promesses-republicaines.jpg

 
 
Quant à l'engagement n°18 de François Hollande, il disait ceci :

 

"Je ferai en sorte que tous ceux qui ont 60 ans et qui auront cotisé la totalité de leurs annuités retrouvent le droit de partir à la retraite à taux plein à cet âge-là : ce principe sera mis en œuvre immédiatement.

Une négociation globale s’engagera dès l’été 2012 avec les partenaires sociaux afin de définir, dans un cadre financier durablement équilibré, l’âge légal de départ à la retraite, la prise en compte de la pénibilité, le montant des pensions et l’évolution des recettes indispensables à la pérennité de notre système de retraite solidaire.

J’engagerai aussi une réforme de la dépendance permettant de mieux accompagner la perte d’autonomie." source

Chiche !!

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 07:17

Demain les mêmes menteurs et hypocrites viendront « sauver notre régime d’indemnisation » en supprimant les indemnités et « sauver notre système de santé » en réduisant l’accès aux soins de chacun. Mais en se gardant bien de dire que la principale cause de déséquilibre des comptes est leur politique. Et que le principal bénéficiaire de leur « réforme » est le secteur marchand : retraite par capitalisation, assurances privées, cliniques privées.

Quant à la baisse des pensions, elle va mettre dans une situation toujours plus difficile des millions de retraités dont le niveau de vie ne cesse de se détériorer. Tout cela suit la rengaine de la droite : "on vit plus longtemps donc on doit travailler plus longtemps". Partout où de tels sottises ont été appliquées on observe un recul de l'espérance de vie en bonne santé. Parfois c’est l’espérance de vie tout court qui régresse.

Il y aurait pourtant une toute autre logique à mettre en œuvre. D’abord développer l’emploi par une politique de la demande et des grands projets comme l’économie de la mer. Ensuite et à court terme : chercher les ressources là où elles se sont enfuies depuis trente ans c'est à dire dans les profits non investis. Il y a là largement de quoi combler les 20 milliard de déficit prévus d'ici 2020, si l’on accepte l’idée très audacieuse que les prévisions de déficit des soi-disant spécialistes vaillent mieux cette fois-ci que les précédentes. De toute façon l'équilibre du système par répartition est de l'aveu même du premier ministre, assuré dès 2035 en raison du dynamisme de notre démographie. Quelle bonne nouvelle ! Elle ne soulève pourtant guère de curiosité ni de commentaires…

Nous y reviendrons le moment venu. Car c’est une bataille de mouvements et de pilonnage qui commence. Déjà le parti médiatique a commencé à asséner en boucle les habituels arguments pour pousser des cris catastrophistes, opposer les jeunes aux vieux, les fonctionnaires aux salariés du privé et ainsi de suite. Ce sont les préparations d’artillerie médiatiques classiques comme nous les avons déjà vécues. Il faut laisser passer ce premier feu. Il n’imprimera pas. Il est au contraire intéressant de laisser la médiasphère se déconsidérer une fois de plus par son embrigadement. Le dégoût et la méfiance sont déjà acquis dans la mesure où tout cela est de la redite. Les gens savent qu’on les prend pour des imbéciles et ils seront mieux disposer à écouter des solutions alternatives.

Nous n’aurons aucun mal à les produire puisqu’il n’y a strictement rien de neuf dans le « débat ». Les syndicats vont se mettre en mouvement et nous aussi en charge progressive. Nous aussi, à leur suite. Il est possible que le gouvernement dispose du nombre de godillots suffisant pour faire passer cette nouvelle forfaiture. Mais les syndicats vont agir avant. La CGT, FO et SUD ne vont pas laisser faire. Et il n’est pas assuré que l’UNSA et la CFDT accepte de servir la soupe cette fois-ci.

Venant après l’amnistie refusée, les cadres syndicaux vont finir leur décrochage d’avec le PS et ses arnaques et ils se tourneront franchement de notre côté à l’heure des bulletins de vote de représailles en mars et mai prochains. Nous avons un peu de temps devant nous. Pas beaucoup car le gouvernement veut avoir bouclé son affaire en septembre.

Bien sûr Jean Marc Ayrault a déjà pris la pause et sucé longuement ses mots pour annoncer et même exiger une « concertasssssion». Attention pas n’importe quelle « concertassssion» ! Une « concertassssssion » très spéciale. Qu’on en juge !

Le formidable premier ministre de François Hollande qui se prépare à liquider un acquis social historique de la gauche lui attribue quatre adjectifs, pas un de moins. Matin ! Quel haut niveau d’exigence ! Et quelle plume pour le dire ! Certes il est loin le temps ou le premier ministre ou ses séides disposaient de la page une du « Monde » pour réciter ce genre de balivernes ! Ici ce texte fondateur et inoubliable dans l’histoire du PS au pouvoir doit être recherché page 18 du journal de révérence (quart gauche du haut de la page) !

Bref, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. La concertassssion de monsieur Ayrault, prise en sandwich entre la mauvaise volonté syndicale à se couper la gorge et l’urgence du calendrier parlementaire exige donc une pluie d’adjectifs palliatifs pour cache misère.

Ce doit être une concertation : 1) « dense » 2) « construite » 3) « ouverte » et même, soyons fous : 4) « sincère » ! En tous cas l’essentiel est de se manier le train ! Car la loi de finances de la sécurité sociale en cours doit pouvoir intégrer les coupes qu’organisera la « réforme ». Car ne l’oublions pas : tout ceci n’a de sens que par rapport aux exigences de la « Commission européenne » pour les comptes publics de 2014 et 2015. Sinon quel besoin de se hâter de la sorte ?

Comme dirait Hollande la Commission n’a pas à nous dire ce que nous devons faire puisque nous le faisons déjà ! Source Jean-Luc Mélenchon

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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 09:16

Les projets de loi relatifs à la transparence de la vie publique seront examinés à partir du 17 juin en séance à l'Assemblée nationale. Ce sera la seule lecture, car la procédure accélérée s'appliquera. Lex textes, après leur examen au Sénat, seront finalisé par la Commission mixte paritaire.

Les travaux de la commission des lois permettent d'entrevoir les avancées et aussi les reculs d'un texte qui, ainsi adopté, serait décevant au regard des ambitions affichées.

Une publicité secrète

Le texte visait la transparence du patrimoine et la publicité de la déclaration des intérêts. Pas de problème pour cette dernière, qui est même légèrement améliorée.

Mais l'amendement visant à prévenir les conflits d'intérêts par le plafonnement de la rémunération de l'activité professionnelle annexe des parlementaires à la moitié de leur traitement  été rejeté.

Et s'agissant des patrimoines, les parlementaires ont préféré la mise à disposition en préfecture. Les citoyens intéressés qui feront le déplacement devront aussi se taire : la divulgation des informations sera punissable d'un an de prison. La commission des lois invente la publicité secrète.

Ce dernier recul n'est pas le plus regrettable. Qu'importe de savoir qu'un élu est riche ou pauvre: l'essentiel, c'est l'effectivité du contrôle de son patrimoine. Mais sera-t-il vraiment plus effectif qu'aujourd'hui?

 

Une Haute Autorité opaque

La Haute Autorité de la transparence de la vie publique se substitue à la Commission pour la transparence de la vie politique. Cette dernière, créée en 1988,  n'a pas manifesté beaucoup de dynamisme. A-t-elle seulement transmis au parquet de la déclaration de M. Cahuzac?

Le collège demeure principalement composé de magistrats les plus anciens de la Cour de cassation, du Conseil d'Etat et de la Cour des comptes.  Le projet de loi y ajoute un président nommé par décret du gouvernement, après avis consultatif de la commission chargée des lois constitutionnelles. Les parlementaires y ajoutent encore quatre personnalités qualifiées, qui exerceraient à temps plein mais sans être rémunérées. Cette fonction sera donc réservée à des personnalités riches ou retraitées.

La Haute Autorité pourra obtenir plus aisément des informations de l'administration fiscale, ce qui est un progrès au regard du texte initial, mais elle n'aura pas de moyen d'enquête et encore moins la possibilité d'obtenir une assistance administrative internationale.

Surtout, le texte exclut l'Autorité du champ de la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA) : toute l'activité administrative l'Autorité serait donc secrète, et non seulement les documents relatifs à la vie privée dont elle sera destinataire (ceux-ci dont déjà protégés par la loi sur la CADA). Ce niveau de protection est inédit pour les autorités administratives indépendantes.

 

Service minimum sur le lobbyisme et la protection des lanceurs d'alerte

Parmi leurs propositions d'amendements, Anticor et Transparence International France avaient suggéré de créer une fonction de surveillance et d'encadrement du lobbyisme, comme au Canada.

La Commission des lois répond d'une façon minimaliste, donnant compétence à la Haute autorité pour établir des "lignes directrices" en ce domaine.

La protection des lanceurs d'alerte, particulièrement dans le secteur public est devenue un enjeu. Les évènements récentes de la BAC de Marseille, de l'unité canine de Melun, l'histoire de Sihem Souid ont montré ce qu'il en coûtait, dans la police -et sans doute dans d'autres administrations- de dénoncer des manquements.

La Commission des lois propose là aussi une voie minimale. Elle ne donne à aucune institution la fonction de protection active des lanceurs l'alerte, sur un modèle qui aurait aussi pu être inspiré du Canada. Elle prévoit juste la protection de ceux qui auront signalé des manquements au déontologue de leur institution ou à une association de lutte contre la corruption. Par Éric Alt / La suite sur Médiapart

 

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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 19:59

Mardi 28 mai, Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, demande aux députés d’observer une minute de silence en mémoire de Jean Moulinet du Conseil National de la Résistance. La veille, François Hollande, président de la république, rend hommage au CNR et souligne l’importance des mesures politiques, économiques et sociales que ce conseil mettra en place à la libération pour refonder le pacte républicain et ressouder les citoyens autours de valeurs de cohésion et de solidarité. Les socialistes, au plus haut sommet de l’état, semblent donc vouloir conserver ce qui fait, depuis plus de 70 ans, le pacte de la république, la cohésion de ses citoyens. Mais le véritable projet de François Hollande n’est pas de fêter les acquis du Conseil National de la Résistance et encore moins de les conserver. Car on peut

célébrer l’anniversaire du Conseil National de la Résistance et préparer son enterrement en grandes pompes”.

 

C’est ce qu’écrit, non pas Jean-Luc Mélenchon ou tout autre porte voix du Front de Gauche, mais le directeur adjoint de Marianne, Jack Dion, ce jeudi 30 mai 2013.

 

L’opération de communication de François Hollande sur la commémoration du 70e anniversaire du CNR ne résiste pas à l’examen des faitsde la politique qu’il mène depuis la fin de l’an I et le début de l’an II de son mandat. Car, en 12 mois de présidence de la république, il a été plus loin et s’apprête à aller plus fort que Nicolas Sarkozy qui s’était juré d’en finir avec l’héritage du CNR. Ainsi, avec Hollande, c’en est fini d’un code du travail qui protège les salariés, c’en est fini d’une sécurité sociale pour tous financée par tous à hauteur des moyens de chacun, c’en est fini de la retraite par répartition qui garantit un niveau de vie décent pour tous les retraités. Ces acquis capitaux du CNR avaient été grandement menacés et attaqués avec Sarkozy, les voilà en passe d’être liquidés avec Hollande, un président “socialiste” qui préfère Schröder à Moulin comme modèle. Car l’ANI et la fin du code du travail c’est Hollande, la TVA anti sociale donc le transfert vers la consommation et donc les marchés du financement de la sécurité sociale c’est toujours Hollande, l’allongement de la durée de cotisation avec pour conséquences une baisse significative des pensions et la souscription de contrats privés d’assurance vie et autres produits boursiers, encore Hollande. Trois des plus grands progrès légués par le CNR enterrés par Hollande.

 

Ce qui aura finalement mis le feu au poudre dans le petit monde médiatique d’ordinaire si prompt à défendre le social libéralisme et ses représentants,réside dans la brutalité avec laquelle la commission européenne et ses commissaires traitent la France, son gouvernement et ses citoyens. Ils ne demandent plus, ils exigent. Ils ne conseillent plus, ils somment le pays tout entier d’en finir avec la solidarité, l’égalité et la fraternité. Ils ordonnent d’adopter le modèle néolibéral désormais rendu obligatoire. Mais le peuple a encore la liberté de voter. Et beaucoup de commentateurs se rendent compte qu’à ce rythme, au printemps 2014, lors des prochaines élections européennes, le peuple sanctionnera cette abdication de notre modèle au profit d’une oligarchie financière assumée et totalement décomplexée. A l’image du journal “Le Monde” qui s’affole dès hier, mercredi 29 mai, face aux réactions négatives qui ne manquent pas de s’exprimer devant les 6 exigences de Bruxelles, pudiquement qualifiées de “réformes”. Ainsi la France doit-elle obéir en matière de retraite, de fiscalité, de coût du travail, de compétitivité, de privatisations et de marché de l’emploi. Si bien que “Le Monde”, qui oublie bien vite les conditions de sa naissance au moment même de l’occupation nazi, titre ce même mercredi 29 juin sa crainte de voir la France désobéir aux “recommandations bruxelloises, appel à la désobéissance lancé par le grand méchant loup populiste Jean-Luc Mélenchon…Sauf que la liste de celles et ceux qui s’insurgent est longue et ne se limite pas au seul Mélenchon. Olivier Dartigolles, porte parole du PCF, Pascal Durand, secrétaire national d’EELV, Emmanuel Maurel, chef de file de la gauche du PS ne digèrent pas non plus! C’est donc toute la gauche, en tous les cas celle qui se sent l’héritière de Jean Moulin et du CNR bien plus que l’héritière de Schröder, qui exprime son refus d’une Europe autoritaire et néolibérale.

 

Le véritable fautif de cet incroyable coup de force de la commission européenne contre la France et son héritage issu du CNR n’est autre que François Hollande lui même.Le 15 mai, devant Barroso, il montrait patte blanche et acceptait tout, absolument tout ce que les commissaires lui glissaient à l’oreille. Afin d’être certain de passer son grand oral avec les honneurs du jury, il récitait toutes les mesures prises par son gouvernement pour satisfaire les néolibéraux de Bruxelles. Il se vantait même d’être à la pointe des contres réformes que son prédécesseur à l’Elysée avait tardé à mettre en place. En retour, il était encouragé. Mais pour avoir un délai supplémentaire de 2 ans afin d’obtenir son diplôme de président libéral en chef il devait promettre des concessions. Nous les connaissons désormais, elles sont donc 6. Puis il fila en Allemagne. Et devant Angela, le 23 mai, il avoua enfin une vérité qu’il ne pouvait plus dissimuler: il n’est pas socialiste. Il est libéral et son modèle se nomme Schröder. Alors plus question d’encadrer le salaire des patrons du CAC 40. Plus question de faire croire plus longtemps à une réforme des retraites justes. Elle sera brutale, point barre. L’élève Hollande dépasse en tous points les attentes des maîtres commissaires en l’espace de quelques jours. Les maitres commissaires élèvent alors encore la barre de leur doctrine libérale. Mais elle est si haut placée qu’une perche ne suffirait pas à la franchir. La casse sociale déjà impitoyable sera meurtrière. Il faut vite trouver la parade à la débâcle électorale qui s’annonce en mai 2014. La suite sur A Gauche pour de vrai

 

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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 19:31

Des élus socialistes accusent leurs camarades du Vaucluse de tractations secrètes avec le Front national pendant les deux tours des législatives, en 2012. Le PS national a mené l'enquête. Il rendra un rapport "à charge" en fin de semaine.

 

Une bombe est sur le point d'exploser au PS: des socialistes ont directement contribué à l'élection de Marion Maréchal-Le Pen à l'Assemblée nationale , en juin 2012. Dans la 3ecirconscription du Vaucluse, la candidate du PS Catherine Arkilovitch, arrivée au premier tour en troisième position derrière l'UMP et le FN, s'était maintenue, malgré les injonctions de la première secrétaire de l'époque, Martine Aubry. C'est par l'entourage du président socialiste du conseil général du Vaucluse que Catherine Arkilovitch a été poussée à ne pas faire de front républicain.  

 

Un an après les faits, la thèse d'un deal entre le PS et le FN est désormais défendue par des socialistes repentis. Il y aurait eu échange de bons procédés: le maintien de la socialiste dans la circonscription de Marion Le Pen contre le maintien de la candidate FN dans la circonscription voisine, la 5edu Vaucluse, où le socialiste Jean-François Lovisolo avait besoin de la présence du FN au second tour pour l'emporter face à l'UMP. 

 

En juin 2012, Patrice Lorello était le premier secrétaire de la fédération PS du Vaucluse. Aujourd'hui, il raconte: "Le lundi qui suit le premier tour, en début d'après-midi, je reçois un coup de fil de Claude Haut, le président du conseil général. Il me dit: ''Il faut prendre la décision du maintien à la réunion de la fédération ce soir. Et il faut que la réunion se termine avant 19 heures, afin qu'Arkilovitch puisse annoncer qu'elle va au second tour avec le soutien de la fédération." 

Ce lundi 11 juin 2012, vers 17 heures, Lorello reçoit un deuxième appel, plus intrigant encore: il émane du responsable du local de campagne du candidat PS Jean-François Lovisolo. Qui lui confie: "Des gens du FN sont passés et ils menacent de faire retirer leur candidate, Martine Furioli, dans la 5e, si Arkilovitch se désiste dans la 3e." 

 

Un dernier coup de téléphone ponctue l'après-midi de Patrice Lorello: "Vers18 heures, j'ai directement notre candidat de la 5e, Lovisolo, qui me dit qu'il faut se maintenir dans la 3e, sans quoi le FN va retirer sa candidate dans la 5e. " 

 

Le suppléant de la candidate PS jette l'éponge

Le lundi soir, Catherine Arkilovitch annonce, lors d'une conférence de presse, qu'elle persiste à se maintenir, en dépit des consignes venues du PS national. Le lendemain, son suppléant démissionne. Il raconte aujourd'hui les pressions reçues à l'époque: "Un militant proche du conseil général m'a dit 'Si vous vous retirez, vous ferez perdre un camarade ailleurs'.'' On m'a également promis des opportunités professionnelles au conseil général si j'accompagnais Catherine Arkilovitch jusqu'au second tour." Mais le suppléant jette l'éponge. Le 12 juin, à 21h17, Martine Aubry lui laisse un message: "Bonsoir, je t'appelais pour te remercier. J'ai beaucoup parlé avec Catherine [Arkilovitch]... Quels que soient le travail fait et la difficulté de retirer une candidature, je pense qu'on ne peut pas taper la droite et ne pas faire ce geste-là. Merci encore." La suite sur L'Express

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PS et FN démentent une entente

 

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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 20:20

 

A l’attention des élus PS et de Monsieur JP BEL, Président du Sénat, représentant du gouvernement

Et à la demande de Citoyens de Céret

Pour transmission

Cette protestation spontanée est demandée par des citoyens de Céret qui voulaient profiter de votre présence pour vous dire qu’ils ne vous ont pas élus pour entendre l’allocution du chef de l’Etat qui pousse le curseur à droite , et pour constater les derniers votes « socialistes »de l’Assemblée Nationale.

Vous nous demandez de la patience : nous pourrions l’entendre si pendant ce temps vous ne détruisiez rien des droits protégeant l’humain !

Bravo pour les mesures sociétales : l’égalité qui progresse avec le mariage pour tous, le mot « race » qui disparaît de la constitution…

Bravo pour les intentions (sur l’éducation, sur le désir d’inverser la courbe du chômage… par exemple…) mais les actes et la signature des traités européens qui plongent l’Europe dans l’austérité vous contredisent.

Des promesses en sachant ne pas pouvoir les tenir !

Où sont donc les fondamentaux de la pensée socialiste qui se soucie de l’intérêt général, de l’humain quand on subit :

-le « choc de compétitivité » et ses 20 milliards de cadeaux aux entreprises

-la hausse de la TVA, pourtant dénoncée sous l’ère Sarkozy

-l’enterrement de la politique fiscale promise

-la poursuite de l’austérité budgétaire et…le sursis factice des 2 ans...pour mieux « réformer » !

-La farce cynique de la « régulation financière »

-l’abandon des ouvriers et la perte des moyens de production industriels avec leurs savoir –faire comme Florange

-La poursuite des dérives xénophobes à prétexte sécuritaire (la chasse aux Roms.)

-Le vote de l’Accord National Interprofessionnel (ANI)

-Le refus de l’amnistie sociale

-Le retour à une réforme des retraites que vous avez combattue quand la droite était au pouvoir

-Le démantèlement annoncé de la Sécurité Sociale, des Allocations Familiales…

 

Sans parler des projets qui avancent en silence comme le Grand Marché Transatlantique qui va encore davantage mettre notre économie en danger et sous tutelle !

 

On ne vous a pas élus pour ça !...

 

Le danger nationaliste est à nos portes et vous l’encouragez en décevant tout ce peuple qui vous a accordé sa confiance ! A quand un référendum qui permettrait de révoquer tous ceux qui ne tiennent pas leurs promesses électorales ?!

 

Ne méprisez pas le peuple : il est instruit et comprend qu’il n’a rien eu à gagner au changement de personnel politique jusqu’à ce jour !

 

Alors pour ceux qui vous ont élus : CAP à gauche avant qu’il ne soit trop tard ! …pour inverser la courbe du chômage…

 

Merci de votre attention

 

Signé :

Représentants des Citoyens du Vallespir Micheline Bancel et Nicolas

Front de Gauche Vallespir PG et PCF

Gérard Serra, Dany Benquet pour le PG

Sophie Menahem et Lionel Tuboeuf pour le PCF.

Source PG 66

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